Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Lyon : les élus écologistes veulent voir fermer la centrale du Bugey avant 2024

Le match de la semaine : science contre idéologie :

Le 15 janvier, le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain et ancien vice-président du GIEC, publie une interview dans laquelle il craint que le dérèglement climatique ne rende inhabitable une part de plus en plus grande de la planète, à moins de contenir les émissions de gaz à effet de serre.

Quasi en même temps, le 19 janvier, des élus écologistes de Lyon (Sylvain Godinot, adjoint au maire de Lyon, les deux vice-présidents de la Métropole Pierre Athanaze et Philippe Guelpa-Bonaro) publient une tribune réclamant la fermeture avant 2024 des quatre réacteurs de la centrale du Bugey.

Décryptage.

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Polémique sur la centrale du Bugey : la droite veut la maintenir

« C’est avec une grande stupéfaction » que les 34 élus de la droite et du centre à la Métropole de Lyon, indiquent avoir « appris la demande des exécutifs de la Ville de Lyon et de la Métropole de demander » à l’autorité de sûreté nucléaire, dans le cadre d’une consultation publique, de «  la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey avant 2024 ».Une demande « qui met en danger l’indépendance énergétique de Rhône-Alpes, alors que la centrale produit 40 % de la consommation électrique » sans qu’il n’y ait d’« alternative de production d’énergie décarbonée », rappelant par ailleurs que « cette centrale nucléaire se situe en dehors du périmètre de la Métropole de Lyon ».

Au-delà de ce positionnement idéologique de la part d'élus EELV, et de cette bataille entre politiques d'EELV et de droite, à l’approche des élections régionales, il est utile de rappeler quelques points.

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Opération de nettoyage des internes de cuve réacteur, par Techsub

Impressionnante rencontre avec les plongeurs de la société Techsub aujourd’hui. Ils assurent, aux côtés des équipes d’EDF et de Tunzini, une activité délicate de nettoyage de certaines pièces de la cuve du réacteur de l’unité de production n°1 d’EDF Flamanville.

Ces plongeurs de l’extrême, équipés d’un scaphandre de plus de 80 kg, s’immergent dans l’eau de la piscine réacteur pour mener à bien cette opération délicate et inédite.

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Le taux de retour énergétique, une question fondamentale

L’un des principaux obstacles à la transition énergétique est méconnu. Il s’agit du concept de taux de retour énergétique (TRE), ou EROI pour Energy Returned On Energy Invested.

L’EROI est un élément essentiel de la croissance économique. La société industrielle et la société de consommation ont été construites sur la profusion énergétique et le très important EROI des ressources fossiles.

Quel est l’EROI des énergies renouvelables ?

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Les camions à hydrogène économiquement compétitifs d'ici 2027 ?

Si l’impact environnemental positif des véhicules à pile à combustible n’est plus à prouver, la viabilité de leur modèle économique (coût d’acquisition important, carburant onéreux, coûts de maintenance...) reste à démontrer.

La récente étude, Fuel Cells Hydrogen Trucks : Heavy-Duty's High Performance Green Solution semble lever le doute pour les poids-lourds : le coût de possession (fonctionnement, entretien et investissement) d’un camion hydrogène sera moins élevé que sa version diesel... sous réserve que leur production entre dans une phase d’industrialisation véritable.

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Transition énergétique : mission impossible

L’objectif de la transition énergétique est de multiplier par trois la puissance installée en éolien, et par cinq en solaire, pour se rapprocher du modèle allemand. Voyons ce que cela donne : Pendant toute la semaine dernière, l’éolien a fourni une puissance ridicule : 1 à 2 GW, sur les 17 GW installés. Le solaire a été lui aussi négligeable, de très brèves pointes à 3,5 GW maximum à la pointe de midi, et évidemment zéro à la pointe du soir. Ceci sur les 10 GW de puissance installée. L’Allemagne a 62 GW d’éolien et 52 GW de solaire, soit 114 GW d’ENR intermittentes. Pendant les jours les plus critiques, mercredi et jeudi, la production est tombée à la pointe du soir à 5 GW sur les 114 GW installés.

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Chez EDF, on booste votre carrière

Leader de la transition énergétique, EDF compte embaucher 15 000 nouveaux collaborateurs cette année : plus de 8 000 postes en CDI et environ 7 000 contrats d’alternance et conventions de stages.

Objectif : diversifier les compétences et talents pour relever les défis climatiques, énergétiques et économiques qui nous entourent. Et ce, malgré la crise ! On vous dit tout.

