Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

L'énérgie nucléaire du futur et les conséquences de l’abandon du projet de réacteur nucléaire de 4ème génération Astrid

Ce 21 juillet, l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a présenté son rapport sur « L’énergie nucléaire du futur et les conséquences de l’abandon du projet de réacteur nucléaire de 4ème génération Astrid », qui formule10 recommandations dont :

« Fonder une nouvelle stratégie de recherche sur le nucléaire avancé au travers d’un projet [...] permettant un large débat au sein du Parlement ».

« Présenter un plan de déploiement des réacteurs de 3e et 4e génération [...] permettant à l’ensemble des acteurs de la filière nucléaire de disposer d’une visibilité à long terme ».

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Reducing CO2 emissions by targeting the world's hyper-polluting power plants

On compte dans le monde 29 000 centrales utilisant des combustibles fossiles (charbon, gaz ou pétrole). Un article récent publié dans Environmental Research Letters recense l'ensemble de ces centrales et fait l'inventaire de leurs émissions de gaz à effet de serre.

L'image ci-dessus liste les 10 centrales les plus polluantes au monde. On remarque que l'Europe est bien placée grâce à la Pologne et à l'Allemagne (Energiewende...). Les auteurs ont pu déterminer que les 5% de centrales les plus émettrices étaient responsable de 73% des émissions de CO2 de la production électrique. Ces centrales sont souvent peu efficaces, et seulement améliorer leur efficacité (les ramener dans la moyenne) diminuerait les émissions de 25%...

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Share of zéro carbon energy in primary mix, 2020

La France est en retard sur son objectif en matière d'ENR, entend-on souvent dire. Mais quand il s'agit de lutter contre le changement climatique, le bon étalon est la part d'énergies décarbonées dans le total utilisé dans le pays (et pas juste pour l'électricité évidemment).

Le graphique joint, réalisé avec les données 2020 issues de BP Statistical Review, donne le classement mondial des pays en fonction de la part décarbonée de leur consommation d'énergie primaire.

En Europe, les 5 premiers du classement ont tous du nucléaire dans leur mix. Le Danemark, "champion de l'éolien", arrive 20 points derrière notre pays, et l'Allemagne est plus loin encore.

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Nuclear phase-out plan emerging as key issue in upcoming presidential election

Sur fond d'urgence climatique et d'inquiétudes sur la dépendance aux hydrocarbures, le nucléaire revient en force dans la campagne présidentielle en Corée du Sud : « L'opposition croissante à la politique de sortie du nucléaire du gouvernement a incité les candidats présidentiels d'opposition à promettre de rétablir l'utilisation de l'énergie nucléaire, soulignant qu'il s'agit de l'alternative la moins chère et la plus propre aux combustibles fossiles en Corée, qui dépend entièrement des importations pour couvrir ses besoins pétroliers. »

Dans l'immédiat, en pleine vague de chaleur et alors que le gouvernement appelle à ne pas utiliser la climatisation en heures de pointe, des réacteurs nucléaires sont remis en ligne de manière anticipée pour éviter les coupures.

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Nucléaire : Johnson prêt à écarter la Chine des appels d'offres britanniques

Signe que les relations entre les deux pays se détériorent, le gouvernement britannique cherche les moyens d'empêcher la société d’énergie nucléaire d’État chinoise de participer à de nouveaux projets de centrales nucléaires dans le pays, selon le Financial Times. Mais une décision en ce sens pourrait avoir des conséquences sur la relance du nucléaire au Royaume-Uni, et peser sur les projets de nouveaux réacteurs que le groupe français EDF veut construire outre-Manche avec Pékin.

CGN est entre autres co-investisseur à Hinkley Point, avec pour objectif d'accélérer la certification de son réacteur Hualong à Bradwell. Si CGN est exclu des prochains appels d'offres, Hinkley Point pourrait être touché et il sera plus compliqué de mener à bien les autres projets (Sizewell et Bradwell).

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La communauté scientifique interrogée ayant rendu des avis favorables, le GIFEN invite la CE à intégrer le nucléaire dans la Taxonomie

Après le Centre Commun de Recherche (CCR) en mars, le groupe d'experts de l'art 31 du Traité Euratom et le groupe d’experts du Comité scientifique sur la santé, l'environnement et les risques émergents (SCHEER), mandatés par le CE, ont confirmé fin juin 2021 l’essentiel des conclusions de l’évaluation scientifique du CCR.

L’ensemble de la communauté scientifique interrogé par la CE a donc émis un avis favorable quant au respect, par les activités nucléaires du critère DNSH (Do No Significant Harm). Les industriels du GIFEN rappelent à la CE l’importance de fonder la taxonomie sur des faits scientifiques afin d’en garantir la crédibilité auprès des investisseurs.

