Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nucléaire : les deux finalistes de la présidentielle ne se valent pas.

Avoir une position affichée très pro-nucléaire ne suffit pas à garantir de bonnes conditions pour son développement, ni une lutte efficace contre le réchauffement climatique. Or des éléments majeurs du programme de Marine Le Pen viennent à l’encontre de ces objectifs. Être pro-nucléaire ne signifie pas être anti-renouvelable. Annoncer le démantèlement d’éoliennes, ou même le non remplacement des parcs éoliens existants à court terme va à l’encontre de nos objectifs de décarbonation. C'est aussi absurde à cet égard que d’arrêter prématurément des réacteurs nucléaires opérationnels, comme cela a été le cas pour ceux de la centrale de Fessenheim, ou de remettre à plus tard la construction des nouveaux réacteurs. Le programme du RN, teinté de climatoscepticisme, comporte aussi la pérennisation sans condition des subventions aux énergies fossiles.

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Learning expedition Sud Est les 23 et 24 mars 2022 par le GIFEN.

Les 23 et 24 mars derniers, la « Learning Expedition » réunissait une trentaine d’étudiants en cursus « Master Nuclear Energy » et « Génie Atomique », issus de l’École des Ponts ParisTech, de l’Université Paris-Saclay, de l’Institut Polytechnique de Paris, de Chimie ParisTech-PSL, et de l’INSTN, pour leur faire découvrir des installations et activités nucléaires !

Les étudiants ont eu l'occasion de visiter le CNPE du Tricastin (EDF), l’usine de conversion et d’enrichissement d’uranium du Tricastin et l’usine de fabrication de combustibles de Melox (Orano), et le centre de Marcoule (CEA).

Un grand merci aux acteurs de la filière d'avoir ouvert leurs portes. Merci également aux étudiants pour l'intérêt porté à l'industrie nucléaire.

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Nucléaire : la Belgique pointée du doigt pour sa dépendance aux énergies fossiles

Les progrès accomplis par la Belgique pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles sont insuffisants, alors qu’elle planifie la fermeture d’une partie du parc nucléaire d’ici 2025, relève l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport publié mercredi.

L’AIE s’inquiète de la capacité du pays à assurer son approvisionnement énergétique et à réduire ses émissions de GES. « Le nucléaire a souvent représenté près de la moitié de la production annuelle d’électricité, et l’abandon progressif de ce type d’énergie risque d’entraîner un recours accru aux centrales à gaz et une hausse des émissions. »  « L’électrification est un aspect essentiel de toute transition énergétique » Or, « elle est freinée en Belgique par des structures tarifaires qui augmentent considérablement le coût de l’électricité. »

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GIFEN : « 30 000 emplois pour construire et exploiter les nouveaux réacteurs nucléaires »

Après avoir réalisé 22 500 recrutements entre 2019 et 2022, le secteur nucléaire devrait continuer à recruter des dizaines de milliers de personnes, d’ici 2028, pour répondre aux défis énergétiques et au programme de construction de nouveaux réacteurs en France, annoncé par le président Emmanuel Macron. Le chantier de construction des nouveaux réacteurs devrait débuter en 2028, avec une première mise en service à partir de 2035.

De nombreux postes sont et seront à pourvoir dans les mois et années à venir. Quelles sont les opportunités de carrière dans la filière nucléaire ? Quels sont les profils recherchés ?

Cécile Arbouille, Déléguée Générale du GIFEN, Groupement des industriels français du nucléaire, répond aux questions de Studyrama.

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The rapid deployement of clean energy technologies as part of energy transitions implies a significant increase in demand for minerals

Décarboner nos modes de vie suppose de les électrifier en partie : voitures électriques plutôt que thermiques, pompes à chaleur plutôt que chauffage à gaz ou fioul, production d'hydrogène par électrolyse de l'eau, etc. Or les systèmes électriques nécessitent beaucoup plus de métaux que les systèmes thermiques. L'une des conséquences de cette transition vers l'électricité sera donc une très forte croissance de la demande en métaux, portée principalement par la demande de batteries (surtout pour la mobilité) et le renforcement des réseaux électriques. Cette forte hausse de la demande de métaux doit à la fois être anticipée et maîtrisée.

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Bientôt une centrale osmotique dans le delta du Rhône

L’idée de développer des centrales osmotiques n’est pas nouvelle. Le sujet est sur la table depuis le début des années 2010. Mais il a du mal à se concrétiser, car chaque prototype de centrale osmotique se heurte jusqu’à présent au même problème : la fragilité des membranes entraîne un rendement énergétique trop faible pour le coût de fonctionnement de la centrale.

