Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Prix de l’électricité : à bon payeur, bon marché.

Sur les marchés européens de l’électricité, c’est le coût de production de la dernière centrale appelée pour fournir la demande, dite marginale, qui fixe le prix unique de marché du MWh. Sur les marchés journaliers et infra-journaliers, les centrales à gaz sont très souvent marginales et conduisent à une corrélation forte entre les prix sur les marchés de l’électricité et ceux sur les marchés des commodités fossiles.

Or les marchés mondiaux du gaz, charbon, pétrole et carbone (en Europe) connaissent une envolée des prix depuis la sortie de la pandémie. S’en suit mécaniquement une envolée des prix sur les marchés de l’électricité.

Une réforme du marché unique européen pourrait être que les prix de marché soient plus fidèles au coût domestique moyen de production et aux efforts de décarbonation des mix..

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L'explosion durable des prix de l’énergie va imposer le nucléaire comme la source la moins chère et la plus propre de la planète

L‘industrie nucléaire est tellement chargée de fantasmes négatifs qu’on en arrive à tourner le dos à une source d’électricité qui est objectivement la moins chère en production et surtout la plus capable de nous garantir une autonomie, une indépendance et une neutralité carbone que les militants du climat réclament à juste titre. Ce qui est intéressant, c’est que le débat qui s’est ouvert dans la classe politique autour du prix de l’électricité va demander de réexaminer les avantages du nucléaire.

La situation qui nous est imposée actuellement est assez paradoxale, puisque notre électricité est impactée par la hausse des prix du pétrole et du gaz sur les marchés mondiaux, alors que nous devrions bénéficier d’une des électricités les moins chères. Décryptage.

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Dans l’Etat de New-York, la ville d’Utica s’équipe d’éclairage intelligent

Ce 11 octobre 2021, la compagnie d’électricité NYPA a annoncé l’achèvement d’un programme d’éclairage public intelligent et d’efficacité énergétique dans la ville d’Utica, dans l’Etat de New-York (Etats-Unis). Il a permis l’installation de 7 140 lampadaires LED intelligents, pilotables à distance et permettant une détection automatique des pannes. Ces modèles LED consomment entre 50% et 65% de moins que les lampadaires existants, et permettent de piloter leur intensité lumineuse en temps réel et de détecter les pannes à distance.

D’un coût global de 11,1 millions de dollars, financé intégralement par la NYPA, le remplacement de ces lampadaires devrait permettre à Utica d’économiser environ 1,5 millions de dollars par an.

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L'électricité en France victime d’une déréglementation aberrante

Pour avoir voulu mener une déréglementation du marché de l’électricité sans tenir compte des spécificités créées par l’importance du nucléaire en France, les pouvoirs publics ont déclenché un mouvement mécanique de hausse des tarifs sans parvenir à faire naître une véritable concurrence. Une aberration. La complexité des dispositifs inventés ensuite dans une pure logique technocratique a encore aggravé les incohérences du système.

Chronique d’un désastre annoncé il y a bien longtemps par Marcel Boiteux ((PDG d’EDF jusqu’en 1987) :  « Dans ce cas, il ne s’agit plus, comme la Commission européenne le faisait espérer, d’ouvrir la concurrence pour faire baisser les prix mais bien d’augmenter les prix pour permettre la concurrence. »

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Bornes de recharge : Pari — presque — gagné pour le gouvernement ?

L’année 2020 fut un tournant dans la transition énergétique du secteur automobile. Malgré la pandémie, la filière a constaté une progression inédite des immatriculations de véhicules électriques. Le pays devrait en compter à minima un million en 2022, qu’il sera nécessaire d’alimenter en « carburant ». Le plan 100 000 bornes avait pour but de répondre à ce défi et d’encourager la transition électrique du secteur de la mobilité, qui demeure le principal émetteur de GES en France. L’exécutif voulait créer un écosystème dynamique et, si les 100 000 bornes ne seront pas atteintes un an après, le pari est plutôt réussi puisque la France se place en 2e position des pays d’Europe les mieux équipés en matière d’infrastructures de recharge, derrière les Pays-Bas et devant l’Allemagne.

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La Belgique a des doutes sur la sortie du nucléaire

Alors que les prix du gaz flambent et que la Belgique a été victime d'inondations meurtrières l'été dernier, rappelant aux Belges qu'ils sont concernés par le réchauffement climatique, la sortie du nucléaire prévue pour 2025 est en train de faire polémique et de semer la discorde dans la coalition dite « Vivaldi » du Premier ministre, Alexander De Croo.

 Au cœur des débats : la ministre de l'Energie flamande, Tinne Van der Straeten, du parti écologiste Groen, qui souhaite remplacer les capacités nucléaires (émettant 12g de CO2 par KWh) appelées à disparaître par des centrales au gaz (émettant 490g de CO2 par KWh, soit 40 fois plus que le nucléaire), en gardant un objectif de 100 % de renouvelables « à terme ».

