Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Hydrogène : comment l’énergie nucléaire peut servir l’ambition française

Le Gouvernement a fait le choix d’accélérer massivement ses investissements en faveur du développement de l’hydrogène décarboné. Au total, 7,2 milliards d’euros seront investis d’ici 2030. La Sfen rappelle dans son avis que :

  • Toutes les énergies bas carbone, dont le nucléaire, seront nécessaires pour que l’hydrogène devienne un vecteur important de décarbonation en Europe.

  • Le nucléaire, aux côtés des renouvelables, peut contribuer aux objectifs dans trois modèles différents de chaînes de valeur, selon trois horizons successifs.

  • Pour que l’hydrogène devienne un outil de décarbonation efficace, la réglementation doit s’appuyer sur des méthodologies solides en matières environnementale et économique.

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Nucléaire : c’est maintenant ou jamais ! (Tribune PNC-France)

Face à l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique, il y a urgence à répondre clairement à cette question et à faire le choix pour notre pays d’une politique de l’énergie ambitieuse et pragmatique.

S’il est un domaine où le « en même temps » est contreproductif, c’est bien celui de la politique énergétique de la France.

Pourtant, il n’est plus temps de tergiverser au moment où la guerre fait rage à Bruxelles entre les opposants à l’énergie nucléaire, au premier rang desquels se trouve l’Allemagne empêtrée dans son Energiewende et son charbon, et les tenants de cette énergie conduits par la France mais qui restent minoritaires dans ce débat.

Une tribune d’Alain Desgranges, ingénieur INSTN et membre de l’association PNC-France.

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Toyota et son moteur à piston qui brûle de l'hydrogène

Qui misera sur le bon cheval pour l'avenir des transports ? L'hydrogène, l'électrique à batteries ou encore les carburants de synthèse font partie des choix plébiscités par les constructeurs. Mais pour l'hydrogène, une seule utilisation a été retenue : celle de l'électrolyse dans une pile à combustible.

Il existe toutefois une autre façon de se servir de l'hydrogène : le brûler dans une chambre à combustion. Premier avantage : on sait déjà faire des moteurs à pistons classiques, une technologie éprouvée depuis maintenant plus d'un siècle. L'hydrogène brûlé est aussi nettement moins polluant que le sans-plomb : si la combustion rejette des oxydes d'azote, elle n'émet en revanche pas de CO2 et peu voire pas de monoxyde de carbone, de particules fines ou encore d'imbrûlés.

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La France (très) bonne élève de la transition énergétique... mais cela suffit-il ?

La France figure depuis dix ans dans le Top 10 de l’Energy Transition Index du World Economic Forum, en partie grâce au nucléaire, qui range l’empreinte des Français parmi les plus basses du monde. Mais la France ne doit pas s’endormir sur ses lauriers, mais pour accélérer, il faudrait que la majorité des débats français sur la transition énergétique cessent de se focaliser sur la seule production d’électricité, qui ne représente que 25% de la consommation primaire d’énergie du pays, et qui de surcroit est déjà décarboné à plus de 95%. Au lieu de discussions stériles opposant énergies renouvelables et nucléaire, il serait temps de se servir du formidable atout du mix français décarboné pour électrifier les usages les plus émetteurs de CO2 (et ainsi les décarboner) comme le transport, le batiment, et l’industrie.

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Centrale nucléaire de Cattenom : descente au cœur du réacteur

La centrale nucléaire de Cattenom connaît une année particulièrement chargée en travaux de maintenance. En plus de la visite décennale qui concerne le réacteur n°3 jusqu'à l'été prochain, le réacteur n°1 est actuellement arrêtée pour recharge de combustible, autrement dit d'uranium. C'est cette visite que nous propose aujourd'hui en images le Républicain Lorrain.

Accrochez vos ceintures : destination le cœur du réacteur !

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Vers une autre civilisation des transports

La transition qui consiste à se passer progressivement des carburants fossiles dans les moyens de transport s’annonce à la fois compliquée, douloureuse et longue. La modernité et notre civilisation ont été construites depuis deux siècles sur la liberté de mouvement. Cela signifiait des transports toujours plus nombreux, toujours moins coûteux, toujours plus rapides et sur des distances toujours plus grandes. Ce ne sera plus le cas. Décryptage

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L'Inde pour relancer le nucléaire français et EDF

Après la Finlande, la Chine et le Royaume-Uni, c’est au tour de l’Inde de vouloir adopter le réacteur nucléaire français de 3ème génération, l’EPR, présenté comme le réacteur le plus sûr au monde.

Cette centrale serait capable d’alimenter 70 millions de foyers en électricité bas carbone, et serait ainsi la plus puissante centrale nucléaire au monde avec une puissance installée de 9,6 GW.

