Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nucléaire : Louis Gallois dans Perri Scope du vendredi 4 juin 2021

Le nucléaire, énergie propre qui émet moins de CO2 que le solaire. Le gouvernement allemand voudrait faire classer le gaz comme énergie verte à l’échelon européen mais pas le nucléaire.

Louis Gallois, président du Conseil d’Orientation de PNC-France, aborde ces thèmes et bien d'autres autour de l'énergie nucléaire dans l’émission télévisée Perri Scope sur LCI.

Perri Scope, c'est le frottement des idées, l'exploration des grands sujets de l'actualité économique, sociale, fiscale. Pascal Perri y reçoit les meilleurs experts, économistes, chefs d'entreprise, représentants du monde du travail pour des conversations économiques éclairées et des échanges respectueux mais sans concession.

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Quel impact de la hausse du prix du CO2 sur le prix de l’électricité ?

Le prix pour émettre une tonne de CO2 en Europe a bien augmenté depuis 2018 et particulièrement ces derniers mois (il est actuellement autour de 50€/tonne). Quelles conséquences sur le prix de l'électricité ?

A 50€/tCO2, le coût de production d'une centrale à cycle combiné gaz est majoré d'environ 20€/MWh. Ce montant s'élève à 40-60€/MWh pour une centrale à charbon moderne. Or, le prix de l'électricité dépend en partie des dernières capacités appelées sur le réseau. Si cette hausse du prix de l'électricité ne profite pas aux exploitants de centrales à charbon, elle profite exploitants de centrales à gaz qui récupèrent des parts au charbon. Elle profite aussi aux exploitants de centrales nucléaires dont les coûts variables ne sont pas affectés par la hausse du prix du CO2.

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Le nucléaire dans la transition bas carbone de l’Europe, une entente difficile

L’UE affiche l’ambition d’être le 1er continent climatiquement neutre du monde en 2050, et propose un « Green deal » aux Etats membres. Celui-ci les incite à réduire leur consommation globale d’énergie de moitié par rapport à 2005, tout en augmentant la production d’électricité pour répondre aux mutations sociétales. La production d’électricité serait assurée par un mix composé de moins en moins de nucléaire, 15% en 2050 et 0% en 2100, et de plus en plus d’énergies renouvelables, 80% en 2050 et 100% en 2100. Mais est-ce réaliste ? Les ENR sont intermittentes et ont besoin d’une capacité en base. L’Allemagne qui a décidé de sortir du nucléaire et du charbon va développer une forte production électrique à base de gaz. Est-ce ce modèle que l'UE veut imposer aux Etats membres ?

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Accès à l'énergie dans le monde : état des lieux 2021

Selon le rapport « Tracking SDG7 : The Energy Progress Report 2021 » publié le 7 juin par l’AIE, l’IRENA, l’UNSD et la WHO :

« Près de 759 millions de personnes à travers le monde restaient toutefois dépourvues d'électricité en 2019, dont 570 millions vivant en Afrique (avec seulement 46% de la population de ce continent ayant accès à l'électricité).

Le rapport indique par ailleurs que si 66% de la population mondiale en 2019 avait accès à des moyens de cuisson « propre », encore près de 2,6 milliards de personnes en étant toujours dépourvues. Selon la trajectoire actuelle, 28% des personnes dans le monde pourraient encore cuisiner avec des « méthodes traditionnelles » en 2030.

Lire l’article sur Connaissance des Energies

La France veut toujours extraire le lithium de ses eaux profondes

La France peut devenir indépendante en lithium si elle parvient à l’extraire des eaux qui circulent dans ses entrailles profondes. Elle disposerait de réserves estimées entre 10 et 40 millions de tonnes. Une aubaine pour les industriels de la géothermie, qui cherchent à produire ce métal prisé en même temps que de la chaleur.

L’arrêt du forage mené par Fonroche près de Strasbourg suite aux séismes survenus fin 2020 n’a pas vraiment atténué leurs ardeurs.

Arverne, une jeune entreprise française, spécialiste de la géothermie, veut poursuivre les recherches. Elle vient de lancer une filiale baptisée « Lithium de France » et a déposé une première demande de permis pour explorer 170 km² de surfaces au nord de l’Alsace.

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Le ministère de l’Ecologie pris en flagrant délit de mensonges sur les éoliennes

Le 28 mai, le ministère de l’Ecologie a publié le document « Pour y voir plus clair, vrai/faux sur l’éolien terrestre ». Il aurait mieux valu qu’il s’abstienne tant ce texte accumule mensonges, contrevérités et dessert la cause qu’il est censé défendre.