La membrane développée par Sweetch Energy promet de résoudre ce problème de résistance. Si les essais du projet pilote du Rhône sont concluants, ce serait une bonne nouvelle car l’énergie osmotique possède un atout important : elle se différencie de certaines autres sources renouvelables car elle n’est pas intermittente. Elle n’a donc pas besoin de stockage.

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Les écologistes sont devenus les promoteurs de l’obsolescence programmée

Je ne souscris pas à 100% à cet article, mais il a le mérite de soulever un paradoxe de l’écologie politique. Tout – vrai - écologiste promeut la sobriété, cad l'économie des ressources, le recyclage, la lutte contre l’obsolescence programmée. Or, certains annoncent en même temps vouloir sortir de l’énergie nucléaire.

Cela revient à jeter à la déchetterie des centrales en parfait état de marche, obligeant de prélever dans la nature des matières premières pour leur substituer des moyens de production neufs.

Paradoxe, puisque cela va à l’encontre du recyclage, et s’assimile même à de l’obsolescence programmée lorsque que Yannick Jadot affirme ne pas utiliser l’EPR de Flamanville quasi terminé (mais c’est d’ailleurs la même chose lorsque Marine Le Pen annonce vouloir démonter toutes les éoliennes).

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Des écologistes ont-ils été financés par le gouvernement russe ?

« En Allemagne, il est établi que les principales organisations écologistes WWF, BUND et NABU ont créé une fondation « pour l’environnement » avec l’entreprise Nord-Stream, qui est une émanation de Gazprom. Cette fondation environnementale fut dotée de 10 millions d’euros par Gazprom (ces faits ne sont pas contestés et même revendiqués par Nord Stream). Ces organisations écologistes étaient, par ailleurs et dans le même temps, de farouches opposants au nucléaire civil allemand et à l’exploitation du gaz de schiste en Europe. »

« En Belgique, l’actuelle ministre fédérale belge de l’Énergie, Christinne Van der Straeten, du parti écologiste GROEN, était avant son entrée en fonction co-propriétaire — associée à 50 % — d’un cabinet d’avocats dont l’un des gros clients n’était autre que Gazprom, le géant gazier russe. Devenue ministre, elle s’employait à démanteler intégralement le parc nucléaire civil belge. »

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Comment décarboner presque totalement le transport de marchandises en France ?

Le secteur du transport est le seul qui n’a pas réduit ses émissions de GES, en France, depuis 1990. Quant au fret, avec 41 millions de tonnes de CO2, il contribue pour 9 % aux émissions de la France. Quels sont les leviers pour le décarboner ? Ils sont au nombre de 5 et doivent être tous mis en œuvre simultanément, insiste Nicolas Raillard, du Shift Project : Réduire les besoins de transport, notamment en relocalisant un maximum d’activités, en particulier dans l’agroalimentaire ; Utiliser davantage de véhicules moins polluants, train, fluvial et véhicules électriques en ville ; Optimiser le remplissage des véhicules ; Améliorer leur efficacité énergétique ; Décarboner l’énergie, en utilisant des biocarburants uniquement lorsqu’on ne peut pas faire autrement.

Lire l’article sur Ouest France   

Lire le rapport sur The Shift Project

EDF Energy étudie la prolongation de Sizewell B

Au Royaume-Uni, EDF Energy souhaite prolonger l’exploitation de 20 ans de l’unique réacteur à eau pressurisée du pays, Sizewell B. Cette prolongation dépendra bien sûr de l’avis des autorités de contrôle notamment l’Office for Nuclear Regulation, l’équivalent de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Environment Agency.

Ce dernier ferait donc partie des 24 GW de nucléaire à l’horizon 2050, selon les dernières annonces du gouvernement.

Connecté au réseau en 1995, le réacteur de 1 200 MWe est aujourd’hui le plus puissant de Grande-Bretagne. En effet, le reste du parc est composé de réacteurs refroidis au gaz (AGR). Avec la fermeture de ces derniers, Sizewell B sera dès 2028 le seul réacteur nucléaire en exploitation dans le pays.

Lire l’article sur la Sfen

Ce que dit le GIEC sur les technologies de captage, de stockage et d'utilisation de carbone

Limiter le réchauffement climatique passe-t-il nécessairement par le déploiement des technologies de captage, de stockage et de réutilisation de CO2 (CCSU) ?  Les technologies de captage, de stockage et d’utilisation du CO2 font partie du panel de solutions analysées par le GIEC dans le 3ème et dernier volet de son 6ème rapport sur l’évolution du climat, publié lundi 4 avril,. Dans ce document de près de 3000 pages dédié aux options pour atténuer le réchauffement climatique, plusieurs chapitres sont dédiés aux technologies, non-consensuelles, qui permettent de capter les molécules de CO2 – soit celles comprises dans les fumées industrielles, soit celles qui se trouvent dans l’atmosphère –, puis les stocker dans le sous-sol.

