Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Inde : début de chantier pour le plus grand parc d’énergies hybrides renouvelables du monde

Le plus grand parc d’énergies hybrides renouvelables du monde, associant solaire, éolien et unités de stockage : 30 GW de puissance installée, sur une surface de 72 600 hectares (7 fois la surface de Paris).

Si on analyse ces chiffres avec quelques éléments de comparaison, et la bonne veille règle de 3, on aboutit au résultat suivant : En comparant la puissance utile par hectare, entre ce parc d’énergies renouvelables hybrides de Kutch en Inde (le plus puissant du monde) et la centrale nucléaire de Gravelines en France (la plus puissante d’Europe), on s’aperçoit que Kutch occupe 335 fois plus de surface au sol…

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Valérie Faudon : « Relocaliser en décarbonant grâce à l’énergie nucléaire »

La crise du Covid-19 a révélé la perte d’autonomie stratégique de la France par rapport à certains biens essentiels et rendu d’autant plus visible le décrochage industriel français sur les vingt dernières années, responsable non seulement d’une perte de souveraineté mais aussi certainement en partie de la fracture sociale et territoriale grandissante.

Alors que le plan de relance présenté en septembre 2020 par le gouvernement accorde une importance particulière aux projets de relocalisations, cette étude s’intéresse aux avantages que représentent les installations nucléaires et la filière nucléaire française dans son ensemble pour les politiques de relocalisation et, au-delà, de réindustrialisation.

Télécharger l’étude sur Fondapol

L'électricité n'est pas un produit comme les autres !

« L'électricité n'est pas un produit comme les autres. Elle est indispensable dans notre vie de tous les jours. L'énergie permet de s’éclairer et de se chauffer, de se nourrir, de se déplacer, de produire, de communiquer, d'apprendre, d'innover... C'est clairement un bien de première nécessité ! Par conséquent, pour l'énergéticien que nous sommes, cela confère une grande responsabilité. Notre engagement est environnemental, mais aussi social et sociétal. En fait, ces valeurs se retrouvent au quotidien, lorsque nous permettons à nos clients d'utiliser de l'énergie décarbonée, lorsqu'une voiture électrique vient remplacer un véhicule utilisant des énergies fossiles, lorsqu'une pompe à chaleur vient se substituer à une chaudière au gaz ou au fioul, par exemple. Nous souhaitons permettre à chacun de consommer mieux et moins. »

Lire l’article sur La Dépèche

L'éfficacité énergétique est t’elle vraiment un levier important dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Si elle fait partie de l'arsenal à employer pour relever l'immense défi que représente le sevrage de l'ensemble des énergies fossiles en quelques décennies, la représentation usuelle de son potentiel de progression apparaît en décalage avec la réalité.

L'AIE indique dans son dernier rapport que le taux de progression de l'efficacité énergétique devrait ralentir à moins de 1% en 2020, son niveau le plus bas au cours des 10 dernières années. Autrement dit, elle ne nous permettra pas de faire l'économie d'une refonte de nos systèmes énergétiques sur la base de sources bas-carbone se substituant massivement aux énergies fossiles. Et le nucléaire a un rôle déterminant à jouer dans cette entreprise.

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Quelle place du biométhane dans la stratégie bas carbone ?

Atteindre la neutralité carbone implique de sortir du gaz fossile. Cependant, nous aurons toujours besoin de gaz pour certaines applications, d'où la nécessité d'accélérer le déploiement de la production de biométhane.

En résumé, le biogaz est un élément important de la transition carbone. Ses usages ne doivent cependant pas être vus comme la prolongation des usages actuels du gaz fossile, mais être concentrés en priorité dans les domaines difficiles à électrifier autrement (industrie et mobilité lourde, notamment).

Cela suppose une approche systémique de la transition énergétique.

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Les entreprises risquent de ne plus profiter d’électricité nucléaire bon marché

C’est l’aspect le plus technique des négociations en cours entre Paris et Bruxelles sur les tarifs réglementés du nucléaire. Mais c’est aussi le sujet qui pourrait avoir le plus d’impact sur la compétitivité de l’économie française. À l’issue de cette réforme, les entreprises hexagonales risquent de ne plus pouvoir bénéficier de l’électricité nucléaire bon marché. « Malheureusement, l'UE refuse que les entreprises soient dans le futur dispositif, s’alarme Frank Roubanovitch, pdt de l’association de grands consommateurs d’énergie. Nous risquons donc de nous retrouver dans le pire des scénarios, complètement dépendants des prix de marché. »

Lire l’article sur Le Figaro

Nucléaire : EDF réfléchit aux sites possibles pour de nouveaux EPR

Alors que la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs nucléaires en France ne doit être prise qu’après le démarrage de l’EPR de Flamanville, en 2023, EDF planche déjà sur les sites où implanter ces six éventuels nouveaux réacteurs.

