Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Les ordres de grandeur c'est important, sinon on raconte n'importe quoi

Peu importe votre opinion sur le nucléaire, lorsqu'on parle de lutter contre le changement climatique, il est complètement insensé de vouloir fermer des centrales nucléaires bas carbone.

Bien évidemment il faudra agir sur les transports routiers et aériens… Avoir une électricité bas carbone n'est pas suffisant seul, mais c'est une condition nécessaire pour décarboner les autres secteurs.

Par ailleurs, il faut être cohérent : on ne peut pas dire que l'éolien et le solaire font baisser les émissions de CO2, et en même temps dire que fermer des centrales nucléaires bas carbone ne fera pas augmenter les émissions…

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Etre anti-nucléaire, c’est avant tout favoriser le gaz, le fuel ou le charbon

La question suivante a été posée à Julien TCHERNIA, PDG d’ekWateur : « Que proposez-vous comme moyen de production d’électricité pilotable bas carbone permettant d’alimenter un pays comme la France durant les moments sans vent et sans soleil ? ». Sa réponse : « Je n'ai malheureusement pas la réponse finale à cette question (personne d'ailleurs je pense) »

Je remarque qu’il existe un énorme problème de connaissance sur ce sujet, même pour un PDG d’une entreprise d’énergie… Je vais donc le rappeler : la réponse est : LE NUCLÉAIRE !

Si l’Irlande savait cela, elle n’aurait pas émis 19 fois plus de CO2 (par KWh) que la France ce 26/08.

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Nous demandons au gouvernement de reconsidérer la sortie du nucléaire

Lettre ouverte d'une centaine de personnes issues des milieux académique, des ONG et de l’industrie rassemblée autour du think tank Horizon 238, et adressée au Premier Ministre Belge :

« Le choix du gouvernement de sortir du nucléaire – la 1ère source d’énergie bas-carbone en Belgique – et de financer de nouvelles centrales à gaz fossile via le mécanisme de rémunération de capacité (CRM) est paradoxal et contre-productif. Cette décision ne ferait que renforcer la place prédominante des énergies fossiles dans le paysage énergétique belge. Croire qu’il est nécessaire d’arrêter le nucléaire pour développer les énergies renouvelables est un faux dilemme. D’autres pays comme la Finlande, le Royaume-Uni ou encore le Canada ont fait le choix de bâtir leur transition énergétique sur ces deux sources d’énergie bas-carbone ».

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Dans deux ans, la Slovaquie couvrira 99% de ses besoins en électricité avec une production bas carbone

Voilà à quoi ressemble une politique énergétique qui fait le nécessaire pour le climat.

Au cas où votre slovaque serait un peu rouillé, on trouve de bas en haut :

  • Vodné : hydraulique
  • Obnovitel'né : renouvelables hors hydro
  • Jadrové : nucléaire (qui alimente aussi un réseau de chaleur pour le chauffage)
  • Mochovce 3,4 : nouveaux réacteurs nucléaires bientôt connectés, remplaçant de la production au charbon
  • Fosilne : énergies fossiles
  • Spotreba elektriny : consommation électrique de la Slovaquie

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Nucléaire ou gaz ? Monsieur le Président, il faut choisir et assumer… (Tribune PNC)

En déplacement en Polynésie, Emmanuel Macron convient à nouveau que « dans la lutte contre le réchauffement climatique, le nucléaire est une chance pour la France ».

Mais alors, pourquoi avoir arrêté prématurément les deux réacteurs de Fessenheim ? Pourquoi prévoir l’arrêt de 12 autres réacteurs qui n’émettent pas de CO2, ce gaz à effet de serre coupable du réchauffement de la planète avec pour conséquence des catastrophes humanitaires ?

Or un KWh issu d’une centrale nucléaire émet seulement 6 g de CO2 (source : Bilan GES France de l’ADEME), alors qu’un KWh issu d’une centrale gaz émet 420 g de CO2 (soit 70 fois plus) et celui issu d’une centrale charbon émet 1060 g de CO2 (soit 180 fois plus).

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Rouler en ville à 30 kilomètres heures pollue beaucoup plus qu’à 50 km/h

Les grandes villes françaises multiplient et même généralisent les limites de vitesse à 30 km/h. L’objectif louable est de réduire la pollution atmosphérique et les émissions de CO2. Mais il y a comme un problème. Un véhicule à moteur thermique pollue bien plus à 30 km/h qu’à 50 km/h…

C’est ce que démontre une étude récente du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques) rendue publique le 17 août et réalisée à la demande de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer : « Pour les véhicules légers comme pour les poids-lourds, les émissions sont importantes à très faible vitesse (jusqu’à 30 km/h environ), ce qui signifie que les situations de congestion du trafic routier sont très pénalisantes du point de vue de la qualité de l’air ». Décryptage.