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Framatome recrute à nouveau près de 1000 personnes en 2021

Framatome recrute ! En 2021, nous embaucherons 1 000 personnes afin de renforcer notre potentiel technique et notre présence internationale.

Framatome offre des postes en ingénierie, études, gestion de projet, production et maintenance pour différents niveaux de formation. Si vous aussi souhaitez contribuer au développement d’une énergie bas carbone, consultez nos offres et rejoignez-nous !

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Framatome et BHI Energy retenus pour un système de contrôle-commande aux États-Unis

Ce projet constitue une mesure essentielle prise par les centrales nucléaires afin de prolonger en toute sécurité leur durée d’exploitation. Framatome pilotera le projet avec le soutien de son partenaire BHI Energy pour la réalisation. La modernisation est un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (IAC) qui inclut le système 1E Tricon de Framatome qualifié par la NRC, la gestion globale du projet, les études, l’approvisionnement, le montage, les packages de modification technique, la configuration du système, la réalisation et les essais. Il comprend également les solutions de cybersécurité fournies par la filiale de Framatome, FoxGuard Solutions.

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ITER ou le nouveau chemin nucléaire

ITER (le chemin, en latin) est un projet scientifique et industriel rassemblant l’Union européenne, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis. Il vise à démontrer la faisabilité d’une fusion nucléaire contrôlée avec la technologie du tokamak. En maitrisant la fusion, l’humanité disposerait alors d’une énergie propre et inépuisable. Le chantier d’ITER a débuté en 2010. La première et principale étape du travail de construction et d’assemblage des composants se terminera en 2025, date prévue du premier plasma. Plusieurs centaines de tokamaks ont déjà été construits, mais ITER, le plus puissant d’entre eux, ouvre le premier chapitre de la fusion au XXIe siècle au sein d’une vaste entreprise de recherche internationale.

Lire l’article sur Académie 235 de la Sfen

Quelle sécurité d’approvisionnement électrique en Europe à horizon 2030 ?

Après RTE, qui avait mis sur le devant de la scène la question de l'équilibre offre demande, en demandant aux français de faire attention à leur consommation d'électricité (pour ne pas excéder la puissance disponible), c'est au tour de France Stratégie de publier une note sur la sécurité d'approvisionnement électrique en Europe à l'horizon 2030 et un peu au-delà.

France Stratégie rappelle que les sources intermittentes et fatales ne peuvent pas compenser seules la disparition des sources pilotables. En pratique, seul un petit pourcentage de la puissance installée peut être considéré comme certain à tout moment.

Lire l’article sur Stratégie.gouv.fr

Le nucléaire civil, une arme géopolitique

La Russie et la Chine sont devenues les championnes de la construction de nouveaux réacteurs, au grand dam des États-Unis. En Chine, 49 réacteurs nucléaires sont en fonction, une dizaine en construction, et le dernier plan quinquennal prévoit le lancement d’une trentaine d’autres d’ici à 2025. La Chine est aujourd’hui, clairement, la puissance montante dans le nucléaire civil. La Russie n’est pas en reste. Sur les 23 réacteurs en construction dans des pays étrangers au vendeur, 13 sont russes.

Ces dernières années, l’atlas des géants mondiaux de l’atome civil a été totalement bouleversé : pour la Chine et la Russie, le nucléaire est devenu un moyen d’étendre leur zone d’influence.

Lire l’article sur La Croix

L'Afrique du Sud songe à nouveau au nucléaire

En Afrique du Sud, le ministre de l’Énergie, Gwede Mantashe, a remis l’option du nucléaire sur la table, pour compléter le mix énergétique, et tourner la page du tout charbon.

Le ministre souhaiterait développer un programme d’ici 2030, et le régulateur Nersa invite les contributeurs qui le souhaitent à déposer leurs commentaires d’ici début février.

D’autres pays du continent se montrent également intéressés par l’énergie nucléaire, comme le Rwanda, soutenu par la Russie. L’Égypte devrait de son côté bientôt commencer la construction d’une centrale.

Lire l’article sur RFI

Peut-on prendre le risque de ne pas renouveler le parc nucléaire français ?

Cette étude de la Sfen a pour objet de comprendre la valeur qu’apporterait, à l’horizon 2050, une série de nvx réacteurs de type EPR2, et les risques en termes de sécurité d’approvisionnement, en l’absence de décision de renouvellement du parc.L’étude s’appuie sur un travail de modélisation du système électrique et des scénarios réalisés par le cabinet Compass Lexecon (dont un comprenant l’abandon de l’option nucléaire).

