Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Le nucléaire dans la taxonomie, une évidence pour la France et le climat

D’après le Service Scientifique de la Commission Européenne, le nucléaire est clairement éligible dans la taxonomie européenne, et devrait donc bénéficier des règlements et financements en faveur de technologies sans impact sur l’environnement.

Mais la Commission envisage de publier l’acte délégué sans attendre les conclusions de 2 autres groupes d’experts à la Commission chargés d’une évaluation finale du rapport du JRC, dans un délai de 3 mois, cad d’ici juin 2021. Or ce projet d’acte inclut des technologies significativement moins performantes que le nucléaire du point de vue de l’évolution climatique (par exemple le gaz).

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La SNCF passe sa première commande de train roulant à l'hydrogène

La compagnie ferroviaire a commandé ses 12 premiers trains à hydrogène, pour une facture s'élevant à 190 millions d'euros, pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie.

Le train Coradia Polyvalent bi-mode électrique et hydrogène doit répondre à la transformation et à la mixité du réseau ferré national, qui pourrait être de plus en plus sollicité avec la fermeture de certaines lignes aériennes intérieures.

Le Coradia Polyvalent H2 est censé proposer une autonomie de 600 km sur des portions de lignes qui ne sont pas électrifiées.

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La France dans le peloton de tête de la course mondiale à l'hydrogène

Définie comme étant « la technologie décarbonée la plus prometteuse » par Bruno Le Maire, l'hydrogène suscite de grands espoirs dans l'Hexagone, en Europe, et plus largement dans le monde entier.

La Commission européenne estime le coût de son plan hydrogène entre 180 et 470 milliards d'euros d'ici à 2050.

Toutefois, la compétition à l'international est loin d'être gagnée, notamment avec des adversaires comme la Chine ou les Etats-Unis, ou plus proche de nous au sein de l'Europe avec l'Allemagne et les Pays-Bas. A suivre…

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Vidéo - Pourquoi le gouvernement japonais va rejeter les eaux de Fukushima dans l’océan pacifique

Avant d’évacuer les eaux usées, le Japon va les traiter via un dispositif appelé « ALPS », en les « nettoyant » de la plupart de ses substances radioactives. « Toute l’eau déjà traitée ces dernières années va repasser par ce système, analyse Valérie Faudon, déléguée générale de la Sfen. Le seul radionucléide qui va rester, a priori, c’est le tritium, qui ne peut être éliminé avec les techniques actuelles », explique-t-elle. Les doses de tritium rejetées seront « faibles, à peu près 16 g sur un million de litres d’eau », estime l’experte. « Et une fois que l’eau usée sera rejetée dans l’océan, elle va encore se diluer, donc ce sera un niveau extrêmement faible de radioactivité ».

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Déchets radioactifs : le stockage géologique profond plébiscité par les experts

C’est une avancée pour la recherche sur la gestion des déchets nucléaires de haute activité à vie longue. Après trois ans de travail, le groupe d’experts chargé d’évaluer l’impact socio-économique du projet Cigéo a rendu ses conclusions fin mars et répond aux inquiétudes sur le stockage profond des déchets radioactifs.

Des résultats réconfortants pour l’ANDRA, dont la solution semble, après plus de vingt ans de débats et de réflexion, gagner l’assentiment de la communauté scientifique.

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Framatome signe un contrat aux USA avec Dominion Energy pour la maintenance de ses centrales nucléaires

Framatome vient de signer un contrat de plusieurs millions de dollars avec Dominion Energy pour accompagner l’exploitation à long terme du parc nucléaire de l’énergéticien américain.

Ce contrat porte sur les arrêts de tranche et les opérations de maintenance des centrales de Dominion Energy jusqu’en 2026, incluant l’entretien des générateurs de vapeur, les services de rechargement de combustible ainsi que les inspections.

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Réussite de l’épreuve enceinte, dernière ligne droite pour la 4ème visite décennale du réacteur 4 de Bugey

Après l’inspection de la cuve du réacteur, puis l’épreuve hydraulique du circuit primaire principal, déjà réalisées avec succès, la centrale nucléaire du Bugey a réussi la troisième et dernière épreuve réglementaire de la visite décennale de l’unité de production n°4, le 12 avril 2021 :  l’épreuve d’étanchéité de l’enceinte du batiment réacteur.

Cet essai, réalisé tous les 10 ans, vise à tester l’étanchéité de l’enceinte de confinement du réacteur.

C’est un jalon majeur du programme de maintenance sur cette unité de production en route vers la prolongation de sa durée d’exploitation de 40 à 50 ans.