Pour aider à cette décision à venir du gouvernement, EDF doit présenter mi-2021 un rapport complet sur ces six nouveaux réacteurs nucléaires. Pour ce faire, le choix des sites est une étape cruciale.

Trois sont en pôle-position pour y installer des paires d’EPR : la centrale de Gravelines, dans les Haut-de-France, qui est déjà le site nucléaire le plus important d’Europe, un site sur le Rhône (soit le Bugey, soit Tricastin), et surtout la centrale de Penly, en Seine-Maritime.

Lire l’article sur l’EnerGeek

« L’enjeu du développement du stockage est majeur pour accroître la part des renouvelables »

Le concept est séduisant : « Cette opération constitue une réponse à grande échelle au développement des énergies renouvelables dans le mix énergétique, jusqu’ici freiné par l’impossibilité de stocker puis restituer en fonction des besoins cette énergie produite de façon intermittente. »

La réalité est tout autre : « Elle permet de fournir en électricité 100 à 200 foyers pendant 15 minutes ».

On est encore loin de la « réponse à grande échelle » promise, et on risque d’attendre encore très longtemps pour stocker de grosses quantités d’énergie, hors rupture technologique, tout simplement du fait de la faible densité énergétique des différents types de batteries.

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La RE 2020 va accompagner la volonté du gouvernement de faire de la France un pays neutre en carbone

La RE 2020 qui ne va s’appliquer qu’aux bâtiments construits après son entrée en vigueur va nettement plus loin que la RT 2012 : la priorité est donnée à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie. L’impact carbone de la construction des bâtiments doit être diminué, notamment en contrôlant leur empreinte dès leur conception et leur construction. Le but recherché est clairement d’exclure les énergies fossiles de la construction neuve.

Ainsi, le gaz semble avoir vécu (et sera exclu tout de suite en maisons individuelles neuves et d’une manière générale d’ici 2024), tandis que le biométhane et les autres gaz verts, seront plutôt développés pour remplacer le gaz naturel dans les bâtiments existants, sans avoir vocation à se développer en construction neuve.

Lire l’article sur Le Monde de l’Energie

Evaluation de scénarios possibles pour décarboner le chauffage dans le secteur du bâtiment à l’horizon 2035

Selon RTE et l’ADEME, la rénovation des bâtiments couplée au développement des solutions de chauffage électrique efficaces est une solution pertinente pour réduire les émissions. Pour atteindre la neutralité carbone, la stratégie nationale bas carbone (SNBC) repose pour le secteur du bâtiment (responsable de 20 % des émissions nationales) sur trois piliers :

  • l’amélioration de la performance du bâti au travers de normes plus strictes dans les bâtiments neufs et de rénovations des bâtiments existants,
  • l’amélioration du rendement des solutions de chauffage (via des pompes à chaleur par exemple),
  • le transfert des systèmes actuels de chauffage utilisant des énergies fossiles vers des solutions bas carbone, dont l’électricité (en plus des réseaux de chaleur, du bois-énergie et du biométhane).

Lire l’article sur RTE

Confinement : 5 idées pour gérer sa pollution numérique

Si le déploiement du numérique a été vecteur d’accélération de la transition écologique, notamment par le développement de solutions et de pratiques innovantes, il est loin d’être sans impact sur l’environnement.

Stockage des données, infrastructures de réseau ou encore fabrication des équipements des utilisateurs, le numérique serait ainsi responsable de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales.

Carenews partage ici quelques idées simples pour devenir responsable jusqu’au bout des ondes !

Lire l’article sur Carenews

EDF : le Royaume-Uni envisage la construction d'une nouvelle centrale nucléaire

Le gouvernement britannique vient d'annoncer qu'il allait entamer des discussions avec EDF pour construire une nouvelle centrale nucléaire, Sizewell C. D'une puissance totale de 3,2 GW, elle pourra fournir de l'électricité à 6 millions de foyers et sa construction devrait créer 25 000 emplois.

Le nucléaire fournit 20% de l'électricité dans le pays et les pouvoirs publics veulent maintenir cette part afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050, ce qui nécessite de nouveaux projets pour prendre le relais des centrales nucléaires arrivant en fin de vie.

Lire l’article sur Le Point

HTWO, la première grande marque automobile purement hydrogène

Après s’être doté d’une marque de luxe, GENESIS, et d’une autre pour ses véhicules électriques à batteries, IONIQ, HYUNDAI créé sa marque de véhicules à pile à combustible à hydrogène, HTWO (il s’agit du symbole de l’hydrogène, H2, verbalisé et prononcé à l’anglaise).

Il s’agit évidemment et avant tout de marketing. Mais il s’inspire de la réussite de Tesla, marque qui fabrique exclusivement des véhicules électriques à batteries et a contribué à en changer dans le monde l’image et le marché.

