Jobdating Nucléaire « Je forme et je recrute »
Mardi 15 novembre, Atom'Emploi (l'agence Pole Emploi Auvergne-Rhône-Alpes dédiée à la filière Nucléaire) organisait une journée de recrutement à St Vulbas, dans l’Ain, spécifiquement dédiée aux métiers du nucléaire.
Une trentaine d’entreprises de la filière nucléaire étaient au rendez-vous, avec chacune des offres d’emplois, d’alternance, ou de stage. Les demandeurs d’emplois de la région sont venus nombreux pour échanger avec les professionnels, découvrir des métiers passionnants, et proposer leur candidature.
La Sfen était également présente, au coté de Nuclear Valley et de l’Ifare, afin d’informer les visiteurs sur le réchauffement climatique, l’énergie nucléaire, et les différents métiers de la filière.
Salle comble pour la matinée nucléaire à la Martinière-Diderot le 18/11/2022
Le CFA des Métiers des Énergies a organisé en partenariat avec le lycée la Martinière-Diderot et Nuclear Valley, une matinée nucléaire à destination des élèves. Au programme :
- Une conférence délivrée par Thierry CAILLON de la Sfen sur "le nucléaire, énergie bas carbone et enjeux géopolitiques",
- Une table ronde sur l’emploi et les compétences dans la filière nucléaire avec Marc SIMON-JEAN, directeur à l’action régionale à EDF, et président de Vivatome, association de déclinaison régionale de l’Université des Métiers du Nucléaire, et Jean François DEBOST, directeur de Nuclear Valley,
- Une présentation de la stratégie pédagogique de Pierre-Yves DUEZ, du lycée la Martinière-Diderot, pour le BTS CIRA.
EDF et le Crédit Agricole CIB signent un financement dédié à la maintenance du parc nucléaire français
Il s’agit d’une première mondiale dans le domaine de la transition énergétique. EDF et Crédit Agricole CIB annoncent la signature d’un prêt bilatéral vert d’un milliard d’euros dédié au financement de la maintenance du parc nucléaire existant en France.
Avec cette opération, EDF et Crédit Agricole CIB signent la première transaction dont les fonds seront entièrement dédiés aux investissements réalisés pour l’activité nucléaire. Le prêt s’inscrit dans le programme industriel majeur du Grand Carénage qui vise à améliorer la sûreté et à poursuivre le fonctionnement des réacteurs du parc nucléaire au-delà de 40 ans.
Espérons que ce soit le début d’un changement de cap des banques, qui vont se détourner des financements des énergies fossiles, pour se tourner vers des sources bas-carbone tel que l’énergie nucléaire.
6 questions pour mieux comprendre la gestion des déchets radioactifs de haute activité
En France, le combustible utilisé dans les réacteurs nucléaires pour produire de l’électricité est retraité afin de récupérer les matières radioactives valorisables. Les résidus ultimes qui ne peuvent être valorisés deviennent alors des déchets radioactifs. Les plus radioactifs d’entre eux constituent les déchets de haute activité ou « déchets HA ». Que sont-ils exactement ? Et comment les gérer ? Réponses en 6 volets :
- D’où proviennent les déchets de haute activité ?
- Que sont-ils exactement ?
- Comment sont-ils gérés aujourd’hui ?
- Quelle solution sur le très long terme pour gérer les déchets de haute activité ?
- Que font les pays étrangers ?
- Y a-t-il des alternatives à Cigéo à l’étude ?
Les collégiennes poussent les portes de Framatome
Les métiers de l’industrie ne sont pas qu’une affaire d’hommes. C’est le message qu’a tenu à faire passer Framatome ce lundi matin : le site creusotin a accueilli une vingtaine de collégiennes pour une opération démystification.
« Vous êtes celles qui vont pousser les portes : le monde du travail est en train de changer. » Christophe Pellereau est responsable campus et communication à Framatome. Et ce lundi matin sur le site du Creusot, il s’adresse à une vingtaine d’élèves de 3e du collège St-Dominique de Chalon. Exclusivement des filles, invitées à découvrir cet univers particulier qu’est l’industrie. Car le nucléaire, mais aussi l’aéronautique, l’automobile ou encore le ferroviaire n’attirent encore que peu les femmes, car les stéréotypes ont la vie dure.
Le confinement des centrales nucléaires ! - Monsieur Bidouille
Un peu de technique sur un élément majeur du dispositif de sûreté des réacteurs nucléaires : l'enceinte de confinement.Comment ces enceintes sont-elles conçues ? Quelle est l'invention française qui leur permettrait de résister à la pression en cas de rupture du circuit primaire ? Comment cette résistance est-elle testée ? Comment fait-on pour connaître à l'avance leur évolution sur toute la durée de vie d'une centrale nucléaire ?
