Le nucléaire, seule solution viable contre le réchauffement climatique ?
Nucléaire et écologie sont-ils incompatibles ? Les anti-nucléaires prônent une sortie du nucléaire et un mix électrique 100% renouvelable. Cette solution ne semble pas envisageable car les ENRi sont incapables de répondre seules au besoin d’une production d’électricité fiable, pilotable et massive.
Le nucléaire présente l’avantage d’être pilotable pour répondre aux variations de la demande, contrairement aux ENRi dont la production dépend des conditions climatiques.
Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, pourquoi ne pas s’appuyer sur la complémentarité de toutes les énergies bas-carbone, qu’elles soient nucléaires et renouvelables ?
Projet de méga centrale gaz à Manage : Eneco étudie désormais les conditions de son permis
Il y a quelques jours, la société Baliwind obtenait le feu vert de la Région wallonne pour la construction d’une puissante centrale électrique au gaz dans le zoning de Seneffe-Manage. Or, un KWh issu d’une centrale gaz émet 490g de CO2, selon le GIEC.
La Belgique veut sortir de l’énergie nucléaire d’içi 2025. Pourtant, un KWh issu d’une centrale nucléaire émet 490g de CO2, toujours selon le GIEC.
La lutte contre le réchauffement climatique ne peut se permettre le luxe de se priver d’une énergie bas carbone, et encore moins en parallèle de rajouter un moyen de production d’électricité à base d’une énergie fossile !
Pourquoi la France a-t-elle rallumé ses centrales à charbon ?
« L'hexagone a arrêté en juin dernier la centrale nucléaire de Fessenheim […] et paradoxe, ce sont les centrales à charbon qui ont repris du service pour assurer la production. Une aberration écologique ».
De plus en plus, au sein des médias, la vérité éclate au grand jour : la phrase ci-dessus a été prononcée par Anne Claire Coudray, présentatrice du JT de TF1, lors de l’édition de 20h du 23 octobre dernier.
D’un côté il y a les discours démagogiques de certains politiques à la recherche de votes, les promesses des promoteurs solaires ou éoliens à la recherches de subventions… et d’un autre coté il y a la réalité des faits, implacables, incontestables.
L'écologie mérite mieux que les bêtises qu’on raconte en son nom
L’écologie est désormais au cœur des débats de société. On en parle partout : le discours écolo est de plus en plus visible et il y a de très bonnes raisons à ça : l’urgence écologique n’a jamais été aussi pressante, et les conséquences de cette crise commencent déjà à être dramatiques.
Néanmoins, l’urgence écologique n’est pas une raison pour que certains de ses partisans en profitent pour dire n’importe quoi. Or, sur de nombreux sujets, la pensée écolo est parfois prétexte à des approximations voire des contre-vérités.
Et ce n’est pas très bon pour la crédibilité de l’écologie en général. Et si l’on veut que l’écologie avance, c’est une pratique qu’il faut d’urgence remettre en question.
Le secteur électrique russe : vers le nucléaire
La Lettre Géopolitique de l'Electricité a déjà décrit les trois systèmes électriques mondiaux les plus importants : chinois, américain et indien. Nous présentons ici le quatrième, celui de la Fédération de Russie.
L'objectif fédéral russe est de porter la part du nucléaire dans la production d'électricité à 80% à la fin du siècle. L'atome sera ainsi un apport majeur dans la mise sur pied d'une économie décarbonée. L'atome, dès à présent joue un rôle décisif dans la mise en valeur des immenses territoires arctiques russes touchés par le réchauffement climatique. Le pouvoir politique est conscient que l'industrie chinoise du nucléaire est la concurrente principale de son homologue russe.
Télécharger l'étude sur La Lettre Géopolitique de l'Electricité
Une nouvelle centrale nucléaire dans le Suffolk devrait recevoir le feu vert
Une nouvelle centrale nucléaire à Sizewell dans le Suffolk devrait voir le jour, après que les discussions du gouvernement avec le géant de l’énergie EDF se soient intensifiées ces dernières semaines.
La centrale nucléaire, produira l’équivalent de 7% des besoins en électricité du pays, soit suffisamment pour alimenter six millions de foyers en électricité bas carbone.
Justin Bowden, secrétaire national du syndicat GMB, a déclaré : « Un mix énergétique équilibré, qui comprend du nouveau nucléaire et du gaz vert, est essentiel car l’éolien et le solaire intermittents ne peuvent à eux seuls répondre aux besoins énergétiques du Royaume-Uni. »
Le nucléaire : indispensable pour réussir la transition énergétique ?
« Oui, le nucléaire est essentiel pour réussir notre transition énergétique ! »
Découvrez les 3 raisons pour lesquelles cette affirmation est vraie d'après Myrto TRIPATHI, Présidente de l'association « Les Voix du Nucléaire ».
Rendez-vous les 12, 13 & 14 novembre pour en savoir plus lors de Futurapolis Planète, événement 100% Live & Digital.
Romanche-Gavet : au cœur de la machine en mapping 3D
Découvrez en images le fonctionnement de la nouvelle centrale hydroélectrique de Romanche-Gavet, véritable bijou technologique : 10 ans de chantier, 400 millions d’euros d’investissement, une production de 560 millions de KWh/an soit la consommation de 230 000 habitants en électricité bas carbone.