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« Vu d'Ailleurs » N° 45 - Écologistes mais pro-nucléaire

Le journal allemand Die Welt s'intéresse à une nouvelle créature politique : l'écolo pro-nucléaire. L’article décrit l'émergence de l'écologie libérale, un courant politique qui s'affirme en Europe. Ses partisans se revendiquent à la fois écologistes et pour l'économie de marché. On les retrouve aux Pays-Bas, où la chef du parti Démocrate 66, Sigrid Kaag, est arrivée en 2ème position derrière le 1er ministre, avec 15% des voix. Ce créneau « écolo pro entreprise » a séduit les électeurs progressistes à la fois europhiles, libéraux et très engagées en faveur de la protection du climat. Une victoire au détriment du GroenLinks, parti vert historique, qui a fait un score trois fois moindre.

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Volvo Group va lancer des camions en acier décarboné, une première

Le numéro 2 mondial des poids lourds, Volvo Group, va commercialiser d’ici l’an prochain ses premiers camions à partir d’acier décarboné, pour réduire ses émissions de CO2. Volvo a signé un accord avec le sidérurgiste SSAB, qui met actuellement au point une technique permettant de produire de l’acier neuf sans charbon et sans énergies fossiles – en utilisant de l’hydrogène “vert”. “La production de masse ne sera pas réalisée avant plusieurs années, selon les quantités que les fournisseurs d’acier tels que SSAB pourront fournir”, a expliqué Claes Eliasson.

Certes, certains y verront seulement du marketing, voire du greenwashing, mais c’est un premier pas encourageant vers le sevrage des sources fossiles, et une tendance probablement irréversible.

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La marine marchande revient à la voile

L’idée de revenir à la voile est apparue depuis quelques années avec la nécessité de trouver des solutions opérationnelles pour réduire les émissions polluantes, notamment de soufre, et celles de gaz à effet de serre de la marine marchande.

Le problème de fond est que les routes maritimes ne suivent plus les vents dominants. Alors le retour de la marine marchande à voile n’est pas pour demain ni après-demain.

Mais utilisée comme un complément et comme un moyen de réduire la consommation et les émissions de gaz à effet de serre des grands cargos qui sillonnent les mers, la voile a sans doute un rôle à jouer dans la transition. C’est ce que veut démontrer depuis 2016 la start-up toulousaine Airseas avec son aile-voile.

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De Fessenheim à Electropolis

EDF a décidé de mettre à la disposition d’Electropolis, le plus important musée de l’électricité en Europe, une pièce industrielle emblématique de la centrale nucléaire de Fessenheim. Il s’agit d’un « rotor basse pression 900 » qui devient ainsi, un des objets les plus spectaculaires de la collection « du jardin des énergies » du Musée.

Le transport du rotor depuis Fessenheim jusqu’à Mulhouse a fait l’objet d’un convoi exceptionnel de près de 50 mètres de long (250 tonnes au total), effectué en 7 heures, de nuit, afin de ne pas perturber la circulation.

L’installation de ce rotor issu de la première centrale REP à Electropolis est un hommage rendu aux femmes et aux hommes qui ont pendant 50 ans assuré la construction, le fonctionnement et la production de la centrale de Fessenheim..

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Pourquoi les petits fournisseurs d’électricité attendent encore avant de fusionner

Malgré la domination de quatre gros acteurs, qui raflent presque 98 % du marché, plusieurs dizaines d’alternatifs refusent de jeter l’éponge. Pourtant, la crise a fait mal aux fournisseurs alternatifs d’électricité : chute de la consommation, hausse des impayés des entreprises, prolongation de la trêve hivernale pour les particuliers, cette période où les électriciens ne peuvent couper le courant malgré les factures non honorées…

Quelques-uns des fournisseurs alternatifs ont jeté l’éponge : Fin 2020, Butagaz a revendu son activité à Mega énergie, un belge aux grandes ambitions. Au début de l’année, Électricité de Provence a été cédée à l’autrichien Easy Green Energy. Quant à Mint énergie, il a été repris récemment par un fonds d’investissement présent dans les énergies renouvelables.

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"Catastrophiste et bête" : une réalisatrice d'Arte désavoue son propre documentaire sur le nucléaire

La réalisatrice Myriam Tonelotto dénonce une censure idéologique et désavoue le ton sensationnaliste d'«An Zéro », qui envisage une catastrophe nucléaire rayant le Luxembourg La version finale de ce docufiction diffusé ce 21 avril sur Arte a été lourdement censurée pour en faire un pamphlet antinucléaire.

«Témoignages censurés, propos déformés, extraits tronqués pour faire dire aux intervenants l’inverse de ce qu’ils pensent…». « En trente ans de carrière, je n'avais jamais vu cela », confie  la réalisatrice, qui a refusé que son nom soit accolé à cette « mascarade » et apparaît à l'écran comme Myriam T. (Myriam Tonelotto).

