Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Le Maglev chinois sifflera-t-il la fin du TGV français ?

Le 1er aérotrain grande distance, techniquement et commercialement exploitable, est chinois. Une occasion manquée pour la France et pour Alstom puisque le Maglev chinois s’inspire très fort de son modèle ETR600…

Basé sur la lévitation magnétique, cet aérotrain pourra rouler à plus de 600 km/h sur des centaines de km. Sa vitesse de pointe sera à mi-chemin entre celle de notre TGV et celle d’un avion de ligne : un trajet Pékin-Shanghai de 1 000 km (l’équivalent d’un Paris-Zagreb) pourrait être réalisé en moins de 2h30, sans la moindre goutte de kérozène…

Sur des grandes lignes continentales, l'avenir de l'aviation sera-t-il…le Maglev à électricité bas carbone, que l’on achètera aux chinois ?

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Démantélement terminé du premier grand réservoir de sodium de Superphénix

C’est une belle prouesse des équipes EDF du site de Creys-Malville, appuyées par celles d’ENDEL.

Entre le début des premières découpes et la fin de l’opération, cet été, il aura fallu 7 mois pour déconstruire cet imposant réservoir (bâche) de 17m de haut, grâce à une méthode innovante de découpe allant du bas vers le haut.

Ce procédé a notamment permis de supprimer les risques liés au travail en hauteur, tout en facilitant le confinement de la zone de travaux et l’évacuation des déchets. L’expérience acquise sur ce premier chantier va maintenant permettre d’améliorer les performances et compétences pour les deux prochains réservoirs de ce type à découper dans le bâtiment réacteur.

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Illinois House approves energy policy overhaul that provides bailout for ComEd parent Exelon and sets course for carbon-free future

Pendant que l'Europe tourne le dos à l'uranium pour faire plus de gaz comme si on n'était pas au 21ème siècle, les temps changent aux USA. Les républicains et les démocrates de l'Illinois ont unanimement approuvé hier une refonte totale de la politique énergétique de l'Etat, privilégiant la prolongation des deux centrales nucléaires (qui devaient fermer prématurément cet automne), de façon à arrêter plus vite leurs centrales à charbon.

Avec un support sans faille de l'Etat vis à vis des acteurs privés, il est aussi acté de construire au plus vite et en série des petits réacteurs innovants (réacteurs à sels fondus sur les designs de Moltex et Terrestrial Energy). Il faudrait que Bruxelles regarde le reste du monde...

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Fusion nucléaire : le réacteur Iter accueille l'aimant le plus puissant du monde

Un poids de 1.000 tonnes et la taille d'un immeuble de sept étages : la  première pièce d'un gigantesque aimant, annoncé comme le plus puissant au monde (capable de soulever un porte-avions !), est arrivée jeudi sur le site du réacteur expérimental de fusion nucléaire ITER, à Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône).

Cet aimant appelé "Central Solenoid" constitue une étape majeure pour ITER, le programme international rassemblant 35 pays qui vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au coeur du Soleil. Une fois assemblé, le "Central Solenoid" pèsera près de 1.000 tonnes et mesurera 18 m de haut : "ce sera l'aimant le plus puissant au monde parce qu'il va générer au coeur un champ de 13 tesla, c'est 300.000 fois le champ magnétique terrestre".

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Le chauffage urbain par réseaux de chaleur doit être une vraie priorité

Dans la transition énergétique, la production d’électricité et depuis quelques temps les transports accaparent toute l’attention et la plupart des moyens. Il s’agit pourtant d’une stratégie peu efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour ce qui est de l’électricité –déjà décarbonée en France-, et qui n’engrangera des résultats significatifs qu’à long terme pour ce qui est des transports.

En revanche, le chauffage et la climatisation des bâtiments permettraient des gains plus rapides. Et pas seulement avec la rénovation thermique ou l’interdiction des chaudières au fuel et au gaz. C’est ce que montre la Cour des comptes qui avec 9 chambres régionales des comptes vient de réaliser une enquête et publier un rapport sur le potentiel des réseaux de chaleur ou du chauffage urbain.

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Uranium prices soar as investors scoop up nuclear power fuel

Le prix de l'uranium a augmenté de 30% depuis le début de l'année (et 60% depuis début 2020). Deux principales raisons à cela : l’augmentation attendue la consommation d'uranium dans les prochaines décennies, et un sous-investissement dans les mines d'extraction d'uranium qui risque de créer des tensions futures.

Si on prend du recul, la forte hausse à laquelle il faut s'attendre des capacités nucléaires dans les prochaines décennies devrait nous inciter à développer sans tarder des réacteurs de 4e génération qui permettent de bien mieux utiliser le combustible et, in fine, de se passer d'importations d'uranium. Notons que la Russie, la Chine, l'Inde et les Etats-Unis sont particulièrement actifs sur ce plan, contrairement à l'Europe...

