Nous rejoindre
Nous contacter
Nous regarder
Energie nucléaire : un mini-réacteur en France, c’est pour bientôt ?
En France, une start-up a déposé la première demande d’autorisation pour un mini-réacteur nucléaire : la start-up Jimmy a soumis une demande d’autorisation auprès du ministère de la Transition écologique pour la construction d’un mini-réacteur d’une puissance de 10 mégawatts, sur le complexe industriel de Cristanol à Bazancourt. Le parcours vers la réalisation de ce projet est encore loin, car le processus d’instruction pourrait durer au moins trois ans sous l’égide de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Ce mini-réacteur remplacera les brûleurs à gaz, grands émetteurs de GES. Il est similaire à une chaudière à combustible nucléaire et ambitionne de révolutionner l’approvisionnement en chaleur industrielle grâce à sa capacité à produire de la vapeur sans émissions de CO2.
Voiture électrique : le marché français fait de la résistance
Le marché des voitures électriques en France semble montrer des signes de résilience. Après trois mois affichant une baisse des ventes de véhicules neufs, les voitures électriques représentent 17 % des parts de marché de l’automobile au mois d’avril 2024. Ce chiffre représente non seulement une stabilité mais également une légère croissance, avec un total de 146 977 immatriculations, soit une hausse de 14 471 par rapport à l’année précédente.
Les ventes de voitures électriques en France sont supérieures à celles observées dans le reste de l’Europe, ces dernières ayant enregistré une croissance de plus de 25 % par rapport à l’année 2023, tandis que les voitures électriques ne représentent plus que 11 % des parts du marché européen, contre 14,6 % en 2023.
Gazprom annonce sa première perte nette en 24 ans
Le géant russe Gazprom a subi en 2023 une perte record de 6,4 milliards d'euros, à cause des restrictions d'exportation vers l'Europe. Une annonce qui fait chuter son action. Ces résultats soulignent les difficultés que traverse ce pilier majeur de l'économie russe, visée depuis plus de 2 ans par des sanctions occidentales sans précédent en raison de l'offensive russe en Ukraine.
Depuis, Gazprom tente de chercher de nouveaux clients, mais les infrastructures, coûteuses et longues à construire, manquent pour acheminer son gaz vers l'Asie. Les incertitudes sont multiples pour le groupe étatique russe qui doit aussi gérer une pression fiscale forte, sans avoir accès aux financements internationaux, et doit aussi assumer un projet d'extension du réseau domestique de distribution de gaz.
Le plus grand site de stockage d’énergie par air comprimé du monde lancé en Chine
La société d’ingénierie publique China Energy Engineering Corporation vient d’annoncer la mise en service du plus important CAES au monde. Baptisé Hubei Yingchang. c’est un système de stockage d’électricité par air comprimé (CAES pour Compressed Air Energy Storage), qui présente une capacité de 300 MW sur 5 heures. Ce qui correspond à un stockage de 1 500 MWh. Il a coûté un peu plus de 250 millions d’euros et a été construit dans des mines de sel abandonnées. Le tout en deux ans seulement.
Le CAES chinois affiche un rendement de 64 %. L’objectif : absorber les surplus d’énergies solaires et éoliennes inutiles, en chargeant chaque année près de 500 GWh d’électricité, et en en restituant environ 320 au moment où la consommation le nécessite.
Le GIFEN avec Nuclear Valley retenu dans l’Alliance SMR Européenne
Le GIFEN est heureux de vous annoncer que sa candidature pour participer aux groupes de travail de l’Alliance SMR européenne a été validée !
L’objectif de cette Alliance SMR européenne est de faciliter et accélérer le développement, la mise en œuvre et le déploiement des premiers projets de SMRs en Europe à horizon début 2030.
Le GIFEN, qui a créé avec Nuclear Valley le club France Réacteurs Innovants, œuvrera ainsi aux côtés de ses partenaires européens à définir les conditions favorables au déploiement d’une flotte de SMR en Europe et en particulier d’accompagner le développement d’une chaîne d’approvisionnement européenne.
Premières images du remontage du groupe turbine pompe 1 de la STEP de Grand’Maison
Où en est EDF Hydro et ses prestataires sur ce chantier d'envergure ?
Après le remontage de la partie pivoterie, qui supporte l'ensemble de la charge du groupe (poids du mobile et charge hydraulique) soit 550 tonnes, l'équipe a remonté l'arbre turbine. Une des 4 roues a également été montée.
Cette révision complète du groupe de production, et notamment la phase de remontage, comporte de nombreux défis et difficultés que les équipes surmontent les uns après les autres, grâce à un collectif soudé et engagé et une belle complémentarité mais aussi grâce à l'aide de nombreux acteurs : exploitants, réparateurs et mainteneurs, unité ingénieries, prestataires.
L'UE exhorte à ne pas dépendre uniquement de la Chine pour atteindre les objectifs d’énergie renouvelable
Le monde devrait garantir la diversité des chaînes d’approvisionnement et instaurer un cadre pour suivre les progrès en vue de tripler la capacité renouvelable mondiale d’ici 2030, a affirmé la commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson, lors de la réunion de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) à Abou Dhabi, le 17 avril.
