Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Innondations en Allemagne : Angela Merkel appelle à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique

Face aux conséquences palpables et meurtrières du réchauffement climatique en Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel s’exprime : « Nous devons nous dépêcher, nous devons être plus rapides dans la lutte contre le changement climatique ».

Les paroles c'est bien, mettre ses actes en conformité avec ses paroles c'est mieux... : Depuis maintenant 10 ans, Mme Merkel met en œuvre dans son pays l'Energiewende (la transition énergétique allemande), qui du fait de ses résultats insuffisants a conduit l'Allemagne à repousser de 15 ans, c’est-à-dire de 2023 à 2038 sa sortie du charbon. Le charbon est l'énergie la plus émettrice de CO2, avec 820 g de CO2 par kWh, soit 70 fois plus que le nucléaire (source GIEC).

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Open Letter to Greta Thunberg (Lettre Ouverte à Greta Thunberg)

L'ONG environnementale polonaise FOTA4Climate a lancé un appel à Greta Thunberg et à toutes les organisations environnementales à se joindre à son rassemblement ce 24 juillet à la centrale nucléaire allemande de Grohnde pour protester contre son arrêt prématuré au détriment du climat.

« […] nous vous invitons, ainsi que toutes les parties intéressées, à soutenir notre manifestation à la centrale de Grohnde près de Hamelin par votre présence. Il est crucial que le mouvement climatique mondial s'unisse autour de démarches rationnelles qui prennent en compte les connaissances scientifiques et les besoins de la civilisation humaine. »

A suivre….

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Nucléaire et renouvelables, l’Académie des sciences remet les pendules à l’heure

Dans son rapport publié il y a quelques jours et intitulé, « L’apport de l’énergie nucléaire dans la transition énergétique, aujourd’hui et demain », l’Académie des sciences met le gouvernement face à ses responsabilités et ses contradictions :

 « Les énergies renouvelables intermittentes et variables, ne peuvent pas, seules, alimenter un réseau électrique de puissance de façon stable et pilotable si leur caractère aléatoire n’est pas compensé. […] La pilotabilité, en absence de ces dernières (NDLR : les capacités massives de stockage), ne peut être assurée que par des centrales nucléaires, si l’on exclut les centrales thermiques utilisant les énergies fossiles. »

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La demande d’électricité dans le monde augmente plus vite que les énergies renouvelable

Comme le démontre les tensions sur le marché du gaz et du charbon, et les pénuries d’électricité en Chine depuis plusieurs mois, la reprise de l’économie mondiale s’est traduite par une envolée de la demande d’électricité. Les capacités renouvelables nouvelles ne sont pas suffisantes pour faire face à la demande, et cela se traduit par une progression de la consommation d’énergies fossiles, notamment de charbon, faute de productions renouvelables suffisantes et du fait de leur intermittence. Il serait temps que certains écologistes arrêtent enfin d'opposer énergie nucléaire et renouvelable, en laissant de côté le dogmatisme face à l'urgence climatique, et reconnaissent que nous avons besoin de toutes les énergies bas carbone !

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Nucléaire : la Chine se prépare à lancer un modèle de réacteur unique au monde

Pékin a confirmé avoir entamé la construction d’un réacteur nucléaire de type SMR (Small modular reactor), le tout premier du genre en Chine (mais pas dans le Monde, comme le prétend le titre de cet article...), qui devrait entrer en service dans les mois à venir.

Ces nouveaux réacteurs innovants offrent un levier supplémentaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, en pouvant approvisionner les sites isolés en électricité, en remplacement de centrales fioul, charbon ou gaz, tout en apportant le complément bas carbone nécessaire au développement des énergies renouvelables intermittentes. Ils peuvent aussi produire de l’eau douce par dessalement de l’eau de mer, fabriquer de l’hydrogène vert et des carburants de synthèse, produire de la chaleur pour les villes et les usines.

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EDF redevient le premier énergéticien européen

Le top 10 des énergéticiens européens, mesuré par les ventes, a été chamboulé l’an dernier : EDF est redevenu numéro 1 devant Enel, c’est une première depuis 2016.

Le panorama établi par la société Watt’s Next confirme aussi la première place (sur 25 opérateurs européens) du géant tricolore en matière de capacité de production d’électricité décarbonée. Merci le nucléaire, car EDF n’occupe que le troisième rang derrière Enel et Iberdrola pour les seules installations d’énergies renouvelables.

Quant à sa rentabilité, mesurée par le ratio Ebitda/Chiffre d'Affaires, elle place le groupe dirigé par Jean-Bernard Levy au milieu du classement, avec un taux de 23,4%. S’il devance Engie (16,6%), il se place loin derrière le lauréat, l’autrichien Verbund (40%).

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Fermeture d’Indian Point, l'État de New-York pouvait-il prévenir des délestages ?

