Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Reacteur nucléaire « propre » : après l’abandon français, la victoire chinoise.

D’ici un mois, la Chine inaugurera son prototype de réacteur nucléaire au thorium et sels fondus, appartenant à la 4ème génération, alors que l'état français a renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid, qui répond aussi à cet objectif.

Un avantage de ces réacteurs de 4ème génération est qu’ils peuvent utiliser des déchets nucléaires comme combustible. Grâce au phénomène de transmutation, le volume et la radiotoxicité des déchets ultimes sont l’un et l’autre réduits. Le « recyclage infini » du combustible, en somme. Concrètement, cela revient à appliquer à l’industrie nucléaire le principe de l’économie circulaire, principe que les écologistes souhaitent développer dans tous les secteurs (à juste titre), sauf dans le nucléaire, du fait de leur position anti-nucléaire dogmatique héritée des années 70….

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1 099 km avec une charge : record d’autonomie pour ce camion électrique

Avec son camion 100 % électrique et dans des conditions idéales, le constructeur suisse Futuricum est parvenu à parcourir 1 099 kilomètres en 23 heures sans recharge intermédiaire.

Courante dans le monde automobile, la technique de l’hypermiling investit le domaine du poids lourd. Consistant à pousser l’écoconduite à l’extrême pour consommer le moins possible. Le record s’est déroulé au Contidrom, une piste fermée située à Buchholz, en Allemagne. Au total, 392 tours ont été réalisés par différents pilotes se relayant toutes les 4 h 30. Circulant à une vitesse moyenne d’un peu moins de 50 km/h, le camion de Futuricum aura tenu 22 h 56 avant d’arriver au bout de sa batterie.

Rappelons toutefois que la configuration du record, réalisé sans charge utile et à vitesse stabilisée, était idéale.

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Un consortium français, mené par EDF, sur le point de racheter les activités nucléaires de GE

Selon La Tribune, les négociations seraient proches d’aboutir. Il s’agit du rachat par des entreprises françaises menées par EDF des activités nucléaires de General Electric (GE), héritées du rachat d’Alstom énergies en 2014.

On trouve notamment dans la corbeille les fameuses turbines à vapeur Arabelle, les plus puissantes au monde. Elles équipent les nouvelles centrales construites par EDF, comme les deux EPR d’Hinkley point au Royaume-Uni, mais aussi des projets menés par le russe Rosatom en Turquie, en Bulgarie et en Egypte.

L’opération, si elle se concrétise, présente de multiples avantages de nature très différente. D’abord, elle envoie enfin un message clair de soutien à la filière nucléaire et d’intervention du fameux « Etat stratège » pour reprendre le contrôle d’une activité stratégique

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L'Allemagne récuse la décision envisagée par Bruxelles d'inclure le nucléaire dans les investissements verts

L'Allemagne fait partie des 5 pays membres de l'UE (avec l'Autriche, le Danemark, l'Espagne et le Luxembourg) demandant dans une lettre ouverte à la CE de renoncer à inclure l'énergie nucléaire dans son nouveau système de classification des investissements financiers verts.

Il est utile de mettre en parallèle l’action de ces 5 pays, récusant des résultats scientifiques d’institutions rattachées à la CE, avec le graphe joint qui présente les émissions de CO2 de la production électrique d’une partie des pays de l’UE :

  • Ces 5 pays sont des gros émetteurs de CO2 (l’Allemagne étant le pire des 5),
  • Et à contrario les 3 pays ayant le plus de nucléaire dans leur mix (Suède, France, Suisse) sont les moins émetteurs de CO2.

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Stocker l’électricité, un défi en passe d’être relevé

Le Parisien aurait peut-être du choisir une affirmation un peu moins "choc" … :

Selon le Conseil Général de l'Economie, il faut 143 g de lithium pour faire une batterie d'un kWh de capacité de stockage. Selon BP Statistical Review, les réserves de lithium à fin 2020 étaient de 18 955 000 tonnes dans le monde, soit de quoi fabriquer 190 TWh de capacité de stockage sur batteries en mode "optimisé". Selon RTE, avec un système 100% éolien et solaire, il faut environ 50 TWh de stockage (donc environ 10% de la production) rien que pour se couvrir contre la variabilité de la production d'une année sur l'autre.

Donc la France devrait donc "s'arroger" un quart du lithium des réserves mondiales pour avoir un système 100% ENR "backé" par du stockage sur batteries ?

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Nucléaire intermittent, éolien variable, ou l’inverse ?

Un argument qui est régulièrement mis en avant pour justifier la sortie du nucléaire en Belgique est celui du manque de flexibilité du parc nucléaire belge, qui obligerait les énergies renouvelables à s'effacer (produire moins que ce qu'elles peuvent) à certains moments de l'année.

Tout d'abord, les réacteurs belges sont des REP qui peuvent être adaptés pour faire varier leur puissance, et donc être en partie flexibilisés. C'est la même technologie que celle exploitée en France, qui fait du suivi de charge avec le nucléaire.

