Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

La Sfen RAL à  l’École des MINES de Saint Étienne, le 13 décembre, devant les élèves ingénieurs.

Le matin, durant 3h sur le thème « L’énergie nucléaire, une solution écologique  ? ».

L’après-midi, pendant 1h30 sur le thème « La filière nucléaire: ses entreprises, ses opportunités, et comment y entrer… ».

Et en fin de journée, nous rencontrions des jeunes de l’EMSE (l’Ecole des MINES de Saint Etienne) et de l’ISTP (l’Institut Supérieur des Techniques de la Performance) qui souhaitent créer un Club Etudiants Sfen commun aux deux écoles.

Un grand merci à Krzysztof Wolski Directeur adjoint des Mines St Étienne en charge des formations, et Laurent Perier-Camby responsable du pôle professionnalisation, à l’origine de la création de ses 2 cours, ainsi que Allan Gellenoncourt qui est l’initiateur de la création du Club Etudiants.

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Belgique. Jean Marc Nollet est l’invité de Martin sur LN4

Revenons sur cette intervention du Vice-Président du parti ECOLO en Belgique, Jean-Marc Nollet, dans laquelle il explique que ce n'est pas grave que la Belgique émette davantage de CO2 en ouvrant des centrales à gaz car les autres pays européens compenseront grâce au marché européen du carbone.

Tout d'abord, cette démarche est à la fois égoïste et irresponsable. Égoïste, car elle suppose que les autres pays devront faire les efforts que la Belgique refuse de faire. Irresponsable, car même si la compensation était réelle, il faut quand même réduire nos émissions de gaz à effet de serre car toutes les émissions ne pourront pas être compensées.

Ensuite, l'argumentation de M. Nollet est en bonne partie fausse, car le système européen d'échange de quotas d'émission de CO2 (SEQE ou ETS en anglais) qu'il invoque est loin d'être infaillible. Décryptage.

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STUK antoi luvan käynnistää OL3 : n reaktori

L'Autorité de Sûreté finlandaise (STUK) vient de donner à l'exploitant TVO l'autorisation d'essais de criticité et de faible puissance, et donc de démarrer une réaction nucléaire pour la première fois dans le réacteur EPR de la centrale nucléaire d'Olkiluoto (OL3).

Les tests de mise en service effectués avant la première criticité montrent que la centrale fonctionne comme prévu. STUK surveillera le démarrage du réacteur et les essais de faible puissance sur le site d'Olkiluoto.

TVO augmentera progressivement la capacité du réacteur. TVO a besoin de l'autorisation de STUK pour augmenter la puissance à plus de 5 % de la pleine puissance du réacteur, ainsi que pour augmenter la puissance à plus de 30 et 60 %.

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5ème réunion le 14 décembre de l’'instance de concertation et de coordination du Grand Carénage de la centrale de Bugey

Cette réunion, avec la Préfete de l'Ain et le Directeur de la centrale, a permis de quantifier une dynamique très bénéfique pour la région, notamment sur 3 plans : l’emploi, la formation, et l’écosystème local :

  • Un chantier à 2 milliards d’euros, avec 1 euro investi qui génère 2,5 euros pour l'écosystème local,
  • 8090 personnes et 3000 emplois dépendent de la centrale,
  • 50% des achats de la centrale sont sur la région,
  • 7,4 millions d’euros investis dans la formation nucléaire avec la région sur les domaines électricité, soudeur, robinetier, tuyauteur, radioprotection...

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‘Nederland krijgt er drie kerncentrales bij’

Les Pays-Bas disposeront de trois centrales nucléaires supplémentaires. Le VVD, le D66, le CDA et ChristenUnie se sont mis d'accord sur ce point dans l'accord de coalition, rapporte le journaliste parlementaire d'Elsevier Weekblad Eric Vrijsen dans Good Morning Netherlands sur NPO 1.

« Un sujet brûlant était la question de savoir si des centrales nucléaires supplémentaires seront construites. La réponse est oui », déclare Vrijsen.

« Ce que je comprends, c'est que trois centrales nucléaires seront ajoutées et que la centrale nucléaire de Borssele restera ouverte jusqu'après 2030. » Il ne sait toujours pas où seront implantées les nouvelles centrales nucléaires.

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En Finlande, le parti écologiste défend l'énergie nucléaire

La question d'utiliser ou non l'énergie nucléaire, qui n'émet pas de CO2, se pose dans de nombreux pays européens, dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique. Généralement, les partis verts et écologistes sont contre. Partout, sauf en Finlande.

La Ligue verte finlandaise se distingue en Europe par une position plus ouverte, notamment sur les nouvelles technologies du nucléaire. Selon elle, ces dernières seraient la meilleure option face à la nécessité de décarboner très rapidement l'économie et, surtout, les transports, et elle est prête à examiner la pertinence des SMR, mais reste opposée aux gros projets comme leur futur EPR.

