Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Comprendre le GIEC et ses rapports, par Le Réveilleur

Avec la sortie du sixième rapport d'évaluation du GIEC dans les mois à venir, et la sortie demain du travail du groupe I, on va parler du GIEC. Et, comme c'est un sujet souvent mal compris, Rodolphe MEYER, allias Le Réveilleur, nous a préparé une vidéo !

Il nous y explique ce qu'est le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat , IPCC en anglais) et comment il produit des rapports de référence sur le changement climatique (ses causes, ses conséquences mais aussi ce qu'on peut faire pour lutter contre).

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Le rapport du GIEC en 18 graphiques, par Sylvestre HUET

Plus précis. Plus alarmant. Plus fiable. Plus pédagogique. Le groupe 1 du GIEC vient de publier son rapport (qui porte sur la physique du climat) dans le cadre de la préparation du 6ème rapport du GIEC. Les groupes 2 et 3 doivent approuver leurs rapports en février et mars 2022. Le rapport de synthèse est prévu pour fin septembre 2022.

Cette note présente le résumé pour décideurs et son document « réponses aux questions fréquentes » à travers une sélection de graphiques rapidement commentés.

Lire l’article sur Le Monde

Etas-Unis : Joe Biden met le cap sur la voiture électrique… sans Tesla

Le changement de cap est spectaculaire. Alors que Donald Trump avait laissé aux Etats le soin de dresser des plans de développement de la voiture électrique et avait même réduit les objectifs d’efficacité énergétique des véhicules thermiques, Joe Biden entend faire de la mobilité électrique l’un des fers de lance des réductions d’émissions de GES des USA .

Le 5 août 2021, il a ainsi réuni les trois principaux constructeurs automobiles américains (GM, Ford et Stellantis -issu de la fusion de PSA et Fiat, qui contrôle aussi Jeep et Chrysler-) et l’UAW, le syndicat des salariés de l’automobile, pour présenter son plan. Les objectifs en sont extrêmement ambitieux : Joe Biden entend « mettre l’Amérique en position de mener l’avenir de la voiture électrique, de dépasser la Chine et de faire face à la crise climatique ».

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Le réacteur du futur jugé indispensable pour mieux recycler les déchets nucléaires

Le projet de recherche Astrid a été abandonné il y a deux ans par le CEA. Il consistait à construire un premier prototype de réacteur du futur, capable de fonctionner grâce à des combustibles usés. Autrement dit : réutiliser les matières radioactives issue de la production électrique du parc nucléaire actuel et ainsi réduire de manière considérable la quantité de déchets nucléaires.

Selon un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), l’abandon du projet Astrid pourrait avoir des conséquences potentiellement lourdes sur l'industrie nucléaire française et sur le stockage géologique des déchets. Il appelle à agir rapidement pour créer une nouvelle dynamique autour de la recherche et de la formation au nucléaire.

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Les émissions liées à l’électricité ont augmenté de 25% en Allemagne au premier semestre… faute de vent

Les émissions de gaz à effet de serre en Allemagne provenant de la production électrique ont augmenté au 1er semestre 2021 de 25%, selon le think Tank allemand Agora Energiewende. Les émissions des centrales à gaz ont augmenté de 15%, celles au lignite de 36%, et celles au charbon de 44%. Il y a deux explications : La 1ère est la forte reprise de l’économie et de l’industrie allemandes après la récession de 2020 et un hiver rigoureux qui ont accru les besoins en électricité et la seconde est le manque de vent pour faire fonctionner les éoliennes.

Et comme l’Allemagne va fermer toutes ses centrales nucléaires d’ici 2022, cela se traduira par une utilisation plus importante des centrales thermiques au charbon et au gaz et par conséquent par une nouvelle augmentation des émissions de GES.

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Magdalena Martullo-Blocher exige une nouvelle centrale nucléaire

« Dès l'année prochaine, nous serons un importateur net d'électricité.»

« Nous ne pouvons pas nous permettre d'arrêter l'énergie nucléaire et de perdre un tiers de notre production d'électricité. Simonetta Sommaruga (ie : la ministre de l'énergie suisse) doit maintenant prendre ses responsabilités, pointer du doigt le risque de pénurie d'électricité et le résoudre. Elle doit élaborer avec les exploitants de centrales nucléaires la prolongation sûre et efficace de la durée de vie des centrales nucléaires actuelles. »

« Soit nous importons de l'électricité produite au gaz et au charbon d'Europe, soit nous construisons la nôtre. À plus long terme, il faudra investir dans les nouvelles technologies telles que l'énergie géothermique, l'hydrogène, mais aussi l'énergie nucléaire. »

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EDF solde son aventure nucléaire américaine

Le géant français de l'électricité EDF a annoncé lundi qu'il cédait pour 885 millions de dollars (environ 753 millions d'euros) ses parts (49,99% ) au sein de sa coentreprise nucléaire américaine CENG, alors que ces titres étaient valorisés 1,9 milliard d'euros dans les comptes d'EDF.

