Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

"La centrale nucléaire la plus dangereuse est celle que l’on ne construit pas"

Zion Lights est une activiste écologiste, communicante scientifique britannique et ancienne porte-parole du mouvement Extinction­ Rebellion, Myrto Tripathi, une ingénieure française, préside l’ONG « Les Voix du nucléaire », tandis que Isabelle Boemeke, mannequin brésilienne, est influenceuse pro-nucléaire. Dans une tribune, ces trois activistes mêlent – au lieu d'opposer – l’atome et les énergies vertes.

 « Le nucléaire n’est bien sûr pas la seule solution pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air. Nous croyons en une cohabitation avec une part croissante de renouvelables à mesure que les technologies qui les portent se développent. Toutes les solutions bas-carbone ont un rôle à jouer dans la construction d’un monde plus vertueux. »

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La course aux petits réacteurs nucléaires est lancée

L’irrésistible réchauffement de la planète va-t-il soutenir une relance de l’énergie nucléaire, très peu émettrice de gaz à effet de serre ? Et sous la forme de petites unités autant que de puissants réacteurs de 1 000 à 1 700 mégawatts (MW) ?

Ces petits réacteurs innovants offrent un nouvel outil dans la lutte contre le réchauffement climatique, pour approvisionner les sites isolés en électricité, en remplacement de centrales fioul, charbon ou gaz, tout en apportant le complément bas carbone nécessaire au développement des énergies renouvelables.

Ils peuvent aussi produire de l’eau douce par dessalement de l’eau de mer, fabriquer de l’hydrogène vert, des carburants de synthèse, de la chaleur pour les villes et les usines. Panorama mondial des projets en cours.

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Germany ‘set for biggest rise in greenhouse gases for 30 years’

En Allemagne, le rebond de l'activité au 1er semestre 2021 a provoqué une forte hausse de la production d'électricité à partir d'énergies fossiles par rapport à 2020, marquant un véritable come-back du charbon, mais aussi un recours accru au gaz fossile : houille +50%, lignite +38%, gaz +12%. Cela a provoqué une augmentation des émissions de CO2 du pays de 6,3% au cours du 1er semestre 2021 selon AG Energiebilanzen.

Selon l'Agora Energiewende, l'Allemagne s'apprête à connaître "la plus forte augmentation des gaz à effet de serre depuis 30 ans". Cet écart majeur aux objectifs climatiques risque de s'aggraver alors que les 6 dernières centrales nucléaires du pays, qui ont produit 32 TWh d'électricité bas carbone au 1er semestre 2021, vont être fermées prématurément d'ici à fin 2022.

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Transition à l’allemande : et à la fin, c’est gaz à tous les étages, CH4, H2 et CO2 !

En Allemagne, alors que l’hydrogène (H2 fait l’actualité avec 9 Mds€ d’investissements, c’est en réalité le gaz naturel (CH4) qui marque des points décisifs. A moyen terme, ayant éradiqué le charbon-lignite, il deviendra la source clé de la production électrique. Le nécessaire accroissement des importations gazières du pays (via le nouveau gazoduc Nord Stream 2) s’est commué en joute politico-économique, avec les USA et provoque d’autres réactions hostiles, en Europe même, en Pologne en particulier.

A terme, la France suiviste, se retrouvera dans la même situation, le gaz naturel remplaçant progressivement le nucléaire, les deux pays produiront alors le même courant gris-vert, l’Allemagne venant du gris, mais la France venant du vert !

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La Rimac Nevera décroche le record du monde d’accélération

Rimac Nevera électrique : 1 914 ch pour 2 360 Nm de couple, 0 à 100 km/h en 1,97 s et 0 à 300 km/h en 9,3 s. 412 km/h en vitesse de pointe, 2 millions d’euros ….

Est-ce vraiment utile ? Et surtout, quelques jours après la sortie du 6ème rapport du GIEC, n’est-ce pas indécent ?