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Belgique : comment assurer la sécurité d’approvisionnement en 2025 ?

Dans un courrier daté du mardi 7 décembre 2021, l’exploitant des centrales nucléaires belges, Engie-Electrabel, a fait savoir au Premier ministre, Alexander De Croo, que le prolongement de l’exploitation des deux réacteurs nucléaires, Doel 4 et Tihange 3, en 2025 « était impossible » au vu des délais d’exécution. La prolongation de l’exploitation de ces deux réacteurs était envisagée pour assurer la sécurité d’approvisionnement du pays malgré la fermeture de cinq réacteurs d’ici au milieu de la décennie.

Comment alors assurer la sécurité d’approvisionnement en 2025 ? Quid des émissions de CO2 ?

Alors que, selon un récent sondage, seulement 15 % des Belges souhaitent une sortie rapide du nucléaire, la Belgique s'interroge au pied du mur..

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Le MIT et Stanford calculent les pertes liées à la fermeture anticipée de Diablo Canyon en Californie

Selon un rapport publié en novembre par des chercheurs du MIT et l’Université de Stanford, la Californie devrait prolonger la durée d’exploitation de la centrale de Diablo Canyon. Sa fermeture en 2025 a été approuvée par le régulateur en 2018. En reportant à 2035 sa mise hors service, l’état pourrait réduire les émissions de son secteur de l’électricité de plus de 10 % par rapport aux niveaux de 2017, économiser 2,6 milliards de dollars en coûts systèmes et améliorer la fiabilité d’un réseau aux prises avec un risque de défaillance élevé voire de black-out.

Si la centrale était exploitée jusqu’en 2045, les économies se monteraient à 21 milliards de dollars et, par ailleurs, 36 000 hectares de terres pourraient être préserver d’un usage dédié à la production d’énergie.

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Marcoule :  Le réseau des femmes du nucléaire tient son assemblée générale

Win France, le réseau des femmes du nucléaire qui revendique 500 membres, tenait son assemblée générale ce jeudi à l’Institut de chimie séparative de Marcoule. L’occasion de parler notamment de la place des femmes dans le nucléaire.

 « Il y a 220 000 salariés du nucléaire en France et seulement un quart sont des femmes », pose la présidente sortante de Win France, Aline des Cloiseaux, qui a passé le relais jeudi à Isabelle Poli pour partir à l’AIEA, à Vienne en Autriche. Alors outre l’assemblée générale, l’association tenait également des tables-rondes sur le sujet de la place des femmes dans l’atome. Une place que Win France veut accroître en menant des actions à destination des jeunes filles et des jeunes femmes, relatives à l’attractivité du secteur.

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Saint-Etienne : Orano et ses partenaires lancent le projet Usines de demain

Coordonné par Orano, opérateur international reconnu dans le domaine des matières nucléaires qui apporte des solutions aux défis actuels et futurs, dans l’énergie et la santé, ce projet fédère 11 partenaires industriels durant une période de 36 mois : 6 TPE-PME (Aeraccess, Axionable, Diota, Ob'dO, Shark Robotics, Sileane), 2 grandes entreprises (Predict, Probayes) et 3 organismes de recherche (le CEA, l’École des Mines de Saint-Étienne et l’Université Jean Monnet Saint-Etienne).

Pendant la durée du projet, Orano et ses partenaires mettent en commun leurs expertises afin de développer et mettre en œuvre de nouvelles solutions technologiques, faisant appel à l’intelligence artificielle, aux maquettes numériques, à la réalité augmentée, à la robotique…

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Dans les écoles d’ingénieurs, le retour en grâce de l’atome

Alors que le nucléaire peinait à attirer des jeunes depuis l’accident de la centrale de Fukushima, la filière séduit à nouveau depuis deux ans, notamment grâce à une puissante communication factuelle et sourcée sur ses avantages et inconvénients, qui fait mouche auprès des jeunes, en particulier autour de ses faibles émissions de CO2 dans le contexte du réchauffement climatique.

Cette évolution est à rapprocher des résultats concordants de plusieurs études :

Sondage 2019 Eurobaromètre, réalisé par la Commission Européenne  et l’AIEA, et sondage 2021 aux Etats-Unis réalisé par EcoAmérica  :  « plus on connait le nucléaire, plus on l’accepte », en établissant un lien entre le niveau d’information et le niveau d’acceptation.

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Pour respecter son engagement de neutralité carbone en 2050, la France doit clarifier rapidement sa politique nucléaire selon l’AIE

Comme elle le fait tous les cinq ans, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a dressé son nouveau bilan énergétique de la France. Le rapport a été remis à la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, le 30 novembre.

