Allemagne : la part de l'opinion publique opposée à l'énergie nucléaire passe sous la barre des 25%
Cette image est celle d'une population qui a subi un conditionnement de désinformation intense sur le nucléaire pendant des décennies, et qui commence progressivement à réaliser à quel point on l'a fourvoyée. Ainsi que l'ampleur du préjudice que cela représente pour elle.
En France, nous avons encore le choix de ne pas en arriver à cette situation (la marge de manœuvre climaticide du charbon en moins), en lançant le renouvellement de notre parc électronucléaire.
Mais pour l'instant, rien n'est acté. Jusqu'ici, et malgré l'urgence, rien n'a encore été lancé. Ne laissez pas la désinformation et l'absence de décision voler l'avenir : participez au débat public sur la construction des nouveaux réacteurs et le projet de Penly
Participer au débat public « nouveaux réacteurs nucléaires et projet Penly »
Pour ou contre le nucléaire : une participation massive et un avis très tranché
On ne peut plus vraiment dire que la perspective d’un avenir au nucléaire dans le Bugey, n’intéresse pas la population. L’enquête publique qui vient de se clore, pour savoir si le territoire devait accueillir une paire d’EPR2, qui était ouverte entre le 20 septembre et le 22 octobre, a réuni quelque 1 500 contributions. C’est une énorme participation dans le cadre d’une enquête publique. « C’est même extraordinaire ! », précise Jean-Louis Beuchot, commissaire enquêteur pour l’enquête publique. Cette enquête publique était un avis demandé sur 25 points, qui portent sur la modification du Schéma de cohérence territorial Bugey Côtière Plaine de l’Ain (Scot Bucopa).
Parmi les 1500 contributions, 79% sont favorables aux EPR !
Lire une partie de l’article sur Le Progrès (l’intégralité étant réservée aux abonnés)
Corrèze : le projet Redenat en Xaintrie a-t-il une chance de ressortir des cartons ?
Serpent de mer depuis 50 ans, le projet de la Step (station de transfert d’énergie par pompage) de Redenat est remis au goût du jour, au regard de l’actualité sur l’énergie, par l’association Redémarrer Redenat en Xaintrie. Le chantier a été arrêté dans les années 1980 pour diverses raisons, à la fois économiques et politiques. Sans parler de l’opposition des défenseurs de l’environnement.
Selon l’association, « le stockage de la production des énergies intermittentes et le passage des heures de pointe sont deux points essentiels qu’une STEP peut contribuer à résoudre. Le principe même d’une STEP, c’est de passer ces pointes ». Selon elle, l’aménagement pourrait même contribuer à solutionner la problématique des ressources en eau sur le plateau de la Xaintrie.
[L’instant tech] Grâce aux progrès des lasers, Marvel Fusion veut industrialiser la fusion nucléaire inertielle
Soutenue par Thales, Trumpf et Siemens Energy, la start-up allemande Marvel Fusion développe un procédé de fusion nucléaire unique, utilisant des lasers ultra-rapides pour initier la fusion d'une bille de combustible de proton-bore.La pépite allemande, qui a fait parler d’elle début 2022 en levant 35 millions d’euros auprès de divers investisseurs (dont le français Thales et les allemands Trumpf et Siemens Energy), mise, elle aussi, sur la puissance et les progrès des lasers pour reproduire sur Terre l’énergie du Soleil.
La fusion est balbutiante et reste loin de la maturité, mais attire les start-up comme les investisseurs par ses promesses hors normes : produire de vastes quantités d’énergie sans générer de déchets radioactifs. A suivre...
Les magouilles de l' Arenh épisode 2
Cette fois ci, c'est le fournisseur Mint Energy qui avoue lui-même dans un communiqué que son plan d'action (pour passer la crise) consiste à monter les tarifs de l'électricité fin Aout, pour inciter fortement les clients à partir. Afin de revendre ensuite sur le marché de gros les couvertures d'achats destinées initialement à ses clients, en empochant une solide plue-value...
