A cause de la vague de froid, la Suède importe de l'électricité produite par des centrales à charbon
Vague de froid et débats en Suède : le pays, qui vient juste de fermer un réacteur nucléaire, s’est vu contraint de remettre en marche une vieille centrale au gasoil à Karslhamm et d’importer de l’électricité produite chez ses voisins du sud, l’Allemagne, la Pologne, la Lituanie.
Or cette électricité est produite par des centrales à charbon, dont on sait à quel point elles sont nuisibles pour le réchauffement de la planète (du fait de leurs émissions de CO2 80 à 150 fois plus importantes que celles du nucléaire), ainsi que pour la santé des populations (du fait de leurs émissions de particules fines cancérigènes).
L'avenir du nucléaire passe-t-il encore par la France ?
Après avoir été précurseur, la France se détourne de l’énergie nucléaire qui est pourtant le meilleur moyen de produire en masse de l’électricité décarbonée. Les Chinois, les Américains, les Russes et les Anglais l’ont bien compris.
Seule la décision de reprise d’un programme national peut permettre une avancée. On piétine depuis trop d’années et la simulation, c’est très joli, mais on sait que l’on sait faire seulement quand on fait. La France est un pays à énergie nucléaire, un État électrique, c’est un fait, et il faut se décider aujourd’hui à réaliser les nouveaux programmes qui en entraîneront d’autres à l’étranger.
Pour dominer la production de batteries, la Chine contrôle étroitement le marché des terres rares et des métaux stratégiques
La baisse brutale des exportations de terres rares par la Chine l’an dernier n’est pas seulement une conséquence de la pandémie. Il s’agit aussi d’une stratégie pour asseoir la domination chinoise du marché des batteries pour véhicules électriques. En faisant monter les prix et en limitant les quantités de minéraux disponibles pour les concurrents des industriels chinois, cela affecte leur développement et leur compétitivité.
Voilà une mauvaise nouvelle pour l’Airbus des batteries européen. Construire des usines de batteries en Europe ne rendra pas l’Europe plus indépendante si elles sont contraintes pour fonctionner d’importer des minéraux provenant de Chine.
Affaire du Siècle : suite à la condamnation de l'État, les Voix du Nucléaire demandent l'annulation de la baisse programmée du nucléaire
L'association approuve le jugement rendu par le tribunal administratif de Paris qui enjoint à l'État de prendre "toutes les mesures permettant d'atteindre les objectifs que la France s'est fixée en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre" et estime que partie de la réponse doit être l'annulation de l'objectif de baisser la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50%.
En effet, les fermetures prématurées de réacteurs nucléaires pilotables, très bas-carbone (6 g CO2/kWh), entraîneront un recours accru au gaz fossile (418 g CO2/kWh), seule source pilotable hors hydraulique actuellement en capacité de rendre le même service à l'échelle requise.
Une année de contenu carbone de l'électricité en images
C'est très simple : si c'est vert en permanence, c'est que la transition bas carbone pour l'aspect électricité est déjà faite. Si c'est marron en permanence, c'est que rien n'a été fait, et si ca "clignote" cela signifie que la contribution de l'éolien et du solaire dans la production, variable par définition, conduit aussi à une teneur en CO2 du kWh variable au cours du temps.
On devrait logiquement s'attendre à ce que les pays verts en permanence soient pris en exemple par les autres. La réalité de la réglementation européenne et du dialogue européen n'est pas celle là. Cherchez l'erreur...
Electricité nucléaire : quelles sont les politiques de la Chine, de la Russie, du Japon et de la Corée du Sud ?
A force de savoir si il faut garder ou pas des réacteurs chez nous, et chez nos plus proches voisins, on en oublierait presque que l'essentiel du nucléaire dans le monde se trouve en dehors d'Europe, au sein de pays qui portent sur cette énergie un regard qui n'est pas nécessairement le nôtre.
Comme pour toute bonne série de fiction, les Shifters vous proposent l'épisode 2 de leur panorama de l'atome dans le monde, centré sur l'Asie, avec une acception un peu large puisque ce continent va en l'espèce de l'Ukraine au Japon.
100% d’électricité renouvelable en 2050 : la fin d’une illusion
Rarement rapport aura rencontré des lectures aussi différentes. Commandé par la ministre de l'Environnement en 2019 pour savoir si la France pourrait, oui ou non, se passer totalement du nucléaire en 2050 grâce à une électricité 100 % renouvelable, le rapport rédigé conjointement par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, et l'Agence Internationale de l’Energie (AIE) a été remis au gouvernement. En effet, si ce rapport indique qu’atteindre 100% d’énergies renouvelables semble possible en 2050, il indique aussi que ce ne sera possible que si 4 conditions cumulatives sont réunies... conditions dont aucune n’existe à ce jour à grande échelle. En outre, ce rapport n’aborde aucunement le cout économique et social de la mise en œuvre de ces 4 conditions.