L’Inde, qui possède aujourd’hui 23 réacteurs nucléaires, considère que l’énergie nucléaire est un outil indispensable à sa transition énergétique pour faire face à l’augmentation rapide de la demande d’électricité et pour remplacer ses centrales à charbon.

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Batteries et métaux rares : l’Europe risque une “double dépendance” vis-à-vis de la Chine (Pdg Eramet)

« L’Europe doit faire attention de ne pas se retrouver avec une double dépendance chinoise : à la fois sur l’extraction et sur la raffinerie » des métaux comme le manganèse, le cobalt, le nickel ou le lithium.

« La batterie d’un véhicule électrique, c’est 40% de la valeur du véhicule, et une grande partie de son poids, ce sont des métaux : nickel, manganèse, cobalt, lithium, les fameuses batteries lithium-ion ». « On parle de gigafactory (de batteries, NDLR), mais d’où vont venir les matières premières ? » . L’Europe devait avoir « des acteurs miniers capables de développer et de produire de façon responsable les métaux de la transition énergétique », a déclaré Mme Christel Bories, PDG du groupe minier français Eramet

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La peinture ultra-blanche, la climatisation sans énergie

La climatisation des bâtiments consomme beaucoup d’électricité. C’est le cas plus particulièrement, évidemment, en été et notamment lors des périodes de canicules.

Facteur aggravant, en général quand il fait de fortes chaleur les sources d’énergies renouvelables sont inefficaces, éoliennes comme solaires. Il y a peu de vent pendant les vagues de chaleur et les performances des panneaux photovoltaïques diminuent sensiblement avec l’augmentation des températures de surface.

Des chercheurs de l’Université américaine de Purdue ont peut-être trouvé une réponse en créant une peinture plus blanche que blanche qui réfléchit plus de 98% de la lumière solaire et permet de fortement réduire la température dans les bâtiments.

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Tout comprendre des métaux rares : la géopolitique des métaux (2/3)

Les métaux rares sont devenus indispensables à notre industrie. Ils sont présents dans nos batteries, nos éoliennes, nos voitures, nos smartphones ou notre télé. Cependant, la réalité des métaux rares, d’une étonnante complexité, est loin des idées reçues !  Or on assiste plus à une simplification voire une confusion dans la presse. François Jolain tente d’y remettre de l’ordre avec ce dossier en trois parties :

  • Pourquoi avons-nous besoin de métaux rares ? Quand sont-ils apparus dans nos vies ? (1/3)

  • La géopolitique des métaux rares. Études de cas sur les moteurs, les batteries et l’électronique. (2/3)

  • Le futur des métaux rares. À la conquête des métaux sur Terre, mer et ciel. Avons-nous vraiment besoin de métaux rares ? (3/3)

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Création de l’université des métiers du nucléaire

Le 27 avril 2021, la filière nucléaire française, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, l’Union Française de l’Electricité, France Industrie et Pôle Emploi, se sont réunis pour la première fois depuis leur engagement en faveur de la création de « l’Université des Métiers du Nucléaire » pour adopter les statuts de l’association.

Cette initiative vise à dynamiser les dispositifs de formation du secteur nucléaire, aux échelles régionale, interrégionale et nationale, en particulier sur les compétences critiques.

Elle a pour objectif de déployer une démarche structurée autour des métiers du nucléaire, en développant la formation des jeunes aux métiers de la filière, en maintenant les compétences et en favorisant les recrutements sur l’ensemble du territoire.

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Réduction des déchets nucléaires et augmentation de l’efficacité pour un avenir énergétique durable

Les réacteurs à neutrons rapides peuvent augmenter l’efficacité de l’énergie nucléaire et réduire l’empreinte environnementale des déchets radioactifs :

  • Là où les réacteurs à neutrons thermiques actuels ne consomment qu’une fraction de l’uranium naturel servant de combustible, les réacteurs à neutrons rapides utilisent la quasi-totalité de l’uranium contenu dans le combustible pour extraire jusqu’à 70 fois plus d’énergie, diminuant ainsi le besoin en uranium.

  • Les réacteurs à neutrons rapides peuvent aussi fonctionner en « surgénération », et brûler une partie des déchets présents dans le combustible usé, Les brûler réduit considérablement le volume, la toxicité et la durée de vie des déchets radioactifs à longue période.

Lire l’article sur l’AIEA

Même Tesla ne gagne toujours pas d’argent avec les voitures électriques

Pour les constructeurs automobiles, la transition rapide vers l’électrique est une fuite en avant. Pour l’instant, aucun d’entre eux ne gagne de l’agent en vendant un véhicule 100% électrique et aucun d’entre eux n’est capable de rentabiliser les dizaines de milliards d’investissements réalisés.

