Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Le Japon veut accélérer la relance du nucléaire.

Le gouvernement japonais compte donner un sérieux coup d'accélérateur à la relance du nucléaire, un secteur fragilisé dans le pays depuis la catastrophe de Fukushima en 2011 mais qui revient en grâce face aux fortes tensions énergétiques mondiales.

Le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé mercredi qu'une réflexion allait être lancée sur la construction éventuelle de "réacteurs nucléaires de nouvelle génération".

Il a aussi appelé à "maximiser" l'utilisation des réacteurs nucléaires existants ayant obtenu des autorisations réglementaires pour redémarrer depuis la catastrophe de Fukushima.

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L'EPR Taishan 1 redémarre

Un an après son arrêt au cours de son deuxième cycle d’exploitation, le réacteur n°1 de Taishan a de nouveau été couplé au réseau électrique chinois le lundi 15 août 2022, suite à une dernière inspection favorable de l’Autorité de sûreté nucléaire chinoise fin juillet 2022.

À partir de ce retour d’expérience, EDF et Framatome ont défini plusieurs solutions afin de prévenir la récurrence d’un tel phénomène sur l’EPR Flamanville 3. Pour se prémunir de ce risque, les assemblages qui seront placés en périphérie du premier cœur de Flamanville 3 bénéficieront d’évolutions de conception permettant de réduire leur sensibilité à la corrosion sous contrainte. Ces évolutions sont déjà mises en œuvre sur le parc en exploitation.

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Prix de l'électricité : l'ouverture du marché à la concurrence pour faire baisser les tarifs est-elle un échec ?

L'arrivée de nouveaux acteurs privés pour concurrencer EDF, encadrée par une loi depuis plus de 10 ans, avait pour but d'offrir des prix compétitifs aux consommateurs. Mais le dispositif montre aujourd'hui aux yeux de tous ses limites… que nombre d’acteurs de l’énergie pointaient pourtant depuis des années.

En 2011, l'objectif affiché par les pouvoirs publics est non seulement de favoriser l'émergence de fournisseurs alternatifs à EDF, mais aussi de les encourager à devenir des producteurs d'énergie, en investissant notamment dans de nouvelles centrales ou d'autres moyens de production d'électricité. Mais, pour la plupart, "les distributeurs n'ont pas joué le jeu". Décryptage par Jacques Percebois.

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Prix de l'électricité : ces fournisseurs alternatifs qui poussent leurs clients à retourner au tarif réglementé d'EDF

L'association de consommateurs CLCV soupçonne les fournisseurs d'avoir une autre raison de pousser leurs clients vers la sortie. "Là, comme par hasard, à la fin du mois d'août, ils cherchent tous à se débarrasser des clients", ajoute-t-elle. "On s'attend quand même à découvrir de grandes fraudes sur ce système de droit nucléaire qui aurait eu lieu au cours de l'année 2022. En tout cas, on attend beaucoup du régulateur et de l'État en termes de contrôle en la matière", précise ainsi l'association de consommateurs.

Pour donner un ordre d'idée des marges à réaliser, les fournisseurs alternatifs ont pu acheter le kilowattheure à EDF à 42 euros, et le revendre sur un marché coté jeudi 25 août à plus de 600 euros.

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Sud-Manche. Sécheresse : fallait-il supprimer les barrages ?

Alors que la France vit une sécheresse historique, dans le sud-Manche, on disposait encore il y a peu d'une belle réserve d'eau avec les lacs artificiels créés par les barrages, aujourd'hui détruits, sous la pression d’une frange de l’écologie, déconnectée de la réalité de l’environnement, basant leurs décisions sur des principes idéologiques et non sur l’analyse des faits.

Trois anciens élus incontournables du sud-Manche dénoncent l'arasement des barrages de la vallée de la Sélune et, conséquemment, la disparition des lacs de retenue. Des réservoirs d'eaux qu'on regrette aujourd'hui amèrement… et qui seraient probablement encore là si l’on avait écouté les écologistes pragmatiques, qui se basent sur les faits, et non sur telle ou telle idéologie politique.

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Chines molten-salt reactor cleared for start up

L'Institut de physique appliquée de Shanghai, a reçu l'approbation du ministère de l'Ecologie et de l'Environnement pour mettre en service un réacteur expérimental à sels fondus alimenté au thorium, le TMSR-LF1 de 2 MWt. Sa construction a commencé à Wuwei, dans la province du Gansu, en septembre 2018 et devait être achevé en 2024, mais les travaux ont été plus rapide que prévus.