Ensuite, il faut apprendre à valoriser l'électricité bas carbone quand on en a (plutôt que d'en réduire la production) pour en consommer moins quand on en a moins. Autrement dit, il faut flexibiliser la demande électrique et développer le stockage.

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Où s’arrêtera la folie de l’écologie politique ?

Quand chaque jour on découvre dans la presse une nouvelle phrase d’un élu vert, on constate pour la plupart d’entre eux une convergence : remettre le marxisme au goût du jour, en l’habillant de causes plus porteuses actuellement : climat, féminisme, racisme.

Les écologistes politiques ne cherchent en rien à résoudre de façon rationnelle la problématique climatique mais de faire la peau de la société de croissance et du capitalisme.

Ils décrédibilisent ainsi l’écologie, la vraie, qui prend en compte la problématique climatique. L'écologie, au sens premier du terme, est une science dont l'objet est l'étude des interactions des êtres vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet environnement (l'écosystème). Ils ont oublié la science, au profit de principes idéologiques et dogmatiques : Ils font de l’écologie politique…

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Automobile : les marques chinoises à l'offensive en Europe sur l'électrique

Sans tapage, mais avec opiniâtreté, les constructeurs automobiles chinois se font peu à peu une place sur le marché européen. En concentrant leurs efforts sur le segment le plus porteur, sur lequel leur expertise n'a rien à envier aux constructeurs occidentaux : celui des voitures électriques.

Plus d'une dizaine de marques chinoises sont désormais commercialisées sur le Vieux Continent : MG , l'ancienne gloire britannique détenue depuis quinze ans par le groupe SAIC et désormais produite en Asie, Polestar, Aiways,… et la liste ne cesse de s'allonger...

En Europe de l'Ouest, sur le seul segment des voitures 100 % électriques leur part de marché atteint désormais 3,7 %. Et elle a atteint 4 % en juin et juillet.

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Sécheresse : le Brésil menacé par la pénurie d'électricité

10%. Ce sera la capacité de génération d'électricité des grands réservoirs de la moitié sud du Brésil en novembre, selon l'Opérateur national du système électrique (ONS). Le niveau actuel étant de 30 %, la situation est donc « préoccupante », reconnaît cet organisme officiel. Car c'est l'hydroélectricité qui fournit la plus grande partie de l'énergie du pays en temps normal.

Pour parer au plus pressé, le gouvernement doit avoir recours aux centrales à gaz ou au fioul, plus polluantes et surtout beaucoup plus onéreuses. Conséquence : les tarifs d'électricité ont été relevés et alimentent l'inflation, qui avoisine déjà les 10 %. Le Brésil souhaite également importer de l'énergie d'Argentine et d'Uruguay, et a demandé aux services publics de réduire leur consommation dans les bureaux.

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« Pas de green deal sans nucléaire » prévient Thierry Breton

Le Commissaire européen au marché intérieur et à l’énergie a mis en garde la Commission et le Parlement européen contre le refus de considérer l’énergie nucléaire comme un élément de la transition. Ce que reconnaissent aussi bien le GIEC que l’AIE.

Le nucléaire n’émet que 12 grammes de CO2 par kWh produit, contre 490 grammes pour le gaz naturel, qui figure pourtant dans ces énergies estampillées « vertes » par la CE… parce que les pays qui se détournent du nucléaire comme l’Allemagne ou la Belgique ont besoin du gaz pour compenser leur sortie du nucléaire et suppléer à l’intermittence des énergies éolienne et solaire. Résultat, quand il y a peu de vent et de soleil, comme au premier semestre cette année en Allemagne, les émissions de CO2 s’envolent…

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Les plus grandes éoliennes flottantes au monde installées en Ecosse

Les éoliennes marines flottantes présentent à priori beaucoup d’avantages. Elles sont installées plus au large et de ce fait créent moins de nuisances que les éoliennes fixées sur les fonds marins. Elles ne nécessitent pas de travaux aussi importants. Elles bénéficient de vents plus soutenus.

Un seul problème, elles coûtent horriblement cher.

Aujourd’hui les éoliennes marines en général, et flottantes en particulier, produisent une électricité particulièrement coûteuse : en France, le prix d’achat garanti pour l’électricité produite par les éoliennes marines fixées est de l’ordre de 150 euros le mégawatt heure, trois fois le prix du marché et quatre fois celui de l’électricité nucléaire !  Et les coûts de production des éoliennes flottantes sont encore supérieurs.

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Le GAC Aion V et sa batterie au graphène promettent 1000 km d'autonomie et une charge en 8 minutes

D’après le constructeur chinois GAC, la Aion V promet des performances impressionnantes : une autonomie de 1 000 km (norme NEDC), la durabilité de la batterie avoisinerait le million de kilomètres, le 0 à 80 % de charge en à peine 8 minutes (et de 30 à 80 % en 5 minutes).  Un journaliste présent sur place, a partagé un cliché témoignant d'une puissance de charge de 481 kW lors d’une démonstration.