Ce mapping en 3D a été diffusé lors de l'inauguration le 9 octobre dernier.
Le Japon veut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050
Le Japon ne veut plus être un des pays les plus pollueurs au monde.
« Je déclare que nous allons réduire (les émissions) de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050 » pour « viser une société neutre en carbone », a affirmé le nouveau Premier ministre japonais Yoshihide Suga. Ce nouvel objectif est toutefois très ambitieux en raison de la forte dépendance du Japon au charbon.
« Le Japon va aussi promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables et de l'énergie nucléaire », a-t-il ajouté
Henri Proglio, les confidences d’un initié
Dans un livre intitulé « Les joyaux de la couronne », l'ancien patron de Veolia et d’EDF, Henri Proglio, dénonce la politique du gouvernement qui brade nos trésors industriels.
Il évoque le scandale Alstom, le fiasco de Technip, la tentative de privatisation d’ADP, le dépeçage d’EDF programmé par Bruxelles : « Aujourd’hui prévaut la logique financière, sans vision politique. »
« Nous avons l’électricité la moins chère d’Europe. Même les pays du Nord reviennent au nucléaire. »
Les volumes Arenh à 100-155 TWh pour 2021 – experts
Le volume d’électricité nucléaire dite « Arenh » pour livraison en 2021 devrait dépasser le plafond des 100 TWh pour la troisième année consécutive, dans une fourchette comprise entre 100 TWh et 155 TWh, ont affirmé des experts du secteur.
« Pour ma part, je fais le pari de 155 TWh », a déclaré Julien Teddé, co-fondateur du courtier Opéra Energie, qui vient de lancer un sondage auprès des acteurs du secteur sur leur pronostic du volume Arenh.Le prix de l‘Arenh, à EUR 42/MWh, reste actuellement « inférieur au prix du marché qui se situe plutôt aux alentours de 45 euros », a-t-il précisé.
Recharger les voitures électriques à 90% en 6 minutes
Les équipes de recherche du département de science et d’ingénierie des matériaux de POSTECH et du département de science de l’énergie de l’université de Sungkyunkwan ont prouvé pour la première fois que lors de la charge et de la décharge des matériaux d’électrode de batterie Li-ion, il est possible de produire une puissance élevée en réduisant considérablement le temps de charge et de décharge sans réduire la taille des particules. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans le récent numéro de Energy & Environmental Science, une revue internationale de premier plan dans le domaine des matériaux énergétiques.
Comment l’énergie nucléaire pourrait être l’alliée privilégiée de l’hydrogène vert comme carburant du futur ?
Réponse avec Christelle Werquin, Déléguée Générale de l’AFHYPAC, Association Française pour l'Hydrogène et les Piles à Combustible et Alexandre Perra, Directeur exécutif Groupe EDF en charge de la Direction Innovation, Responsabilité d’Entreprise et Stratégie.
Vous vous posez des questions sur l’énergie nucléaire ? Un monde un peu mystérieux, complexe, même inquiétant ? Vous cherchez à vous faire une opinion ?
Dans le podcast de la Sfen « Le nucléaire en clair », on apporte des réponses concrètes, on interroge des spécialistes qui vous aident à mieux comprendre comment cette énergie est produite, quel est son rôle dans notre vie quotidienne, dans la vie économique de notre pays.
Isabelle Boemeke : mannequinat, climat et nucléaire
Isabelle Boemeke, est une mannequin brésilien, passionnée par l’énergie nucléaire, et vulgarisatrice scientifique sur les réseaux sociaux.
De plus en plus convaincue, au fil des lectures, que le nucléaire doit faire partie des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, Isabelle s’engage en créant un contenu très créatif destiné au grand public et les jeunes, grâce à ses comptes Twitter et TikTok.
« Mon objectif est que notre civilisation tourne la page des combustibles fossiles », a-t-elle déclaré. « Et si le nucléaire est cet outil incroyablement puissant dont nous disposons pour lutter contre le changement climatique, je ne vois pas pourquoi nous ne devrions pas l'utiliser, ou que ça ne fasse pas au moins partie de la conversation ».
L'Europe de l’énergie : victime de la trahison des clercs ?
Bernard Durand et Jean Pierre Riou, experts de l’énergie, auteurs de nombreuses tribunes dans nos colonnes, viennent de rédiger la trahison des clercs, un volumineux document de travail sur les effets pervers du développement des électricités renouvelables intermittentes (ElRi) que sont l’éolien et le photovoltaïque en Europe.
Ce document de 107 pages, accompagné de 30 pages de notes et références, a pour objet de compiler les meilleures sources permettant de mettre en évidence les contradictions et impasses des différents aspects de la politique énergétique européenne.
Retrouvez l’interview de B Durand et JP Riou sur European Scientist
Electricité : la France rallume le charbon !