Le prototype chinois utilise du thorium fertile, dissous dans le sel fondu, pour produire de la matière fissile (U233), de sorte que le combustible et le liquide de refroidissement ne font qu’un. C’est donc un MSR de type TMSR ou Th-MSR (pour Thorium Molten Salt Reactor). Si le TMSR-LF1 s'avère un succès, la Chine prévoit de construire un réacteur d'une capacité de 373 MWt d'ici 2030.

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Wide public support for keeping German reactors online, say polls

Une majorité du public allemand est favorable à la poursuite de l'exploitation des trois réacteurs nucléaires restants du pays au-delà de la fin de cette année : c’est un revirement opéré depuis plusieurs mois, mesuré dans plusieurs sondages d'opinion, et qui s’accentue selon les résultats de deux derniers sondages. Il existe désormais un soutien important pour maintenir les unités en fonctionnement jusqu'à cinq ans supplémentaires et même pour construire de nouveaux réacteurs afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique.

La semaine dernière, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que le maintien en service des trois derniers réacteurs nucléaires du pays au-delà de leur arrêt prévu à la fin de cette année pourrait "avoir du sens" afin de garantir l'approvisionnement en électricité.

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EDF réclame 8 milliards d'euros à l'Etat, son actionnaire

EDF accuse et réclame 8,3 Milliards d'Euros à son actionnaire l'Etat parce qu'il a encore imposé une augmentation de la quantité d'électricité vendue à ses concurrents à prix cassés, ce qui lèse ses finances déjà pas brillantes. Quelles chances a t-il de gagner ?

Comme cela n'est pas suffisant, la CRE envisage même de forcer EDF à "donner" 15 TWH de plus, en plus des 120 TWh déjà négociés à la hausse en début d'année, au prétexte fallacieux que les contribuables pairaient moins cher, à très court-terme. Mais ce qu'omet de dire la CRE, c'est que EDF, en quasi faillite, appartient indirectement au contribuable. Et donc c'est bien l'Etat, donc ce contribuable, qui finira par payer la dette du géant électricien public lorsque l'Etat devra inévitablement recapitaliser.

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EDF Hydro à Nachtigal au Cameroun

A Nachtigal, au Cameroun, EDF construit actuellement, avec l'ensemble de ses partenaires, un aménagement hydroélectrique de 420 MW de puissance, soit plus de 30% de la production d’électricité du pays. Une priorité stratégique nationale pour le Cameroun.

Une priorité également pour les équipes d’EDF Hydro qui y portent, avec beaucoup d’engagement, la responsabilité d’appui à la maîtrise d’ouvrage, Nachtigal HydroPower Company.

L’activité sur le chantier des différents ouvrages de l’aménagement (barrage, prise d’eau, canal d’amenée et usines) est à son pic, avec en ligne de mire les jalons de la mise en eau du canal et les essais du premier groupe de production l’année prochaine.

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Première mondiale en Australie : la Grande batterie Tesla fournit au réseau des services d’inertie à grande échelle

L'article oublie juste de mentionner le surcout « économique » et le surcout « carbone » de la "Tesla Big Battery", adossée au parc éolien de Hornsdale en Australie :

Surcout économique : 66 millions de dollars pour une capacité de stockage de 193 MWh (150 MW), à remplacer dans 20 ans (durée de vie estimée), permettant de stocker 11 s de la production française…

Surcout émissions de CO2 : Les émissions de GES du cycle de vie du système de stockage de Hornsdale, ont été estimées par le National Renewable Energy Laboratory (NREL) à 300 g de CO2/kWh ! Décryptage.

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Allemagne : le charbon et le pétrole seront prioritaires sur les voyageurs pour les trains

Pour assurer l'approvisionnement en énergie de l’Allemagne, le gouvernement a décidé de recourir de façon accrue aux énergies fossiles, particulièrement le charbon. Les convois ferroviaires livrant du charbon et du pétrole à travers l'Allemagne auront désormais la priorité sur les trains de voyageurs, afin de garantir l'approvisionnement énergétique du pays, a décidé mercredi le gouvernement.