Les scénarios réalisés par Compass Lexecon montrent que, même en visant un taux réduit de nucléaire, le pays serait confronté à des tensions croissantes, démultipliées si ce tx était inférieur.

Lire l’article sur la Sfen

Réacteurs nucléaires nouvelle génération : Tricastin ou Bugey ?

Les six réacteurs de type Evolutionary Power Reactor (EPR 2) seront implantés par paire sur trois sites. C'est EDF qui est chargé de proposer ces trois sites à l'Etat, mi 2021. L'électricien a déjà retenu les sites de Gravelines dans le Nord et de Penly en Seine-Maritime.

Il doit maintenant choisir le troisième site entre deux secteurs situés tous les deux en région Auvergne-Rhône-Alpes : Bugey dans l'Ain et Tricastin dans la Drôme. EDF rendra au printemps prochain sa décision et indiquera à l'Etat si cette paire d'EPR 2 doit être implantée à Tricastin ou à Bugey.  

Lire l’article sur France Bleu

Pour France Stratégie, les pénuries d’électricité seront permanentes en Europe d’ici 2030

L’Europe de l’électricité va dans le mur. Sans se concerter, tous les pays européens ou presque ont adopté la même stratégie, qui consiste à remplacer des moyens de production pilotables par des renouvelables intermittents.

En conséquence, selon une étude très récente et alarmiste, France Stratégie (organisme de prévisions rattaché aux services du Premier ministre) estime que dès 2030, et sans doute même avant, le réseau électrique européen « ne pourra plus faire face à toutes les demandes de pointe moyenne ». En clair, les pénuries et les coupures seront fréquentes.

Lire l’article sur Transitions et Energies

Papier vs numérique : un match écologique en réalité serré

L’internaute a pendant longtemps pensé que tant qu’il n’imprimait pas les mails qu’il recevait, il n’avait pas à se poser la question de l’impact environnemental de cette activité, considéré comme négligeable par rapport à celui du papier.La fameuse phrase portée au bas des mails : « Afin de contribuer à la sauvegarde de la planète, merci de n’’imprimer ce mail que si nécessaire » a souvent constitué le geste clé permettant à l’internaute soucieux de l’écologie de ne pas se poser la question.

Entre le numérique et le papier, en terme de gaz à effet de serre, l’impact des deux filières est plus proche que prévu… Décryptage.

Lire l’article sur Le Monde de l’Energie

Pourquoi le charbon résiste

Le charbon est responsable de près de la moitié des émissions de CO2 dans le monde provenant de l’énergie. Mais pour des raisons de coûts, d’indépendance énergétique et de facilité technique d’utilisation, son déclin est lent.

En Chine, il assure 60% des besoins en énergie primaire du pays (le plus gros consommateur d’énergie au monde. Plus près de nous, en Allemagne où près de 40% de l’électricité provient toujours de la combustion de la houille et de la lignite, les autorités disent vouloir « sortir » du charbon, mais comme ils souhaitent aussi sortir du nucléaire, ils ont été contraint de repousser de 15 ans la fermeture de leur 46 centrales à charbon (pas avant 2035 à 2038).

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Emissions of electricity production by day and country - 2020

Pour celles et ceux qui sont habitués à l'échelle de couleurs de l'application electricityMap permettant la visualisation cartographique de l'intensité carbone de l'électricité des pays en temps réel, et souhaiteraient un bilan des émissions des mix électriques européens pour l'année 2020 avec le même nuancier, le voici. Chaque ligne correspond à un pays, chaque colonne à un mois de l'année, et chaque case colorée à une journée.

En 2020 encore, parmi cette sélection de pays de l'Union Européenne, deux sont restés "verts" tout au long de l'année : la France et la Suède. Leurs mix électriques sont dominés par les énergies nucléaire et hydraulique.

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EDF doit-il se suicider à la demande de Bruxelles ?

Alors qu'EDF est le meilleur instrument pour assurer la neutralité carbone et la sécurité de fourniture à long terme, il se trouve actuellement à la merci de négociations entre l'Etat français et la Commission européenne sur la nouvelle régulation des prix de gros du nucléaire.

Celle-ci nécessiterait une certaine réorganisation verticale d'EDF comme celle proposée par la France sous le nom du projet Hercule, mais Bruxelles voudrait la voir poussée jusqu'à son démantèlement complet.

Si le gouvernement cède aux exigences de Bruxelles, ce serait la fin d'EDF. Mais au fait, pourquoi faudrait-il préserver EDF ?

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