Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nuscale obtient l’approbation de son SMR de 77 MWe

En mai 2025, la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis a approuvé la seconde version du SMR de NuScale Power, d’une puissance de 77 Mwe. Cette étape franchie par l’entreprise américaine lui permet de devenir le seul développeur de SMR du territoire étatsunien à avoir deux conceptions de SMR approuvées par le NRC. « Ceci achève l’examen technique de la NRC en avance sur le calendrier et sous le budget prévu, démontrant ainsi l’engagement de l’agence à mettre en œuvre de manière sûre et efficace une nouvelle technologie de réacteur avancée. », a déclaré la NRC.

Dorénavant, les entreprises souhaitant utiliser cette technologie pourront déposer une demande d’autorisation de construction et d’exploitation du réacteur.

Lire l’article sur la Sfen

TerraPower lève 650 millions de dollars avec NVIDIA pour ses réacteurs modulaires

La société américaine TerraPower (développeur de réacteur nucléaires avancés) a clôturé une levée de fonds de 650 millions de dollars, impliquant de nouveaux investisseurs parmi lesquels la société NVIDIA. Parmi les investisseurs participant à ce tour de financement figurent également Bill Gates, fondateur historique de TerraPower, et le sud-coréen HD Hyundai.

Le 29 mars 2024, TerraPower a déposé une demande de permis de construire auprès de l’autorité de sureté américaine, la NRC (pour Nuclear Regulatory Commission) pour son projet de démonstrateur à Kemmerer, dans l’État du Wyoming. Il s’agit de la 1ère demande de permis de construire présentée aux Etats-Unis pour un réacteur commercial avancé.

Lire le post sur LinkedIn

EDF crée EDF power solutions pour regrouper ses activités internationales bas carbone

EDF a annoncé la création d’une nouvelle entité nommée EDF power solutions, issue de la fusion entre EDF Renouvelables et la Direction Internationale du groupe EDF. Cette initiative vise à renforcer la lisibilité et l’efficacité opérationnelle des activités internationales d’EDF dans le secteur de l’énergie bas carbone. EDF power solutions est dirigée par Béatrice Buffon, Directrice exécutive Groupe responsable de cette nouvelle organisation.

EDF power solutions dispose actuellement d’un portefeuille d’actifs de production totalisant 31 GW bruts en exploitation dans plusieurs régions du monde, qui ouvre des sources variées telles que l’éolien, le solaire, l’hydraulique et la biomasse.

Lire le post sur LinkedIn

L'UE simplifie les aides d’État pour les technologies vertes et le nucléaire

Ce texte, qui sera appliqué jusqu’à fin 2030, remplace un cadre mis en place en 2022 et qui arrive à expiration cette année.

À la demande de la France, et d’autres pays favorables à l’atome comme la Suède ou la Pologne, il introduit la non-discrimination du nucléaire face aux énergies renouvelables pour réduire les émissions de CO2, invoquant la « neutralité technologique ». « Reconnaissant pleinement le droit des États membres de déterminer leur bouquet énergétique, la Commission procédera à une évaluation rapide des cas d’aides d’État en faveur de la production d’énergie nucléaire, y compris pour les petits réacteurs modulaires, afin de garantir la sécurité juridique de ces aides », note le texte.

Lire le post sur LinkedIn

Hydrogène vert, la Cour des comptes n’y croit pas

Dans un rapport publié le 5 juin, la Cour des comptes souligne qu’en dépit des remaniements de la stratégie nationale, les nouveaux objectifs de production d'hydrogène vert ou bas carbone sont « hors de portée ».  L’hydrogène vert se trouve face à un problème insoluble de poule et d’œuf. Pour que les coûts baissent et deviennent acceptables pour les industriels, il faut que de nombreux projets soient déployés. Mais tant qu’ils ne sont pas déployés, les coûts sont trop élevés pour convaincre des acheteurs… ce qui ne permet pas de lancer les projets.

La Cour insiste sur le problème de fond de l’hydrogène vert : son prix bien trop élevé. Du coup, atteindre les objectifs de consommation demanderait « un soutien budgétaire incompatible avec la situation des finances publiques ».

