Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Décryptage sur l’EPR Taishan-1

Le réacteur EPR n°1 de Taishan, d’une capacité de 1 750 MW, mis en service commercial en décembre 2018, fait beaucoup parler de lui depuis quelques jours. La directrice générale adjointe de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargée du pôle des installations et des systèmes nucléaires, a déclaré dans une interview des Echos lundi 14 juin, que « l'EPR de Taishan n'est pas dans une situation accidentelle » et explique que cette présence de gaz « est assez rare mais peut arriver dans la vie d'une centrale ». Augmentation de la concentration en gaz radioactifs dans le circuit primaire ? De quoi parle-t-on ? Décryptage de la Section technique 4 - Sûreté et protection de l’environnement - de la Sfen.

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Nucléaire : « L'EPR de Taishan n'est pas dans une situation accidentelle »

Emballement médiatique, instrumentalisation commerciale et (géo)politique de l'évolution de paramètres chimiques dans le circuit primaire de l'EPR n°1 de Taishan : bel exemple des réflexes autour de la moindre anomalie sur un site nucléaire.

EDF parle de l'augmentation de la concentration en gaz rares dans le circuit primaire du réacteur. La présence de ces éléments n'est pas anormale, et des circuits gèrent la chimie de cette eau.

Ce qui est anormal c'est son augmentation, vraisemblablement dûe à un défaut d'étanchéité de gaines de combustible. « Ce qui est assez rare mais peut arriver dans la vie d'une centrale. Les réacteurs français sont déjà passés par là », dit Karine Herviou, directrice générale adjointe de l'IRSN.

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Barbara Pompili favorable à l’énergie nucléaire ?!!

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili déclare que le nucléaire fait partie de la solution « pour atteindre zéro émission nette de carbone en 2050 », dans un communiqué de presse commun avec Jennifer Granholm, la secrétaire d’État américaine du département de l’énergie, publié le 28 mai dernier.

Ce communiqué de presse en faveur de l’énergie nucléaire, publié en anglais, signé par notre ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, n’a fait l’objet d’aucune traduction en français ni aucune publicité par le gouvernement français, et il est passé inaperçu des grands médias… Je me demande bien pourquoi....

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Investissement. Le boom des énergies vertes risque la congestion

Le premier goulet d’étranglement concerne les matières premières, dont la pénurie fait grimper les cours. Le magazine The Economist a ainsi calculé que “le prix d’un panier composé de 5 minéraux utilisés dans la construction de voitures et de réseaux électriques a bondi de 139 % depuis un an”.

Fidèle à sa ligne libérale, il estime que la puissance publique devra tout d’abord “assouplir les règles de planification”, de manière à accélérer la délivrance des permis d’extraction ou d’installation d’éoliennes, notamment offshore. Mais l’État devra aussi aider les entreprises et les investisseurs à faire face aux risques, en garantissant un prix de rachat minimum de l’électricité verte, et, surtout, “en fixant des prix du carbone [la tonne de CO2] qui donnent plus de visibilité à long terme”.

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Allemagne : Des locaux de Greenpeace envahis par des militants écologistes pro-nucléaires

Des militants pro-nucléaires allemands envahissent les locaux d’une honorable ONG verte qui se bat pour vendre son gaz et ses éoliennes, permettant ainsi à tout le pays des bénéficier des bienfaits du gaz et de l’augmentation du prix de l’électricité, et de librement polluer la planète en toute tranquillité grâce à une idéologie véritablement éprouvée depuis 40 années.

La traduction du post en allemand : « La Nuia occupe le centre de Greenpeace de Hambourg et signale à l’organisation anti-écologique qu’il est grand temps de faire face à l’énergie nucléaire à faible intensité de carbone combattue par Greenpeace. Les gens n’ont pas été blessés. Greenpeace n’était pas content ».

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Eoliennes, nucléaire, Linky… : le régulateur de l'énergie réclame un peu de « sérieux »

Pour Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l'énergie : « il nous faut du nucléaire et des énergies renouvelables. Opposer les deux est soit un mensonge, soit de la bêtise, soit de la malveillance. »

Maxence Cordiez partage le message central (repris dans le texte d'accompagnement posté par la CRE), à savoir que la décarbonation nécessitera toutes les énergies bas carbone. Par contre l'entretien en lui-même est de bien piètre qualité et accumule les contre-vérités et imprécisions, et c'est bien dommage de la part du président d'une autorité publique indépendante.

