Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Newcleo, la pépite italienne du nucléaire.

La start-up italienne Newcleo, qui veut construire un petit réacteur à neutrons rapides en s'inspirant de Superphénix, a déjà levé 400 millions. Habituellement, le nucléaire est une industrie de temps long. Newcleo défie cette habitude, avec l’annonce ce lundi, dix mois seulement après sa création, d’une deuxième levée de fonds de 300 millions d’euros, après une première de 100 millions en septembre 2021.

Son objectif est très ambitieux : développer et construire des réacteurs nucléaires de nouvelle génération de petite taille (dits SMR), ainsi que l’usine de fabrication de leur combustible. Les fonds levés placent à ce jour la jeune pousse italienne parmi les start-up du nucléaire les mieux dotées, dépassant largement les ambitieuses pépites françaises Jimmy Energy et Naarea.

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Point sur le phénomène de corrosion sous contrainte : causes, évolutions, réparations…

La découverte d’un phénomène de corrosion sous contrainte à un endroit inattendu du circuit primaire de plusieurs réacteurs nucléaires a largement mobilisé les experts d’EDF afin d’identifier les causes de cette anomalie, mais également pour en optimiser la détection et la réparation.

Le phénomène de corrosion sous contrainte apparaît sous l’effet de 3 facteurs concomitants : un matériau sensible, un milieu chimique favorable, et des contraintes de traction dans le matériau. Ce phénomène de corrosion est donc un mécanisme multiparamètres. Concernant le 3ème facteur : « Aujourd’hui, nous avons la conviction que la complexité de la configuration et la géométrie des lignes (…) sont une cause prépondérante »

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Nigel CANN, Delivery Director Hinkley Point C, publie sa dernière vidéo d’avancement du projet

Ces images époustouflantes montrent l’ampleur gigantesque du chantier, et comment les travaux ont progressé au cours des six derniers mois, le site passant à de nouvelles phases de construction. Les travaux se sont accélérés à la suite de l’atténuation de la pandémie, avec environ 8 000 personnes travaillant maintenant sur place.

La centrale nucléaire sera vitale pour aider le Royaume-Uni à lutter contre le changement climatique et à assurer la sécurité énergétique. Elle produira de l’électricité fiable et à faibles émissions de carbone pour 6 millions de foyers, et fonctionnera aux côtés de l’éolien et du solaire à la place des combustibles fossiles.

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Entretien : "Le nucléaire est un facteur d’indépendance énergétique fort"

Le 14 juin, la commission de l’environnement (ENVI) et la commission des affaires économiques (ECON) se sont opposées par un vote à l’entrée du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte de l’UE. La taxonomie européenne a été lancé en 2018 pour orienter les investissements dans le sens de la lutte contre le changement climatique. Elle classifie les activités économiques durables et/ou de transition.

Lyon étant une région particulièrement concernée par le nucléaire, Lyon Capitale a mené un double entretien pour montrer deux avis opposés sur ce sujet. En première partie Thierry Caillon, chargé de communication de la Sfen Rhône-Ain-Loire, et en seconde partie Michèle Rivasi, député européenne de Europe Ecologie les Verts (EELV).

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L'hydrogène devient la bouée de sauvetage du moteur thermique

Les voitures électriques à batteries et à pile à combustible à hydrogène présentent de multiples inconvénients : le coût, l’usage, l’autonomie, les infrastructures, les matières premières stratégiques, la destruction d’un outil industriel existant.

Voilà pourquoi plusieurs constructeurs automobiles travaillent à la conversion de moteurs à explosion pour l’utilisation directe d’hydrogène décarboné à la place de l’essence ou du gazole. Le texte voté par le Parlement européen qui interdit dès 2035 la commercialisation de véhicules neufs thermiques laisse d’ailleurs la porte ouverte au moteur thermique à hydrogène. Tour d’horizon des projets en cours.

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Evolution annuelle des tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité

Le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE HTA-BT) évolue au 1er août 2022 de + 2,26%, résultant de +1,5% d'inflation prévisionnelle, de  +0,31% d'indexation annuelle automatique, et +0,45% de prise en compte du solde du compte de régularisation des charges et des produits.

De son côté, le tarif ARENH reste inchangé depuis le 1er janvier 2012, alors que selon la loi : "Afin d'assurer une juste rémunération à EDF, le prix, réexaminé chaque année, est représentatif des conditions économiques de production d'électricité par les centrales nucléaires".

Rien ne vous choque ?

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4/9 - Chine : le plus grand et le plus rapide programme nucléaire du monde

Le parc nucléaire chinois s’agrandit à grande vitesse. Ces 5 dernières années, la Chine a mis en service 21 réacteurs, et prévoit à l’issue du plan quinquennal en cours la mise en service de 20 nouveaux réacteurs, sur un rythme de 4 à 5 par an.