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Pekin veut déployer 10 000 véhicules hydrogène d'ici 2025

Alors que le gouvernement chinois ambitionne un million de véhicules à piles à combustible d’ici à 2030, la ville de Pékin indique vouloir déployer 37 stations de ravitaillement en hydrogène et plus de 10 000 véhicules à pile à combustible d’ici à 2025.Pour ce faire, la mégapole souhaite encourager 10 à 15 entreprises spécialisées dans l’hydrogène à construire un cluster industriel dédié à la fabrication des différents composants. A l’échelle régionale, les investissements en faveur de la filière hydrogène devraient dépasser 100 milliards de yuans, soit 12.8 milliards d’euros. Pékin n’est pas la seule ville à s’intéresser à la filière hydrogène : Shanghai annonce vouloir mettre en place 70 stations à hydrogène sur son territoire d’ici 2025.

Lire l’article sur H2 mobile

Plan Biden : des investissement massifs et une refonte du paysage énergétique

Le président Biden a proposé le 31 mars d’investir 2 000 milliards de dollars (1 706 milliards d’euros) dans les infrastructures, avec l’objectif affiché de créer des millions d’emplois, de tenir tête à la Chine et de lutter contre le changement climatique. Le plan comporte un important volet énergie, décomposé en plusieurs chapitres :

  • Redynamiser l’infrastructure électrique des États-Unis,
  • Rendre le système de transport de l’électricité plus résilient,
  • Moderniser la production d’électricité en fournissant une électricité propre (incluant le nucléaire et l’hydroélectricité),
  • Favoriser les percées technologiques dans les énergies propres (stockage, captage et le stockage du carbone, hydrogène, nucléaire avancé, hydroliennes, biocarburants, véhicules électriques)

Lire l’article sur Think SmartGrids

Nucléaire : les Français devront se plier aux énergies renouvelables

Aujourd’hui, c’est au nucléaire et aux Français de se courber devant les caprices des énergies renouvelables, le premier en adaptant sa production, et les seconds en soumettant leur vie quotidienne aux lois de l’intermittence du vent et du soleil !

En effet, le terme « flexibilité » apparaît 318 fois dans le rapport conjoint (186 pages) du gestionnaire du réseau d’électricité (RTE) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié le 27 janvier 2021 sur les conditions de production d’électricité par les énergies renouvelables.

Pourtant, le nucléaire français pourrait se cambrer fièrement devant ses excellents résultats depuis plus de 40 ans ! Décryptage par Patrick Michaille, Gilbert Ruelle, et Michel Gay.

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Contre le catastrophisme écologique

Le monde risque-t-il de s'écrouler et l'humanité de disparaître ? Ces périls sont mis en avant par une certaine pensée écologique plutôt répandue.

A rebours de ces pensées catastrophistes, d’autres défenseurs de l'environnement, prônant une écologie scientifique, se veulent optimistes, et plus humanistes.

Exemples de l'Américain Michael Shellenberger, et du français Jean de Kervasdoué.

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Bertrand Piccard: « J’ai 1000 solutions pour sauver la planète »

Le médecin-explorateur, président de la fondation Solar Impulse, ne veut ni décroissance ni gaspillage.

Ardent défenseur d’une croissance qualitative, il défend une croissance responsable et présente ses propositions pour y parvenir : il a certifié 1000 solutions permettant aux entreprises et aux citoyens de préserver l’environnement.

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Quand la voiture électrique deviendra sa propre batterie

Imaginez une voiture électrique qui n'aurait pas besoin de batterie, cette fonction étant assurée par la structure même de la voiture. C'est en quelque sorte ce qu'ont réussi à faire des chercheurs de l'université de Chalmers à Göteborg en Suède. Ils ont assemblé une cellule de batterie lithium phosphate de fer constituée d'une électrode négative en fibre de carbone et d'une positive en feuille d'aluminium, entre lesquelles un séparateur en fibre de verre chargé d'électrolyte permet la circulation d'ions lithium.

Si les chercheurs arrivent à améliorer la densité énergétique et la rigidité, ce nouveau type de batterie pourrait dans le futur remplacer, dans la structure d'un véhicule, un élément de taille équivalente en aluminium, et tout en étant plus résistant et plus léger, faire office de batterie.

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Recharge des véhicules électriques : le bilan accablant de la Cour des comptes

Selon le dernier rapport spécial de la Cour des comptes européenne, il reste beaucoup de travail au niveau global pour que la mobilité électrique soit une réalité.

Dans le plan d’action de 2017, l’Europe avait un objectif clair : avoir 440 000 points de charge répartis sur le continent avant la fin de l’année 2020. En septembre 2020, la commission en a recensé seulement 250 000 (bien que cela représente une augmentation conséquente, le nombre de bornes ayant été multiplié par plus de sept en environ 3 ans).

De plus, la Cour des comptes pointe du doigt ce qui est évident pour tout conducteur de véhicule électrique aujourd’hui : c’est un enfer pour s’y retrouver entre tous les opérateurs et les différentes méthodes de facturation.

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