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Nucléaire : EDF a remis sa copie pour la vente d'EPR à la Pologne

EDF ne veut pas rater le coche de la transition énergétique en Pologne. Le groupe français a annoncé dans un communiqué avoir présenté à Varsovie « une offre préliminaire non engageante » portant sur la construction de quatre à six réacteurs EPR. Répartis sur deux à trois sites, ils cumuleraient une puissance allant de 6,6 à 9,9 GW.

 En préparation depuis plusieurs mois, cette offre répond au plan voté à l'automne 2020 par la Pologne. Celui-ci prévoit un abandon du charbon, qui représente aujourd'hui 70 % de la production d'électricité du pays, d'ici à 2049 et la mise en place d'un mix énergétique fondé sur le renouvelable et le nucléaire.

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De Paris à Berlin en une heure, les futurs trains à très très grande vitesse remplaceront avantageusement l’avion

La transition énergétique passe très certainement par la réduction des transports en avion sur les distances courtes et moyennes. La solution de remplacement sera t-elle, sur les continents, celle du train à ultra grande vitesse via la sustentation magnétique ou l’hyperloop ? 

Des sociétés innovantes comme Nevomo en Pologne et Zeleros en Espagne en rêve. Elles développent un système de train à sustentation magnétique (Maglev) pour la première et un système hyperloop (tube à basse pression pour réduire considérablement les frictions dans lequel circulent des capsules à grande vitesse) pour la seconde.

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La relance industrielle française passera par la transition énergétique

Après avoir mis fin aux recherches sur les réacteurs nucléaires de 4e génération et reporté sans cesse des décisions stratégiques d’investissement, Emmanuel Macron veut que la France se dote de petits réacteurs modulaires. Le plan de 30 milliards d’investissements d’ici 2030, annoncé le 12 octobre, marque à la fois une conversion sans ambiguïté au nucléaire et des ambitions toujours plus grandes proclamées dans l’hydrogène vert et le véhicule électrique.

Encore un petit effort de cohérence et de vision long terme, afin de réussir la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique : lancez sans tarder la construction d'à minima 6 EPR2, sinon la France n'aura d'autre choix d'içi 2035, face au manque d'électricité, que de construire en urgence des centrales à gaz fossile (comme nos voisins suisses, belges et allemands).

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Thomas Pellerin-Carlin : "La vraie solution, c’est de nous débarrasser du gaz"

Comme l'explique Thomas Pellerin-Carlin de l'Institut Jacques Delors dans cet entretien pour L'Écho, le cœur de la réponse à la crise énergétique actuelle doit être pour l'Union européenne de planifier sérieusement sa sortie du gaz fossile.

Cela est une nécessité à la fois pour le climat et pour la sécurité énergétique du continent. Il faut à la fois rénover thermiquement les bâtiments et passer à des modes de chauffage non fossiles (pompes à chaleur, solaire thermique, biomasse dans certains cas...).

Il faut également réduire la consommation de gaz dans la production électrique, et non pas l'augmenter comme un certain nombre de pays tels que l'Allemagne et la Belgique le prévoient.

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Importations de gaz naturel : tous les crus ne se valent pas

La France a consommé 479 TWh de gaz naturel en 2019, l’immense majorité ayant été importée. Ces 479 TWh sont à l’origine d’environ 20% des émissions territoriales françaises, ce qui ne prend pas en compte les émissions associées à l’extraction et au transport du gaz naturel jusqu’à nos frontières. En effet, pour extraire et transporter le gaz fossile jusqu'en France, il faut de l'énergie et donc émettre des gaz à effet de serre. Ces émissions "amont" importées par la France ne sont pourtant pas anodines : ~20 MtCO2e (VS. 50 MtCO2e pour l'industrie sur le territoire français)

Or, tous les crus (norvégiens, russes ou américains) ne se valent pas. Dans un objectif de sortie des énergies fossiles pour répondre au défi climatique, il serait opportun d'être sélectif à propos de nos pays fournisseurs. Décryptage.

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Electricité : l’ouverture d'EDF à la concurrence a fait grimper les prix

Lorsqu’EDF a été ouvert à la concurrence, en 2007, l'entrée sur le marché de nouveaux fournisseurs d'énergie promettait une électricité moins chère grace à la « la libre concurrence ».

En réalité, force est de constater que c’est l’inverse qui s’est produit : depuis l’ouverture à la concurrence, et malgré l’apparition de quelques dizaines de concurrents à EDF, l’indice des prix à la consommation de l’électricité a augmenté de 60,36%. Pour faire de la place aux 33 fournisseurs d’électricité différents, les pouvoirs publics ont en effet augmenté davantage les tarifs régulés. « Il faut que les tarifs soient suffisamment élevés pour permettre aux nombreux concurrents d’EDF d’avoir un espace concurrentiel », explique Raphaël Boroumand, économiste spécialiste de l’énergie.