Essayons de rester positifs : il est probable que la recherche nécessaire pour la mise au point de ce bijou de technologie réservé aux milliardaires sera, in fine, utile pour améliorer et faire baisser le prix des voitures électriques de monsieur tout le monde, nécessaires pour décarboner le secteur des transports, responsable de 30% des émissions de CO2.

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Techniques de greenwashing : communiquer sur une énergie nouvelle prétendument verte mais plus polluante

Si la mobilité bas carbone doit utiliser tous les leviers disponibles ; certaines innovations ne sont finalement pas très pertinentes pour la France, qui a la chance pour quelques années encore d'avoir une électricité décarbonée.

Exemple typique avec l'énergie à la mode en ce moment : l'hydrogène. Dupliquer à tout prix des moyens énormes pour faire du nouveau pas utile en France, tel que le train à l'hydrogène, n'a de sens que si l'objectif est d'exporter l'innovation dans les pays avec une électricité très carbonée comme l'Allemagne, la Chine, l'Australie... Sinon, c'est du greenwashing.

Parions sur l'industrie française !

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La Chine investit massivement dans les batteries, l'Europe tombe dans le piège

Le champion mondial chinois des batteries CATL va lever 9 milliards de dollars, afin d’accroître drastiquement ses capacités de production. De quoi consolider le quasi-monopole technologique asiatique sur la production de batteries électriques : Des experts estiment que la production de CATL grimpera de 200 GWh en 2021 à plus de 600 en 2025, s’assurant 30% de la production mondiale !

Et l’Europe ? Le consortium européen ACC (souvent qualifié d' « Airbus des batteries ») construit 2 usines, à Douvrin en France et à Kaiserslautern en Allemagne, d’une capacité annuelle cumulée de 48 GWh. Le 2ème projet European Battery Innovation construit sa 1ère usine à Skellefteå, en Suède, pour produire 32 GWh annuels.

Des chiffres bien modestes au regard des ambitions asiatiques…

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Les techniques nucléaires au service de l’adaptation au changement climatique et du relèvement après la pandémie de COVID-19

La science et la technologie nucléaire contribuent à la mise au point de cultures présentant une plus grande résistance à la sécheresse et à la salinité, de gestion des sols et de l’eau intelligente face au climat pour accroître la production alimentaire.

Grâce à l’appui fourni dans le cadre du programme de coopération technique de l’AIEA, les scientifiques et chercheurs du monde entier peuvent étudier de près les conséquences du changement climatique sur la qualité des sols, le taux de rechargement des eaux souterraines et la prévalence des contaminants dans l’atmosphère. Les résultats de ces études sont utilisés par les décideurs pour élaborer de nouvelles politiques axées sur la viabilité.

Lire l’article sur l’AIEA

Rapport du Giec : L’Australie refuse de se fixer des objectifs plus ambitieux en matière de neutralité carbone

Quelques heures après la publication du rapport des experts climat de l’ONU (GIEC), qui mettent en garde contre un réchauffement pire et plus rapide que prévu, Scott Morrison a averti qu’il ne souhaitait pas fixer d’objectifs en matière de neutralité carbone. « L’Australie fait sa part », a estimé le Premier ministre australien.

Pourtant, les incendies, la sécheresse et les cyclones d’une rare intensité qui ont frappé le pays sont aggravés par le changement climatique selon des scientifiques. L’Australie est en outre un des plus importants importateurs au monde de charbon et de gaz naturel, mais aussi possède la 3ème plus importante réserve mondiale de charbon (derrière les USA et la Russie).

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Economie. L’Espagne face à la flambée du prix de l’électricité

Le prix de l’électricité n’en finit plus de battre des records en Espagne, au point qu’il atteint 115,83 euros en moyenne par mégawattheure ce jeudi 12 août. L’électricité n’a donc jamais été aussi chère en Espagne, alors que le pays affronte une vague de chaleur estivale, boostant la demande.