Dimitri Ferriere, allias Monsieur Bidouille, vous fait la visite d'un lieu unique : le laboratoire VeRCoRs d'EDF lab les Renardières. Une maquette d'une enceinte de confinement à l'échelle 1/3, l'occasion de découvrir la technique qui se cache derrière ces immenses dômes de béton.
Opinion | Relance des compétences dans le nucléaire : c'est possible !
Depuis les annonces de la relance de construction de nouvelles centrales, l'enjeu annoncé sera de pouvoir s'appuyer sur les ressources humaines et les compétences nécessaires pour mener à bien le programme EPR2 tout en assurant la maintenance du parc existant. Comment réussir ce pari ? Le manque de compétences est un faux problème, estime Dominique Louis (PDG d'Assystem). La France n’avait pas davantage de compétences disponibles quand, dans les années 1970, les pouvoirs publics ont lancé le programme de construction de 58 centrales nucléaires en 30 ans. A l’époque, c’est le volontarisme politique et industriel, alimenté par la conviction d’agir pour le bien des générations futures, qui a fait la différence. C’est cet état d’esprit que l’on doit cultiver aujourd’hui.
Lire une partie de l’article sur Les Echos (l’intégralité étant réservé aux abonnés)
Le Point Hors-série : Les guerres de l'énergie
Vaut-il mieux isoler son logement ou isoler Vladimir Poutine ? Question provocante pour enjeux colossaux.
Ces dernières années, la lutte pour le climat était devenue la priorité n°1 de la communauté internationale. Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, c’est la sécurité énergétique qui est passée au premier plan. Les implications géopolitiques de ce changement sont colossales.
Alors que la lutte pour le climat s'entrechoque avec la guerre en Ukraine, ce hors-série exceptionnel Le Point fait le plein d'énergies, renouvelables ou fossiles. De cartes en analyses, il retrace les affrontements, crises économiques et géopolitiques mais aussi les histoires humaines derrière les minéraux et matières premières.
Newcleo, la start-up italienne du nucléaire s’installe à la tour Silex de la Part-Dieu à Lyon
Depuis avril, la tour Silex2 de la Part-Dieu à Lyon accueille l’antenne française de Newcleo, la start-up de l’atome crée en juin 2021. Elle conçoit 2 petits réacteurs modulaires (SMR) de 30MWe et 200MWe, à neutrons rapides, et refroidis au plomb.
L’antenne lyonnaise va rapidement monter en puissance : de 10 personnes additionnées de 8 experts jeunes retraités de Framatome, d’Orano, du CEA… l’équipe grimpera à plus d'une trentaine en fin d’année.
Les équipes lyonnaises, intégrées aux 150 chercheurs de l’entreprise, visent à lancer la 1ère réaction d’un démonstrateur rapide de 30 MW vers 2032, « sur un site nucléaire français encore en phase de confirmation », précise la directrice des opérations Elisabeth Rizzotti.
EDF : "Le chantier de l’EPR 2 va créer 7 500 emplois en Normandie"
Directeur du projet EPR 2 chez EDF, Gabriel Oblin explique ce chantier titanesque qui offre de belles opportunités pour les entreprises du territoire. Un projet d’EPR crée entre 7000 et 8000 emplois pendant la phase d’études puis de construction (emplois directs, indirects et induits, en moyenne), puis 1 600 emplois pendant la phase d’exploitation (60 ans mini), emplois pérennes, qualifiés et non délocalisables.
Le cabinet SIA Partner, suite à la publication du rapport RTE « Futurs Energétiques 2050 », d’octobre 2021, a pour sa part chiffré les créations d’emplois consécutifs à l’ensemble du programme de développement du nucléaire du scénario N03 (comprenant 14 EPR2) : à 175 000 emplois directs pour la phase de construction, et 7 000 emplois pendant les décades d’exploitation de ces réacteurs.
Le PDG de Siemens Energy en a marre des pbs de l’éolien : « Cela demande 10 fois plus de matériaux que les technologies conventionnelles »
Dans une interview accordée à CNBC, le patron de Siemens Energy, Christian Bruch, s’est d’une part réjoui des bons résultats de sa filiale Gas and Power, mais d’autre part a déploré les difficultés de sa filiale Siemens Gamesa Renewable Energy. Selon lui, le problème est structurel. C’est toute l’industrie de l’éolien qui a un problème, principalement sur le plan des chaînes d’approvisionnement.
