Top départ ! Le Débat « nouveau réacteur nucléaire et projet Penly » commence le 27/10 et va durer 4 mois.
L’opportunité de débattre du lancement d'un nouveau programme nucléaire, et de répondre aux 10 questions posées : À quoi sert ce débat ? Avons-nous besoin d’un nouveau programme nucléaire ? Qu'est-ce que l'EPR2, et peut-on faire du nucléaire autrement ? Que s’est-il passé à Flamanville et quels enseignements en a-t-on tiré ? Quelles conditions et conséquences du projet Penly sur le territoire et l’environnement ? Quelles conditions et conséquences du projet Penly et du programme sur le travail et l’emploi ? Quel coût, quel financement, quelles conséquences sur les utilisateurs ? Quelle prise en compte des incertitudes climatiques et géopolitiques ? Comment décider, au nom de et avec la société, sur les questions nucléaires ? Que voulons-nous transmettre à l’issue de ce débat ?
Les ingénieurs et élèves ingénieurs de France s’engagent pour le nucléaire et le climat
Eric Sartori a lancé cette pétition adressée au Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Députés actuels et futurs.
Nos sociétés ne survivront que par une transition énergétique climatiquement efficace, économiquement soutenable et socialement acceptable permettant une diminution drastique de nos émissions de gaz à effet de serre et de l’utilisation des énergies fossiles. Confiants dans la rationalité scientifique et technique qui constitue le cœur de leur métier, confiants aussi dans la capacité de l’humanité à résoudre les problèmes auxquels elle a à faire face, les ingénieur(e)s et élèves ingénieur(e)s de France s’engagent pour le nucléaire et suivront de près les intentions, les discours et les actes des différents candidats aux plus hautes responsabilités politiques.
Pour enterrer le gazoduc MidCat, la France conclut un accord sur un nouveau projet BarMar
Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal appelaient de leurs vœux la construction rapide d’un gazoduc reliant la péninsule ibérique au centre de l’Europe en passant par la France. Mais Paris ne voulait pas entendre parler de la prolongation du gazoduc MidCat (Midi-Catalogne) qui s’arrête aujourd’hui dans l’Aude.
Mais la France a trouvé le moyen de gagner du temps, en concluant un accord inattendu et spectaculaire en apparence avec Madrid et Lisbonne pour remplacer MidCat par un « corridor d’énergie vert » baptisé BarMar (Barcelone-Marseille)… qui verra le jour en 2030. Exit la traversée des Pyrénées, BarMar serait un trajet sous-marin entre Barcelone et Marseille. Décryptage.
Un retour brutal à la réalité
La crise énergétique que nous connaissons, décuplée par l’invasion de l’Ukraine, et marquée par des pénuries et des envolées des prix du gaz et de l’électricité, a un mérite. Elle prouve l’échec des politiques de transition énergétique française comme européenne. Nos dirigeants ne comprennent rien à la nature de l’énergie, et ont notamment négligé une donnée essentielle : le taux de retour énergétique (TRE, ou EROI pour Energy Returned On Energy Invested).
L’EROI est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir. Il faut dépenser de l’énergie pour en produire. Il faut ainsi beaucoup d’énergies fossiles pour construire, transporter et installer les éoliennes, les panneaux solaires, les batteries… et les matières premières indispensables à leurs fabrications.
[Réacteurs innovants : nouveaux acteurs, nouvelles technologies] Épisode 5 : Jimmy
La Sfen organise une série de webinaires sur les startups du nucléaire. Ce cycle, intitulé « Réacteurs innovants : nouveaux acteurs, nouvelles technologies », a accueilli pour sa 5ème session Jimmy, qui a présenté son projet de micro-réacteur à haute température.
Dans le cadre du programme gouvernemental « France 2030 » qui comprend l’appel à projets « Réacteurs nucléaires innovants », des startups proposent des technologies en rupture avec les réacteurs d’aujourd’hui. Jimmy détaille son projet de chaudière nucléaire industrielle graphite-gaz à haute température.
Antoine Guyot, PDG et co-fondateur, et Mathilde Grivet, directrice des opérations et co-fondatrice, vous expliquent tout.
La start-up du nucléaire Jimmy lève 15 millions d’euros pour aider l'industrie à sortir du gaz
La start-up Jimmy annonce une levée de fonds de 15 millions d'euros pour finaliser son concept de chaudière nucléaire industrielle graphite-gaz. Il n’y a pas que dans la production d’électricité que la fission nucléaire suscite un regain d’intérêt. Sa capacité à produire de la chaleur décarbonée permettrait de remplacer les chaudières à gaz ou au fioul des industriels. C’est le pari de la start-up française Jimmy, créée à Paris en 2021 pour développer des micro-réacteurs nucléaires graphite-gaz de haute température (HTR) de 10 à 20 MW. Une version miniature des SMR, ces petits réacteurs modulaires. Si le combustible reste de l’uranium, le modérateur de la fission est du graphite et le fluide caloporteur n’est pas de l’eau sous pression ou des sels fondus, mais de l’hélium.