Le gouvernement accuse les « coûts de plus en plus élevés des droits d’émission de CO2 ». Il faut rappeler que le mix électrique espagnol, qui se caractérise par une forte proportion de production à partir d'énergies renouvelables, conserve à ce jour (pour soutenir leur intermittence) une forte proportion d’énergies fossiles :  38,1 % d'énergies renouvelables en 2019 (20,3 % d'éolien, 9,8% d’hydraulique, 5,5 % de solaire et 2,5 % de biomasse), 21,3 % de nucléaire, contre 40,6 % de sources fossiles.

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Fê(ai)tes du Nucléaire 2021 à Lyon : rdv place Carnot le samedi 25 septembre de 10h à 17h

Les Voix du Nucléaire ont le plaisir de vous annoncer la tenue de la première édition des Fê(ai)tes du Nucléaire (Stand Up for Nuclear) à Lyon !

À l’issue du Stand Up 2020 à Paris, nous vous disions « l’événement de l’année prochaine devra faire date ! ». Il le doit. Et nous comptons sur cette 1ère édition en dehors de la capitale pour tenir cette promesse !

Nous avons besoin de vous, nous avons besoin que vous soyez là, nous avons besoin que vous mobilisiez ceux qui vous entourent. À travers cet événement festif, nous montrons que le mouvement citoyen pro-nucléaire existe, qu’il s’étend bien au-delà des bureaux d’experts, et qu’il est déterminé à se faire entendre !

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Climat : Emmanuel Macron défend le nucléaire, notre "chance", et prône le "cas par cas" pour l'éolien

Le Président Macron a réaffirmé l'importance de l'énergie nucléaire dans la transition énergétique en France. Pourtant, si on regarde son bilan au-delà de ses régulières déclarations en faveur de cette source d'énergie, il n'est pas fameux : fermeture de la centrale de Fessenheim pour raisons politiques, abandon du projet ASTRID, non prise de décision (alors que c'est urgent) sur le renouvellement du parc nucléaire français, ce qui risque d'entraîner des pertes de compétences industrielles et va présenter des problèmes industriels de calendrier dans les décennies à venir (on ne va pas construire 10 EPR en même temps...).

Il serait bien d'accorder les discours et les actes.

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A Landivisiau, « la dernière centrale électrique au gaz » sort de terre

« Grâce à sa flexibilité, elle sera idéale pour compenser la fluctuation de la quantité d'électricité produite par les centrales éoliennes et solaires », indiquait Xavier Caïtucoli, qui avait décroché le contrat alors qu'il était président de Direct Energie, désormais intégrée à TotalEnergies.

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili,  a indiqué  que Landivisiau serait « la dernière centrale au gaz construite en France », alors que la PPE prévoit d’augmenter significativement la part de l’éolien et du solaire, et d’autre part de fermer 14 réacteurs nucléaires.

Laurence Clarisse, la maire de Landivisiau, considère que cette centrale sera « sans nuisance, sans pollution ».

Ces 3 personnes ont juste oublié de vous dire que cette centrale à gaz va émettre 1 million de tonnes de CO2 par an !

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Energiewende : Wir brauchen die Atomkraft noch

Outre Rhin de plus en plus de voix s’élèvent à l’approche de la fermeture des dernières centrales nucléaires allemandes (prévue d’ici 2022), et s’inquiètent des risques de pénurie d’électricité :

« C'est une illusion de croire que l'énergie verte pourrait compenser la sortie du charbon. Cela nécessiterait 10 000 éoliennes supplémentaires et de vastes zones. Mais non seulement il n'y a pas assez d'espace pour un approvisionnement complet en énergies renouvelables, mais nous avons aussi trop peu d'heures d'ensoleillement et trop d'accalmies dans le vent. »

« Le maintien en fonctionnement des 6 centrales nucléaires pour l'instant permettrait d'économiser 90 millions de tonnes de CO2 par an à partir de 2023. Ce serait un programme de protection du climat concret et immédiatement efficace. »

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Fusion nucléaire : les dix quadrillions de watts sont atteints

Le 8 août dernier, une concentration de 192 lasers sur une zone aussi petite qu’un « plomb de chasse » a permis de produire, via le principe de fusion, un point chaud de plus de dix quadrillions de watts pendant 100 trillionièmes de secondes

Pour les scientifiques qui ont mené l’expérience au National Ignition Facility (NIF) en Californie, c’est une « avancée historique »

Steven Rose, co-directeur d’un centre de recherche à l’université Imperial College London considère que l’essai du NIF représente « l’avancée la plus significative dans la fusion inertielle depuis ses débuts en 1972 ».