En décembre 2008, quelques mois après l’acquisition de British Energy, EDF avait acquis ses parts dans le parc nucléaire de Constellation Energy pour 4,5 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros), là aussi en espérant y développer des EPR.

Le groupe met ainsi un terme à son "aventure américaine" dans le nucléaire, qui s'était notamment heurtée à la concurrence du gaz de schiste pour produire de l'électricité.

Lire l’article sur Le Figaro

Tesla conforte sa place sur le marché des véhicules électriques

Malgré l’impact économique de la crise sanitaire mondiale, et après des années de pertes, Tesla affiche des résultats positifs. La firme américaine vient de publier ses résultats pour le second trimestre 2021. Le constructeur de voitures électriques se prépare à entrer dans une nouvelle phase de développement international. Pour assurer ce développement international, le constructeur doit accroître sa capacité de production, et la prochaine étape cruciale sera l’inauguration de l’usine Tesla en Allemagne, après un retard conséquent.

Mais il est plus que jamais menacé par la concurrence des constructeurs traditionnels. Ces derniers multiplient les investissements sur le marché de l’électrique. Décryptage.

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L'essor de l’énergie solaire aux Etats-Unis repose sur une montagne de charbon chinois

« Fabriquer un panneau solaire en Chine génère environ deux fois plus de CO2 que de le produire en Europe », affirme Fengqi You, professeur d’ingénierie des systèmes d’énergie à l’université de Cornell.

« Dans certains pays ou certaines régions, qui ne dépendent pas principalement des combustibles fossiles pour produire de l’électricité, comme la Norvège et la France, installer un panneau solaire chinois pourrait même n’avoir aucun effet sur la réduction des émissions de GES », complète M. You.

« Si la Chine n’avait pas accès au charbon, l’énergie solaire ne serait pas bon marché aujourd’hui », résume Robbie Andrew, chercheur senior au Center for International Climate Research à Oslo.

Lire l’article sur L’Opinion

Aujourd'hui 8 aout 2021, c'est du grand n'importe quoi sur le système électrique

La valeur de l'électricité (prix spot) passe de -60 €/MWh, en début d'après-midi, à +70 €/MWh en début de soirée. Pourquoi ?

Essentiellement parce que l'éolien (allemand) a décidé de beaucoup produire un dimanche en milieu de journée (quand la consommation est faible), mais pas à la pointe du soir, quand la consommation remonte. Heureusement qu'il y a l'hydraulique et le nucléaire pour adapter leur production aux besoins et éviter que le réseau ne s'effondre.

Dommage que l'éolien vienne mettre le bazar sur le réseau, renchérir les coûts complets de l'électricité, gâcher des ressources naturelles pour une production dont parfois personne ne veut (d'où sa valeur parfois nulle voire négative).

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VELAN Lyon accueille les équipes du plan Excell d’EDF

VELAN est ravi d’avoir accueilli l’équipe EXCELL EDF sur le site de Lyon début juillet pour partager les enjeux d’Excellence Opérationnelle dans la Robinetterie.

Merci à Alain Tranzer, Stéphane Salvignol, Marie-Anne Lévy-Letourneux et Antony Poulard d’avoir participé activement à plusieurs ateliers de pilotage de la performance. L’amélioration continue démarre sur le terrain pour visualiser les process et écouter les équipes qui ont apprécié la participation bienveillante et inspirante de l’équipe EXCELL.

Ensemble on peut faire de belles choses !

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Réalités méconnues sur les biais contre le nucléaire dans les politiques publiques françaises et européennes

L'essentiel des fonds de financement de l’UE tels que le Fonds de Cohésion et le FEDER excluent l’énergie nucléaire directement ou indirectement, tandis que les énergies renouvelables en bénéficient, sans que ces partis pris soient justifiés.

Dans d’autres cas, les textes plébiscitent et privilégient, en la citant explicitement, la notion d’énergie bas carbone, mais n’y associent que les sources d’énergie dites renouvelables et en excluent le nucléaire, malgré une intensité carbone équivalente ou meilleure selon les cas de figure. Décryptage.

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Le chauffage au bois dans le collimateur du gouvernement

Contrairement à beaucoup d’idées reçues, la pollution aux particules fines est plus le fait de l’industrie, de l’agriculture, des centrales au charbon allemandes et du chauffage, que de la circulation automobile. C’est pourquoi les restrictions de circulation ont finalement assez peu d’impact sur le niveau de particules fines.