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Energiewende : Die Kernkraft verdient einen frischen Blick (Energiewende : le nucléaire mérite un regard neuf)

Extraits d'un journal suisse (diffusé aussi en Allemagne) :

« Un sujet a été largement tabou : le retrait du nucléaire après l'accident de Fukushima. En tant que garçon modèle supposé, l'Allemagne fermera ses derniers réacteurs nucléaires l'année prochaine (tandis que les centrales électriques au charbon continueront de fonctionner). C'est absurde. L’énergie nucléaire n'est pas seulement l'une des sources d'énergie les plus propres, elle est également sûre (si vous rapportez les décès causés à la quantité d'électricité produite). Les exploitants de centrales nucléaires existantes devraient donc pouvoir les exploiter aussi longtemps que possible du point de vue de la sûreté. Dans de nombreux cas, ce sera 60 ans et parfois 80 ans. Cependant, l'Allemagne s'est déjà dépouillée de cette possibilité, une erreur capitale. »

Lire l’article sur Neue Burcher Zeitung

Nucléaire : la Chine lancée à toute vitesse dans la course technologique

Dans sa course au développement de sources d'énergies alternatives au charbon, Pékin pousse ses feux à la fois dans les réacteurs à neutrons rapides, dans les petits réacteurs modulaires (SMR), et aussi dans les réacteurs au thorium.

Dans une intervention réalisée en 2016, Jean Marc JANCOVICI avait indiqué que, tant qu'il existerait une humanité "industrialisée", il y aurait du nucléaire, et que la seule question était de savoir s’il serait français en France, chinois en France, ou chinois en Chine.

En ce qui concerne le nucléaire de 4ème génération, le seul qui puisse devenir vraiment "durable" selon lui (en exploitant tout l'uranium et pas juste son isotope 235, qui en représente 0,7%, ou le thorium, plus abondant que l'uranium), c'est bien parti pour que ce soit l'une des deux dernières options qui se réalise.

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EDF fait un point le 24 juillet 2021 sur le réacteur de Taishan-1 ayant des crayons d'assemblages inétanches

Selon EDF les paramètres mesurés dans le circuit primaire respectent les seuils réglementaires en vigueur en Chine et à l'international. Le réacteur n’est pas dans une situation incidentelle : il s’agit d’un phénomène d’exploitation.

Les procédures d'EDF en matière d'exploitation du parc nucléaire conduiraient EDF, en France, à mettre le réacteur à l’arrêt, du fait qu’elles sont basées sur 3 motifs : 1) Le caractère évolutif du phénomène, 2) La caractérisation des causes, 3) La limitation de l’ampleur des opérations de nettoyages futurs du circuit primaire. On mettrait le réacteur à l'arrêt pour caractériser précisément le phénomène en cours et arrêter son évolution.

A Taishan, les décisions relèvent de TNPJVC, responsable de l'exploitation de la centrale nucléaire de Taishan, et co-entreprise détenue par CGN (70 %) et par EDF (30 %).

Lire le communiqué de presse sur EDF

La grande réforme d'EDF est repoussée après la présidentielle de 2022

La réforme d’EDF est remise à plus tard. Elle ne pourra pas aboutir avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron du fait de l’absence d’accord avec la Commission européenne.

C’est ce qu’ont annoncé mercredi 28 juillet plusieurs sources gouvernementales à l’AFP. “"il n'est pas envisageable d'avoir un projet de loi au Parlement dans l'immédiat", a notamment expliqué l’une d’entre elles. Mais à Bruxelles, une source proche du dossier explique aussi que "c'est un choix politique de la France de faire passer la réforme après l'élection présidentielle".

Cette réforme, visant à découper EDF en trois entités : le nucléaire et le réseau à haute tension, les énergies renouvelables et la distribution, est combattue par un large pan de l’opposition au gouvernement (LFI, PCF, PS, LR), mais aussi par les différents syndicats de l’électricien.

Lire l’article sur France TV

29 juillet : Beaucoup de vent et du soleil en Allemagne, la production électrique est basée à 80% d'ENR

Super, leurs émissions de CO2 doivent donc être ridicules, non ? Ben non en fait, elles restent 4 à 5 fois supérieures aux émissions de CO2 françaises, toujours grâce à la production d'origine nucléaire qui permet d'avoir un des meilleurs résultats au monde...

Une question alors : pourquoi vouloir augmenter la part de solaire et d'éolien tout en baissant la part du nucléaire dans le mix français ? Ce n'est pas pour émettre moins de CO2 puisque la preuve est sous vos yeux... Mais alors pourquoi ? Si quelqu'un du gouvernement peut nous expliquer la logique, ce serait bien...et qu'on arrête de nous raconter qu'on est en retard, alors qu'on est en avance depuis 40 ans.

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Le nucléaire espagnol : un atout d’excellence à préserver

L’Espagne peut compter sur ses sept réacteurs nucléaires, première source d’électricité du pays, pour assurer son approvisionnement en électricité bas carbone.

De manière générale, le mix électrique espagnol reste moins carboné que d’autres grands pays européens comme l’Allemagne ou la Pologne.