Le ministère écrit par exemple qu’il n’est « pas si simple, voire faux » de déclarer que l’éolien est différent des autres sources d’énergie et qu’aucune « production intermittente (…) ne peut suffire aux besoins des consommateurs » parce que « les installations nucléaires et thermiques (ainsi que les éoliennes, les installations solaires et hydroélectriques) doivent être arrêtées régulièrement pour des opérations de maintenance ». Il faut avoir beaucoup de mauvaise foi pour mettre sur le même plan la maintenance d’installations, par définition programmée, avec l’intermittence aléatoire du vent.

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Le nucléaire et les renouvelables condamnés à s’entendre

Le gestionnaire du réseau haute tension, en charge de la prospective électrique, a publié mardi ses six scénarios électriques pour 2050, après avoir très largement concerté les acteurs de la filière, les industriels et les associations citoyennes.

L’atome, l’eau, le vent et le soleil. Nucléaire et énergies renouvelables seront toutes nécessaires pour fournir à la France une électricité complètement décarbonée d’ici le milieu du siècle, a prévenu mardi le gestionnaire du réseau électrique, RTE. La France ne peut pas se passer de nucléaire ces prochaines années comme le promet le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon ou l’appellent de leurs vœux certains écologistes.

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Electricité : faut-il se méfier des nouvelles offres à tarification dynamique ?

Le principe des formules à tarification dynamique repose sur la fluctuation du prix de l'électricité, en fonction des pics de consommation et à l'inverse des périodes creuses. Ici, le fonctionnement des contrats type » heures creuses-heures pleines » est poussé à son maximum, puisque le prix du kWh fluctue tout au long de la journée. Grâce à une application, les particuliers connaissent en temps réel le tarif et peuvent donc choisir de consommer au meilleur moment.

Le médiateur de l'énergie est méfiant à l'égard de ces nouvelles offres. C'est avec ce type de contrat que certains habitants du Texas aux USA se sont retrouvés avec des factures atteignant les 17 000 dollars suite à un hiver très rude cette année...

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Taxe carbone : comment Bruxelles veut taxer les importations à compter de 2023

Depuis le temps que l'on en parle (presque 20 ans !), l'Europe décide finalement de créer une taxe carbone aux frontières.

Ce dispositif peut prendre plusieurs formes, mais le plus simple est de faire comme avec la TVA : les produits importés sont taxés à la hauteur du cout des émissions qu'ils auraient eu à inclure dans les charges s'ils avaient été fabriqués en Europe, et à l'inverse les produits exportés sont "détaxés" au passage de la frontière pour se retrouver à parité sur le marché mondial avec des produits fabriqués dans des zones sans contrainte sur les émissions.

Décryptage par Jean-Marc Jancovici.

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Calculez votre empreinte carbone avec ce simulateur gratuit !

Nos GEStes Climat, plateforme lancée fin 2020 par l’Agence de la Transition Écologique (ADEME) et développée en partenariat avec l’Association Bilan Carbone (ABC), vise, comme son nom l’indique, à calculer le volume de gaz à effet de serre (GES) émis par ses activités de tous les jours, et à adopter les bons gestes pour le réduire.

Elle présente sous la forme d’un quiz interactif (disponible à la fin de l’article), permet de dresser un portrait fidèle de l’impact environnemental de sa consommation. Mais la plateforme ne s’arrête pas au stade du constat, elle s’attache aussi à donner une dimension pédagogique aux chiffres obtenus, offrant ainsi à l’utilisateur les clés pour agir là où ses résultats sont perfectibles.

Lire l’article sur Info Durable

Le charbon n'est pas encore mort : 400 nouvelles mines sont en projet

Pour limiter la hausse de la température moyenne mondiale à 1,5°C, l'ONU estime qu'il faut réduire la production de charbon de 11% par an jusqu'en 2030. Dans son dernier rapport publié fin mai, l'AIE appelait elle aussi à « cesser immédiatement d'investir dans les énergies fossiles ».

Dans la réalité, le think tank Global Energy Monitor a ainsi répertorié 432 nouveaux projets de mines de charbon dans le monde, de quoi augmenter la production de 30% par rapport au niveau actuel.

La Chine, l'Inde, l'Australie et la Russie représentent à elles seules 77% des tous les projets miniers. Plus proche de nous, L’Allemagne, du fait de sa décision de sortir complètement du nucléaire en 2022, s’est vu contrainte de repousser sa sortie du charbon de 2023 à 2038.

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Renouvelables : la Suisse va-t-elle installer éoliennes et panneaux photovoltaïques dans les Alpes ?

La Suisse dispose d’un mix électrique peu carboné, mais dépendant à 58% de l’hydro-électricité, dont la production est plus faible en hiver, période de plus forte consommation. La Suisse est donc contrainte d’importer de l’électricité en hiver, et/ou de faire tourner ses centrales thermiques.