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"Deutschland ist zu früh aus der Kernenergie ausgestiegen"

"L'Allemagne a abandonné le nucléaire trop tôt", selon la Dr Anna Veronika Wendland, experte en énergie de l'Institut Herder et militante écologiste allemande.

"On a oublié qu'il faut du stockage […] avec ces deux sources qui produisent en fonction de l'heure de la journée, de la saison et de la météo, à savoir le soleil et le vent. Si vous n'avez pas de stockage, vous avez besoin du charbon et du gaz, néfastes pour le climat. Ce qu'il faudrait faire c'est sortir du charbon le plus rapidement possible et réduire le recours au gaz. Mais cela ne fonctionne tout simplement pas parce que vous vous êtes retiré également de l'énergie nucléaire. Si vous êtes honnête, pour atteindre ces objectifs climatiques ambitieux, vous avez simplement besoin de toutes les technologies dont nous disposons. Donc, y compris l'énergie nucléaire - une vision hérétique, mais cohérente et fondée sur la science."

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Pourquoi EDF entretient ce tunnel inachevé depuis 40 ans ?

Long de 700 mètres, ce souterrain situé en Corrèze n’a jamais servi à quoi que ce soit depuis son percement en 1982. EDF continue pourtant à l’entretenir. La raison est simple : il s’agit d’un projet de station de transfert d’énergie par pompage-turbinage (STEP), d’une puissance de 1 200 MW, suspendu depuis près de 40 ans. Ce système permet en effet de stocker l’électricité lorsqu’elle est excédentaire pour la redistribuer plus tard, pendant les pics de consommation.

La principale raison du blocage reste l’ouverture à la concurrence des installations hydroélectriques françaises, demandée par la Commission européenne. Avant d’investir (1 milliard d’euros sont nécessaires à la construction de cette STEP), EDF veut en effet s’assurer de conserver la gestion des grands barrages de l’hexagone. Cette même CE qui exclue l’énergie nucléaire des 250 milliards d'euros d'obligations vertes du plan de relance destiné à stimuler la transition énergétique, mais qui inclue les centrales gaz à ce même plan de relance...

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Impact de la production d’énergie nucléaire sur la biodiversité

A l’occasion du Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille, la Sfen fait le point sur les impacts, négatifs et positifs, directs et indirects, de la filière nucléaire sur les écosystèmes. Alors que des débats sont en cours sur le choix du futur mix électrique à l’horizon 2050, ce travail rassemble des données sur les axes Terres (destruction des habitats) et Eau-Océans (ressource en eau et pollution d’origine thermique, radioactive ou chimique) avec un focus sur la France. Cette étude de la section technique 8 « Économie et stratégie énergétique », se base sur une revue de littérature, avec des données France et Monde, utilisant des approches méthodologiques variées, ainsi que sur les données des centrales nucléaires d’EDF.

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Un autre cliché : "La France est le pays du tout nucléaire qui gaspille son électricité en chauffage"

Raté. La 1ère énergie utilisée en France pour le chauffage des logements est, de loin, le gaz fossile. Alors que l’Intensité carbone du chauffage électrique en France est de 100 g de CO2/kWh (méthode proportionnelle), celle d'une pompe à chaleur, fonctionnant à l'électricité est de 30 à 50 g, et celle du chauffage au gaz de 230 g.

L'isolation du parc immobilier ancien jouera un rôle important mais il faut également traiter le problème à la source pour s'affranchir du méthane et réduire les émissions. La Suède a décarboné son chauffage résidentiel grâce à un usage répandu des pompes à chaleur. La hausse de consommation électrique associée nécessitera l'augmentation de la production bas-carbone pilotable.

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Parc nucléaire français : Un programme industriel plus dense que jamais !

Les quatrièmes visites décennales se poursuivent à un rythme soutenu.

Les réacteurs de Tricastin 2 et Bugey 4 ont passé cette étape importante avec succès et sont aujourd’hui de retour sur le réseau. Trois autres réacteurs ont démarré leur programme post-40 ans : Dampierre 1, Bugey 5 et Gravelines 1. Sur ces unités, un important travail a été réalisé en amont pour préparer les interventions et les modifications emblématiques. A Gravelines, le circuit de refroidissement supplémentaire de la piscine combustible est prêt à être raccordé et à Dampierre, le répartiteur de corium est en place. A Bugey, l’impressionnant chantier de rénovation du compartiment de transfert des assemblages combustible vers le bâtiment réacteur a été réalisé dans les temps.

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Obligations vertes : la Commission Européenne spolie le nucléaire

Alors que l'UE va émettre 250 milliards d'euros d'obligations vertes dans son plan de relance pour stimuler la transition énergétique, pas un euro levé sur les marchés grâce à ce mécanisme « ne pourra en aucune manière financer des investissements dans le nucléaire », a indiqué Johannes Hahn, le commissaire au Budget de la CE, alors que les négociations sur la taxonomie européenne (visant à définir les investissements favorables à la transition énergétique) sont encore en cours.