J’ai juste une réflexion : 481 kW, cela correspond à la puissance cumulée d’un peu plus de 50 appartements (de 9 kW). Si l’on développe massivement ce type de borne de recharge ultra-rapide de très haute puissance, on va la sortir d’où l’électricité nécessaire, si on ferme en même temps 12 réacteurs nucléaires en France (puisque cela revient à se priver de 20% de la capacité du parc nucléaire français) ?

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« Décarboner vraiment, c’est rompre avec les libertés individuelles, voire avec le pacte démocratique »

Pourquoi les gouvernements n’agissent-ils pas plus frontalement contre le dérèglement climatique, dont nous savons tous aujourd’hui le degré de dangerosité et de déstabilisation qu’il entraînera dans le monde.

Le nœud du problème pour l’Etat est triple, selon l’historienne Frédérique Laget :

  • « d’abord, il lui faudrait prendre, pour décarboner l’économie, des mesures extrêmement dures, voire liberticides » ;
  • « ensuite, il ne peut agir seul dans ce domaine, il faut une coordination à l’échelle mondiale » ;
  • « enfin, il lui faut lutter contre l’atomisation croissante des sociétés, où les intérêts particuliers tendent à empiéter sur l’intérêt commun. »

Décryptage dérangeant, auquel on est pas obligé d’adhérer, mais qui a le mérite de poser de vraies questions.

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COP26 : A smooth transfer of power in electricity generation ?

Le cabinet Wood MacKenzie rappelle que le déploiement des énergies renouvelables ne suffira pas à atteindre nos objectifs climatiques dans le secteur électrique.

Être capable de répondre à la demande électrique à tout instant avec de l'électricité bas carbone reste un défi majeur.

Il est donc essentiel de travailler dès à présent sur la flexibilisation des systèmes énergétiques en :

  • développant la production bas carbone (notamment nucléaire) ;
  • développant le stockage (STEP, services réseau rendus par les véhicules électriques, etc.) ;
  • développant la flexibilité de la demande via des contrats adaptés.

Décryptage sur la flexibilité et les garanties d’origine, par Maxence CORDIER.

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« Les Verts découragent les gens », accuse Barbara Pompili

Barbara Pompili s'en prend à son ancienne famille politique. Interrogée sur RTL, la ministre de la Transition écologique a vivement critiqué Europe-Ecologie les Verts (EELV), parti dont elle n'est plus membre depuis 2015. « Les Verts n'ont toujours pas réussi à sortir de leur côté caricatural », regrette-t-elle. Selon elle, son ancien parti a du mal à « sortir de postures dont on n'a plus besoin ». Elle ajoute qu'EELV « divise » alors que le sujet de l'environnement mériterait de travailler « ensemble ».

Cette prise de parole est courageuse, et encourageante. Maintenant, il lui reste à passer de la parole aux actes, en s’appliquant à elle-même sa phrase « sortir de postures dont on n'a plus besoin », sur le sujet de l’énergie nucléaire et sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique.

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La Suisse recherche 40 TWh pour sa transition énergétique

La Suisse doit déployer 40 térawatts-heure de nouvelles capacités de production d’électricité annuelles d’ici 25 ans. Un chiffre énorme : c’est l’équivalent des deux tiers de la production électrique actuelle. Certes, la production d’électricité du pays est déjà faiblement émettrice de gaz à effet de serre grâce aux barrages et au nucléaire. Mais l’électricité ne représente qu’un quart de la consommation directe d’énergie d’un pays qui importe aussi l’équivalent de 60% de ses émissions sous forme de produits fabriqués en Chine ou ailleurs.

Décarboner l’énergie consommée en Suisse suppose aussi l’électrification du chauffage comme de la mobilité. Cela représente, par an, 20 térawatts-heure de production en plus, auxquels s’ajoutent les 20 térawatts-heure du nucléaire qui vont manquer. Alors, où trouver ces térawatts-heure ?

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Cet immense parc éolien de 300 mètres de haut peut alimenter 80 000 maisons

Fixées sur la structure en acier de 300 mètres de haut (aussi haute que la Tour Eiffel), une tourelle rotative permettra à toute l’installation de tourner dans le sens du vent.  Selon leurs concepteurs, le fait que les 117 turbines soient placées sur une structure flottante dans une mer profonde les rend beaucoup plus efficaces que celles sur des fondations fixes dans une eau peu profonde, la force du vent étant bien plus importante en haute mer. Ils assurent aussi que les turbines seront conçues pour une durée de vie estimée à 50 ans. Enfin, ils espèrent produire une électricité moins chère que les solutions actuelles.

Pourquoi faire compliqué, sans garantie du résultat, avec des technologies pas encore démontrées, lorsque que des solutions existantes ont prouvé leur efficacité climatique et économique ? Alors que l'urgence climatique ne nous laisse pas le luxe de quelques années voire décennies pour mettre au point des solutions...

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