En pleine réflexion sur l’évolution de son mix énergétique et sur sa dépendance à ses voisins durant le creux de production hydraulique en hiver, la Suisse envisage d’installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques dans les Alpes. C’est la solution pour laquelle militent des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), dans une étude publiée ce vendredi 28 mai 2021, en collaboration avec l’Institut Institut WSL pour l’étude de la neige et des avalanches.

Lire l’article sur l’EnerGeek

Préparons-nous au déploiement de la mobilité électrique

Le pays comptait, le 1er mai 2021, près de 452 000 points de charges électriques. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre l’ambition de 7 millions de bornes fixée par le gouvernement pour 2030, et le rythme de déploiement est bien trop faible.

« Aujourd’hui, nous ne sommes pas prêts à absorber le déploiement de la mobilité électrique qui est en cours d’accélération, déplore Emmanuel François, Président de la SBA (Smart buildings alliance for smart cities).

La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a prévu pour les entreprises, l’État et les collectivités une obligation de renouvellement de 10 % de leur flotte de véhicules thermiques en électriques pour 2022, 20 % pour 2024, 35 % pour 2027 et même 50 % pour 2030. La transition devra se faire vite, très vite. »

Lire l’article sur Le Monde de l’Energie

Réacteur nucléaire de 4ème génération : la France en a rêvé, Bill Gates le fera

TerraPower, sté fondée par Bill Gates, a annoncé la construction d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération à neutrons rapides (RNR). Il a pour particularité de laisser très peu de déchets radioactifs et même de pouvoir utiliser comme combustible les déchets des centrales classiques

La recherche française était en avance sur les RNR, permettant ainsi de se débarrasser d’un des principaux problèmes posés par l’énergie nucléaire, les déchets. On comprend qu’ils aient ainsi suscité l’opposition radicale des mouvements écologistes antinucléaires. Ainsi, Superphénix a été abandonné en 1997 par Jospin à la suite d’un accord politique avec les Verts. Et Macron a abandonné en 2019 Astrid au motif de l’abondance des stocks mondiaux d’uranium, et de son prix bas, rendant inutile aux yeux de l'Etat français un projet visant à économiser et recycler l’uranium…

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Comment organiser l'industrie électrique ?

Le projet de réorganisation du géant de l'énergie EDF a suscité en France un débat médiatisé sur l'organisation de l'industrie électrique. Chacun y va de sa proposition.

Même s'il n'existe pas de structure industrielle idéale permettant de répondre aux spécificités des modes de production et de consommation de l'électricité, toutes les options ne se valent pas.

Décryptage par Stefan Ambec et Claude Crampes, Toulouse School of Economics.

Lire l’article sur La Tribune

Arbre à vent, route solaire… voici les 5 technologies vertes les plus foireuses

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Alors qu’il existe déjà des solutions efficaces pour réaliser la transition énergétique, quelques sociétés promettent de bouleverser l’avenir avec de surprenantes technologies, en espérant empocher des subventions très attractives et nombreuses (régions, pays, UE,..), qui in fine sont financées par le contribuable. Des innovations à priori séduisantes mais en réalité incapables de répondre aux enjeux, et surtout non matures techniquement et économiquement. Tour d’horizon du meilleur du pire des énergies vertes.

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Le gouvernement lance la révision de gros contrats solaires

« S'il était appliqué en l'état, [ce projet] mettrait en danger les producteurs concernés et aurait des impacts majeurs à la fois sur la solidité de nombreuses PME, l'emploi et l'atteinte des objectifs climatiques du pays », ont estimé dans un communiqué le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), Enerplan et Solidarité Renouvelables.

Bizarre… Ces mêmes acteurs n’arrêtent pas de proclamer dans la presse et sur les réseaux sociaux que l’énergie solaire est devenue la moins chère de toutes les sources de production, mais dès que l’on veut diminuer les subventions pour cette filière, ils invoquent la faillite ! Alors, rentable ou pas rentable le solaire ? Où est la vérité ?

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Nicolas Bouzou : Le désespérant refus du nucléaire

La France est en train de perdre son excellence nucléaire. Dommage pour le climat. Dommage pour la croissance. Le nucléaire présente trois avantages :

  • Le premier, c'est que cette industrie est à forte valeur ajoutée et en développement rapide. Le secteur du nucléaire connaît une accélération de l'innovation, avec notamment l'arrivée des petits réacteurs modulaires, des réacteurs de la génération IV.
  • Le deuxième, c'est qu'il présente un excellent ratio performance/émissions de gaz à effet de serre.
  • Le troisième est moins connu. Le nucléaire est un exemple souvent passé sous silence d'économie circulaire. En effet, 96 % du combustible usé utilisé dans les réacteurs est recyclé.

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