C’était prévisible, la France a rallumé en septembre et octobre ses 4 centrales à charbon fortement émettrices de CO2, et d’une puissance presque identique aux 2 réacteurs nucléaires de Fessenheim fermés mi 2020 qui n’émettaient pas de gaz à effet de serre…
En effet, le choix d’arrêter des réacteurs nucléaires oblige la France à compenser par des centrales au charbon ou au gaz, polluantes et émettrices de CO2, lorsque le vent faiblit et que le soleil brille peu ou pas (la nuit), comme l’a fait avant nous l’Allemagne depuis qu’elle à décidé de sortir du nucléaire en développant massivement les énergies solaire et éolienne.
La transition nécessitera une augmentation sans précédent de la production de cuivre, aluminium, nickel, cobalt et lithium
L’électrification est la clé de la transition. L’ensemble de la chaîne de valeur allant de la production à la distribution d’électricité, depuis les turbines des éoliennes, les panneaux photovoltaïques, les réacteurs nucléaires de petite taille en passant par les infrastructures de distribution de l’électricité jusqu’aux capacités de stockage, les batteries, la production d’’hydrogène, vont connaitre un développement sans précédent dans les prochaines années et décennies.
Cela ne se fera pas sans une quantité considérable de métaux indispensables à la fabrication des infrastructures, des équipements et des technologies liées à cette électrification.
Transports : comment mettre fin à la dépendance au pétrole ?
Les produits issus du pétrole représentent 91 % de la consommation énergétique des transports français, contre 7 % pour les biocarburants et 2 % pour l’électrique. Principal émetteur de CO2, le secteur concentre 30 % des rejets nationaux, dont plus de la moitié émane des voitures particulières.
Le gouvernement français dispose toutefois d’un atout considérable pour opérer la transition écologique des transports : une production électrique décarbonée à près de 100 % grâce à un maillage d’infrastructures nucléaires, hydrauliques, éoliennes et solaires quasiment unique au monde.
Le mix électrique français offre le terreau idéal pour électrifier le parc automobile à grande échelle.
L'impact énergétique du numérique en questions
Dans une étude publiée ce 30 octobre 2020, France Stratégie analyse l’impact énergétique total de la technologie numérique dans le monde.
Le document additionne d’une part les dépenses énergétiques nécessaires à la production, à l’acheminement et à l’installation des appareils (depuis les briques élémentaires des réseaux numériques jusqu’aux appareils connectés en tout genre, smartphones en tête), d’autre part la consommation électrique des réseaux numériques, des terminaux et des data-centers.
Le numérique représentait 3,4% des émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2017, un chiffre qui devrait bondir à 7,6% en 2025.
Débat : L’hydrogène produit par les seules renouvelables ? Ni possible, ni durable
Le plan français ambitionne de substituer, d’ici 2050, 20 % de la consommation finale d’énergie par de l’hydrogène. Il faudra pour cela produire environ 10 Mt H2/an, nécessitant de l’ordre de 500 TWh d’électricité, ce qui impliquerait donc un doublement de la production nationale électrique.
Le solaire et l’éolien ne permettront jamais de produire, en France, les énormes quantités d’électricité requises si l’on veut substituer l’hydrogène aux ressources fossiles. Les Allemands en ont bien conscience, leur plan hydrogène prévoyant l’importation massive d’hydrogène (du Nigéria, du Maroc, et peut être de l’Australie).
Samedi 31 octobre 2020, nucléaire français vs ENR allemand
Il y a les promesses de prétendus écologistes au service d'une idéologie, les discours des politiques à la recherche de votes,... et il y a tout simplement les faits, incontestables : voiçi les émissions de CO2 du mix électrique le samedi 31 octobre 2020, en France et en Allemagne : 30g vs 400g !
Et c'est souvent pareil...Allez donc vérifier par vous-même, sur ce site indépendant qui donne les émissions de CO2 de la production électrique des pays en live.
Financée par la Russie, la première centrale nucléaire de Biélorussie entre en service
Construite par l’agence nucléaire russe Rosatom, la centrale d’Ostrovets, à 40 kilomètres de la capitale lituanienne Vilnius, est composée de deux réacteurs de 1 200 mégawatts chacun.
Elle produira un tiers des besoins électriques du Bélarus, avec une électricité bas carbone, permettant au pays de diminuer sensiblement ses émissions de CO2, contribuant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique et également à l’indépendance énergétique du pays.
Nucléaire : Le Royaume-Uni met en marche son étrange réacteur à fusion
La recherche sur la fusion nucléaire avance à grands pas, pour fournir l’énergie de demain aux générations futures.
Le plus gros projet sur la planète est ITER, dans le sud de la France, qui voit la collaboration unique de 35 pays. Mais cela ne bride pas l’émulation de nombreuses équipes de scientifiques dans le monde, qui donnent naissance à de nombreux projets, certes plus modestes, mais complémentaires et qui font progresser la recherche sur le sujet.
Après le lancement annoncé le mois dernier du réacteur SPARC du MIT aux Etats Unis, c’est à présent au Royaume Uni d’annoncer le lancement du réacteur MAST Upgrade (pour Mega Amp Spherical Tokamak) après sept ans de travaux de construction, dans le but de servir de banc d’essai pour les technologies essentielles à tous les futurs réacteurs à fusion.