En dépit de sa bonne performance climatique, le gouvernement espagnol envisage une sortie du nucléaire à l’horizon 2035. Une possibilité qui soulève le doute pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son dernier focus publié en mai 2021 sur la politique énergétique espagnole.

Lire l’article sur la Sfen

Electrique ou thermique. Combien de CO2 émettent nos autos ?

Dans son étude, l’ICCT (International Council on Clean Transportation), classe l’écart des émissions de GES entre thermique et électrique selon le caractère plus ou moins carboné de l’électricité :

  • 66 % à 69 % en Europe,
  • 60 % à 68 % aux États-Unis,
  • 37 % à 45 % en Chine,
  • 19 % à 34 % en Inde.

Cela tombe bien, en France, l’électricité est d’ores et déjà décarbonée à 97%, grâce à son mix s’appuyant majoritairement sur un socle pilotable composé de nucléaire (67%) et d’hydraulique (13%), complété dans une moindre mesure par l’éolien (8%) et le solaire (2,5%) intermittents (source : bilan électrique français 2020, par RTE).

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Trop de solaire va-t-il tuer le solaire ?

Le problème tient à ce que l’afflux maximum d'énergie solaire survient lorsqu'on n'en a pas besoin : Les pics de consommation ont lieu soit le matin avant 9 heures, soit le soir entre 18 et 20 heures, quand le soleil est absent. À l'inverse, les panneaux solaires produisent à pleine capacité l'été en journée, lorsque la demande est faible.

En conséquence, au fur et à mesure du développement des capacités solaires, grâce aux subventions, les prix sur le marché de gros de l'électricité s'effondrent, comme le montre un rapport du think tank Breakthrough Institute sur la Californie.

« Entre 2014 et 2020, la valeur de l'énergie solaire a chuté d'environ 37% par rapport aux autres sources de production d'électricité », constatent les auteurs.

Lire l’article sur Korii

La Chine est sur le point de mettre en service le 1er réacteur nucléaire « propre » au monde

Considérée comme la principale source d’énergie du futur, l’énergie nucléaire est utilisée dans de nombreux pays sous forme de fission nucléaire. Pour ce faire, les réacteurs actuels nécessitent de l’uranium-235 fissile qui produit à son tour des déchets radioactifs devant ensuite être traités.

Récemment, la Chine a révélé les plans du premier réacteur nucléaire expérimental à sel fondu utilisant du thorium liquide, dont la construction d’un prototype devrait être achevé le mois prochain, les premiers tests commençant dès septembre. Cela ouvrira la voie à la construction du premier réacteur commercial, dont la réalisation est prévue d’ici 2030.

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Qinshan plant to supply district heating

Actuellement en Chine, la quasi-totalité des réseaux de chauffage urbain sont alimenté par des centrales à charbon, fortement émettrice de CO2, ainsi que de particules fines responsables de la pollution de l’air des métropoles chinoises.

Afin de décarboner ce secteur, et améliorer la qualité de l'air des villes, la China National Nuclear Corporation (CNNC) vient de lancer un projet de démonstration de chauffage urbain alimenté par la centrale nucléaire de Qinshan, dans la province du Zhejiang. Le projet, en coopération avec le gouvernement du comté de Haiyan, « fournit une solution d'énergie nucléaire pour résoudre le problème de chauffage dans le sud de la Chine », a indiqué la société.

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Les partis de la Vivaldi : tous coupables

Le réquisitoire de Pierre Goldschmidt, Ancien directeur général adjoint de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) envers le gouvernement belge :

 « En fermant définitivement, entre 2022 et 2025, nos sept centrales nucléaires qui produisent aujourd'hui 50% de notre électricité :

  • les émissions de CO2 dues à la production d'électricité vont augmenter de 85% entre 2021 et 2026;
  • nous dépendrons en 2026 des importations d'électricité de façon systémique à hauteur de 9% du total de notre consommation annuelle, alors que nous avons exporté plus de 2% de notre électricité en 2019;
  • notre balance extérieure, positive de 1,5 milliards d'Euros en 2019 deviendra négative de 14 milliards en 2026. »

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Journées SECOM’AT  (Sécurisation des Compétences avant les Arrêts de Tranche) au CNPE de Bugey

Depuis 2018, avant chaque arrêt de tranche, le Service de Formation du CNPE Bugey en collaboration avec l'IFARE, organisent les journées SECOM’AT  (Sécurisation des Compétences avant les Arrêts de Tranche). L'objectif est de rappeler aux intervenants les gestes de bases sous forme d’ateliers (Freinage Visserie, Serrage Assemblage Boulonné, FME, PFI, Consignation, Tenue de chantier…)

La 4ème visite décennale de la tranche 5 débutant prochainement, ces deux journées se sont déroulées les 27 et 29 juillet 2021, et ont permis de sensibiliser les intervenants des entreprises Clemessy Services, Clemessy, Sigedi, Groupe Albatros, Fives Nordon, Omexom, Orano DS, Orano, Framatome, Boccard, Arkadia Ingenierie, Comète, Optim Industries, Onet Technologies.

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