Lire l’article sur L’Usine Nouvelle

L'empreinte carbone de nos activités numériques

L'écosystème numérique serait, selon les études, responsable de 2 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, soit jusqu'à près de deux fois plus que le transport aérien (avant le Covid-19). En France, un rapport publié au Sénat évalue l'empreinte carbone du numérique à 15 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an, soit environ 2 % de l'ensemble des émissions nationales.

Cette infographie de Statista reprend une estimation détaillée de l'institut allemand de recherche sur l'environnement (Öko-Institut), qui a chiffré les émissions moyennes par personne pour différents postes, et donne un aperçu de la répartition de l'empreinte selon le type d'appareil et d'activités pour des populations ayant un niveau de vie et de consommation similaire.

Lire l’article sur Statista

La stagflation verte

Les derniers mois et même les dernières semaines ont balayé toutes les illusions sur la transition énergétique. L’énergie est vraiment une affaire trop importante pour la gérer avec des slogans, des postures, des recettes simplistes et des calculs politiciens à courte vue.

Nous manquons et nous allons manquer de pétrole, de gaz, d’électricité, de lithium, de cuivre, de cobalt, de terres rares, mais aussi de blé, de café… Nous sommes passés en quelques mois de l’illusion d’un monde d’abondance à un monde de pénuries.

Paradoxalement, c’est une formidable opportunité pour mener enfin une transition énergétique construite non pas sur des slogans et des solutions simplistes mais sur la maîtrise des technologies et des approvisionnements. Décryptage.

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EDF lance un « plan hydrogène » pour devenir un des leaders européens du secteur d'ici 2030

« Nous visons à produire un hydrogène 100% bas carbone, qui sera le vecteur pour atteindre la neutralité carbone pour les usages les plus difficiles à décarboner », a déclaré Alexandre Perra, directeur exécutif de l'innovation, responsabilité d'entreprise et stratégie chez EDF.

EDF compte étendre spécifiquement son parc de production d'électricité bas carbone -nucléaire et renouvelable- pour générer de l'hydrogène par processus d'électrolyse de l'eau au travers de sa filiale dédiée Hynamics. « Trois gigawatts (GW) permettront chaque année de produire 450.000 tonnes d'hydrogène et d'économiser 3 millions de tonnes de carbone. Trois millions de tonnes de carbone, ça représente la moitié du trafic maritime » franco-international, a précisé Alexandre Perra.

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Le GIEC mise sur le nucléaire et les renouvelables

Alors que le conflit ukrainien semble déjà entraîner la réouverture de plusieurs centrales à charbon en Europe, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié le 4 avril dernier, fournit des arguments pertinents en faveur d’un développement de la filière nucléaire afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en complément des renouvelables, aussi appelées à un développement soutenu.

Malgré ces perspectives prometteuses, le soutien public à la production nucléaire est aujourd’hui notoirement plus faible que pour les énergies renouvelables, et pire, que celui accordé au gaz fossile ! Même si cette tendance semble progressivement en train de s’inverser.

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Après Jadot, l’écologie !

Pour le militant écologiste et ancien ministre de l’Environnement Brice Lalonde, l’échec de Yannick Jadot à la présidentielle impose, pour EELV, un changement de paradigme.

« […] il voulait sortir du nucléaire et installer 3 000 éoliennes. Sans doute était-ce sa faiblesse. Au pied du mur climatique, abandonner l'énergie nucléaire alors qu'elle permet à la France d'avoir une électricité décarbonée et que les meilleurs spécialistes de l'énergie la considèrent comme indispensable n'est pas l'idée la plus convaincante. La lutte contre le changement climatique impose de modifier les projets d'antan, y compris ceux des écologistes. Yannick Jadot ne pouvait prétendre gouverner avec le programme écologiste des années 1970 et 1980. Il était le candidat de l'écologie du passé. »

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Le moteur à combustion interne fonctionnant à l’hydrogène fait fantasmer les constructeurs

Certains constructeurs comme BMW, Toyota et Ford développent des recherches pour faire fonctionner des moteurs à combustion avec de l’hydrogène décarboné. Il ne s’agit pas comme dans les véhicules à piles à combustibles et à hydrogène de fabriquer de l’électricité pour faire fonctionner un moteur électrique mais de bruler dans les cylindres un mélange d’hydrogène et d’oxygène.

Ce qui n’est pas sans poser des problèmes de coûts et de rendements et d’efficacité énergétique. On le sait depuis longtemps, il est possible de convertir n’importe quel moteur à allumage commandé à l’usage de l’hydrogène. La difficulté est d’obtenir un rendement acceptable. Ford aurait trouvé une solution et vient de déposer un brevet intéressant.

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