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La centrale EDF de Montézic : un réservoir d'électricité renouvelable

Voici un beau reportage sur la seconde plus grosse centrale hydroélectrique de France, qui constitue un atout essentiel pour le réseau électrique de notre pays.

Montézic est un site de production très particulier niché au cœur du socle granitique de la vallée de la Truyère Implantée dans le massif granitique de la vallée de la Truyère, en Aveyron. La centrale souterraine est utilisée par EDF en tant que réservoir d'électricité renouvelable. Grâce à l'eau contenue dans les deux bassins de cet aménagement hydroélectrique, EDF peut injecter sur le réseau une puissance de 900 MW en seulement 2 minutes.

La centrale contribue ainsi de façon importante à l'équilibre entre la production et la consommation électrique.

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Ce 14 octobre, France compétences a validé la 1ère formation certifiée RNCP créée totalement en interne EDF

Cette 1ère formation de niveau Bac+2 permet de former des jeunes Techniciens d’Exploitation Nucléaire, opérationnels dès leur prise de poste donc avec un gain de temps et performance important pour eux et pour EDF. L’obtention de cette certification permettra aux 2 premières promotions de débuter dès le 18 novembre 2021 au sein des 2 CFA des métiers de l’énergie (en IDF et AURA) avec les formateurs EDF de l’Unité de Formation pour la Performance Industrielle (UFPI) pour la partie métiers, et les lycées André Malraux à Montereau-Fault (77) et Alexandre Bérard à Ambérieu-en-Bugey (01) pour la partie des enseignements généralistes. 11 centrales nucléaires accueilleront ces alternants pour les périodes d’activités en unités.

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Tribune. Nucléaire : "L'urgence absolue est d'engager sans plus tergiverser la construction de 6 EPR"

Mardi 12 octobre, Emmanuel Macron a dévoilé un plan d'investissement pour se projeter vers 2030 et a aborder le sujet du nucléaire.

Bernard Accoyer et Michel Simon de l'association Patrimoine Nucléaire et Climat (PNC-France), qui défend la filière nucléaire nationale, et Jean-Pierre Pervès (ancien président du CEA et de la Sfen) estiment que les SMR, des mini réacteurs, ne répondent pas aux besoins de consommation des Français.

« Le développement des SMR est un élément positif, mais qui ne peut en aucun cas se substituer à l’engagement de nouveaux réacteurs de puissance type EPR. L’urgence absolue pour garantir aux Français la continuité d’un approvisionnement sûr en électricité est d’engager sans plus tergiverser la construction de 6 EPR2, conformément à la proposition d’EDF. »

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Un câble électrique sous-marin de 720 kilomètres pour améliorer la sécurité énergétique du Royaume-Uni

Le plus long câble électrique sous-marin du monde, qui relie la Norvège au Royaume-Uni, est entré en service le 1er octobre. Cela ne pouvait pas tomber à un meilleur moment. Il doit permettre au Royaume-Uni d’obtenir de l’électricité d’origine hydraulique de la Norvège, renouvelable et « pilotable » selon la demande, pour compenser l’intermittence de ses éoliennes. Cela devrait permettre au Royaume-Uni de moins utiliser ses centrales à gaz quand le vent vient à manquer.

La leçon de la crise énergétique des dernières semaines est que la sécurité d’approvisionnement électrique du Royaume-Uni nécessite des capacités importantes d’importation d’électricité décarbonée d’autres pays, qu’elle soit hydraulique (Norvège), nucléaire (France) ou éolienne (Danemark).

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Le SMR est à la mode… et pourtant cela ne date pas d’hier…

Mardi, Emmanuel Macron a annoncé le lancement de petits réacteurs nucléaires, les SMR (pour Small Modular Reactors)...

Si les projets de recherches et de démonstrateurs se multiplient actuellement dans le monde (plus de 70 projets), le concept a vu le jour il y a plusieurs décennies. Et savez-vous que la France développait déjà des projets de petits réacteurs nucléaires modulaires dès les années 1970 ?

Retour sur la génèse et les étapes de la recherche de ces types de réacteur au cours du temps.

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Enquête publique sur le projet de centre de stockage en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et de moyenne activité à vie longue (CIGEO)

Les déchets nucléaires sont un sujet étonnant :

  • Ils sont l'argument numéro 1 avancé pour s'opposer à cette énergie.
  • Ils sont déjà là, on devra donc leur trouver une solution quoi qu'il arrive.
  • Mais bizarrement, ceux qui dénoncent ce "problème" ne veulent surtout pas le régler ! Et ils mènent une politique de bâton dans les roues systématique.

Voici le lien vers la concertation autour de la Déclaration d'Utilité Publique de CIGEO : n'hésitez surtout pas à y inscrire votre contribution !

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