L’AIE appelle à « clarifier les ambitions sur la fermeture et l’exploitation à long terme des réacteurs nucléaires existants, ainsi que sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France ». Les experts de l’AIE invitent aussi à définir rapidement « les mécanismes de financement pour atténuer les incertitudes sur la voie de la neutralité carbone pour soutenir un mix électrique abordable, durable et sûr ». Des recommandations importantes en pleine campagne présidentielle qui a mis le nucléaire au cœur des débats.

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Grand Baromètre : les Belges rejettent la sortie immédiate du nucléaire

Le gouvernement fédéral belge poursuivra cette semaine ses discussions autour de la sortie du nucléaire, légalement prévue en 2025, et que ce gouvernement a décidé d’appliquer si les prix et la sécurité d’approvisionnement demeurent sous contrôle. Du point de vue politique, il ne reste plus que le MR pour s’opposer à cette sortie du nucléaire, position encore répétée ce dimanche par son président, Georges-Louis Bouchez.

Mais qu’en pensent les citoyens ? Notre Grand Baromètre a pris le pouls de l’opinion, et force est de constater qu’il ne bat pas pour la sortie, option privilégiée par le gouvernement, puisque la sortie immédiate ne recueille que 15 % des suffrages.

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L'envolée des prix de l'électricité : quelles (vraies) raisons ? Y a t'il des remèdes (pérennes) ?

On évoque souvent dans les médias le renchérissement du prix du gaz comme étant la cause principale de l’explosion des prix de l’électricité. Si le gaz joue certes un rôle important dans cette hausse, ce n’est cependant uniquement que la résultante d’une autre raison, pourtant rarement évoquée dans les médias, alors qu’elle est bien la cause première et principale de l'augmentation des prix de l’électricité.

Par ailleurs, existe-t-il des solutions durables à cette flambée des prix, autres que les mesures d’urgences temporaires prises par le gouvernement pour juguler cette hausse ?

Décryptage dans ce dossier.

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Scénario négaWatt : une grande palette de solutions

Analyse du dernier scénario négaWatt par les « techniques de l’ingénieur » :

Grâce à l’électrolyse de l’eau, il y a production d’hydrogène. Prenons du recul et regardons ce qu’il faut construire en électrolyseur pour le dernier scénario négaWatt. Extrait : « 36 GW (l’électrolyseur) prévus par le scénario négaWatt. Quand on sait que le démonstrateur Jupiter 1000 a une capacité de 1 MW, cela veut dire le déploiement de milliers de sites d’électrolyse sur le territoire ». Le coût total de Jupiter 1000 est estimé à 30 millions d'euros.

Conclusion : il faudrait donc l’équivalent de 36000 Jupiter1000 pour réaliser le scénario negaWatt, cela donne un coût de 36000 fois 30 millions soit….. 1080 milliards d’euros !!!

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Arenh : les dernières résistances faiblissent

Souvenez-vous, c'était il y a longtemps : en mars… Le fournisseur alternatif d'électricité ilek sortait une publicité remarquée, dans laquelle il s'enorgueillissait de vendre une électricité "verte", vraiment "verte" , c'est à dire sans nucléaire

Mais la hausse spectaculaire des prix à eu raison du peu de scrupules du fournisseur toulousain Ilek, qui a finalement fait volte-face et déposé une demande d’ARENH auprès de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), en justifiant cela auprès de ses clients en disant « ilek va revendre cet AREHN sur les marchés de gros afin de pouvoir réinvestir la plus-value générée dans des centrales de production d’énergie renouvelables ».

L’appât du gain n’a vraiment aucune limite…

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Phénomène de corrosion détecté sur le circuit d’injection de sécurité du réacteur 1 de la centrale de Civaux : Arrêt des réacteurs de 1450 MWe pour réalisation de contrôles

Le 21 octobre 2021, à la suite de contrôles réalisés au titre de la visite décennale du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Civaux, EDF a informé l’ASN de la détection d’indications sur des soudures des coudes de la tuyauterie raccordant le système d’injection de sécurité au circuit primaire principal du réacteur. Afin d’identifier l’origine de ces indications, les parties de tuyauteries concernées ont été découpées pour expertise métallurgique en laboratoire.

EDF a  par ailleurs pris la décision d’arrêter le réacteur 2 de la centrale de Civaux pour réaliser, de manière anticipée, ces contrôles des zones concernées, les précédents contrôles datant de 2012. Les résultats préliminaires de ces contrôles ont confirmé la présence d’indications similaires à celles du réacteur 1. Les réacteurs B1 et B2 de la centrale nucléaire de Chooz seront ainsi prochainement arrêtés afin de réaliser des contrôles complémentaires à ceux réalisés en 2019 et 2020 lors de leur visite décennale.

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