La Chine travaille en parallèle sur le nucléaire du futur : SMR (avec une dizaine de modèles différents à l’étude), réacteurs à haute température, réacteurs à sels fondus, réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium…

La Chine dispose aujourd’hui d’un tissu industriel unique au monde, performant et capable de construire dix à douze réacteurs par an, en toute autonomie, et d’un potentiel humain dans la R&D qui va la placer d’ici peu à l’avant-garde pour les générations futures de réacteurs.

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Soutenir EDF a du sens quand la baisse des livraisons de gaz par la Russie menace la sécurité énergétique de l’Europe

Sans majorité absolue à l’Assemblée, E.Macron peut-il lancer la réforme d’EDF, aussi impérative qu’urgente ? Lesté d’une dette de 43 milliards d'€, handicapé par la faible disponibilité de son parc nucléaire, fragilisé par les exigences exorbitantes de Bruxelles et les décisions de l’Etat pour alléger la facture d’électricité des Français, EDF vit une année noire. Mais ni la NUPES ni le RN ne sont disposés au compromis. Macron pourrait espérer le soutien du groupe LR-UDI, pronucléaire et ouvert à l’entrée de capitaux privés dans certaines activités. Sauf qu’il affiche un refus de tout accord avec les macronistes, même si la politique du pire – laisser mourrir EDF – lui imposera sans doute des compromis...

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Bientôt des bornes de recharge dans les lampadaires

Afin de permettre l'explosion des ventes de véhicules électriques et préparer 2035, date à laquelle ils seront les seuls autorisés à la vente, il faut multiplier de façon exponentielle les bornes de recharge. Or, quand on sait que plus de 90% des recharges de véhicule électrique se font à domicile (ou au travail), on constate que la mise en place de bornes individuelles pour les habitants des villes, qui logent principalement en appartements collectifs, n’est pas simple, ni techniquement, ni administrativement, ni économiquement.

C’est pour cette raison que la société Ubitricity vient de mettre au point des bornes intégrées à des lampadaires, d’une capacité de charge de 3,7 kW, qui sont destinés avant tout à toutes les propriétaires qui ne possèdent pas de moyen de recharge à domicile.

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Qantas et Airbus investiront jusqu'à 200 millions de dollars dans les carburants durables en Australie

Fabriquer un « carburant durable » en Australie ???  Comment vous dire…  J’hésite entre le terme de « greenwashing », ou celui plus trivial de  « foutage de gueule » !  Pour fabriquer du carburant, il faut de l’électricité, à un moment ou à un autre du processus . Et l’électricité en Australie, elle est comment ?  

En 2020, elle provenait à 77 % des combustibles fossiles (surtout charbon : 55 %, et gaz : 21 %) et à 23 % des énergies renouvelables (hydraulique : 5,7 %, éolien : 7,7 %, solaire : 7,9 %, biomasse : 1,3 %). Les émissions de CO2 liées à l'énergie en Australie figurent parmi les plus élevées au monde : elles atteignaient 15 tonnes de CO2 par habitant en 2019, soit 3,4 fois la moyenne mondiale et 4 % au-dessus des États-Unis.

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Gaz russe coupé : comme l'Allemagne et l'Autriche, les Pays-Bas reviennent au charbon

« Il a été convenu de réactiver la centrale thermique » située à Mellach, actuellement à l'arrêt, a annoncé la chancellerie.  Le site de Mellach, dernière centrale au charbon d'Autriche, avait été fermé au printemps 2020, dans le cadre de la volonté du gouvernement d'éliminer cette source d'énergie polluante et de produire 100% d'électricité d'origine renouvelable d'ici 2030.

Après l’Allemagne qui réactive ses centrales à charbon, c’est donc l’Autriche qui se résoud à prendre la même décision anti climatique (que l’on pourrait même qualifier d’écocide). Mais pourquoi ces 2 pays, qui ambitionnent tous les 2 un mix électrique 100% renouvelable sont t’ils obligé de revenir vers le charbon ?

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Electricité : face à la flambée des prix, Enercoop se tourne vers EDF

Les sociétaires du fournisseur ont voté à 88% pour un recours temporaire (2023-2025) à l'ARENH ("accès régulé à l'électricité nucléaire historique"). Opposé au nucléaire, Enercoop (fondé en 2005 par Greenpeace et la banque Nef, d'émanation anthroposophique) se présentait comme le seul fournisseur alternatif refusant de bénéficier de l'ARENH. Le principe est simple : acheter des certificats de production à des producteurs d'électricité (petite hydroélectricité, solaire, éolien) à hauteur de l'électricité consommée par leurs clients. En mettant en avant dans sa communication le "refus de recourir à l'électricité nucléaire".

Sauf que ses clients utilisent pendant ce temps l'électricité du réseau électrique français...à 70% alimenté par les centrales nucléaires d'EDF…

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La « crise gazière » que subit l’Allemagne relance le débat sur l’avenir de ses centrales nucléaires

L’Allemagne est-elle à la veille d’une nouvelle révolution énergétique ? Alors que Moscou a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin relance ses centrales à charbon et s’interroge sur l’avenir de ses derniers réacteurs nucléaires.