Le nucléaire doit-il être considéré comme une énergie durable ?
L’Europe vise la neutralité carbone d’ici à 2050. Pour tenir cet objectif du « Green New Deal », les Vingt-Sept réfléchissent à un système pour orienter leurs investissements en classant les activités économiques selon leur durabilité environnementale. La place du nucléaire dans cette « taxonomie » sera déterminante pour son avenir.
À l’heure actuelle, chacun a sa définition de ce qui est « vert », ou pas. En revanche, il ne fait aucun doute que le nucléaire est une énergie bas carbone. Puisque l’urgence climatique est la priorité des priorités, elle doit guider toutes les actions de la Commission et de ses textes réglementaires en faveur d’une économie décarbonée - dont le nucléaire est un des outils.
Le nucléaire pour relocaliser – L’interview de Valérie Faudon
Dans cet échange avec Stephane Soumier sur B SMART, Valérie Faudon aborde plusieurs sujets rarement évoqués bien qu'importants, en lien avec l'énergie nucléaire.
Elle explique notamment qu'il y a de sérieux doutes quant à la pérennité d'un approvisionnement pétrolier bon marché, dans un contexte où la France et l'Europe sont fortement dépendantes d'importations en ce qui concerne les combustibles fossiles (ce qui coûte plusieurs dizaines de milliards d'euros par an à la France). Anticiper cette insuffisance prévisible de l'offre pétrolière en réduisant notre demande de pétrole (par de la sobriété et des substitutions) est essentiel.
Quand certains savants déraillent savamment pour justifier les énergies renouvelables
Trois chercheurs du Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED) ont publié ds Le Monde du 7 janvier 2021 une tribune intitulée « La fin de l’électricité nucléaire bon marché » ds laquelle ils affirment qu’un mix électrique majoritairement nucléaire n’est pas la meilleure option économique et quen revanche il serait viable avec une majorité d’énergies renouvelables. Ils appuient leurs affirmations sur deux publications récentes dans des revues à comité de lecture et sur un modèle optimiste d’un système électrique en 2050. Mais leur validité est réfutée par un autre chercheur, directeur de recherche émérite au CNRS qui était associé au CIRED jusqu’en décembre 2020.
Nucléaire : EDF avance sur ses EPR2, pour la France et l’international
EDF progresse dans la mise au point de ses futurs EPR 2, ces réacteurs nouvelle génération conçus sur le modèle de celui de Flamanville, mais standardisés, donc plus simples et moins chers à construire. C’est sur cette technologie qu’EDF souhaite s’appuyer pour l’éventuel renouvellement du parc nucléaire français.
Le gouvernement envisage de s’équiper de six de ces EPR 2, mais ne prendra de décision qu’après la mise en service du nouvel EPR de Flamanville. L’exécutif attend qu’EDF lui envoie, mi-2021, une feuille de route chiffrée à ce sujet. Etape préalable indispensable à cette feuille de route, EDF a présenté à l’ASN, ce jeudi 4 février 2021, un rapport préliminaire de sûreté qui détaille très précisément le design de ces EPR 2.
Stockage de l’électricité : où en est-on ?
Différentes technologies de stockage de l’électricité existent, à des stades plus ou moins matures, et répondent à des besoins multiples liés à ces ressources variables : stockage infra-journalier, stockage hebdomadaire et stockage saisonnier.
Bien qu’aujourd’hui associées à un système de production électrique vertueux au regard de ses impacts carbone et environnementaux, un développement massif des ENR électriques nécessitant du stockage implique des coûts supplémentaires et des impacts non négligeables sur les ressources et l’environnement (y compris un surcroit d’émissions de CO2) qui doivent être intégrés pour bâtir un système électrique vraiment écologique.
Les machines à capturer le CO2 sauveront l'humanité (ou pas)
Le CCS (carbon capture and storage) soit capture et stockage du carbone), consiste à récupérer le CO2 émis et de l'éliminer de l'atmosphère. Le gaz capté est ensuite soit enfoui de manière sécurisée (il est « séquestré »), soit utilisé pour divers usages dans l'industrie.
La technologie existe déjà. L'entreprise Carbon Engineering par exemple, construit des usines dotées de turbines qui aspirent l'air puis le font passer sur une matière plastique spéciale qui emprisonne le CO2.
Mais si ces méthodes sont prometteuses, elles sont aussi extrêmement coûteuses. Alors le monde doit-il investir massivement dans le CCS ?
