Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Sortie du nucléaire : un million d'euros de subsides pour les turboréacteurs d'appoint d'Engie Electrabel.

Il y a quelques temps, le gouvernement fédéral belge a fait voter une loi subventionnant la construction de nouvelles centrales au gaz, pour suppléer l’intermittence de l’éolien et du solaire, du fait de la disparition du socle pilotable nucléaire.

Et l’on constate atterré que cette loi va permettre aussi de subventionner un dispositif composé de turboréacteurs d’avions, brulant du kérosène, situés en des points névralgiques du réseau électrique, pouvant démarrer très rapidement, toujours pour répondre au même besoin :  suppléer l’intermittence des ENRi, du fait de la disparition du socle pilotable nucléaire.

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Olaf Scholz, le probable futur chancelier allemand, s’engage en faveur du gaz et les Verts se rallient à sa cause

La transition énergétique allemande sera axée sur les énergies renouvelables, mais « l’utilisation du gaz en fera également partie pendant une longue période ».

Cela qui signifie que l’Allemagne devra « construire de nouvelles centrales électriques à gaz », a expliqué Olaf Scholz, le probable futur chancelier allemand.

Les centrales à gaz « sont la condition préalable pour nous permettre de faire face à cette période de changement », a déclaré M. Scholz aux participants d’un congrès organisé par l’influent syndicat de l’industrie minière, chimique et énergétique, IG BCE, le 27 octobre.

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Consultation du public sur la future Stratégie française sur l'énergie et le climat

« La France s’est fixé en 2019 l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette nouvelle donne climatique impose une accélération de la décarbonation du pays et une redéfinition de notre système énergétique encore dépendant aux deux tiers des énergies fossiles.

Nous devons réviser et approfondir notre stratégie de transition écologique : la Stratégie française sur l'énergie et le climat constituera la feuille de route actualisée de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et pour assurer l’adaptation de notre société aux impacts du changement climatique.

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L'abandon du projet Grand EDF n’est pas forcément une catastrophe

Faute d’accord avec la Commission européenne, le gouvernement a annoncé le report après 2022 du projet de refonte d’EDF. Sauf que repousser les échéances ne règle pas les problèmes et ne les fait pas disparaître. EDF, qui a été dans le passé un modèle envié et même le premier exportateur d’électricité au monde, est aujourd’hui affaibli financièrement, industriellement et technologiquement.

Mais il existe des solutions peut-être meilleures que le projet Grand EDF. Rappelons qu’EDF doit offrir depuis 2012 son électricité nucléaire amortie à ses concurrents à prix coûtant pour permettre une concurrence artificielle exigée par Bruxelles. Cet Arenh est la contrepartie donnée à Bruxelles du maintien par l’État français des tarifs réglementés. On peut supprimer les deux.

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High gas prices shift optimal hydrogen production to nuclear, says IAEA

L'énergie nucléaire est le moyen le plus rentable de produire de l'hydrogène propre lorsque les prix du gaz naturel sont élevés, selon une nouvelle étude de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Lorsque les prix du gaz naturel dépassent les 20 USD par million de BTU, l'étude a montré que la méthode optimale de production d'hydrogène devient un mélange d'hydrogène produit par électrolyse à partir d'électricité fournie par une combinaison d'énergies renouvelables et de centrales nucléaires conventionnelles et de procédés thermiques qui peuvent éventuellement être alimentés par des réacteurs avancés à haute température.

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Bulgaria enlists Fluor and NuScale

Bulgarian Energy Holding (BEH) a signé un protocole d'accord avec la société d'ingénierie américaine Fluor* pour examiner la possibilité de remplacer les centrales à charbon par de petits réacteurs nucléaires NuScale.

Les SMR NuScale produiraient 77 MW et seraient construits par packs de quatre, six ou 12 (*Fluor est l'investisseur majoritaire dans NuScale).

Le 14 octobre, le gouvernement intérimaire bulgare a notifié à la Commission européenne son intention d'arrêter de brûler du charbon pour produire de l'électricité d'ici 2037 ou 2040. BEH possède l'une des cinq centrales à charbon de Bulgarie.

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Construction licence issued for Akkuyu 4

Akkuyu sera le plus grand chantier de construction nucléaire au monde, a déclaré Rosatom, avec quatre réacteurs en construction en même temps.

"La construction simultanée de quatre unités de la centrale nucléaire nécessitera une forte concentration de ressources, mais nous y sommes pleinement préparés", a déclaré Sergei Butckikh, le directeur général adjoint d'Akkuyu Nuclear. 12 000 personnes travaillent actuellement sur le site, qui compte plus de 70 grues.