Cette situation est certes un des effets de l’invasion russe en Ukraine, notamment de par ses répercussions sur l’approvisionnement en gaz, mais cette situation n’a été rendu possible en Allemagne que par la mise en œuvre depuis 10 ans de l’Energiewende, dont beaucoup d’écologistes nous vantaient - encore il y a peu - les mérites environnementaux, indiquant que c’était LE modèle climatique à suivre…

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L'Allemagne compte sur le Canada pour se détourner du gaz russe

L'Allemagne espère que le gaz naturel liquéfié (GNL) canadien va l'aider à se détourner des importations de gaz russe : « Alors que l'Allemagne s'éloigne de l'énergie russe à une vitesse éclair, le Canada est notre partenaire de choix », a déclaré Olaf Scholz en visite au Canada.

Euh…, on lui dit à Trudeau que le Canada ne dispose actuellement d’aucun terminal gazier (permettant de compresser le gaz afin de le charger sous forme liquide dans des navires méthaniers) ? 

Et à Scholz, on lui dit que l’Allemagne ne dispose pas non plus d’un seul terminal gazier (permettant de décompresser le gaz liquéfié) ?

Et comme il faut 18 mois pour construire un terminal gazier, pour « la vitesse éclair », il faudra sans doute plutôt se résigner à la vitesse de la tortue…

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La France ne veut pas entendre parler d’un nouveau gazoduc reliant l’Espagne au reste de l’Europe

Il s’agit de maîtriser les circuits de distribution du gaz. Contrairement à l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal disposent de nombreuses infrastructures portuaires pour recevoir du GNL acheminé par méthaniers. A elle seule, l’Espagne compte 6 terminaux. Au total, Espagne et Portugal hébergent 34% de la capacité de regazéification de l’UE et 45% de la capacité de stockage de gaz liquide, dans 6 sites souterrains et des cuves. Les 2 pays pourraient ainsi redistribuer par le gazoduc MidCat le gaz importé et priveraient de débouchés les terminaux de GNL français.

D’autant que la France entend construire un 4ème terminal méthanier au Havre. S’il est opérationnel dans les temps, le GNL importé ira en partie alimenter l’Allemagne et… ne sera pas concurrencé par celui venant d’Espagne.

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Gazoduc entre l'Espagne et l'Allemagne : 4 questions sur le projet défendu par Olaf Scholz

La France repousse la construction d'un pipeline d'urgence pour alimenter en gaz l'Allemagne depuis l'Espagne, alors que le tronçon pourrait être livré en un an. Version officielle de la France : "Les frais de maintenance pour la France seraient importants avec peu de bénéfice". En fait, c'est une guerre froide énergétique au sein même de l'Europe, ce pipeline étant une nouvelle carte en main pour la France, un outil de négociation avec l'Allemagne que la France souhaite exploiter.

Espérons que ce dossier aboutisse rapidement, au bénéfice des populations. En échange de l'arrêt de poursuites de l’UE envers la France ?  En échange de l'arrêt de l'ARENH ? En échange de l'application de la dérogation espagnole pour que le costing du KWh revienne à un prix moyen et non indexé sur le dernier KWh appelé ?

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La Chine ce stratège…

Dans la série la Chine ce géant de l’énergie, et de la stratégie, voici la domination chinoise sur le marché des renouvelables et des batteries.

90% des capacités de production de batteries sont en Chine, de même que 50% des capacités de production d’éoliennes et 66% pour les panneaux solaires. Pour les batteries, le graphe ci-dessus détaille la répartition géographique pour l’ensemble de la supply chain des batteries pour véhicules électriques.

On voit le positionnement ultra dominant de la Chine dans le raffinage et le travail des métaux ainsi que dans la fabrication des batteries.

A garder en tête quand on parle d’indépendance énergétique…

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Nouveau succès à EDF Creys-Malville

Fin du démantèlement des 3 grands réservoirs de sodium du bâtiment réacteur de Superphénix. Il aura fallu seulement 3 mois pour découper le dernier réservoir de 17 m de hauteur et 85 tonnes grâce à l’expérience acquise sur les 2 premiers et à l’optimisation des postes de découpes. Un gain de 40 % en termes de délai entre le 1er et le 3e réservoir.

Une performance réalisée à l’aide d’une méthode de démantèlement innovante de vérinage permettant de découper les pièces du bas vers le haut dans le parfait respect des règles de sécurité et de sûreté, tout en optimisant notre planning. C’est encore une étape importante franchie dans la déconstruction des anciens circuits d’exploitation du réacteur.

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