Les problèmes de congestion de réseau et la forte consommation que connait structurellement la ville de New York, plus la vague de chaleur rencontrée dans la région, en particulier lors du pic du 30 juin 2021, ont conduit aux délestages de milliers de consommateurs aux heures les plus chaudes.

Cet épisode invite à un examen critique sur la décision de fermeture d’un pilier pilotable pour l’alimentation électrique de la mégapole : la centrale nucléaire d'Indian Point dont le dernier réacteur a définitivement été arrêté en avril 2021.

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Un nouveau gazoduc pour alimenter la Bretagne : les images du chantier vu du ciel

Il progresse au rythme de 2 km chaque jour. Chantier marathon, le nouveau gazoduc construit entre Pluvigner et Pleyben doit répondre aux besoins de la nouvelle centrale gaz de Landivisiau qui doit démarrer fin 2021.

En 2020, ce sont les 2 réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim qui étaient fermés prématurément par le gouvernement. Pour mémoire : un kWh nucléaire = 6 g de CO2, un kWh gaz = 490 g de CO2 c’est-à-dire 80 fois plus. Une urgence climatique ? Quelle urgence climatique ?

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La France ne sortira finalement pas du charbon en 2022 : la reconversion de la centrale EDF de Cordemais est abandonnée

La décision de fermer 14 réacteurs d'ici 2035 a abouti à l'arrêt définitif prématuré des 2 réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020, mettant à mal le climat (l'équivalent de 10 à 20 % de CO2 dans une région comme l'Ile-de-France), et on apprend que les centrales à charbon, qui elles sont les plus émettrices de CO2 ne pourront pas fermer en 2022 mais seulement en 2024 ou 2026...

Combien de scientifiques, d'économistes, de climatologues faudra-t-il pour alerter sur le fait qu'une décision doit être prise, maintenant, pour renverser cette tendance désastreuse en matière climatique, en indépendance énergétique, etc. La décision de renouveler une partie du parc nucléaire devient vraiment urgente !

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Cap'Ten : la filière nucléaire réunie pour la réussite des visites décennales des réacteurs 900 et 1300 MW

Fier d'annoncer aux côtés de nos partenaires GIFEN et Nuclear Valley, la création du réseau Cap’Ten pour renforcer nos liens, partager nos savoir-faire et réussir ensemble le programme industriel du parc nucléaire français. Objectif : poursuivre l'exploitation de nos centrales au-delà de 40 ans avec les plus hauts niveaux de sûreté.

Le 9 juillet, 50 dirigeants d’entreprises françaises se sont retrouvés à la centrale nucléaire du Bugey (Ain) dirigée par Pierre BOYER, afin de poursuivre la coopération engagée avec les équipes EDF et conduire le programme des 4èmes visites décennales des réacteurs 900 et 1300 MW.

Le cap est ainsi donné pour au moins la décennie à venir.

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Analyse dérangeante, qui interpelle les vendeurs de solutions simplistes en matière de sobriété énergétique

L'effet rebond local, qui correspond à une augmentation de la consommation induite par une baisse de facture énergétique créant une réserve d'épargne supplémentaire, est bien connu. Mais il y a un autre effet rebond encore plus puissant, car global. L'AIE a publié en 2017 un graphe très intéressant qui compare la réserve de demande énergétique inassouvie dans les pays en développement d'ici 2040 en regard de la réserve de Négawatts disponibles via de fortes actions de sauvegarde d'énergie dans les pays industrialisés. Le résultat est sans appel : tout effort de préservation d'énergie, rendu disponible ici, sera très vite consommé ailleurs pour améliorer le niveau de vie.

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Comment le réchauffement climatique va bouleverser l’humanité (ft. Le Réveilleur)

Un degré, deux degrés, trois degrés, quatre degrés… Au cours du siècle à venir, la température de la planète va continuer de monter. Plus l’humanité émettra de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique sera important.

Mais en quoi ce dérèglement du climat est-il un problème ? Pourquoi doit-on se soucier de quelques degrés de plus ?

Cette vidéo, conçue en collaboration avec Rodolphe Meyer (de la chaîne Le Réveilleur : https://bit.ly/3k2eoIA), présente de manière simple et pédagogique, certaines des conséquences les plus problématiques du changement climatique et permet de comprendre pourquoi c'est un défi majeur du XXIe siècle.

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Monde : plus de 40 % des consommateurs prêts à acheter une voiture électrique

Une étude d’EY, publiée ce 21 juillet 2021, et s’appuyant sur 9 000 consommateurs répartis dans 13 pays du monde, révèle que 41 % d’entre eux souhaitent que leur prochaine voiture soit un modèle électrique.

Une progression de plus de 10 % en moins d’un an, signe d’un changement de paradigme en cours.

Un consensus se dégage également pour le principal frein à l’adoption du véhicule électrique : l’autonomie ou la durée de recharge sont désormais largement dépassés, pour les consommateurs, par le coût à l’achat jugé encore trop élevé (malgré un coût de possession inférieur à une voiture thermique).