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Fusion nucléaire : une avancée majeure aux États-Unis, la course mondiale s’intensifie

"Une avancée historique". Ce mardi 17 août, le laboratoire américain Lawrence Livermore National Laboratory, basé en Californie, s'est targué d'avoir réalisé une avancée historique en matière de fusion nucléaire. Il annonce avoir produit davantage d'énergie que jamais auparavant grâce à la fusion nucléaire.

L'expérience placerait les chercheurs proches du seuil d'ignition, c'est-à-dire du moment où l'énergie produite dépasse celle utilisée pour provoquer la réaction. Un graal dans la course à la fusion nucléaire. À côté des projets de recherche XXL soutenus par les gouvernements, les startups qui s'engagent dans la fusion nucléaire bourgeonnent.

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« Près de 3 000 ans de réserves » : la fusion nucléaire, le rêve d’une abondance énergétique

Le 17 août, le National Ignition Facility (NIF), un laboratoire public américain, s’est félicité d’avoir fait une « avancée historique » dans la course à la fusion nucléaire. Greg de Temmerman, chercheur associé à Mines ParisTech PSL et expert en fusion nucléaire, revient sur les perspectives ouvertes par cette nouvelle source d’énergie.

« Comme pour la fission nucléaire, la fusion n’émet pas de CO2 même si elle crée, en faible quantité, de l’hélium, un gaz inerte. La grosse différence, c’est qu’on ne génère pas les déchets à haute activité et à vie longue. »

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Le canadien General Fusion lance les travaux de son tout premier démonstrateur de fusion nucléaire au Royaume-Uni

Les projets de fusion nucléaire continuent de se multiplier dans le monde. C'est au tour de l'Angleterre de voir fleurir un nouvel équipement de recherche, qui sortira de terre d’ici 2025.

La PME General Fusion entre désormais dans la cour des grands avec la création de son 1er démonstrateur de centrale à fusion nucléaire à Culham, son plus grand projet depuis sa création en 2002. Cette installation ne produira pas encore de l’électricité mais doit permettre d’approfondir les recherches sur la fusion nucléaire.

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16 aout 2021 : La France, classée 3ème pays au monde avec 99% d’électricité bas carbone

En France, ce jour-là, seulement 25g de CO2 par KWh, une électricité décarbonée à 99%, s’appuyant majoritairement sur le nucléaire (38 GW), 29% de renouvelables, quasi zéro gaz et surtout zéro charbon et zéro fioul, c’est à dire quasi aucun recours aux sources fossiles.

L’Allemagne au même moment, bien qu’avec un fort taux de 66% de renouvelables, émet 195g de CO2/KWh (soit 8 fois plus que la France), n’arrivant qu’à un taux de décarbonation de 79%, du fait qu’elle mobilise 10GW de charbon et 3 GW de gaz pour suppléer l’intermittence de l’éolien (26 GW sur 63 installés) et solaire (14 GW sur 56 installés). Heureusement, pour atténuer un peu ces piètres résultats climatiques et environnementaux, elle a pu compter sur la quasi-totalité de ses 8GW de nucléaire restants…mais qu’adviendra-t-il en 2022 lorsqu’elle aura fermé ces derniers réacteurs ?

Pas d’inquiétude, le gazoduc NordStream2 vient d’être achevé, permettant une augmentation du recours aux centrales au gaz, et donc une augmentation des émissions de CO2 (le temps de fermer la totalité de ses centrales à charbon, c’est-à-dire pas avant 2038)…

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