Lire une partie de l’article sur l’Usine Nouvelle (l’intégralité étant réservé aux abonnés)
Décontamination des circuits primaires des deux réacteurs de Fessenheim
Le 27 octobre ont débutées les opérations de décontamination du circuit primaire des 2 réacteurs de Fessenheim.
Cette nouvelle étape clé vers le pré-démantèlement a nécessité une préparation minutieuse, afin de vérifier la fonctionnalité des matériels.
Les circuits vont être remplis d’eau, les pompes et vannes remises en configuration de fonctionnement. Des modules automatiques appelés AMDA, seront connectés à l'installation, ils contrôleront l'ensemble du procédé. Des produits chimiques injectés dans l'eau du circuit primaire détacheront les couches d'oxyde contenant les particules actives présentes sur les parois des tuyauteries. Tous les éléments radioactifs sont récupérés et piégés sur des résines, qui seront entreposées dans les réservoirs dédiés.
Audition à l'OPECST le 27 octobre sur la corrosion sous contrainte
Le 27 octobre a eu lieu au Sénat l’audition de l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) sur l’aléa générique de la corrosion sous contrainte (CSC) affectant une partie du parc nucléaire.
Cedric Lewandowski (EDF) a indiqué que la géométrie des lignes RIS est le facteur principal expliquant la CSC et les contraintes associées .L’ASN a confirmé que la géométrie des lignes est le facteur prépondérant et a indiqué que la géométrie des lignes PP4 et N4 est atypique et n’a pas d’équivalent international. La CSC n’a rien à voir avec le vieillissement et peu apparaitre très vite. Cedric Lewandowski a indiqué que la vitesse de propagation enveloppe était inférieure à 0,5 mm/an (pour 30 mm de tuyauterie).
Les richesses oubliées du sous-sol pour la transition énergétique
Géothermie, stockage de gaz ou d'hydrogène, séquestration du carbone, réseaux de chaleurs… une partie de la transition se joue sous nos pieds et pas simplement pour extraire des métaux.
« Il n'y aura pas de transition sans sous-sol », assure Christophe Poinssot, directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Mais pour le moment, « c'est l'impensé du débat public et politique », regrette le dirigeant. Des ressources minérales indispensables aux technologies bas carbone, à la géothermie en passant par le stockage de chaleur ou le piégeage du CO2, le sous-sol peut devenir un atout majeur pour accélérer la décarbonation de nos sociétés. « Il y a des ressources à mobiliser et c'est aussi le sous-sol qui va accueillir des infrastructures », ajoute-t-il.
Lire une partie de l’article sur Les Echos (l’intégralité étant réservé aux abonnés)
La France lance un projet de mine de lithium pour assurer sa souveraineté
L'Union européenne, qui s'est fixée pour objectif d'abandonner la voiture thermique en 2035 afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, affiche de nombreux projets d'usines de batteries électriques, mais manque cruellement de matières premières critiques comme le lithium, dont la Chine a le quasi-monopole, ainsi que celui des batteries.
Dans ce contexte, l’annonce du groupe de minéraux industriels Imerys ce lundi devrait réjouir tous les écologistes !
En effet, Imerys annonce la mise en exploitation minière d'ici 2027 d'un gisement de lithium dans l'Allier en France (centre), qui sera « l'un des plus grands » d'Europe, et servira à accélérer la transition énergétique en alimentant l'industrie des voitures électriques.
Energiewende-Index I Deutchland
Deux fois par an, l'indice McKinsey Energiewende fournit une vue d'ensemble et un état de la transition énergétique en Allemagne, sur la base de 15 indicateurs. La question : dans quelle mesure sera-t-il réaliste d'atteindre les objectifs fixés pour 2030, sur la base des 3 paramètres du triangle énergétique : ambitions climatiques, sécurité d'approvisionnement et prix de revient.
En résumé : la politique climatique allemande n’atteindra pas ses objectifs.
Conclusion 1 : L'objectif en termes de part d'énergie renouvelable (80%) ne sera pas atteint. Conclusion 2 : L’objectif allemand en matière de réduction des émissions de CO2 (65 % de moins qu'en 1990) ne sera pas atteint. Conclusion 3 : Pour l’Allemagne, l'approvisionnement en énergie est plus important que les objectifs climatiques.
Démarrage de la production d’isotopes pour lutter contre le cancer
Via leur partenariat international - Bruce Power, Isogen (coentreprise créée par Kinectrics et Framatome) et ITM Isotope Technologies Munich SE (ITM) - ont annoncé aujourd’hui le démarrage de la production commerciale du lutétium-177.
Cet isotope médical utilisé dans les thérapies visant à lutter contre le cancer, va permettre de soigner des patients dans le monde entier. Il permet de cibler avec précision les cellules malignes, tout en épargnant les tissus sains environnants.
C’est la première fois qu’un réacteur nucléaire commercial est doté d’une capacité supplémentaire de production d’isotopes thérapeutiques à vie courte. L’IPS garantira ainsi une production industrielle de lutétium-177.