" La société MINT Énergie a publié récemment son bilan semestriel ; celle-ci affiche un chiffre d'affaires en hausse de 63 % au 1er semestre 2022. [...] Il semblerait, à la lecture de ce même bilan semestriel, que MINT Energie a revendu 6,2 millions d'euros d'ARENH à EDF. En outre, la société aurait procédé à des « revalorisations tarifaires indispensables » et, dans le même temps, acheté des quotas d'ARENH à 46,5 euros/MWh pour les revendre à 257 euros/MWh sur le marché libre. Le tout, en les revendant directement à EDF."
Three US nuclear plants totalling 5 GW seek extension of operating licenses
Aux Etats-Unis, les exploitants de trois centrales nucléaires (Clinton, Dresden et Diablo Canyon) totalisant 5 GW de puissance ont demandé une extension de la durée d'exploitation à l'autorité de sûreté (la NRC). Cela constitue un changement majeur en matière de politique et d'économie de l'énergie nucléaire. Pendant la décennie passée, des politiques antinucléaires dans certains Etats ainsi que la faiblesse du prix du gaz non conventionnel "de schiste" avaient conduit plusieurs centrales à fermer.
Aujourd'hui, cette période apparaît révolue. Il semblerait que les Etats-Unis (y compris certains Etats traditionnellement antinucléaires comme la Californie) aient compris que pour réduire leur consommation de combustibles fossiles, toutes les énergies bas carbone seront nécessaires.
Bernard Accoyer : « Le marché européen de l’électricité est un échec patent »
« L’Allemagne est très dépendante du gaz pour son électricité en raison de l’intermittence des énergies renouvelables, pour son industrie et pour les logements où le chauffage au gaz est très développé. Le gouvernement redoute qu’un plafonnement du prix du gaz ne réduise l’offre et crée une pénurie générale. Une majorité d’États membres, dont la France, défendent cette solution simple et efficace, mais la négociation avec l’Allemagne reste difficile. L’Espagne et le Portugal sont sortis du marché européen de l’électricité en faisant valoir leur exception énergétique; la France ne l’a pas à ce jour obtenue de Bruxelles. Le marché européen de l’électricité est un échec patent, c’est une des causes de la crise énergétique européenne et de la crise électrique en France. »
Lire une partie de l’article sur Le Figaro (l’intégralité étant réservée aux abonnés)
Germany receives first hydrogen shipment from UAE
Robert Habeck, le ministre allemand de l’Economie et du Climat, était visiblement tout fier de marquer l’occasion en ouvrant un robinet à gaz dans un geste symbolique. Robert Habeck envisage l’hydrogène comme un « remplacement le plus vert possible des combustibles fossiles » dans l’industrie dans le but d’atteindre les objectifs climatiques.
Or, la réalité des faits c’est que l'hydrogène livré dans ce bateau par les Emirats Arabes Unis est produit à partir de gaz fossile… puis transporté des EAU vers l’Allemagne, sur plusieurs milliers de kms, dans un bateau propulsé par des moteurs au fioul.
Et ce n’est que le début, l'Allemagne étant aussi en pourparlers avec le Chili, le Maroc et le Canada pour importer de l’hydrogène.
Crise de l’énergie : l’Europe bientôt à l’arrêt ?
Le marché européen de l'énergie est un échec. Mais au lieu de le reconnaître et d'en faire sortir la France, Emmanuel Macron s'entête à ce que la France en fasse partie par pure idéologie européenne.
Or la France a, grâce au nucléaire, l'électricité la moins chère d'Europe, ce qui est insupportable pour l'Allemagne qui est fermement opposée à tout changement du marché européen de l'énergie qui la verrait affronter seule l'augmentation de ses coûts de production.
Les Français n'ont pas l'air de réaliser qu'ils ont devant eux 10 à 15 hivers difficiles si les sanctions contre la Russie sont maintenues. Les grandes entreprises vont pouvoir délocaliser dans les pays où l'énergie est moins chère. Par contre, les PME-PMI vont subir de plein fouet le choc qui arrive.