Lire l’article sur Transition et Energie

Remplacement de générateur de vapeur : une expertise de Framatome en soutien au Canada

Suite à la décision des autorités de sûreté de poursuivre les programmes de prolongement de la durée d’exploitation des réacteurs au Canada, la Steam Generator Replacement Team (SGRT) – entreprise conjointe de SGT et Aecon – a été retenue en 2017 par Bruce Power pour procéder au remplacement des générateurs de vapeur de la tranche 6 de leur centrale [NB : Steam Generator Team (SGT) étant une société conjointe de Framatome et de United Engineers & Constructors (UEC)].

SGRT a signé un accord de fournisseur privilégié à long terme avec une structure chargée du remplacement des générateurs de vapeur des 5 autres tranches de Bruce Power.

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Pour la CEE-ONU, tenir les objectifs climatiques impose d’utiliser le nucléaire

Dans un rapport publié ce 11 août 2021, la CEE-ONU, La Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU, ou UNECE en anglais), affirme que, pour décarboner l’énergie et tenir les objectifs climatiques (rappelés récemment par le rapport du Giec), le nucléaire est indispensable : « les objectifs climatiques internationaux ne seront pas tenus si l’énergie nucléaire est exclue ».

Le rapport de la CEE-ONU estime que, depuis 50 ans, le nucléaire a évité l’émission de 75 milliards de tonnes de CO2. Ces faibles émissions carbone se traduisent également sur la santé publique, sous forme de pollution de l’air évitée : le rapport estime ainsi que « l’utilisation historique du nucléaire a permis de sauver plus d’un million de vies ».

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Au Royaume-Uni, recycler la chaleur des transformateurs pour chauffer les maisons

Les groupes britanniques énergétiques National Grid et SSE ont dévoilé mardi un projet visant à utiliser la chaleur dégagée par les transformateurs électriques afin de fournir du chauffage à des foyers et entreprises, le tout en réduisant les émissions de CO2.

National Grid, qui gère le réseau électrique, et SEE, un fournisseur d’électricité, estiment que cette technologie pourrait réduire les émissions carbone de 40% par rapport au chauffage à gaz.

La technologie pourrait être déployée sur les transformateurs électriques de National Grid en Angleterre et au Pays de Galles, et l’énergie récupérée irait vers les réseaux de chaleur de SSE qui fournissent du chauffage et de l’eau chaude aux foyers et entreprises.

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Fusion nucléaire pour l’énergie : où nous mènent les annonces récentes ?

Un laboratoire américain vient d’annoncer de nouveaux résultats en fusion nucléaire « inertielle », avec une production d’énergie de 1,3 mégajoule. Que représente cette avancée pour la fusion ?

Entre le mégaprojet ITER, qui a connu des débuts difficiles mais dont la construction avance, les projets lancés par différents pays, les initiatives privées qui se multiplient et qui annoncent des réacteurs de fusion d’ici 10 ou 15 ans, et les résultats obtenus par le Lawrence Livermore National Laboratory le 8 août 2021, il est difficile d’y voir clair.

Voici un tour d’horizon pour mettre tout ceci en perspective, par Grégory De Temmerman, DG du think tank Zenon Research,  chercheur à Mines ParisTech PSL, ex coordinateur scientifique du projet ITER.

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How leading organisations should measure their electricity emissions

Décryptage par Maxence CORDIER du mécanisme de garantie d'origine de l'électricité, qui permet en pratique d'étiqueter comme "renouvelable" de l'électricité de toute origine (renouvelable ou non).

C'est pourquoi il conviendrait de réduire progressivement la durée de vie des garanties d'origine (actuellement d'un an en Europe) jusqu'à une heure afin que l'origine de l'électricité corresponde en temps réel à ce qui est contractuellement vendu (ie qu'on ne puisse plus garantir de l'électricité comme renouvelable la nuit grâce à des certificats photovoltaïques produits en journée). Il conviendrait aussi de limiter les échanges de garanties d'origine entre les Etats aux capacités d'interconnexion entre ces Etats. Cela éviterait que certains Etats vendent davantage de garanties d'origine qu'ils ne peuvent vendre d'électricité (comme l’Islande).

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Germany Flirts With Power Crunch in Nuclear and Coal Exit

L'Allemagne s'expose à des coupures d'électricité du fait de sa politique de sortie du nucléaire et du charbon. Elle devrait en effet fermer plus de 20% de ses capacités pilotables (celles qui peuvent produire à la demande) dans les toutes prochaines années et les ouvertures de nouvelles centrales à gaz fossile seront loin de compenser ces fermetures.

Ce qui est consternant, c'est qu'il faudra sans doute en arriver à des coupures pour découvrir que si vous voulez de l'électricité quand il n'y a pas de vent ni de soleil, il vous faut (aussi) des moyens de produire de l'électricité qui ne dépendent pas du vent ni du soleil...

Ainsi, un grand pays géographiquement central en Europe et qui avait un rôle globalement stabilisateur sur le réseau européen va devenir déstabilisateur.

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Transition énergétique : l’hydrogène "bleu" serait une impasse

La majeure partie de l’hydrogène est aujourd’hui produit par reformage à la vapeur (vaporeformage) du méthane (hydrogène dit « gris »), une technologie qui émet énormément de CO2.

