Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nouvelle analyse EDF sur cycle de vie complet de l'intensité carbone de l'énergie nucléaire française rendue publique ce jeudi 16 juin

Valeurs pour chaque étape du cycle calculées dans le cadre d'une étude scientifique approfondie sur le parc nucléaire français actuel y compris Fessenheim, constituant une revue critique la plus poussée parmi celles existantes, menée par des experts indépendants, avec des données transparentes et traçables. Résultat : 4g de CO2/kWh ! (Pour être précis : 3,7 gCO2/kWh avec 30% d'incertitude).

Pour référence, l'ordre de grandeur pour le solaire photovoltaïque est de 40 gCO2/kWh, 400-500 gCO2 pour le gaz, et 1000 gCO2 pour le charbon.

Le nucléaire est bien l'énergie la plus bas-carbone de France.

Télécharger la présentation des résultats

Lire le post sur LinkedIn

Position du CEA : acte délégué concernant la production d’hydrogène et des RFNBO (carburants renouvelables d'origine non biologique)

Selon le CEA, certaines exigences restent à préciser voire à renforcer afin que l'hydrogène puisse réellement contribuer à l'atteinte de nos objectifs climatiques :

La corrélation temporelle entre la production d'électricité renouvelable et le fonctionnement des électrolyseurs doit s'effectuer à un pas horaire (et non pas mensuel) afin d'éviter d'étiqueter "renouvelable" de l'hydrogène qui ne le serait pas en pratique.

Le calcul de l'empreinte carbone de l'hydrogène doit s'opérer sur le cycle de vie, quelle que soit l'énergie utilisée pour le produire (la CE dispense les ENR d'une telle approche en se limitant aux émissions à l'usage, ce qui n'est pas cohérent avec le traitement réservé aux autres énergies telles que le nucléaire).

Lire la position sur le site du CEA

Inauguration de la nouvelle formation "académie métier cuve" au CETIC en Bourgogne

Le CETIC est le Centre d’Expérimentation et de validation des Techniques d’Intervention sur Chaudières nucléaires à eau pressurisée, seul centre en France permettant de recréer des conditions d’accès et de travail sur les principaux composants d’un REP, fruit de la collaboration entre EDF et Framatome.

Cette formation, à destination des salariés de la nouvelle équipe "Ouverture et Fermeture de Cuve", concrétise la ré-internalisation de cette activité au sein d'EDF. L'équipe est désormais constituée, a démarré la formation, et sera prête dans les prochains mois pour intervenir sur les arrêts de tranche de nos centrales françaises.

Lire le post sur LinkedIn

Fluage : l’aboutissement d’une expérimentation de… 34 années !

Le fluage correspond à une déformation progressive d’un matériau sous l’effet d’une tension constante au cours du temps.

Lancé le 31 octobre 1987, un essai de fluage s’est achevé 34 années plus tard, le 16 septembre 2021 avec la rupture de l’éprouvette soumise durant tout ce temps à une charge de 190 MPa à 500 °C... !

Au-delà des apports scientifiques sur l’étude du comportement mécanique long terme des matériaux, c’est la démonstration de la capacité du laboratoire d’étude du comportement mécanique des matériaux du CEA à conduire des essais instrumentés sur plusieurs décennies.

Lire l’article sur la Sfen

Sécheresse et nucléaire : une flambée de fantasmes

La peur de canicules à venir qui assécheraient les fleuves au point de rendre impossible le refroidissement des centrales figure au Panthéon des craintes entourant le nucléaire Elle est pourtant largement infondée... Comment ça marche ?

En circuit "ouvert", un réacteur prélève 50m3 d'eau par seconde, quasi-intégralement restituée au fleuve, un peu plus chaude. En circuit fermé, il ne prélève que 2 m3/s. C'est l'air ambiant, via les tours aéroréfrigérantes, qui assure le refroidissement.

Leçon 1 : La sûreté n'est jamais en cause, et ne le sera pas à l'avenir. La baisse de débit des fleuves ne menace pas les centrales. Leçon 2 : La chaleur peut affecter les écosystèmes, raison pour laquelle les températures de l'eau en aval sont strictement encadrées et surveillées.

Lire le post sur LinkedIn

La centrale de Civaux rejette une eau plus froide que celle qu’elle prélève

La centrale nucléaire de Civaux, une des plus récentes en France, est aussi la plus performante du parc en termes de refroidissement, et pourra servir de référence pour les futurs EPR construits le long de fleuves et rivières.