La situation est totalement inédite. Car elle n’est pas la conséquence d’un besoin créé par les constructeurs, à l’exception de Tesla, ou d’une demande venue des consommateurs, mais d’une contrainte imposée par les gouvernements, qui ne laissent pas d’autres choix à leur industrie automobile que de se tourner vers l’électrique (ou toute autre forme de mobilité sans émission), sans quoi les amendes s’accumuleront.

Lire l’article sur Transitions et Energies

Millions of electric vehicles may face production delays from 2027 as lithium mining capacity lags

Selon le cabinet Rystad Energy, une pénurie de lithium est à anticiper vers la fin de la décennie, la demande augmentant plus vite que les extractions prévues. Il ne s'agit pas d'un problème de ressources mais d'investissement dans les projets miniers. Une mine de lithium nécessitant entre 5 et 10 ans pour être ouverte, il convient d'anticiper de telles tensions... et vu l'échéance, anticiper veut dire agir maintenant.

Une telle insuffisance de l'offre de lithium pourrait entrainer tout d'abord une augmentation du prix du lithium (donc des batteries), freinant l'électrification des véhicules. Cela pourrait également jouer sur la décarbonation de l'électricité, pour les pays comptant significativement sur du stockage par batteries.

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Sources d’énergie non pilotables : « le « stockage » d’électricité est-il une solution viable ?

Avec la progression impressionnante des installations de capacités de production électriques dites « renouvelables », mais surtout non pilotables (essentiellement éoliennes et solaires) se pose le problème du stockage, que les installateurs de ces capacités ne semblent pas pressés de concrétiser.

Pierre Tarissi analyse par des exemples - simplifiés mais représentatifs - les raisons de ce manque d’empressement. Décryptage.

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SMR & GEN IV, vers de nouveaux horizons

Alors que les réacteurs de quatrième génération (GEN IV) étaient jusqu’alors majoritairement envisagés pour la forte puissance, le développement des SMR offre aux chercheurs et industriels de nouvelles opportunités d’exploration des concepts. En effet, la baisse de la puissance incite à repenser entièrement les applications de certaines technologies.

Ainsi, quasiment toutes les filières de réacteurs de GEN IV considèrent aujourd’hui des projets de développe­ment de type SMR.

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Nucléaire : EDF fait un grand pas dans son gigantesque projet d'EPR en Inde

EDF a remis une offre « technico-commerciale engageante », de 7000 pages, pour la conception de six réacteurs EPR sur le site de Jaitapur, dans l'ouest de l'Inde.

A Jaitapur , EDF et son partenaire NPCIL n'envisagent rien de moins que de construire la plus grande centrale nucléaire du monde, avec six réacteurs EPR.

Soit une puissance totale de 9,6 gigawatts (GW) qui permettrait d'alimenter 70 millions de foyers indiens chaque année et d'accélérer la baisse des émissions de CO2 du parc de production électrique indien, dominé à ce jour à plus de 50 % par du charbon.

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Nucléaire intermittent, éolien variable, ou l’inverse ? (Tribune)

On entend souvent dire que l'énergie nucléaire n'est pas flexible et ne permet pas de faire du suivi de charge. C'est faux et pour s'en convaincre, je vous invite à lire cette analyse d'un exemple concret avec de nombreux graphiques de production, rédigée par Tristan KAMIN

En France, la production nucléaire varie sans cesse, au fil des heures, des jours, des semaines et des saisons. Et il arrive que des variations sortent de la norme. Parfois, on les subit, mais d’autres fois, on peut s’en vanter. Et c’est le cas avec ce qui s’est passé sur le réseau électrique français le premier week-end de Mars 2019.

Lire l’article sur l’Energeek

" Oublions Hercule" : que signifie l'abandon du nom du projet de réorganisation d'EDF annoncé par Bruno Le Maire ?

Faut-il voir dans ces annonces une manière de revenir sur le projet ?

Pas vraiment. Si le nom Hercule est abandonné, le projet, lui, n'est ni retiré ni modifié sur le fond.

Il resterait ainsi basé sur un même socle : la division en plusieurs entités du groupe EDF, à savoir une société mère et deux filiales. La première, possédée à 100% par EDF SA (et donc par l'Etat), serait chargée de la gestion des activités hydroélectriques. La deuxième filiale, "contrôlée très majoritairement par EDF SA", serait dédiée aux activités renouvelables et aux réseaux de distribution, soit l'activité commerciale du groupe. L'ouverture aux capitaux privés serait estimée entre 30 et 35%.

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