Lire le post sur LinkedIn

Les États-Unis débloquent 100 M$ supplémentaires pour relancer la centrale Palisades

Le département américain de l’Énergie (DOE, pour Department of Energy) a confirmé un nouveau versement financier destiné à relancer l’exploitation la centrale nucléaire de Palisades. Ce montant de 100 millions de $ fait partie d’un programme de garanties de prêts atteignant au total 1,52 milliards de $ pour Holtec International, en vue de redémarrer cette installation fermée depuis quelques années.

L’administration Trump, par le biais du DOE, soutient fermement cette réouverture dans le cadre de l’ordre exécutif présidentiel 14302, intitulé « Reinvigorating the Nuclear Industrial Base », visant à restaurer la compétitivité américaine en matière d’énergie nucléaire.

Lire l’article sur Energynews

L'Espagne et le Portugal renforcent leur réseau après la panne d’avril

Le rapport définitif  sur les causes du blackout ayant frappé la péninsule ibérique fin avril n'est pas encore officiellement paru, pourtant l'Espagne et le Portugal prennent d'ores et déjà des mesures correctrices qui laissent peu de doutes sur les facteurs déclenchant ou aggravant du blackout.

Le gouvernement espagnol a adopté une série de mesures centrées sur le renforcement de la régulation de la tension et du stockage énergétique, avec un accent particulier sur l’intégration systématique de batteries dans les nouvelles installations renouvelables. Côté portugais, l’approche mise davantage sur une sécurisation immédiate et durable du réseau via la préservation de centrales capables d’un démarrage autonome (black-start).

Lire le post sur LinkedIn

Norsk Kjernekraft crée une centrale nucléaire SMR de 1 280 MWe près de Mongstad2

En Norvège, Norsk Kjernekraft et la municipalité d’Austrheim projettent de construire à Mongstad une centrale nucléaire constituée de plusieurs réacteurs modulaires de petite taille (Small Modular Reactor, SMR) capables de fournir jusqu’à 1 280 MWe.

Cette puissance représente environ le double de celle de la plus grande centrale hydroélectrique norvégienne, ce qui placerait le site parmi les sources d’électricité les plus importantes du pays. L’emplacement retenu borde les infrastructures d’Equinor, aujourd’hui principal émetteur de CO2 en Norvège. La centrale pourra éliminer l’ensemble des émissions locales, tout en soutenant de nouvelles activités industrielles.

Lire l’article sur Energynews

Fortum sélectionne Westinghouse pour étudier un réacteur AP1000 en Finlande

Westinghouse a conclu un accord de travaux préliminaires avec Fortum pour étudier le déploiement d’un réacteur AP1000 sur mesure dans les pays nordiques. Le document engage également Hyundai comme partenaire d’ingénierie et de construction. Les parties concentreront leurs efforts sur la planification initiale, l’évaluation des sites potentiels et le dialogue pré-licence avec les régulateurs. Ces travaux s’appuient sur l’étude de faisabilité de deux ans conduite par Fortum, qui a mis en évidence la technologie AP1000 aux côtés de deux autres options.

La maturité de la technologie AP1000, dotée de systèmes de sûreté passifs déjà en service, a pesé dans le choix de Fortum.

Lire l’article sur Energynews

EDF et l'Etat s'accordent sur un mode de financement des EPR2

Bernard Fontana aurait trouvé un accord avec l'État sur le mode de financement des EPR2. Ce n'est encore qu'une « étape » sur un « projet », « non définitif », mais les grands principes du schéma de financement et de régulation du programme de construction de six réacteurs EPR2, examinés au dernier Conseil de politique nucléaire le 17 mars, prévoient un prêt de l'État à taux zéro pour plus de 55 % des coûts, et  un contrat pour différence sur la production nucléaire à un prix maximal de 100 euros (de 2024) par mégawattheure,

La question qui fâche et non encore réglée concerne le partage des risques en cas de dépassement des coûts et des délais, qui touche tous les projets nucléaires récents. Les détails de l'accord sur ce point ne sont pas connus.

Lire le post sur LinkedIn

Comment la France a fait basculer l’Europe du côté du nucléaire

L'Europe nucléaire sort de sa longue traversée du désert post-Fukushima. Le Programme indicatif nucléaire (Pinc) 2025, dévoilé le 12 juin, est un tournant à 180° : 241 milliards d'euros d'investissements, 109 gigawatts de capacité visée, une armada industrielle à reconstruire.

