Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

En Allemagne, la laborieuse réouverture des centrales à charbon.

Il y a une décennie, l’Allemagne privilégiait « la sortie du nucléaire » à « la lutte contre le réchauffement climatique », en décidant en 2011 d’accélérer la sortie du nucléaire.

En 2019, l’Allemagne a continué de privilégier « la sortie du nucléaire » à « la lutte contre le réchauffement climatique », en décidant de reporter de 15 ans la fermeture de ses centrales à charbon (report de 2023 à 2038).

En 2022, malgré le retour d'expérience d'une décennie d'Energiewende, malgré les préconisations d'instances internationales (GIEC, AIE,...), l’Allemagne s’obstine à privilégier « la sortie du nucléaire » à « la lutte contre le réchauffement climatique », en décidant de réouvrir 27 centrales à charbon, tout en en refusant de prolonger ses 3 dernières centrales nucléaires.

Lire le post sur LinkedIn

Greenpeace estime qu’il est nécessaire de redémarrer les centrales au charbon

"Il est amer, mais inévitable, que des centrales électriques au charbon déjà été fermées soient remises en service", a déclaré Karsten Smid, expert en climat et énergie chez Greenpeace, lundi 29 août. ». Pourtant… :

Le charbon fait près de 23.000 morts par an dans l'UE, selon un rapport réalisé par les ONG WWF, CAN, HEAL et Sandbag,

Le charbon fait plus d’un demi-million de morts par an en Chine, selon une étude chinoise de l’université Tsinghua, à Pékin, et selon une étude américaine de l’université de Harvard, 

Le charbon fait plus d’un million de morts par an en Inde, selon une étude des instituts de recherche sanitaire américain : « Health Effects Institute » et « Intitute for Health Metric and Evaluation ».

Lire le post sur LinkedIn

Nucléaire, renouvelable et modération : le triangle d’or du défi climatique

Pour nous en sortir, il faudra de l'énergie nucléaire. De manière résolue, forte et planifiée, en investissant dès à présent dans la quatrième génération, en faisant de l’UE l’un des piliers de cette énergie.

Il nous faudra de l’énergie renouvelable, de manière massive, en poursuivant le développement des parcs actuels, et en investissant dans la mutualisation européenne de ces énergies.

Il nous faudra aussi de la modération énergétique. Beaucoup. Les données actuelles sont implacables : même une mobilisation massive du renouvelable et du nucléaire ne suffira pas à conserver le mode de consommation que nous offre, depuis les 70 dernières années, l’utilisation des ressources carbonées.

Lire l’article sur l’Echo

Royaume-Uni : les factures d’électricité impayées s’accumulent

L’électricité est en train de devenir un luxe outre-Manche. Au Royaume-Uni, le régulateur britannique de l'énergie a annoncé vendredi une augmentation de 80% des prix de l'électricité !

Cette situation est certes la conséquence de la crise énergétique européenne, provoquée par les rétorsions russes via à vis de l’UE, mais elle a néanmoins été permise par la suppression depuis des années de moyens pilotables de production d’électricité, et/ou à l’absence de renouvellement voire de développement de ces moyens pilotables, réduisant considérablement nos marges (que le développement de moyens intermittents comme le solaire et l’éolien ne peuvent pas compenser, du fait de leur nature aléatoire et de l’absence de moyens de stockage à grande échelle). Décryptage.

Lire le post sur LinkedIn

Hongrie : Rosatom va démarrer la construction de deux réacteurs nucléaires

Une fois de plus à contre-courant de l’Union européenne, qui tente tant bien que mal de rompre économiquement avec la Russie, le gouvernement hongrois a confirmé, ce 26 aout 2022, que le conglomérat russe Rosatom allait commencer, dans les prochaines semaines, la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires d’une puissance de 1,2 GW chacun. Sur les 12,5 milliards d’euros de budget de Paks II, 80 %, soit 10 milliards d’euros, est financé par un prêt de la Russie (la Hongrie ne prenant en charge que les 2,5 milliards d’euros restants). Cette annonce de la Hongrie arrive quelques jours après avoir annoncé son intention d’augmenter ses livraisons de gaz russe, via une hausse de son contrat avec Gazprom.

Lire l’article sur l’EnerGeek

Prix de l'électricité : l'Autriche réclame un bouclier tarifaire européen

Le chancelier autrichien Karl Nehammer a appelé dimanche l'Union européenne (UE) à « découpler le prix de l'électricité de celui du gaz » pour le faire baisser, et affirme que ce sujet est sur la table d'une prochaine réunion d'urgence.