La meilleure solution climatique serait de le produire à l’aide d’électricité bas carbone, par électrolyse de l’eau – hydrogène dit « vert ». Mais certains industriels et décideurs mettent en avant une autre solution : celle de l’hydrogène dit « bleu », qui couple le vaporeformage du gaz naturel à diverses technologies de captage de CO2, qui permet de le stocker ou de le réutiliser.

Selon une étude, « l’empreinte de gaz à effet de serre de l’hydrogène bleu est de plus de 20 % supérieure à celle de la combustion de gaz ou de charbon pour le chauffage ».

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Transition énergétique : "Pas de Green Deal sans nucléaire" prévient Thierry Breton

Invité de la REF (rencontre des entrepreneurs de France), le commissaire européen a plaidé pour le maintien des centrales nucléaires en Europe, pour permettre d'assurer la coûteuse et complexe transition énergétique souhaitée par Bruxelles. Pour cela, le nucléaire reste le meilleur outil :

  • capable de produire de grosses quantités d’électricité,
  • bas carbone,
  • à la demande (c’est-à-dire de façon pilotable, indépendamment des conditions météorologiques),
  • à un cout très bas (permettant aux ménages et entreprises françaises de bénéficier d’une électricité parmi les moins chères d’Europe, 70% moins chère que celle des ménages Allemands par exemple).

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Energie : la Californie contrainte d'installer des mini-centrales à gaz

Alors qu’il vise 100 % d'électricité d'origine renouvelable en 2045, l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis doit composer avec les pics de demande et la sécheresse afin d'éviter les coupures de courant. La Californie qui se veut un exemple en matière de virage écologique a été contrainte de donner son feu vert à l'installation de cinq mini-centrales à gaz afin de renforcer la production d'électricité et ainsi éviter les coupures de courant. Avec une puissance individuelle de 30 mégawatts (MW), l'apport des cinq nouveaux générateurs utilisant des combustibles fossiles reste modeste.

Mais la mesure illustre, d’une part la difficulté de l'Etat à suivre sa politique en matière de transition énergétique qui prévoit pourtant une électricité 100% renouvelable à l'horizon 2045 (avec une étape à 60 % fin 2030), et d’autre part se voit en totale contradiction avec les alertes réitérées du GIEC.

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Le GAC Aion V et sa batterie au graphène promettent 1000 km d'autonomie et une charge en 8 minutes

L’Aion V 6C pourrait passer de 0 à 80 % de charge en à peine 8 minutes. GAC en a d'ailleurs fait la démonstration lors d’un test fin juillet, témoignant d'une puissance de charge de 481 kW à 80 % (tension de 855,6 V, intensité de 562,8 A). En à peine 4 minutes, cette borne serait capable de recharger la batterie de 35,1 kWh.

J’ai juste une réflexion : 481 kW, cela correspond à la puissance cumulée d’un peu plus de 50 appartements (de 9 kW). Si l’on développe massivement ce type de borne de recharge ultra-rapide de très haute puissance, on va la sortir d’où l’électricité nécessaire, si on ferme en même temps 12 réacteurs nucléaires en France (concrètement, cela revient à se priver de 20% de la capacité du parc nucléaire français) ?

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Fê(ai)tes du Nucléaire 2021 à Lyon : rdv place Carnot le samedi 25 septembre de 10h à 17h

Les Voix du Nucléaire ont le plaisir de vous annoncer la tenue de la première édition des Fê(ai)tes du Nucléaire (Stand Up for Nuclear) à Lyon !  Cet événement s'inscrit dans un cadre plus général, intitulé "Stand Up for Nuclear", qui est une mobilisation annuelle mondiale organisée dans de nombreuses villes sur tous les continents (cette année plus de 40 dans le monde).

L'objectif de ces événements festifs sont de :

  • informer le public directement, à travers une sensibilisation originale et créative sur les bénéfices et l’importance des applications du nucléaire,

  • souligner le rôle clef de l’énergie nucléaire dans une transition énergétique bas-carbone permettant une lutte efficace et socialement juste contre le réchauffement climatique, atteindre un public plus large par le biais d’une couverture médiatique de l’évènement, et interpeller le grand public, les médias et les décideurs sur les discours et idées fausses associés au nucléaire, ainsi que sur les choix énergétiques à venir,

  • redonner la parole aux employés, à tous les acteurs du nucléaire dans l’énergie, la santé, et tous ses autres domaines d’application, leur permettre d’exprimer la fierté du travail qu’ils accomplissent pour la société en contribuant en particulier à un avenir énergétique plus propre

Nous avons besoin de vous, nous avons besoin que vous soyez là, nous avons besoin que vous mobilisiez ceux qui vous entourent. À travers cet événement festif, nous montrons que le mouvement citoyen pro-nucléaire existe, qu’il s’étend bien au-delà des bureaux d’experts, et qu’il est déterminé à se faire entendre !

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