L'autre grande nouvelle est le renforcement des « amis du nucléaire » parmi les 27. « L'Italie a adhéré à l'Alliance nucléaire après la décision du gouvernement de présenter un projet de loi pour le retour à la production d'énergie nucléaire », déclare le ministre italien de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin. Quarante ans après le référendum de 1987 qui avait banni l'atome de la péninsule, Rome fait volte-face...

Lire le post sur LinkedIn

Explosions prévue des émissions au Texas avec 130 projets de centrales à gaz

À la suite de la tempête hivernale de février 2021, qui a privé d’électricité près de 4 millions de foyers au Texas, l’État a mis en place un fonds public pour soutenir jusqu’à 10 GW de production dite « pilotable », excluant le stockage par batterie.

Un rapport publié le 11 juin par l’Environmental Integrity Project (EIP) affirme que les projets de centrales électriques au gaz naturel proposés au Texas pourraient générer jusqu’à 115 millions de tonnes de dioxyde de carbone équivalent par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de 27 millions de véhicules. L’étude porte sur 130 projets, dont 108 seraient entièrement nouveaux, 17 constitueraient des extensions d’installations existantes, et cinq restent non précisés.

Lire le post sur LinkedIn

Réacteurs nucléaires à neutrons rapides, un enjeu majeur de souveraineté

Un rapport d'alerte publié le 16 juin par l’Ecole de guerre économique, rappelle combien l’innovation en matière nucléaire et plus particulièrement les réacteurs de 4ème génération, dits à neutrons rapides, est un enjeu de souveraineté. « En développant ses réacteurs à neutrons rapides, la France pourrait exploiter des ressources énergétiques présentes sur son territoire pour plusieurs millénaires, renforçant ainsi durablement sa sécurité énergétique et sa compétitivité [...]. Loin d’être une alternative, cette filière s’inscrit en parfaite complémentarité avec la filière historique des réacteurs à eau pressurisée (REP), formant ensemble un modèle nucléaire intégré et pérenne… Relancer la filière des RNR selon une approche duale (combinant réacteurs de puissance et SMR) représente une opportunité majeure pour la France. »

Lire le post sur LinkedIn

Newcleo entre dans l’évaluation nucléaire britannique avec son réacteur modulaire LFR-AS-200

Le groupe franco-italien Newcleo a annoncé que son réacteur modulaire avancé LFR-AS-200, refroidi au plomb, a été accepté pour entamer le processus d’évaluation générique de conception (Generic Design Assessment – GDA) au Royaume-Uni. Il s’agit de la 1ère fois qu’un AMR est accepté pour cette évaluation. Cette décision marque une étape réglementaire majeure pour Newcleo, qui vise à déployer commercialement cette technologie sur le sol britannique.

Selon le calendrier de livraison présenté par Newcleo, un prototype non-nucléaire devrait être opérationnel en Italie d’ici 2026, avec un premier réacteur en service en France à l’horizon 2031. La décision finale d’investissement pour une centrale commerciale est prévue autour de 2029.

Lire le post sur LinkedIn

Rosatom réclame 2,9 milliards de dollars aux finlandais Fortum et Outokumpu

La bataille juridique opposant le groupe russe Rosatom aux entreprises finlandaises Fortum et Outokumpu connaît un rebondissement majeur. Initialement prévue en juin, l’audience devant le tribunal arbitral de Moscou est reportée au 16 mars 2026. Le litige porte sur environ 2,9 milliards de dollars, Rosatom exigeant réparation suite à la rupture du contrat (signé en 2013) pour la construction de la centrale nucléaire finlandaise Hanhikivi-1. Cette bataille juridique complexe s’étend au-delà des frontières russes, impliquant des instances arbitrales internationales, notamment la Chambre de commerce internationale (CCI). L’issue de cette affaire pourrait influencer les futures relations commerciales et énergétiques entre la Russie et les pays européens, particulièrement dans le nucléaire.