Alors c’est bien de se réveiller à présent, mieux vaut tard que jamais, mais rappelons que lorsque la France, en novembre 2021 (avant le début du conflit en Ukraine), avait soumis cette même proposition de réforme du calcul du prix de gros de l’électricité, via la voix de Bruno Lemaire, elle avait reçu une fin de non-recevoir par onze pays de l’UE, parmi lesquels on retrouvait les traditionnels opposants à l’énergie nucléaire : Allemagne, Autriche, Luxembourg, Danemark, Belgique…

Lire le post sur LinkedIn

Faites du Nucléaire / Stand Up for Nuclear 2022

Les Faites du Nucléaire / Stands Up visent à rencontrer le public, attirer l’attention, faire de la pédagogie sur les avantages de l’énergie nucléaire et son rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique, le tout dans une ambiance festive. C’est aussi une occasion de rencontres et d’échanges pour toutes les personnes qui se soucient du climat, de l’environnement, de la résilience aux crises énergétiques actuelle et à venir, et de l’avenir de l’industrie nucléaire.

Avec quatre villes cette année, vous n’aurez pas d’excuse pour ne pas passer les voir...

Elles commencent par Dieppe le 10 septembre, Strasbourg le 24 septembre, puis Lyon pour la deuxième année le 8 octobre, de 11h à 17h, Place Carnot, et enfin Paris le 15 octobre.

Plus d’information sur Les Voix du Nucléaire

Les 3 centrales à biomasse les plus puissantes du monde

La biomasse est une source d’énergie renouvelable, et est vantée par de nombreuses ONG environnementales et partis écologistes. Quand on lit les termes « bio », « renouvelable », on se dit que cela ne peut être que bon pour l’environnement…sauf que ce n’est pas si simple…

Selon le Groupe International d’Experts pour le Climat (GIEC), les émissions s’étalent de 130 à 420 g eqCO2/kWh, selon le type de végétaux utilisés, avec une moyenne à 230 g eqCO2/kWh (soit à peine mieux que le gaz : 490g selon le GIEC).

Un rapport commandé par le Ministère de la Transition écologique publié en 2018 évoque même une intensité carbone de 883 g eqCO2/kWh lors d’une expérimentation menée sur une parcelle de forêt guyanaise, soit plus que le charbon (820g selon le GIEC).

Lire le post sur LinkedIn

En Autriche, les Verts persistent et signent : oui au charbon, non au nucléaire, y compris chez les voisins

Si la crise énergétique a poussé les écologistes belges et bientôt allemands a (légèrement) réviser leur abhorration de l’atome, ce n’est pas le cas en Autriche. Alors que les Verts autrichiens poussent pour relancer les centrales au charbon, ils s’en prennent à leurs voisins slovaques, qui s’apprêtent à mettre en service une nouvelle centrale nucléaire non loin de la frontière.

Si l’Autriche se montre totalement hermétique au nucléaire, jugé pas assez efficace et trop risqué, elle n’a aucune inhibition à relancer les centrales au charbon afin de remplacer le gaz russe, dont les livraisons ne cessent de diminuer. Pas un mot pour le climat, ou même sur les conséquences sanitaires de la pollution de l’air provoquée par la combustion de ce charbon.

Lire l’article sur Business AM

Du nouveau sur Electricity Maps

Le saviez-vous ? L’application Electricity Maps permet désormais de visualiser l’intensité carbone des mix de production et de consommation électrique des pays agrégée sur une journée, un mois, et même sur une année complète. Utile pour se prémunir aisément contre le cherry-picking (sélection de situations particulières au pas horaire qui peuvent être non représentatives)

Ci-dessus pour l’année 2021, les mix de production électrique de la France et de la Suède, à dominante nucléaire et hydroélectrique, et ceux de l’Allemagne et du Danemark, pour lesquels la production en base et pilotable est largement assurée par le charbon et le gaz.

Et en bas de la fiche de chaque pays, vous retrouvez les valeurs d'intensité carbone de chaque mix sur les 5 dernières années.

Lire le post sur LinkedIn

Energie : le plan secret des fournisseurs pour s’enrichir pendant la crise

Le MWh n'avait jamais franchi la barre des 100 euros sur le marché de gros avant la reprise post-Covid de 2021. Il a dépassé les 1 000 euros fin août ! Cette « anomalie » historique pourrait durer, sur fond de guerre en Ukraine et de coupure de gaz russe.

La crise, oui, mais pas pour tous ! Certains fournisseurs d’énergie vont gagner des fortunes cet hiver en se débarrassant de leurs clients, au détriment d’EDF.