Le ministre des finances, le libéral Christian Lindner, a levé le tabou de la prolongation des 3 centrales nucléaires encore en fonctionnement en Allemagne, qui doivent en principe être arrêtées à la fin 2022. Il a appelé à un débat « ouvert et non idéologique » sur la question, face à la crise énergétique. Il ne s’agit pas, a-t-il dit, de surmonter un hiver seulement, mais d’assurer la sécurité énergétique du pays « ces 3 à 5 prochaines années ».

Le chef de la CDU, Friedrich Merz, qui n’a jamais pardonné à Angela Merkel la sortie anticipée de l’atome, défend également cette idée.

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Des patrons allemands préconisent de prolonger le nucléaire

« L’Allemagne s’enfonce dans des politiques énergétiques intenables et climatique criminelle en se basant sur la sortie totale du nucléaire. Aujourd’hui en effet, au lieu de se remettre en question et de ne pas fermer ses derniers réacteurs nucléaires, elle veut rouvrir des centrales à charbon. Parce que les écolos prennent l’Allemagne en exemple, voilà ce qui nous attend en Belgique si les négociations avec Engie pour la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 n’aboutissent pas avant le 21 juillet : nous prenons le risque : 1°) De manquer d’électricité en 2026-2027, et 2°) De nous alimenter chez des voisins qui vont également en manquer ou suppléer ce manque avec de l’électricité produite par du charbon ! »

Marie Christine MARGHEM, ex ministre de l’énergie et de l’environnement en Belgique

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If the world built nuclear power plants at the rate Sweden had, there would be no need for fossil in 25 years

« Si le monde construisait des centrales nucléaires au rythme de la Suède, il n'y aurait plus besoin de combustibles fossiles dans 25 ans » C'est le titre choc d’un article relatant les travaux de deux scientifiques, Staffan Qvist, physicien à l'Université d'Uppsala en Suède, et Barry Brook, professeur de durabilité environnementale à l'Université de Tasmanie.

Qvist et Brook estiment que si le monde construisait des centrales électriques au rythme que la Suède avait il y a 40 ans, toutes les centrales électriques au charbon et au gaz naturel pourraient être supprimées en 25 ans. Si l'on considère le rythme que la France avait il y a 40 ans, cela prendrait 34 ans.

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Comité Énergie du MEDEF AuRA du 17 juin 2022

Le Comité Énergie du Mouvement des Entreprises de France Auvergne-Rhône-Alpes s’est réuni vendredi dernier.

L'occasion pour les membres d'aborder de nombreux sujets d'actualité : énergie nucléaire, enseignement, recherche, métiers du futur… qui rappellent le thème de notre assemblée générale annuelle qui se tiendra le 29 juin prochain et portera sur " Énergie et compétitivité ".

Et avec les interventions de Valérie FAUDON, Déléguée Générale de la Sfen, sur « Les perspectives du nucléaire en France » et de Jean François DEBOST, Directeur Général du pôle de compétitivité Nuclear Valley, sur « La filière nucléaire en AuRA ».

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Le Parlement européen adopte le projet d'une taxe carbone aux frontières

Le Parlement européen a adopté, mercredi 22 juin à Bruxelles, le projet d'une taxe carbone aux frontières, deux semaines après avoir rejeté, à la surprise générale, une première version de ce texte-clé du plan climat de l'Union européenne. L'idée est d'appliquer un prix du carbone aux importations de certains biens en provenance de l'extérieur de l'Union, afin de préserver les industries européennes qui doivent, elles, respecter des règles en la matière et limiter les délocalisations. Le Parlement européen a également adopté un compromis prévoyant l'élargissement du marché carbone et la suppression graduelle entre 2027 et 2032 des quotas d'émissions gratuits alloués aux entreprises, à mesure qu'entrera en vigueur la taxe carbone aux frontières de l'UE.

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L'Allemagne va imposer des éoliennes aux régions

Le gouvernement allemand veut obliger les collectivités locales à installer davantage d'éoliennes, en allégeant notamment les procédures administratives avec l'objectif d'en couvrir 2% du territoire national d'ici à 2032, selon un projet de loi présenté mercredi. « Nous faisons avancer le déploiement de l'énergie éolienne. L'objectif de l'Allemagne est de couvrir 2% de son territoire », a déclaré mercredi le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck.

Les éoliennes couvrent actuellement 0,8% du territoire allemand. Cette part doit passer à 1,4% en 2026, puis 2% à la fin 2032. Les États régionaux, qui disposent pour le moment d'une grande latitude sur le sujet, devraient donc être beaucoup plus contraints.

Les Grünen allemands marchent de plus en plus sur la tête…

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