Lire l’article sur Energynews

Les éoliennes en mer ne produiront plus d’électricité en période de prix négatifs

Les périodes de prix négatifs témoignent d'un déséquilibre entre l'offre et la demande : il y a plus de production que de consommation.Les contrats signés par les premiers parcs éoliens remontent aux années 2010 et ne sont plus adaptés aux actuelles conditions de marché. Ils étaient incités à produire au maximum de leur capacité quel que soit la consommation et le prix de marché, puisqu’ils bénéficiaient d’un tarif de rachat fixe. « Du fait de l’obligation d’achat, même en période de prix négatifs, l’intégralité de la production des parcs éoliens était donc achetée au prix fixé par le contrat, et revendue sur les marchés, à prix négatif ».

Pour mettre fin à cette pratique, le gouvernement a  « [...] modifié les contrats d’achat permettant l’arrêt des parcs en période de prix négatifs ».

Lire l’article sur Le Figaro

Nucléaire : une usine de recyclage du combustible arrive dans l’Aube

La start-up franco-italienne Newcleo a trouvé un terrain dans l’Aube pour implanter son usine du combustible neuf à partir de matières nucléaires recyclées. Destiné à alimenter son futur RNR refroidi au plomb, le site représente un investissement de 1,7 milliard d’euros pour 850 emplois crées et 1700 à terme.

Newcleo avait annoncé son intention d’investir 3 milliards d’euros en France, dont 1,2 milliard dans la construction d’un 1er RNR refroidi au plomb de 30 MWe et 1,7 milliard dans une usine de combustible. Après avoir annoncé en février avoir trouvé un terrain à Chinon en Indre-et-Loire, pour son démonstrateur, et en mars un lieu ou construire un centre de R&D et de formation à Chuslan dans le Gard, la start-up a trouvé où l’implanter son usine de combustible.

Lire l’article sur L’EnerGeek

Proxima Fusion entreprise allemande spécialisée dans la fusion nucléaire, obtient 130 millions d’euros pour accélérer son projet stellarator

Le financement cumulé de Proxima Fusion s’élève désormais à près de 185 millions d’euros, incluant des levées antérieures. Ce soutien significatif illustre l’intérêt croissant du secteur financier privé pour les technologies émergentes dans le domaine de la fusion nucléaire. Le marché de la fusion nucléaire connaît actuellement une intensification de la compétition internationale, notamment avec de nouveaux acteurs américains et chinois. La stratégie industrielle portée par Proxima Fusion repose en grande partie sur les recherches fondamentales menées par le Max Planck Institute for Plasma Physics (IPP), dont la société est issue.

Le gouvernement allemand, dirigé par Friedrich Merz, considère la fusion nucléaire comme un « projet national prioritaire ».

Lire le post sur LinkedIn

Framatome lance la concertation sur sa future forge géante pour les EPR2

La concertation publique du projet ForgePlus au Creusot a débuté :  du 27 mai au 27 juillet 2025, sous l’égide de la CNDP.

Objectif du projet : relocaliser la production des composants critiques pour les réacteurs EPR2 et doubler la capacité industrielle à horizon 2030

La forge sera un atelier autonome, d’une superficie comprise entre 30 000 et 40 000 m², intégré dans un site industriel de 10,5 hectares. Elle comprendra : Six fours atteignant jusqu’à 1300 °C, capables de traiter des pièces de 450 tonnes, une bâche de trempe d’environ 1 400 m³, six ponts roulants pour la manutention des lingots et pièces forgées, des équipements d’usinage de haute précision.

Lire l’article sur la Sfen

L'alliance industrielle des SMR de l'UE doit-elle être réservée à des projets uniquement européen ?

Un critère "made in Europe" fait débat jusqu'au sein même du bureau de l'alliance SMR, où certains de ses membres aimeraient que les projets retenus respectent les normes du traité Euratom qui ambitionne de bâtir une industrie européenne du nucléaire.Alors qu’actuellement, la moitié des entreprises sélectionnées sont hors UE (USA ou UK).

Une poignée d'eurodéputés, dont Christophe Grudler MEP et Tsvetelina Penkova, se sont mobilisés pour que seuls les projets 100% "made in Europe" 🇪🇺 soient sélectionnés. Ursula von der Leyen assure pour l'instant qu'elle continuera de soutenir les SMR américains déjà sélectionnés, mais ne ferme pas la porte à une réévaluation des critères pour la deuxième vague de sélection.

Lire le post sur LinkedIn

C/o Framatome
Zone Tech
2 Rue Pr. Jean Bernard
69007 Lyon