Selon lui, la filière nucléaire n’est pas reconnue comme contribuant à la transition verte dans le cadre du plan de relance européen. En revanche, a-t-il complété, ce plan pourra financer des centrales à gaz « sous certaines conditions pour fournir une solution de transition dans la production d’énergie ».

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Accords américano-ukrainiens pour de nouvelles capacités nucléaires

Afin de maintenir un socle nucléaire, qui représente aujourd’hui 50 % de sa production d’électricité, l’Ukraine souhaite prolonger l’exploitation de son parc nucléaire mais également construire de nouveaux réacteurs. Energoatom, l’exploitant nucléaire ukrainien, a sélectionné la technologie américaine AP1000 de Westinghouse pour développer, sur le long terme, de nouvelles centrales nucléaires.

Energoatom a également signé un protocole d’entente afin d’étudier la possibilité de construire des petits réacteurs modulaires (SMR) de l’américain NuScale dans l’optique de remplacer des capacités fossiles qui représentent 37 % de la production électrique.

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Les prix de gros de l’électricité poursuivent leur inexorable hausse

95€/MWh à la clôture le 08/09/2021 !

Lorsque les consommateurs en subiront les conséquences, ça va être compliqué de leur expliquer que les coûts de production n’ont pas varié pour autant. Tout comme ils auront du mal à comprendre qu’entre 2015 et 2017, ils ont été bénéficiaires d’un prix de marché en dessous des coûts de production, les amenant à critiquer sans ménagement la situation financière d’EDF qui en résultait.

Il reste plus qu’à expliquer, pour couronner le tout, que les prix de marché correspondent au coût marginal d’une centrale fossile, alors que 90% de la production française n’en dépend pas. Les prix ou les coûts, il faut choisir.

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Temps de Chute des Grappes, késaco ?

L’arrêt TCG (Temps de Chute de Grappe) du réacteur 1 du CNPE de Chooz est lancé et cela commence par une entrée BR, vers 5h du matin ce samedi 4 septembre 2021, de l’équipe SPR en photo. Mais l’arrêt TCG en quelques mots c’est quoi ?!

La chute des grappes permet, en cas d’arrêt automatique du réacteur, d’arrêter la réaction nucléaire. Ces essais, demandés par l’ASN, doivent être réalisés à mi-cycle, et permettent de mesurer le temps que mettent les grappes de commande à chuter dans le cœur du réacteur, sous l’effet de leur poids. Le TCG doit être inférieur à 1,9 secondes et ne doit pas excéder 0,15 secondes par rapport au temps mesuré en début de cycle du combustible.

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Le Contrôle Non Destructif, késaco ?

Les contrôles non destructifs (CND) : un pilier des productions de Framatome. Découvrez les témoignages de Kevin, Mohamed et Christophe, contrôleurs non destructifs au Creusot et à Saint-Marcel, et apprenez en plus sur cette techniques et son utilité.

Rejoignez des équipes déployant toute la palette des CND existants, avec des possibilités d’évolution et des perspectives passionnantes.

Plus de 200 contrôleurs non destructifs assurent la qualité des fabrications et des opérations de Framatome en Saône-et-Loire. Framatome recrute 1 000 nouveaux collaborateurs chaque année.

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L'électricité britannique en folie

Un incendie et tout bascule. Des prix de l’électricité qui atteignent près de 500€ le MWh sur le marché spot. Des industriels électro-intensifs (aciéries, usines d’engrais…) qui stoppent leurs usines lorsque les prix s’envolent et s’inquiètent à l’idée de prix durablement trop élevés. Des fournisseurs d’électricité (mais qui n’en produisent pas, beauté de la concurrence « libre et non faussée ») qui multiplient les faillites.

Et comme les prix du gaz s’envolent de 44% depuis le début du mois (et de 218% depuis début 2021), que le gouvernement a réitéré sa décision d’aller vers la neutralité carbone ce qui suppose une alimentation électrique beaucoup plus abondante, c’est toute la stratégie énergétique britannique qui vacille.

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Tribune. Nucléaire : un patrimoine industriel et écologique

« A l’heure où les énergies fossiles représentent près de 85 % de la consommation énergétique mondiale et 60 % de la consommation d’énergie primaire en France, le GIEC et l’ONU sont formels : toutes les technologies bas carbone sont nécessaires pour tenir nos objectifs climatiques, dont l’atome. Depuis cinquante ans, le nucléaire a épargné à la planète l’émission de 75 milliards de tonnes de CO2 et évité plus d’un million de décès liés à la pollution de l’air. À l’échelle nationale, il produit environ 70 % de notre électricité, préservant ainsi notre santé et notre environnement. »

Maud Bregeon, 30 ans, ingénieure dans le secteur de l’énergie et porte-parole de La République en marche.

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