Décryptage de ces contre-vérités et imprécisions par Maxence Cordiez

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Chine : « Il n’est pas sain que la production mondiale de panneaux solaires ne dépende à ce point d’un seul pays »

L’approvisionnement mondial des panneaux solaires pose deux problèmes : absence d’indépendance industrielle, et irresponsabilité sociale et environnementale :

  • La Chine, c’est aujourd’hui 70 % de la production photovoltaïque mondiale. Le silicium polycristallin nécessaire pour la fabrication des panneaux solaires, provient en grande partie du Xinjiang. Le Xinjiang, à lui seul, représente près de 50 % de la production mondiale de silicium polycristallin.
  • Or, des preuves de travail forcé dans les usines de silicium polycristallin existent. A l’heure où la responsabilité sociale et environnementale des entreprises s’impose enfin comme condition d’une croissance juste et durable, pareille situation est intolérable.

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Les jumeaux numériques, une technologie au secours de la planète

En l'espace de 20 ans, nous voyons se succéder deux révolutions industrielles d'importance, celle du digital et celle du développement durable, alors que l'histoire nous avait habitué à moins d'une révolution par siècle. Ces deux mouvements emportent des changements profonds dans l'organisation des entreprises et dans leurs interactions.

Si la première a un effet accélérateur de l'économie, la seconde a un effet protecteur de l'environnement, et digital et développement durable sont souvent opposés.

Mais si les deux révolutions étaient réconciliables ? Et si une révolution pouvait servir l'autre ? Les jumeaux numériques ouvrent un chemin pour faire converger économie et écologie. Décryptage.

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La Roumanie mise sur le nucléaire pour tenir ses objectifs climatiques

Ce vendredi 11 juin 2021, en Roumanie, plusieurs spécialistes du nucléaire ont expliqué pourquoi le pays avait choisi cette énergie, associée aux renouvelables, pour atteindre ses objectifs climatiques.

Le recours au nucléaire semble pour eux la seule voie possible pour décarboner la production d’électricité en Roumanie, et fermer les centrales au gaz et au charbon. La Roumanie soutient d’ailleurs l’intégration du nucléaire dans la taxonomie verte.

La Roumanie fait partie des nombreux pays de l’Est de l’Europe, membres de l’Union Européenne, et qui ont décidé d’investir dans le nucléaire pour tenir leurs objectifs climatiques, aux coté de la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Bulgarie.

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Mise en place d’un Conseil d’orientation scientifique à la Sfen

La Sfen, société savante, a pour mission le développement des connaissances de toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’énergie nucléaire. Après avoir redéfini sa raison d’être en 2020, - qui est désormais de « permettre aux esprits curieux de partager et de se faire de nouvelles idées sur l’énergie nucléaire » -, la Sfen met en place un nouveau Conseil d’orientation scientifique (COS).

Organe consultatif, il aura pour rôle de veiller à la qualité scientifique, à la pertinence et à l’originalité des travaux menés au sein de l’association, à l’élargissement de l’approche scientifique de l’énergie nucléaire, et plus généralement de contribuer au développement de la Sfen. Le Président du COS est Stéphane ANDRIEUX, directeur scientifique général de l’ONERA et membre de l’Académie des technologies - France.

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TerraPower, un démonstrateur Natrium dans le Wyoming

TerraPower va construire un démonstrateur de son concept Natrium sur le site d’une ancienne centrale à charbon dans le Wyoming aux États-Unis. Le projet est soutenu par le Département de l’énergie (DOE) qui souligne que Natrium permettra de réduire les émissions de CO2 et de soutenir l’emploi local, qui sera impacté par la fermeture de plusieurs centrales à charbon d’ici à 2030.

Les États-Unis confirment ainsi leur volonté de mobiliser toutes les énergies bas carbone pour réduire les émissions de CO2 grâce au nucléaire et à l’innovation. Le DOE finance le projet à hauteur de 2 milliards de dollars afin de soutenir le licencing, la construction et la démonstration de ce projet précurseur qui sera mis en service à la fin de la décennie.

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Les voyants passent au vert chez EDF, selon UBS

UBS a relevé, vendredi, à « acheter » son conseil boursier sur l'action de l’électricien français, contre « neutre » auparavant. L’objectif de cours a été rehaussé par la même occasion à 15 euros, contre 13 euros précédemment.