Le Point a pris connaissance de documents qui font la lumière sur la culbute record que se préparent à faire certains opérateurs du marché de l'énergie. Jouant astucieusement avec les tarifs réglementés, ils s'apprêtent à réaliser un coup invraisemblable, mais apparemment légal.

Lire une partie de l’article sur Le Point (l’intégralité étant réservée aux abonnés)

Le PDG d’EDF critique la stratégie de l’État sur le nucléaire, sous la mine déconfite de la ministre de la Transition énergétique

Cela fait des années que les salariés d’EDF alertent, mais en vain...

Chose inédite, un PDG d’EDF encore en activité rompt le silence. Merci Jean-Bernard LEVY. L'assassinat de la filière nucléaire, les salariés d’EDF l'ont vécu et le vivent encore de l'intérieur, petit à petit. Le non renouvèlement de certaines compétences a commencé il y a un bon moment...

De plus, comme le souligne Jean-Bernard LEVY : il est à ce jour toujours inscrit dans la loi la fermeture de 14 réacteurs nucléaires en parfait état ! Mr Emmanuel MACRON a fait de belles promesses il y a 6 mois, mais qu'a t il fait de concret depuis ? Il est temps d'agir et de stopper la parlotte !

Regarder la vidéo sur LinkedIn

Dans un contexte de crises, le nucléaire a contribué à la sécurité énergétique en augmentant la production d’électricité en 2021

Les médias français commentent largement la faible disponibilité du parc nucléaire français. Et c’est normal, car elle est exceptionnelle, dans le sens où l’on n’avait jamais connu une aussi faible production en France depuis le déploiement du parc nucléaire actuel. Et cela intervient à un moment où l’on aurait besoin en Europe de plus d’électricité que les années précédentes, afin de compenser -partiellement- le gaz manquant de Russie.

L’objet de cet article n’est pas d’expliquer les raisons de cette faible disponibilité du parc français, mais d’élargir la focale en regardant les performances du parc mondial, pour voir si la situation française est représentative de la filière nucléaire mondiale, ou si au contraire c’est un évènement franco-français.

Lire l’article sur l’AIEA

Lawmakers approve $1.4-billion loan for PG&E to keep Diablo Canyon nuclear plant open

En 2016,  l’Etat de Californie avait acté la fermeture de la centrale de Diablo Canyon en 2025, sous la pression d’ONG environnementales antinucléaires, ces dernières assurant qu’on pouvait remplacer sa production par celle issue du développement des énergies renouvelables éoliennes et solaires.

Mais l'incapacité de la Californie à éviter les pannes d'électricité pendant les vagues de chaleur de 2020 a incité le gouverneur Gavin Newsom à reconsidérer la fermeture de Diablo, la plus grande source d'énergie de l'État. 

Les législateurs démocrates et républicains californiens viennent donc d’approuver un prêt de 1,4 milliard de dollars à PG&E pour maintenir la centrale de Diablo Canyon ouverte.

Lire l’article sur le Los Angeles Times

Stockage du CO2 et décarbonation de l’industrie lourde, une première étape franchie

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie, il n’existe fondamentalement que 2 moyens. Le 1er consiste à en émettre moins, en en consommant moins et en utilisant des énergies dites décarbonées pour les substituer aux énergies fossiles. Le 2ème  moyen c’est empêcher qu’elles se répandent dans l’atmosphère en les capturant et en les stockant, notamment dans le sous-sol, technologie dite de capture et stockage du CO2 (CCS).

Le GIEC, l’AIE et le World Economic Forum sont très favorables au CCS. Ils ont calculé qu’il faut que cette technologie soit 100 fois plus utilisée qu’aujourd’hui dans les 30 prochaines années pour réussir la transition (en complément bien sûr des autres leviers de la transition).

Lire le post sur LinkedIn

Xavier Piechaczyk (RTE) : "Nous avons perdu toutes nos marges pour répondre à la demande d'électricité"

Le patron du réseau de transport d'électricité (RTE) estime qu'une baisse de la consommation de l'ordre de 15 % est nécessaire en France cet hiver, aux heures les plus tendues, afin d'éviter la panne de courant.

Selon lui, la crise actuelle pourrait être un puissant accélérateur de la transition énergétique :

« À moyen terme, c'est l’électricité qui doit être notre énergie de substitution au pétrole. Malgré les difficultés transitoires françaises sur le parc nucléaire, nous devons électrifier nos modes de vie et nos modes de production. L'enjeu d'ici à 2050 sera donc d'en produire beaucoup plus. La crise actuelle sur les fossiles nous oblige à raffermir nos objectifs de décarbonation. »

Lire le post sur LinkedIn

C/o Framatome
Zone Tech
2 Rue Pr. Jean Bernard
69007 Lyon