Le GAIA Enhanced Accident Tolerant Fuel de Framatome achève son 2ème cycle à la centrale américaine Vogtle
Les assemblages de combustible GAIA EATF de Framatome se composent de gaines en alliage de zirconium revêtues de chrome ainsi que de pastilles de combustible dopées à l’oxyde de chrome. Ces deux technologies améliorent la sûreté pour les exploitants de centrales nucléaires en cas d’événement peu probable. « Avec Southern Nuclear, exploitant de la centrale Vogtle, nous avons franchi un jalon important de notre programme PROtect de combustible résistants aux accidents (ATF) démontrant que notre technologie répond aux normes les plus élevées de l’industrie. La performance de ce combustible après trois ans en réacteur est une étape majeure dans le développement et l’industrialisation de solutions innovantes pour nos clients. »
Formation d'Opérateur en assainissement et démantèlement nucléaire
France compétences a validé la certification professionnelle de la formation "Opérateur en assainissement et démantèlement/déconstruction nucléaire", délivré par l’INSTN ((institut national des sciences et techniques nucléaires) qui devient diplômante ! La première se déroulera du 21 novembre au 21 décembre session à l'INSTN de Cherbourg.
Alors que la filière a besoin de compétences qualifiées à tous niveaux, ce nouveau diplôme INSTN niveau 3 (référence européenne désignant un niveau CAP ou BEP), vient s'ajouter aux deux diplômes en propre de l’INSTN ( ingénieur qualifié en génie atomique et technicien en radioprotection), et aux 40 diplômes du niveau opérateur au niveau bac +7 proposés par l’INSTN.
L'Energie Nucléaire Reçoit un Soutien Record
L’énergie nucléaire reçoit un soutien national record lors de la 66e conférence générale de l’IAEA. Un plébiscite inédit, y compris de la part de pays n’ayant pas encore acquis l’énergie nucléaire. Et pour la 1ère fois de l’histoire, l’IAEA aura son propre pavillon « nucléaire » lors de la future COP27. En effet, l’énergie nucléaire bénéficie d’un soutien inédit avec 140 déclarations nationales prononcées en sa faveur.
Pour Rafael Grossi, DG de l’IAEA, le nucléaire offre une alternative indispensable face aux différents défis mondiaux : “La crise climatique et la crise énergétique ont incité davantage de pays à considérer l’énergie nucléaire comme une partie de la solution, les sondages d’opinion dans le monde entier montrant un taux d’acceptation croissant pour cette énergie.”
franceinfo junior. À quoi sert une centrale nucléaire ?
Dans ce nouveau numéro de France Info junior, diffusée duu lundi au jeudi à 14h21 et 16h21, l'émission évoque le nucléaire en France : un débat public s'ouvre jeudi 27 octobre, quatre mois pour discuter notamment de l'ouverture de nouveaux réacteurs. Ce débat public sur les nouveaux réacteurs nucléaires et le projet Penly en Seine-Maritime est organisé par la Commission nationale du débat public.
On parle du sujet avec des élèves de CM2 de l'école Henri Wallon à Palaiseau dans l'Essonne en région parisienne.
Pour répondre aux questions des enfants : Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française d’énergie nucléaire (Sfen).
La Russie envoie vers la France un aimant géant essentiel pour le programme Iter
La Russie a envoyé mardi vers la France un des 6 aimants géants prévus pour le programme Iter sur la fusion nucléaire, l'un des grands projets scientifiques internationaux auquel Moscou participe toujours malgré les sanctions. L'aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours pour atteindre Marseille. Sur les 6 bobines prévues avant la 1ère production de plasma espérée en 2026, 4 sont réalisées en Europe de l'Ouest et une autre a été construite en Chine, sous responsabilité européenne. La pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions pour les bateaux russes de s'amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son offensive en Ukraine, ont retardé son départ.
Lithium : Vulcan Energy lorgne à son tour sur le sous-sol alsacien
Après Eramet, Geotlith, Lithium de France et Viridian, la société australienne Vulcan Energy s’intéresse aux eaux géothermales d’Alsace du Nord. Son ambition : en extraire le lithium, crucial à l’heure de l’électrification du secteur automobile. La société a déposé une demande de permis d’exploration sur un périmètre de 155 km² à l’est de Haguenau. Elle souhaite y déployer une technologie d’extraction bas carbone, déjà exploitée en Allemagne.
Et si notre gouvernement se bougeait pour faire jouer la préférence française ? Ce serait le signe d’une vision à long terme, conciliant souveraineté, économie et climat, d’un autre niveau que les actuelles aides à court terme subventionnant le plein d’essence à la pompe et le remplissage des cuves des chaudières fioul.