Lire l’article sur Transitions et Energies

Projet international ITER : domestiquer l'énergie des étoiles

ITER (en latin le « chemin ») est l'un des projets les plus ambitieux au monde dans le domaine de l'énergie. Dans le sud de la France, à Cadarache, 35 pays sont engagés dans la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine qui doit démontrer que la fusion — l'énergie du Soleil et des étoiles — peut être utilisée comme source d'énergie à grande échelle, non émettrice de CO2, pour produire de l'électricité.

Les résultats du programme scientifique d'ITER seront décisifs pour ouvrir la voie aux centrales de fusion électrogènes de demain.

Regarder la vidéo sur TF1

Gaz naturel et énergies renouvelables : comment les coupler ?

L’éolien et le solaire sont des énergies bas carbone : c’est bien. Elles sont aussi intermittentes, c’est-à-dire qu’elles produisent selon la météo (vent et soleil), ce qui fait qu’au final elles ont un % de fonctionnement moyen sur l’année de 23% pour l’éolien et 15% pour le solaire.

Donc ces 2 sources produisent de l’électricité bas carbone pendant 15 à 23% du temps, et le reste du temps, elles doivent faire appel à une autre source pilotable, pour que nos réfrigérateurs, nos usines, nos hôpitaux continuent de fonctionner.

Si cette source pilotable est le nucléaire, avec 6g de CO2/KWh en France, c’est super pour la planète. Si c’est du gaz, avec 490g...

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La calamiteuse histoire d’EDF et de sa concurrence

« J’attire votre attention sur le caractère hallucinant du scénario »… La petite phrase de l’ex-patron d’EDF, Henri Proglio, en mai 2010 devant les députés français résume bien la rocambolesque histoire du « marché européen de l’énergie ». À travers un mille-feuille législatif et un appareillage financier kafkaïen, le pouvoir s’acharne depuis trois décennies à tenter de donner vie à une concurrence aussi fictive que lucrative pour une poignée d’industriels. Le plan Hercule, qui doit parachever avant la fin de l’année la dislocation d’EDF et préparer la privatisation de ses activités rentables, risque d’accroître encore les deux principaux problèmes de ce modèle : des prix en hausse pour les consommateurs et une transition énergétique qui patine. Décryptage.

Lire l’article sur Politis

L'avenir du nucléaire passe-t-il encore par la France ?

Après avoir été précurseur, la France se détourne de l’énergie nucléaire qui est pourtant le meilleur moyen de produire en masse de l’électricité décarbonée, et considérée par les experts du GIEC comme une partie de la solution au problème de la transition. Bien des nations l’ont bien compris : le développement nucléaire mondial est en train de se réaliser, avec les pays industriels historiques, Russie, Chine, inde, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Japon, Corée du Sud… mais aussi une multitude de pays qui veulent s’assurer d’une production d’énergie diversifiée, Émirats Arabes Unis, Iran, Arabie Saoudite, Turquie, Afrique du Sud…

Alors est-il trop tard pour la France ?

Lire l’article sur le blog de Loik Le-Floch-Prigent

Créer un mécanisme de fourniture d’électricité d’origine garantie nucléaire

Nous avons en France un mécanisme de garantie d'origine de l'électricité renouvelable. Quand vous achetez une telle garantie d'origine, cela ne signifie pas que vous avez trié les électrons au compteur, mais "juste" que vous achetez la preuve que "quelqu'un quelque part a effectivement produit un kWh avec un dispositif d'origine renouvelable" (cette production n'ayant aucune raison d'exister au moment où vous allumez l'interrupteur).

Une pétition a été déposée à l'Assemblée Nationale pour demander la création d'un mécanisme identique avec... l’électricité garantie d’origine nucléaire.

Lire le post de JM Jancovici sur LinkedIn                          Signer la pétition

L'hydrogène tiendra-t-il ses promesses ?

L’hydrogène sera-t-il à la base de l’énergie propre de demain ? Depuis quelques mois, vous entendez parlez de l’hydrogène par beaucoup de monde, mais peu connaissent vraiment le sujet…

Daniel Hissel, médaille de l’innovation 2020 du CNRS, directeur adjoint de la fédération nationale de recherche sur l’hydrogène FRH2 (CNRS), responsable de l’équipe Systèmes électriques hybrides, actionneurs électriques, systèmes pile à combustible de l’Institut Femto-ST, dresse un état des lieux de ce que l’on sait déjà faire et des défis actuels.

Lire l’article sur le journal du CNRS

Le chauffage électrique en France, une bonne idée pour le climat ?

La future réglementation thermique des bâtiments, dite RE2020, a été récemment présentée par le gouvernement. Cette dernière prévoit des seuils d’émissions qui vont de fait exclure le chauffage au gaz (et a fortiori au fioul) dans les nouvelles maisons dès 2021 et dans les nouveaux logements collectifs d’ici 2024.

Kevin Arnoux, ingénieur, nous explique en quoi le chauffage électrique, en particulier la pompe à chaleur, est une bonne solution pour atteindre la neutralité carbone dans les bâtiments neufs et existants.

Lire l’article sur Le Monde de l’Energie

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