Transition énergétique : expertise scientifique et débat démocratique
Force est de constater que le rôle de l’expertise scientifique, et plus largement celui de la science, sont contestés depuis plusieurs années, en France comme à l’étranger. L’expertise scientifique fournit au décideur politique une aide à la décision qui est un arbitrage entre le souhaitable (produire de l’électricité sans émission de CO2), le possible (utiliser l’énergie nucléaire ou des filières renouvelables) et l’acceptable par la population (assurer la sûreté des moyens de production). Les experts ont la tâche de donner une forme intelligible et utilisable au savoir pour qu’il aide la décision politique ; elle est d’autant plus difficile que le savoir est souvent incomplet ou partiellement incertain.
Batteries solides, l’espoir fait vivre
En théorie, les batteries solides ont tout pour plaire et sont sans doute l’avenir. Elles sont plus légères, ont une plus grande densité énergétique, coûtent moins chères et se rechargent plus vite que les batteries lithium-ion. En pratique, cela fait des années qu’on annonce leur arrivée sur le marché, et il faudra patienter encore un peu.
« Elles offrent de grandes promesses et le potentiel de résoudre de nombreux défis comme par exemple la stabilité lors des recharges rapides », explique Sam Abuelsamid, analyste spécialiste de la mobilité électrique de Guidehouse Insights. Mais il reconnait aussi que « personne aujourd’hui n’a été capable de passer de prototypes fabriqués à la main à une production industrielle ».
La pollution liée aux énergies fossiles responsable d'un décès sur 5
La pollution provoquée par les énergies fossiles a été responsable de plus de 8 millions de morts prématurées en 2018, soit 20% des adultes décédés dans le monde, ont estimé des chercheurs.
« On parle souvent du danger de la combustion des énergies fossiles dans le contexte des émissions de CO2 et du changement climatique. On néglige les impacts sanitaires potentiels », a indiqué l'un des co-auteurs, Joel Schwartz, de la Chan School of Public Health de l'Université de Harvard.
Selon l'OMS, la pollution de l'air (qui inclut la pollution liée à la cuisson ou au chauffage dans les foyers) tue 7 millions de personnes par an, dont 4,2 millions liées à la pollution extérieure.
Batteries de véhicules électriques : une production dominée par une poignée d’acteurs asiatiques
En 2020, les 3 principaux producteurs se sont partagé 68 % du marché. Si l’on étend ce spectre aux 6 premiers acteurs du secteur, les leaders ont accaparé 86 % du marché l’année dernière.
Cette dépendance à une poignée de firmes, exclusivement asiatiques (Chine, Corée du Sud et Japon), est plus importante qu’en 2019, et d’après SNE Research elle devrait continuer à croitre.
Et l’Europe dans tout ça ?
Quel est l’impact environnemental de la 5G ?
Un rapport du Sénat souligne que le numérique serait responsable en 2019 en France de 2 % des émissions de gaz à effet de serre, et pourrait atteindre, selon les prévisions du secteur, les 6,7 % d’ici à 2040 si rien n’est fait pour en réduire leur impact.
Au-delà des possibilités numériques qu’elle apporte, la 5G suscite également de nombreuses craintes, notamment sur le plan environnemental. L’occasion de se pencher sur les potentiels impacts environnementaux de cette technologie.
Mode, pétrole, gaz et charbon font (trop) bon ménage
La mode, grande consommatrice de matières fossiles ? L’industrie du textile est épinglée par le rapport de Changing Markets Foundation intitulé : « La mode fossile : la dépendance cachée de la mode aux hydrocarbures fossiles ».
Avec ce document, l’association espère sensibiliser la Commission Européenne sur la part croissante de fibres synthétiques dans les vêtements, notamment le polyester, et sur ses conséquences environnementales, alors que l’Union Européenne s’apprête à définir une nouvelle stratégie textile dans le cadre du Green Deal.
Pas de transition possible sans électrification des économies et des modes de vie)
Les scénarios de la transition énergétique s’appuient souvent le fait que l’utilisation de l’électricité va s’étendre à de nouveaux domaines ou s’accroître dans les domaines déjà existants. Le seul obstacle serait une augmentation trop importante des prix de l’électricité décarbonée la rendant trop peu compétitive face aux énergies fossiles.
L’électrification concerne les transports, la chaleur et la climatisation des bâtiments, et l’industrie. Selon une étude récente du cabinet d’études allemand Roland Berger, la part de l’électricité dans les transports devrait passer de 1% en 2000 à 13% en 2040, celle dans l’industrie de 19 à 28% et celle dans le bâtiment de 24 à 53%.
Les produits radioactifs utilisés – Expo ASN / IRSN
De nombreuses substances radioactives sont utilisées à l’hôpital. Elles ont chacune des spécificités qui les rendent efficaces pour des organes particuliers.
Tout savoir sur le technétium 99m, le gallium 67, l’yttrium 90, le fluor 18, le thallium 201, l’iode 123, l’indium 111, le samarium 153, l’iode131, …