Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Clément Viktorovitch : comment vivre avec ou sans le nucléaire ?

Il y a ceux pour qui c'est l'énergie la plus dangereuse du monde. Et ceux pour qui c'est au contraire une énergie propre, et maitrisée par la France. Faut-il apprendre à vivre sans, faut-il savoir vivre avec le nucléaire ? Clément Viktorovitch se pose la question avec le climatologue François-Marie Bréon, le physicien, porte-parole de NégaWatt Yves Marignac, et Nicolas Goldberg. Pour une fois, un bon débat sur le nucléaire, avec des sujets originaux abordés avec une précision rare dans ce genre d'exercice !

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La technologie nucléaire pour les nuls

La technologie nucléaire et ses applications vous semblent trop complexes ?

Pourtant vous avez envie de savoir comment fonctionne une centrale. Ou comment des radio-isotopes permettent de poser un diagnostic. Ou encore quel est le rôle de la technologie nucléaire dans l'espace.

Cette rubrique est faite pour vous et fournit toutes les bases pour comprendre et... apprendre un tas de choses. Bonne lecture !

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Pile à combustible : Symbio confirme sa future usine à Lyon

Coentreprise de Michelin et Faurecia dédiée à la filière hydrogène, Symbio vient de confirmer l’implantation de sa future usine de production de piles à combustible sur le territoire de l’agglomération lyonnaise.

Installée sur la commune de Saint-Fons, au sud de Lyon, la future usine de Symbio sera implantée au cœur de la Vallée de la Chimie, nouveau pôle d’activités dédié aux nouvelles énergies.

Le chantier du site débutera à compter de fin 2021. La livraison des différents bâtiments est prévue pour 2023. Ambitionnant de devenir l’un des leaders du secteur de l’hydrogène d’ici à 2030, Symbio prévoit d’y produire jusqu’à 200 000 stackpacks chaque année.

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EDF s’engage avec Framatome pour 6 réacteurs EPR2... et 600 pièces forgées au Creusot

Après les annonces d’Emmanuel Macron le 8 décembre, EDF a officialisé son besoin de voir Framatome fournir 6 réacteurs EPR 2. Ce sont environ 600 pièces à forger par Framatome au Creusot et évidemment du travail pour l’établissement de Saint-Marcel. Et plusieurs décennies de travail.

« C’est ce que l’on espérait » relève Patrick Merliaud de la CFDT. « Avec l’engagement d’EDF pour six réacteurs EPR 2, c’est dans la concrétisation qui arrive. On est en ordre de bataille pour l’investissement humain. D’ici la fin de l’année, ce sont 40 embauches supplémentaires au Creusot, où on va rapidement approcher la barre des 400 emplois. Ce qui veut dire que l’on aura doublé l’effectif en trois ans.  Maintenant le challenge c’est la transmission du savoir ».

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La stratégie alternative à la PPE proposée par le Cérémé

Le Cérémé s’est constitué en plusieurs groupes de travail, composés de professionnels et experts de différents secteurs, afin de produire des analyses chiffrées, documentées et indépendantes sur des questions essentielles en matière de mix énergétique, permettant d’éclairer le débat et les politiques publiques.

Les premières conclusions des travaux menés par le Cérémé sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), lui ont permis d’élaborer une stratégie énergétique alternative pour la France, permettant un bien plus forte réduction des émissions de CO2, une augmentation de la proportion de capacité de production pilotable, pour un moindre cout.

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Le centre aérospatial allemand se lance dans l'avion à hydrogène

Dans le cadre du projet BALIS, le Centre aérospatial allemand développe un système de pile à combustible pour les avions d'une puissance d'environ 1,5 MW. Ce pourrait être demain l’arme absolue contre les émissions de CO2 dans le secteur du transport aérien, car l’hydrogène n’émet pas de GES et ne rejette que de l’eau en aval.

Sauf qu’en amont, à ce jour, 95 % de l’hydrogène utilisé au niveau mondial est produit à partir d’énergies fossiles, qui génère 10 kg de CO2 rejeté pour 1 kilo d’hydrogène produit.

L’enjeu est donc de décarboner la production d’hydrogène en le produisant via l’électrolyse, à base d’électricité bas carbone.

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Etats-Unis – Canada : Keystone XL, l’oléoduc de la discorde ?