En effet, c’est la seule centrale qui utilise des aéroréfrigérants aussi pour ses circuits auxiliaires, non nucléaires comme nucléaires.

Résultat, en juin, juillet et août 2020, la température moyenne de la Vienne en amont de la centrale était respectivement de 20.8, 23.9 et 24.3°C, et la température moyenne des eaux rejetées par la centrale… de 17.4, 18.6 et 20.4°C !

Cette centrale nucléaire refroidit les eaux de la Vienne. Oui, vous avez bien lu…

Lire le post sur LinkedIn

Canicule : les réacteurs nucléaires s’adaptent aux évènements extrêmes

Alors que Météo France annonce pour cette semaine une vague de chaleur caniculaire dans l’Hexagone, le débat politique sur le nucléaire s’échauffe sur la question de l’opération des réacteurs nucléaires dans des situations de grande chaleur ou grande sécheresse. Certains réacteurs nucléaires pourraient voir leur puissance réduite afin de protéger les écosystèmes des fleuves et rivières. Ces situations seront amenées à se produire de plus en plus souvent avec le changement climatique. Certains y voient une preuve d’une « intermittence » du nucléaire. En pratique, selon RTE, de 2015 à 2020, les indisponibilités des réacteurs nucléaires pour raisons climatiques se sont élevées en moyenne à 1,4TWh, soit moins de 0,4% de la production nucléaire annuelle.

Lire l’article sur la Sfen

Les eurodéputés français mobilisés sur l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte

Vous voyez fleurir sur les réseaux sociaux des messages de politiques disant que le nucléaire (et le gaz) avait été exclu de la taxonomie européenne, suite à une décision votée par le Parlement Européen. En fait, à ce stade, il n’y a aucune décision définitive de prise sur l’adoption ou non de l’acte délégué concernant l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie. Le vote du 14 juin s’apparente plutôt à une dernière manœuvre pour faire bouger les lignes en ralliant de nouveaux opposants en prévision du vote final en séance plénière. On assiste là à des manœuvres purement politiciennes, idéologiques, à des années lumières de l’objectif initial visant à lutter contre le réchauffement climatique…Décryptage ;

Lire le post sur LinkedIn

Une belle journée en Ile de France pour préparer l’avenir de la filière nucléaire !

La Délégation Régionale d’EDF Ile de France, sous couvert du Projet NExIF Nucléaire Excellence Ile de France, a organisé un événement ce vendredi 10 juin au Lycée André Malraux de Montereau.

Cette journée, dédié à la filière nucléaire, a réuni le GRETA Métiers et Techniques Industrielles 77, le lycée André Malraux de Montereau (77), l’Université Paris Saclay et le CFA des Métiers de l’Energie Ile de France. Le projet Nexif a pour but le développement, le renforcement et le maintien des compétences de la filière nucléaire française, afin d’accompagner ses enjeux industriels majeurs.

Plus de 200 élèves et étudiants étaient présents, plein d'énergie et intéressés par la filière nucléaire pour y mener des études, ou trouver un travail dans cette filière d'excellence.

Lire le post sur LinkedIn

EDF « ne passera pas » l'année, si le gouvernement maintient tel quel son bouclier tarifaire, alerte le CSE du groupe

La dette d'EDF « en fin d'année dernière était à 42 milliards d'euros, les mesures gouvernementales font basculer la dette au-delà de 50 milliards d'euros, probablement aux alentours de 60 milliards d'euros en fin d'année 2022, voire au-delà si d'autres mesures gouvernementales venaient à suivre les recommandations de la CRE (Commission de régulation de l'énergie) », selon le secrétaire du CSEC.

Le CSEC propose deux mesures permettant selon lui de protéger le pouvoir d'achat et de juguler l'inflation tout en préservant la santé financière de l'entreprise : suspendre l'Arenh et « calculer les tarifs en fonction du mix de production français, c'est-à-dire de sortir du mariage avec le marché européen » qui « impose une fixation des tarifs en fonction des énergies fossiles utilisées en Europe ».

Lire l’article sur Le Figaro

La coupure du gaz russe à la France en quatre questions

Voilà pourquoi il aurait fallu mettre en place des mesures d'économie d'énergie drastiques dès le début du conflit en Ukraine. La Russie vient de couper le gaz à la France (et à d'autres pays). Or les stocks français ne sont pleins qu'à 56%.