Akkuyu est une nouvelle centrale nucléaire sur la côte méditerranéenne de la Turquie, qui compte trois réacteurs de technologie russe VVER-1200 conçus par Rosatom déjà en construction, ainsi que le quatrième sur le point de démarrer.

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Comment les techniques nucléaires contribuent-elles à la mesure du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci ?

Les techniques nucléaires et isotopiques aident à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Les données collectées grâce à ces techniques peuvent aboutir à de meilleures politiques, fondées sur les recherches scientifiques, notamment en ce qui concerne le changement climatique. Nous pouvons étudier les systèmes terrestres et aquatiques à l’aide de diverses techniques nucléaires pour évaluer les effets du changement climatique sur l’environnement. Ces techniques permettent de mieux comprendre les changements environnementaux touchant les océans, les montagnes et leurs écosystèmes, pour mettre au point des moyens d’adaptation aux pénuries d’aliments et d’eau aggravées par des conditions météorologiques changeantes.

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L'Université Paris-Saclay, 1er établissement à obtenir le label Centre collaborateur Atoms for Heritage de l’AIEA

L’AIEA et l'établissement français Université Paris-Saclay ont noué un partenariat stratégique visant à renforcer l’utilisation de la technologie nucléaire dans le domaine de la caractérisation et de la préservation du patrimoine culturel et naturel. L'Université Paris-Saclay est le tout premier établissement à obtenir le label Centre collaborateur « Atoms for Heritage » (L’atome pour le patrimoine) de l’AIEA.

Les techniques nucléaires d’analyse, comme les techniques faisant appel à des accélérateurs, aident les experts à examiner de façon très précise les matériaux qui composent les objets du patrimoine culturel et naturel, ainsi qu’à déterminer leur âge et leur origine.

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Comment le nucléaire peut-il remplacer le charbon pour la transition vers une énergie propre ?

La province canadienne de l’Ontario, qui n’utilise plus de charbon depuis 2014 grâce à un mix énergétique composé principalement de nucléaire et d’hydroélectricité, est un bon exemple :

En 2003, l’Ontario s’engageait à abandonner en 12 ans sa capacité de production d’électricité au charbon qui, avec près de 9 000 MW, représentait 25 % de sa production totale. L’Ontario a rénové et remis en service 2 tranches de la centrale nucléaire de Pickering (1 030 MW) et 4 tranches de la centrale nucléaire de Bruce (3 000 MW), ajoutant à son mix 5 500 MW de renouvelables hors hydroélectricité et la même capacité de production au gaz. Plus de 90 % de l’électricité de cette province de 14,5 millions d’habitants est aujourd’hui produite sans émission de CO2.

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Gaz, électricité : le régulateur prêt à sanctionner les abus

« La crise que nous traversons est absolument exceptionnelle. Elle provoque des situations très difficiles pour certains fournisseurs de gaz et d'électricité, mais elle ne doit pas conduire à des comportements inacceptables de leur part » alerte Dominique Jamme directeur général des services de la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Les quelques cinquante fournisseurs qui se partagent le marché subissent de plein fouet la flambée des prix de gros, sans pouvoir toujours les répercuter sur leurs clients. Certains modifient leurs tarifs, d'autres tentent par tous les moyens de se « débarrasser » de certains abonnés. D'autres encore - plus d'une dizaine, selon le Médiateur national de l'énergie - n'acceptent plus aucun nouveau client. Avec, parfois, des pratiques dénoncées par la CRE.

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RTE revient enfin à la raison, mais il faut aller plus loin, comme dans le scénario NegaTep de Sauvons Le Climat

Pendant des années, ses projections sur les besoins du futur ont été marquées par un déni des réalités. On arrête enfin de nier la nécessité de faire face à un développement massif des usages de l'électricité.

RTE a réalisé une étude sérieuse et fournie en proposant 6 scénarios pour 2050. La conclusion : le nucléaire est l’énergie qui émet le moins de CO2, qui coûte le moins cher, qui nécessite le moins d’extensions des réseaux et qui conduit à la moindre artificialisation des sols.Il est donc urgent d’aller jusqu’au bout des études en envisageant des consommations qui dépassent les 750 TWh, limite haute des hypothèses de RTE, et aussi faire preuve de volontarisme industriel en allant au-delà des frilosités de la filière nucléaire française. On a su le faire dans le passé.