La Commission Européenne serait t-elle revenue à la raison ? En effet, il y a encore à peine un an, Pierre Régibeau, adjoint de la commissaire européenne chargée de la Concurrence, déclarait : « Le protectionnisme n'est pas la solution [...], pourquoi fabriquer des éoliennes en Europe alors qu'on peut les acheter deux fois moins cher ailleurs ? »
Allemagne : Robert Habeck sous le feu des critiques sur la sortie du nucléaire en 2022
Robert Habeck, ministre de l’Économie et de l’Action climatique, a été convoqué vendredi 26 avril à la commission de l’Énergie du Bundestag pour justifier le choix du gouvernement de poursuivre la sortie du nucléaire durant la crise énergétique de 2022.
Suite à un procès intenté par le mensuel politique Cicero, des documents mettant en cause les deux ministères allemands dirigés par les Verts ont été publiés. Ces documents révèlent que les ministères ont ignoré l’avis d’experts en réfléchissant à la sortie du nucléaire en 2022.
Les révélations de Cicero ont suscité l’indignation de nombre de responsables politiques outre-Rhin.
Refus de prolonger les centrales nucléaires allemandes : l’examen gouvernemental est contesté
Allemagne : on parle beaucoup ces temps-ci, après que le journal allemand Cicero ait pu avoir accès à des documents internes du gouvernement sur la sortie du nucléaire, de falsifications par des hauts fonctionnaires verts .
Falsifications ou pas, il est clair que le document officiel publié par les 2 ministères allemands (industrie et environnement) en 2022 pour justifier leur refus de prolonger les centrales nucléaires comprenait beaucoup d’inexactitudes, comme l’évoquait déjà en 2022 la Sfen dans une analyse réalisé avec avec l’association nucléaire allemande KernD.
Nouveau record mondial de production d’électricité établi par l’EPR
L’unité n°2 de la centrale de Taishan a établi en 2023 un nouveau record avec une production annuelle nette de 12,88 TWh !
L'information est disponible sur le Système d’information sur les réacteurs de puissance (PRIS, pour Power Reactor Information System) de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Une base de données exhaustive avec plus de 50 années de données.
Un grand bravo aux équipes de la centrale, aux équipes EDF et Framatome présentes sur place. Un record collectif. Les records sont faits pour être battus.
Work under way for first Westinghouse AP1000 in Ukraine
Début de la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Ukraine...par les Etats-Unis... Les PDG d'Energoatom et de Westinghouse, le ministre ukrainien de l'Énergie et l'ambassadeur américain se sont réunis lors d'un événement marquant le début du projet de construction de l'unité 5 de la centrale nucléaire de Khmelnitsky. Ils ont supervisé la pose du premier béton du canal de drainage. La nouvelle unité sera la première d'une flotte prévue de réacteurs Westinghouse AP1000 en Ukraine.
Après la Pologne, les USA continuent de placer leurs réacteurs nucléaires AP1000 en Europe... et pas en raison d’une supériorité technologique, ou en matière de délais de réalisation, ni même au niveau des couts de construction...
TerraPower submits application to build Natrium reactor
TerraPower soumet une demande à l’autorité de sureté nucléaire américaine pour construire le réacteur avancé Natrium. Cette demande de construction du projet de démonstration du réacteur Natrium est la première demande de permis de construction pour un réacteur commercial avancé à être soumise à la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC).
Natrium est un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium de 345 MWe, utilisant un combustible à base d'uranium faiblement enrichi à haute teneur (HALEU), avec un système de stockage d'énergie à base de sels fondus qui peut augmenter la production du système à 500 MWe pendant plus de cinq heures et demie en cas de besoin.
Petit réacteur nucléaire : 300 millions d’euros d’aides d’État pour le français Nuward
La Commission européenne a validé vendredi 26 avril un régime d’aide d’État de 300 millions d’euros en faveur du développeur de petits réacteurs nucléaires modulaires français Nuward. Le régime d’aide français financera l’étape de recherche et développement de la « conception préliminaire ».
« Grâce à ce financement octroyé par l’État pour le développement du NUWARD SMR, Nuward bénéficie d’un soutien comparable à celui de ses concurrents, notamment américains », explique Nuward. Et fait nouveau, les SMRs peuvent à présent compter sur le soutien de la Commission européenne, qui considère désormais l’énergie nucléaire comme l’un des éléments pour atteindre ses futurs objectifs de décarbonation de l’économie de l’UE en 2040.
Fusion nucléaire : la startup allemande Proxima Fusion lève 20 millions d’euros
L’entreprise munichoise Proxima Fusion a annoncé une nouvelle levée de fonds de 20 millions d’euros visant la construction d’une centrale de fusion nucléaire. Parmi les différentes technologies de fusion, la startup mise sur le stellarator en capitalisant sur l’expérience du Wendelstein X-7, un stellarator mis en service en 2015 à l’institut de physique des plasmas Max Planck à Greifswald en Allememagne.
L’entreprise met d’ailleurs en avant l’investissement de 1,3 milliard d’euros de la part du gouvernement allemand et de l’Union européenne dans le Wendelstein X-7 comme un élément consolidant leur projet. Contrairement à la fission, dont le désamour outre-Rhin a mené à la fermeture du parc nucléaire allemand, la fusion bénéficie d’un soutien gouvernemental.
Nous contacter