Public Sénat - Sens Public - 25 Octobre 2022 : "La revanche du nucléaire"
Dans le cadre d’une semaine spéciale défis énergétiques sur la chaine TV Public Sénat, c’est la stratégie nucléaire française que l’on décortique dans le second débat de l'émission Sens Public du 25 octobre 2022.
Avec un virage historique que certains regrettent aujourd’hui, celui promis par le candidat François Hollande 2011. Une décennie plus tard, Emmanuel Macron veut relancer le nucléaire en construisant 6 nouveaux réacteurs. Est-ce déjà trop tard ? Comment rattraper le manque d’investissements de ces dernières années ?
Valérie Faudon, Déléguée Générale de la Sfen était invitée mardi soir dans l'émission Sens Public sur Public Sénat, avec entre autres Gael Giraud (CNRS) et Yannick Rousselet (Greenpeace).
Nouveau rapport de l'ONU : la neutralité carbone d'ici 2050 reste possible, à condition d'investir massivement dans l'énergie nucléaire
« L'énergie nucléaire est une source essentielle d'électricité et de chaleur bas carbone qui contribue à la neutralité carbone. Outre les modèles de réacteurs qui ont fait leurs preuves, de nombreuses nouvelles technologies de réacteurs nucléaires sont en cours de développement et peuvent ouvrir de nouveaux marchés, comme une meilleure gestion de la charge, la chaleur à haute température pour les processus industriels, la cogénération et l'électrolyse pour la production d'hydrogène.»
Si nous voulons être climatiquement neutres d'ici 2050, il faudra investir massivement dans l'énergie nucléaire, en passant de 1861 TWh en 2020, à 6235 TWh d'énergie nucléaire en 2050, soit un triplement de la capacité installée et de la production nucléaire.
Energyville : scénario avec des éoliennes en mer et de nouvelles centrales nucléaires est la voie la moins chère vers la neutralité climatique d'ici 2050
Comment la Belgique peut-elle être neutre sur le plan climatique d'ici 2050 à moindre coût ? Des scientifiques de l'institut de recherche Energyville se sont penchés sur cette question dans une étude commandée par Febeliec, la fédération des grands consommateurs industriels d'énergie. Ils ont examiné 3 scénarios et ont conclu que le scénario d'électrification, avec une plus grande contribution des éoliennes offshore (en mer) et de nouvelles centrales nucléaires, est le meilleur. La transition vers un approvisionnement énergétique neutre en carbone d'ici 2050 en Belgique serait la moins coûteuse avec une combinaison d'éoliennes offshore supplémentaires (8GW+16GW) et de nouveaux petits réacteurs nucléaires ou SMR (6GW). Décryptage.
La centrale de Landivisiau « tourne quasi en continu » pour assurer les besoins en électricité de la Bretagne
Depuis sa mise en exploitation en début d'année, la centrale au gaz de Landivisiau tourne quasi à plein régime : « Depuis sa mise en route, le 31 mars 2022, la centrale au gaz de Landivisiau a fonctionné 85 % du temps. 95 % au mois de septembre. » a annoncé Xavier Rouzeaud, directeur de la production électrique chez TotalEnergies, alors que la centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau était officiellement inaugurée, ce jeudi 20 octobre.
Or, le discours officiel il y a encore deux ans était le suivant : « Grâce à sa flexibilité, elle sera idéale pour compenser la fluctuation de la quantité d'électricité produite par les centrales éoliennes et solaires », indiquait Xavier Caïtucoli, alors président de la société Direct Energie, désormais intégrée à TotalEnergies.
MoltFLEX lance le réacteur SMR flexible FLEX
La société d'ingénierie britannique MoltexFLEX (une filiale de Moltex Energy) présente son réacteur FLEX au monde entier. FLEX est un SMR qui utilise deux types de sels fondus : l'un comme combustible, l'autre comme liquide de refroidissement. La chaleur générée par le réacteur est ainsi convertie par convection naturelle, et aucune pompe n'est nécessaire. Le sel fondu dans le réacteur FLEX remplace l'eau utilisée dans les réacteurs conventionnels pour refroidir le cœur du réacteur. Le réacteur FLEX fonctionne à la pression atmosphérique, et évite ainsi une éventuelle perte de refroidissement. Le principal déchet radioactif du réacteur FLEX est le combustible usé. La plupart de ces déchets peuvent être recyclés ; le reste a une durée de vie dangereuse de 200 à 300 ans.
Super-profits & Erratum
Excellente vidéo de Gilles Mitteau pour comprendre comment et pourquoi EDF perd systématiquement avec l'organisation actuelle des prix du marché.
Les concurrents artificiellement créés par les institutions prennent les clients d'EDF quand le prix de l'électricité est bas. Ces pseudos concurrents rendent ces clients à EDF quand les prix spots explosent en les dissuadant de rester via l'explosion de leur facture, ils profitent de leur stock d'électricité non utilisé ainsi pour le revendre à EDF via le marché l'électricité dont le prix a été multiplié par 4 ou 5 ou 20...
EDF est un établissement public, quand EDF se fait tondre ainsi, on l'empêche d'avoir les fonds pour investir et on oblige l'état et donc les citoyens de payer plus pour rémunérer les concurrents artificiels.