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L'AIEA publie un rapport sur l’énergie nucléaire pour un monde sans émissions nettes avant la COP26

Juste avant la COP26, le rapport de l’AIEA explique pourquoi le nucléaire doit avoir voix au chapitre lorsqu’il est question de politiques énergétiques et climatiques :

Le rapport montre que l’électronucléaire est crucial pour atteindre l’objectif zéro émission nette de gaz à effet de serre en garantissant un approvisionnement énergétique constant, ce qui rend les réseaux électriques stables et résilients et facilite l’intégration de renouvelables comme l’éolien et le solaire, nécessaires à la transition vers une énergie propre. En outre, l’électronucléaire, source stable d’électricité bas carbone, convient pour remplacer le charbon et d'autres combustibles fossiles tout en fournissant de la chaleur et de l’hydrogène pour décarboner des secteurs difficiles tels que l’industrie et le transport.

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Electricité : l'idéologie écologiste a mis la France en retard

La France a pris un retard considérable dans sa politique énergétique, comme le pointe le dernier rapport de RTE. Les militants écologistes qui occupent les postes administratifs et gouvernementaux en sont les principaux responsables.

La plus grande surprise révélée par le rapport de RTE sur « les futurs énergétiques » de la France à l'horizon 2050 est qu'on y découvre que la consommation d'électricité va devoir s'accroître de 35 %.

Tous les rapports précédents affirmaient que cette consommation serait plate et que dès lors, si l'on voulait faire de la place aux renouvelables, il fallait, par simple soustraction, fermer des réacteurs nucléaires.

Et encore, tous les pays voisins prévoient quant à eux une augmentation de leur consommation entre 70 et 80% !

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La France peut-elle mettre en place 68 centrales à gaz ?

Oui, c’est clairement expliqué dans le rapport de RTE : « en cas de faible relance du nucléaire, le thermique sera de l’ordre de 30GW, soit plus de centrales thermiques que la France n’en a eu depuis les années 1970. Il peut en revanche être écarté dans les scénarios de forte relance du nucléaire »

30GW de centrales thermiques, c’est l’équivalent de 68 centrales à gaz de type Landivisiau (centrale à gaz en Bretagne en cours de construction ayant une puissance installée de 440MW). Si le gaz qui alimente ces centrales thermiques n’est pas renouvelable (principalement l’hydrogène), ce serait une véritable catastrophe écologique !

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Rapport sur l'électricité : Bernard Accoyer écrit au président de RTE et pointe "un biais majeur" dans l'étude

Bernard Accoyer pointe « un biais majeur » dans les prévisions de l'étude en raison d'une hypothèse de départ trop restrictive. En effet, selon l'ancien député, le scénario de référence utilisé pour le rapport prévoit une consommation d'électricité trop basse en 2050, soit 645 TWh, « à peine supérieure de 35% à celle de 2019 », précise-t-il, alors que tous les pays voisins prévoient une augmentation de leur consommation entre 70 et 80%. Il demande donc « de pousser les études jusqu’aux niveaux de consommation anticipés par les deux Académies (ie celle des sciences et celle des technologies) pour réellement disposer d’une vision prospective complète et robuste. »

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How an AP1000 Plant Is Changing the Nuclear Power Paradigm Through District Heating, Desalination

La Chine est à l'avant-garde de la diversification nucléaire : le chauffage urbain et le dessalement.

Peu après la mise en service de la centrale nucléaire de Haiyang, la filiale de SPIC Shandong Nuclear Power Co. (SDNPC), propriétaire et exploitant, et l'Université de Tsinghua ont commencé à explorer l'utilisation de la vapeur et de la chaleur résiduelles des réacteurs nucléaires pour générer simultanément du chauffage urbain et de l'eau dessalée.

SDNPC explore également une « utilisation encore plus globale » de la centrale nucléaire de Haiyang qui pourrait inclure un système de stockage de chaleur à grande échelle de 500 MWh et la production d'hydrogène par électrolyse.

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Un argument qui revient régulièrement contre le nucléaire réside dans les impacts environnementaux qu'ont les mines d'uranium

Voyons pourquoi cet argument n'est pas recevable :

L'industrie minière présente des impacts environnementaux indéniables (utilisation d'eau, pollution des sols, etc.) mais ce n'est pas propre aux mines d'uranium : c'est général à l'industrie minière, quel que soit le métal extrait.

Or les énergies éolienne et solaire photovoltaique consomment davantage de métal par kWh que l'énergie nucléaire. Il est dommage que l'étude de l'UNEP ci-dessus n'ait pas traité le nucléaire, mais en première approximation, sa consommation de métaux (hors uranium) est comparable à celle des autres centrales conventionnelles (charbon et gaz).

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