L’une des premières mesures environnementales de Joe Biden devrait être d’annuler la construction de l’oléoduc Keystone XL (déjà mis en sommeil par Barack Obama, puis relancé par Donald Trump, pour des raisons économiques). Cet ouvrage est destiné à acheminer au Texas du pétrole provenant du Canada. Le Canada dispose des troisièmes réserves mondiales du monde en pétrole, qui est le principal produit d’exportation du pays. Mais ces réserves sont essentiellement situées dans les sables bitumeux de l’Ouest du pays, en particulier en Alberta. L’exploitation du pétrole dans ces sols a un impact environnemental particulièrement fort, ce qui explique en partie l’opposition de l’équipe de Joe Biden à ce projet. De quoi provoquer de vives tensions avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau.

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Biden s’attaque aux forages de pétrole et de gaz

Après avoir annulé il y a quelques jours la construction de l’oléoduc Keystone XL (destiné à acheminer au Texas du pétrole issu des provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan au Canada), il semble que Joe Biden veuille s'attaquer aux forages de gaz et de pétroles sur le sol même des USA !

En effet, Joe Biden doit annoncer aujourd’hui des mesures contre les forages de gaz et de pétrole sur les terres fédérales américaines, selon plusieurs médias et un mémo de la Maison Blanche.

L’administration du président démocrate a rédigé un texte imposant un moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions pour des forages pétroliers et gaziers sur les terres et les eaux appartenant au gouvernement, d’après le Washington Post.

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Les négociations s’enlisent entre la France et la Commission Européenne sur l’avenir d’EDF

EDF paye aujourd’hui très cher le prix d’une accumulation de contraintes ingérables qui lui ont été infligées par les gouvernements successifs depuis vingt ans. L’entreprise doit maintenir des ventes d’électricité à des tarifs règlementés tout en se voyant imposer le dispositif ahurissant de l’Arenh pour permettre une concurrence artificielle exigée par Bruxelles. EDF doit ainsi offrir son électricité nucléaire amortie à ses concurrents mais doit investir dans le nouveau nucléaire et la rénovation de l’existant à des coûts amplifiés par les exigences de sûreté de l’autorité la plus sévère au monde. EDF subit par ailleurs le développement hors marché des énergies renouvelables intermittentes qui laminent ses marges.

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Scénario RTE : passer à un mix électrique 100% renouvelables est-il réaliste ?

Dans un rapport à paraître, le gestionnaire du Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) arrive à la conclusion selon laquelle un mix électrique décarboné reposant entièrement sur les énergies renouvelables serait techniquement possible en 2050.

Alors qu’Emmanuel Macron vient de rappeler l’importance de l’énergie nucléaire dans notre stratégie écologique et énergétique et que l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) vient de préciser que cela comporterait des risques élevés de sécurité d’approvisionnement, ce scénario étonne et détonne par son caractère peu réaliste.

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Il y aura bientôt plus de 600 taxis à hydrogène à Paris

La plus grande flotte au monde de taxis à hydrogène va voir le jour en région parisienne. Créée par la compagnie Hype, elle entend devenir un véritable démonstrateur de la mobilité à hydrogène. Elle permettra aussi d’équiper la région parisienne d’une vingtaine de stations de recharge qui seront progressivement ouvertes à tous. Enfin, elle vise à prouver que le véhicule électrique à hydrogène et pile à combustible est bien mieux adapté à une utilisation intensive que son concurrent à batteries.

Reste à savoir comment sera fabriqué l’hydrogène qui remplira leurs réservoirs. Sera-t-il « gris », c’est-à-dire obtenu à partir du gaz naturel par reformage, comme c’est le cas à ce jour pour 95% de l’hydrogène dans le monde, ou « vert », produit par électrolyse avec de l’électricité décarbonée ?

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Etats électriques contre États pétroliers

Le 20ème siècle aura été celui du pétrole. Le 21ème siècle sera celui de l’électricité et de l’électricité décarbonée. Les énergies fossiles représentent encore près de 85% de la consommation d’énergie primaire dans le monde, mais leur déclin semble maintenant inéluctable. Un nouvel ordre énergétique mondial commence à prendre forme sous nos yeux. Les puissances électriques prendront le pas sur les puissances pétrolières.

La France pourrait pourtant, si elle en manifestait encore l’ambition et la volonté, être l’un des gagnants de cette redistribution de la puissance énergétique. Elle est aussi un État électrique. Mais il faudrait commencer par ne pas abandonner, au plus mauvais moment, un instrument unique de puissance et de souveraineté, sa technologique nucléaire et l’instrument qui la met en œuvre : EDF.