En revanche, le chauffage au bois est maintenant désigné comme la principale source des émissions de particules fines. D’après le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique, les 6,5 millions d’appareils de chauffage fonctionnant au bois émettent en France plus de deux fois la quantité de particules fines rejetées par les voitures qui circulent dans le pays.

Et cela va se traduire dans les mois et les années à venir par des interdictions et des restrictions.

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Great Britain faces rising risk of winter blackouts, system operator warns

National Grid, le gestionnaire du réseau électrique britannique, anticipe un risque de coupure d'électricité cet hiver au Royaume-Uni, du fait d'une demande électrique qui repart à la hausse et de la diminution des capacités électrogènes pilotables. Cette diminution des capacités pilotables s'explique par :

- la politique de sortie accélérée du charbon (récemment avancée de 2025 à 2024) dans le cadre des objectifs climatiques du Royaume-Uni ;

- la fermeture sur la décennie d'anciens réacteurs nucléaires AGR (advanced graphite reactors), dont la durée de vie est limitée par le vieillissement du graphite que contient leur cœur. En mettant de côté les deux EPR d'Hinkley Point actuellement en construction et dont la mise en service est prévue en 2026, tous les réacteurs britanniques sauf un devront ainsi être arrêtés d'ici à la fin de la décennie...

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La Chine rouvre des mines de charbon pour répondre à la forte demande d'électricité

La Chine a autorisé la réouverture de 15 mines à charbon pour une durée d'un an, au moment où le pays voit bondir sa demande en électricité.

Le réseau électrique national est mis à rude épreuve par des intempéries dévastatrices, les fortes chaleurs qui entraînent un recours massif à la climatisation, ainsi que la reprise de l'activité de la deuxième économie mondiale. Déjà, sur les cinq premiers mois de l'année, les besoins d'électricité avaient bondi de 16% par rapport à la même période de 2020.

Ces mines permettront de fournir environ 44 millions de tonnes de charbon par an. La semaine dernière, les autorités avaient déjà autorisé la réouverture de 38 mines de charbon en Mongolie-intérieure.

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Bavaria's Economics Minister Aiwanger lays foundation stone for new Irsching 6 gas-fired power plant

Le Ministre de l'économie de Bavière, Hubert Aiwanger, vient de poser la première pierre d'une centrale à gaz fossile de 300 MW, destinée à stabiliser le réseau électrique allemand.

Cette centrale sera censée ne fonctionner qu'en cas d'urgence. La grande question va concerner la définition de l'« urgence ». En effet, en fermant toutes les centrales nucléaires pour raisons politiques et certaines centrales à charbon pour le climat, le réseau allemand va de plus en plus souvent être sous tension (en gros dès qu'il y aura peu de vent et peu de soleil). Il est donc probable que cette centrale censée ne quasiment pas être utilisée (ce qui permet de rendre sa construction un peu plus acceptable), sera finalement pas mal utilisée à terme.

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Spain urges EU to act on soaring energy prices

Le gouvernement espagnol appelle la Commission européenne à agir sur le prix de l'électricité, qui monte en flèche du fait de la hausse du prix du gaz et des droits d'émission de CO2.

On ne peut pas à la fois protester car émettre du CO2 coûte trop cher et prévoir dans le même temps de fermer des capacités bas carbone, ce qui conduira à émettre davantage de CO2...

En effet, si l'Espagne est vraiment préoccupée par le prix de l'électricité du fait du prix du carbone, elle pourrait :

  • d'ores et déjà revenir sur son plan de sortie du nucléaire (20% de son bouquet électrique) d'ici 2035 ;
  • limiter son activisme anti-nucléaire sur la scène européenne (qui devient au contraire de plus en plus virulent).

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La capture du CO2 est indispensable… mais personne n’en veut

Il ne sera probablement pas possible de limiter la présence de CO2 dans l’atmosphère sans capture et stockage des émissions de carbone provenant notamment de l’industrie. Le GIEC, y compris dans son dernier rapport publié le 9 août, l’Agence internationale de l’énergie, le World Economic Forum, l’Académie des sciences américaine ou l’Imperial College de Londres prônent le développement et le recours massif à cette technologie. Elle fait pourtant l’objet d’un rejet presque systématique et sans réels fondements autres qu’idéologiques de la plupart des mouvements et des partis écologistes. Du coup, les gouvernements s’en détournent.

A tort. Elle permettrait à l’industrie lourde de décarboner ses activités actuelles, dans l'attente d'innovations technologiques permettant le recours à de nouveaux processus peu ou pas émetteurs de CO2.

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