Selon les analystes de la banque suisse, c’est le bon moment pour investir : ils anticipent une réussite du projet de réorganisation voulu par le gouvernement, c’est-à-dire une renationalisation d’EDF puis une refonte de l’architecture selon les différentes branches. L’échéance de la présidentielle approchant, UBS prévoit que cette réforme soit enclenchée avant l’élection.

Ca, c’était le 11 juin, avant l’emballement médiatique au sujet de l’EPR de Taishan…

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La Chine va mettre fin aux aides sur le solaire et l'éolien en 2021

La Chine va mettre fin aux subventions pour les nouvelles centrales solaires ou les projets éoliens terrestres octroyées par le gouvernement central en 2021 à compter du 1er août, a annoncé vendredi le principal organisme de planification.

Cette décision de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) intervient à la suite de la baisse des coûts de production des infrastructures photovoltaïques ou éoliennes dans un contexte de forte croissance de la capacité de production d'énergie renouvelable en Chine.

Elle permettra au gouvernement chinois de rattraper le retard accumulé dans le versement de ces subventions qui avait dépassé 400 milliards de yuans (51 milliards d'euros).

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Energies renouvelables : le pas difficile de la fin des subventions

A l'instar de l'Espagne ou de la Chine, la France veut réviser à la baisse les tarifs d'achat de l’électricité solaire, octroyés entre 2006 et 2010 et aujourd'hui jugés trop généreux. Contestée par la filière, cette mesure atteste de la volonté des pouvoirs publics de rationaliser la charge de soutien public aux ENR, dont le cout cumulé pour les projets engagés avant 2018 est chiffré à 121 milliards d'euros par la Cour des Comptes, auxquels il faut désormais ajouter 5,8 milliards d'euros par an.

A force de clamer haut et fort que l’énergie solaire était devenue la moins chère de toutes, les promoteurs du solaire se sont fait attraper le doigt dans le pot de confiture…. Et maintenant disent que la baisse de ces subventions va mettre en péril économique les producteurs solaires…

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La Roumanie mise sur le nucléaire : une voie à suivre dans l'UE ?

Doit-on s'attendre à une relance de l'énergie nucléaire dans l'UE ? Des États membres comme la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie prévoient d'investir massivement dans ce secteur.

Un débat agite l'UE actuellement sur la question de savoir si l'énergie nucléaire est verte ou non. Teodor Chirica (président de Nuclearelectrica), livre son point de vue : "Les uns sont dans une posture politique, idéologique et les autres s'appuient sur la science. Si dans le pire des cas la taxonomie n'intègre pas le nucléaire, cela ne veut pas dire que nous ne pourrons pas développer le nucléaire" mais  "Le problème, c'est que nous ne pourrons pas avoir accès à des financements abordables comme dans le cas des autres énergies et cela pourra pénaliser l'aspect économique du projet."

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L'Allemagne sur la voie du captage et stockage du CO2

A défaut de réussir à atteindre les objectifs des accords de Paris en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement allemand prépare les mesures réglementaires nécessaires pour permettre l’exportation et le stockage du gaz à effet de serre dioxyde de carbone (CO2) dans les fonds marins hors d’Allemagne, rapporte le journal allemand Welt am Sonntag.

Historiquement en Allemagne, le captage et le stockage du carbone (CSC) ont été considérés de manière très critique, car ils ont été vus dans le passé comme un moyen de prolonger l’utilisation des combustibles fossiles. Il faut en effet rappeler que le gouvernement allemand à repoussé de 2023 à 2038 la sortie du charbon, et produit de ce fait actuellement plus de 40% de son électricité à partir de sources fossiles fortement émettrices de CO2.

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Nuclear Science for Ocean Healt

Chaque année, le 8 juin, les Nations Unies célèbrent la Journée mondiale des océans pour sensibiliser au rôle important qu'elle joue dans nos vies. En tant que plus grand écosystème de la planète, l'océan  est un pilier de la régulation climatique et une puissante source de solutions au changement climatique.

Les scientifiques de l'AIEA utilisent des techniques nucléaires et dérivées du nucléaire pour comprendre les processus et les mécanismes qui contrôlent les océans et proposent des stratégies pour protéger les personnes et le milieu marin des impacts du changement climatique, de la pollution, de la destruction des habitats et de la perte de biodiversité.

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