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Pas de transition sans ammoniac vert

L’ammoniac est indispensable, notamment pour l’agriculture. Il est aujourd’hui fabriqué avec du gaz et du charbon, mais peut l’être avec de l’hydrogène.

Si pour fabriquer l’hydrogène, le gaz aujourd’hui utilisé massivement, est remplacé par de l’électricité décarbonée (hydraulique, solaire, éolienne, nucléaire, géothermique…), cela permet de produire de l’hydrogène vert et de l’ammoniac vert, et ce serait ainsi un moyen de décarboner l’agriculture.

Si la question technologique de l’ammoniac vert devrait être résolue, le problème le plus difficile est celui de sa viabilité économique. Il faudra donc que les prix de l’électricité décarbonée continuent à baisser et que pour alimenter les électrolyseurs, des productions non intermittentes de type hydraulique, nucléaire et géothermique soient disponibles.

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Ecologie : "Les COP ne servent à rien", affirme Yann-Arthus Bertrand

Dans son nouveau film « Legacy, notre héritage », le photographe Yann-Arthus Bertrand y présente 50 ans d'engagement pour l'environnement, un héritage à sauver et à protéger : « C'est l'histoire de mes 50 ans d'écologie ce film. »  Alors, entre Yann-Arthus Bertrand qui par ailleurs a dit « Je me pose la question : comment va-t-on remplacer le nucléaire ? Ce n’est pas honnête de dire que c’est possible avec des énergies renouvelables. » et Barbara Pompili qui a répété cette semaine sa volonté « de fermeture de nouveaux réacteurs nucléaires d'ici 2035 » et qui envisage, en cas de second quinquennat de cette majorité, une possible sortie totale du nucléaire (qui est l'énergie la moins émettrice de CO2, avec 6g de CO2 / KWh selon l’ADEME) , lequel des deux vous semble vraiment œuvrer pour la planète et le climat ?

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Bilan météo 2020 : « Crises en série »

Quels événements climatiques exceptionnels se sont déroulés cette année ? Quelles régions du monde ont été les plus touchées ? Quels sont leurs impacts sur la société ? Les déplacements de population ? L’agriculture ?

Carbone 4 vous propose une analyse et une revue de l’année 2020 et des événements climatiques les plus marquants : tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses, inondations et feux de forêts.

Cette publication a pour but de sensibiliser les acteurs économiques à la vulnérabilité de leurs actifs et de leur business à la dérive climatique. Elle permet de mieux appréhender la matérialité des impacts du changement climatique sur leur environnement.

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Les EPR taillés pour conquérir des podiums

En 2019, dès sa première année de production, avec 11,85 TWh Taishan 1 a été la tranche nucléaire qui a le plus produit dans le monde.

En 2020, avec 12,45 TWh Taishan 2 a encore plus produit et a tutoyée le record mondial de production de l’unité 1 de CHOOZ B (EDF France) établi en 2008. Le coefficient de disponibilité de Taishan 2 sur l’année est de 97,7%, son coefficient d’utilisation est de 88,42%.

En 2021, Taishan 1 qui n’a pas d’arrêt de tranche pour rechargement combustible programmé réalisera probablement une bonne production ; Taishan 2 connaîtra sa première visite complète qui débutera au deuxième trimestre, après celle réalisée sur Taishan 1 en 2020.

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RTE et l’AIE publient leur étude sur les conditions d'un système électrique à forte part d’énergies renouvelables en France à l’horizon 2050

Cette étude est intéressante pour 2 raisons :

1°) elle décrit les « quatre conditions strictes et cumulatives que les politiques publiques doivent prendre en compte si elles devaient s’orienter vers un mix électrique à forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 » :

  • Compenser la stabilité dynamique du réseau,
  • Stocker l’énergie à grande échelle et à piloter la flexibilité de la demande,
  • Dimensionner des réserves suffisantes pour compenser les aléas de production,
  • Restructurer en profondeur le réseau pour transporter les flux spécifiques aux ENR.

 2°) elle admet que « Pour se diriger vers un mix à très fortes parts d'ENR variables, bien qu'il n'y ait aucune barrière technique infranchissable a priori, il faut regarder les faits scientifiques, techniques et industriels : il reste beaucoup de sujets à résoudre. »

Pour que cette étude puisse éclairer les décideurs, elle doit être complétée par le chiffrage des couts économiques et sociaux de ces 4 conditions, non abordé dans ce rapport, bien qu'il « souligne que les coûts peuvent être substantiels et que l’atteinte de ces exigences a des implications techniques et sociales profondes. »

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