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« Le projet européen de taxonomie nourrit un débat qui m'inquiète », dit le patron du troisième énergéticien allemand

« Le projet européen de taxonomie nourrit un débat qui m'inquiète davantage : si l'on pénalise le gaz en tant qu'énergie fossile, les banques et les marchés refuseront de financer ces centrales au gaz. Or celui-ci est absolument nécessaire pour assurer la transition vers la neutralité climatique. » Dans ces paroles de Frank Mastiaux, PDG de l'énergéticien EnBw, on est au niveau du célèbre « La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force. » de Georges Orwell.

Non, le gaz fossile n'est pas compatible avec la neutralité carbone (sauf à utiliser de la capture et stockage de carbone, une technologie énergivore et coûteuse non déployée à large échelle). Dire l'inverse est un mensonge.

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La Chine annonce un réacteur nucléaire au thorium opérationnel d’ici 2030

En théorie, la technologie d’un réacteur nucléaire au thorium et sels fondus ne présente que des avantages. Elle est bien plus sûre que celle d’un réacteur à uranium ou plutonium puisque le refroidissement ne se fait pas via un système à eau pressurisée. Il n’y a quasiment pas de déchets radioactifs et ce réacteur peut difficilement servir à fabriquer des armes atomiques.

La Chine promet un réacteur parfaitement opérationnel d’ici 2030. Si les obstacles techniques (non négligeables) sont surmontés par les chercheurs chinois, le réacteur au thorium peut devenir, en partie, l’avenir du nucléaire et l’avenir de la production d’électricité décarbonée.

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Lire une partie de l’article sur Transitions et Energies (l’intégralité étant réservée aux abonnés)

Feu vert pour un second réacteur dans la centrale nucléaire slovène

Le gouvernement slovène a délivré lundi un permis pour la construction d'un second réacteur dans l'unique centrale nucléaire du pays. La centrale de Krsko couvre 20% des besoins en électricité de la Slovénie et 15% de ceux de la Croatie voisine, qui en est aussi actionnaire. Construite par l'américain Westinghouse à l'époque yougoslave et en service depuis 1983, elle devait être arrêtée en 2023 mais les deux pays ont décidé en 2015 de prolonger de 20 ans sa durée de vie.

La Slovénie ayant encore près d'un gigawatt de capacité charbon qui complète le mix hydro-nucléaire du pays, ce permis est bienvenu pour permettre de décarboner complètement et de manière durable l'électricité de cette partie du réseau européen.

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Un rapport parlementaire demande une stratégie de recherche sur le nucléaire avancé

Ce rapport parlementaire, consacré aux conséquences de l'abandon en 2019 du projet de réacteur nucléaire de 4ème génération Astrid, demande une stratégie de recherche sur le nucléaire avancé.

Le projet Astrid, porté par le CEA depuis 2010, reposait sur un réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium, d'une puissance de 600 mégawatts. Il permet d'utiliser plusieurs fois le plutonium et même d'en produire plus qu'il n'en consomme par « surgénération », grâce à de l'uranium de retraitement réenrichi.

Les rapporteurs estiment que la suspension du projet entraine (entre autres) le risque d'abandon de la stratégie de fermeture du cycle, qui consiste à développer des réacteurs utilisant des combustibles usés, afin de simplifier le problème de leur stockage.

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Les matériaux : un enjeu critique de la transition énergétique

La décarbonation de l’énergie, un objectif clé de la lutte contre le réchauffement climatique et en particulier du « Pacte vert » européen proposé par la Commission Européenne (CE) le 14 juillet, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, conduira à mettre en œuvre un système énergétique où les énergies « propres » bas carbone, joueraient un rôle majeur, en particulier les filières de production de l’électricité (le nucléaire, l’hydraulique, le solaire et l’éolien).

Certaines d’entre elles, en particulier les deux dernières, utiliseront des minéraux qualifiés de « critiques » comme dont il est utile de rappeler les enjeux car ils sont, en quelque sorte, la « face cachée » des énergies renouvelables.

Décryptage par Pierre Papon, ancien directeur du CNRS.

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L'hydroélectricité est le « géant oublié » de la lutte contre le changement climatique

« En 2020, l’énergie hydraulique a fourni un sixième de l’électricité mondiale. Cela fait d’elle la source d’énergie bas carbone la plus importante. Elle en produit d’ailleurs plus que toutes les autres sources renouvelables combinées », note l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE).

Problème : « L’énergie hydraulique est le géant oublié de l’électricité verte. Il faut la replacer au centre de nos agendas énergétiques et climatiques si les pays veulent atteindre leur objectif zéro carbone », avertit Fatih Birol, le directeur exécutif de l’AIE.

L’agence recommande notamment de donner davantage de visibilité économique aux entités qui développent ces projets, en convenant par exemple, avec elles, de prix d’achat sur de longues périodes. Accélérer le développement des sites hydro déjà en projet pourrait augmenter de 40 % la capacité installée d’ici 2030, note l’AIE.

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