Certes la Russie ne pèse qu'un peu moins d'une vingtaine de pour cent dans l'approvisionnement gazier français, mais elle pèse davantage dans l'approvisionnement d'autres pays européens et le potentiel de substitution est limité.

Si nous avions économisé de l'énergie dès le début du conflit, nos stocks auraient pu être un peu plus remplis et les mois à venir un peu moins difficiles à passer...

Lire le post sur LinkedIn

Dernière ligne droite pour le chantier de l’EPR de Flamanville

« Hier, j’étais heureux d’accueillir 40 journalistes de 26 médias pour réaliser un point d’avancement sur l’EPR de Flamanville. A travers une visite terrain, nous avons démontré le niveau de finition élevé des installations. L’EPR de Flamanville n’est plus un chantier mais bel et bien un site en pré-exploitation et revêt progressivement son état final. 90% des bâtiments ont déjà été transférés aux équipes d’exploitation dont 2 bâtiments emblématiques : la salle des machines et le bâtiment combustible. Nous sommes dans la dernière ligne droite vers le chargement du combustible prévu au second trimestre 2023. Notre priorité est de finaliser le premier réacteur EPR français en atteignant le haut niveau de qualité requis à son exploitation en toute sûreté. »

Lire le post sur LinkedIn

Most companies buying renewable energy certificates aren’t actually reducing emissions

Cet article explique que les contrats 100% électricité renouvelable contribuent peu à la décarbonation de l'électricité, car les garanties d'origine ont une valeur faible et que l'essentiel des garanties proviennent d'installations renouvelables anciennes (barrages notamment) plus que d'installations nouvelles qui permettraient de poursuivre la décarbonation du système électrique. Mais ce n'est pas la principale limite de ce système… : Est-ce logique de souscrire un contrat "électricité 100% renouvelable"  sans surcoût ni contrainte sur votre consommation ? En effet, comment consommer de l’électricité "renouvelable" une nuit sans vent ? Parce que les garanties d'origine sont stockables 6 mois et échangeables indépendamment de l'électricité dont elles garantissent l'origine.

Lire le post sur LinkedIn

Europe  may face natural gas rationing this winter unless energy efficiency starts improving, IEA chief

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie Fatih Birol alerte quant au risque de devoir rationner l'énergie en Europe cet hiver si de gros efforts d'économie d'énergie, de développement des énergies renouvelables et de maintien des capacités existantes (sous-entendu nucléaires) ne sont pas réalisés.

D'autres pays ressentent également la pénurie d'énergie et ont déjà pris des mesures de rationnement. Le Pakistan a décidé de réduire le samedi de sa semaine de travail afin de répondre aux préoccupations en matière de consommation d'énergie qui ont provoqué des pannes d'électricité et envisage de faire du vendredi un jour de travail obligatoire, rapporte Bloomberg.

Lire l’article sur Business Insider

Renouveller le parc nucléaire pour assurer la neutralité bas carbone en France

Renouveler le parc nucléaire en construisant trois paires d'EPR 2 c'est maintenir un socle énergétique à la fois bas carbone et pilotable, une nécessité afin d'assurer la sécurité d'approvisionnement tout en restant en accord avec l'objectif de neutralité carbone en 2050.

Pour en savoir plus, consultez le Livre blanc de la Sfen :

Acte 1 - Garantir la sécurité d’approvisionnement électrique

Acte 2 – Décarboner efficacement notre économie

Regarder la vidéo de Valérie FAUDON sur Linkedin

Vous souhaitez devenir Soudeuse(eur) Nucléaire ?

Vous êtes titulaire d’un CAP, BEP ou BAC PRO, de préférence dans l’industrie ? Atom'Emploi, en partenariat avec le conseil régional, vous propose une formation de plus de 800h vous permettant d’acquérir des qualifications de soudeur reconnues, suivie d'un CDI. 10 postes sont à pourvoir : 6 sur le CNPE de Bugey, 2 sur St Alban, et 2 sur Tricastin. La formation sera dispensée au centre de formation HP Formation à Saint Maurice l’Exil (38), du 09 septembre 2022 au 17 mars 2023, avec une promesse d’embauche à la clef. Envoyez votre CV à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lire le post sur LinkedIn

C/o Framatome
Zone Tech
2 Rue Pr. Jean Bernard
69007 Lyon