« N’oubliez jamais que les énergies renouvelables comme l’éolien ont besoin, en gros, de 10 fois plus de matériaux [par rapport] à ce dont les technologies conventionnelles ont besoin », a-t-il souligné. « Donc, si vous avez des problèmes sur la chaîne d’approvisionnement, cela frappe […] l’éolien extrêmement fort, et c’est ce que nous voyons ici », a-t-il déploré.
« Découpler prix de l’électricité et du gaz est vital pour nos entreprises » : lettre ouverte au président Macron
L’ancien président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer, à la tête de l’Association de défense du patrimoine nucléaire et du climat, déplore les atermoiements européens. « Depuis sept 2021, les prix de gros de l’électricité, liés au prix du gaz, ont été multipliés par 10. Cette situation découle des règles de formation du prix de l’électricité sur le marché européen, prix aligné sur le coût de production de la dernière centrale appelée pour équilibrer le réseau européen, cad fonctionnant au gaz. […] Découpler le prix de l’électricité de celui du gaz est donc une nécessité urgente, vitale pour atténuer les effets désastreux du prix de l’électricité sur notre industrie et l’ensemble de notre économie. Cette explosion des prix est d’autant plus aberrante que le gaz ne représente que 7% environ de notre production d’électricité. »
Corrosions sous contrainte : EDF, l’ASN et l’IRSN présentent un premier retour d’expérience devant les parlementaires
Il y a un an, EDF découvrait une anomalie inattendue sur certains réacteurs du parc. En un temps record, grâce à une mobilisation technique massive, les experts vont identifier un phénomène de corrosions sous contrainte, en définir l’origine, proposer un moyen de réparation et développer un outil de contrôle non destructif adapté. Jeudi 27 octobre, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) auditionnait des représentants d’EDF, de l’ASN, de l’IRSN et d’associations. Ces derniers ont présenté un premier retour d’expérience sur ce phénomène inattendu survenu sur le circuit primaire de plusieurs réacteurs du parc. Devant les parlementaires, un premier bilan complet a été tiré de cet évènement.
Nucléaire, eau, climat : bilan de canicule
Durant l’été 2022 caniculaire, les centrales nucléaires ont-elles nui à la vie de nos cours d’eau ?
La question est logique, au vu des températures et des débits estivaux. Même si les épisodes caniculaires ont été bien plus courts qu’en 2003, leur répétition a soumis les éco-systèmes à rude épreuve.
La réponse va surprendre. Et notamment ces responsables politiques qui ont martelé sans précaution un message d’alerte maximale, à l’instar de Sandrine Rousseau lors de la Fête de l’Huma en septembre. Une affirmation rude, qui a suscité l’approbation d’une large part de l’assistance. Mais totalement dénuée de la moindre démonstration soutenue par des faits. Et que, révélons d’emblée la conclusion de l’enquête, les faits… démentent absolument.
Comment EDF a remis sur les rails la filière nucléaire française... et la prépare à bâtir des EPR2
En trois ans au lieu de deux, le plan Excell de reconquête dans la confiance dans la filière nucléaire d’EDF a presque atteint son objectif: être prêt à construire de nouveaux réacteurs en France
Trois ans après son lancement en décembre 2019, c’est l’heure du bilan pour le plan Excell d’EDF, qui vise à assurer la reconquête de la confiance dans la filière nucléaire. Et il semble plutôt positif. « Malgré le contexte énergétique, qui pourrait rendre mes propos décalés, Excell, c’est puissant et progressivement, cela délivre », assure Alain Tranzer, un ancien de PSA arrivé fin avril 2020 au poste, nouvellement créé alors chez EDF, de délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires. Seuls quatre des 30 objectifs fixés ne sont pas complètement atteints.
Lire une partie de l’article sur l’Usine Nouvelle (l’intégralité étant réservé aux abonnés)
Le directeur de l’AIEA envisage des durées d’exploitation de 100 ans pour des réacteurs
Lors d’un échange avec un journaliste de Bloomberg, le directeur général de l’AIEA a été interrogé sur le fait que les nombreux réacteurs construits dans les années 1970 approchent maintenant de leur 50e année, certains ayant vu leur durée d’exploitation prolongée à 60 ou 70 ans, et il a été demandé si cela était sûr.
Rafael Grossi répond : « Le héros méconnu de la lutte contre le réchauffement climatique est l’exploitation à long terme (des réacteurs), qui consiste essentiellement à avoir, avec la moitié ou même moins de l’investissement initial, un nouveau réacteur qui sera là – vous dites jusqu’à 70 ans, je dis 100, ce sera plus proche. Nous voyons aujourd’hui des réacteurs qui sont plus proches de 80 ans et qui sont parfaitement sûrs, ayant bénéficié d’opérations de remise en état très poussées ».
Learning Expedition 2022 Framatome & EDF, en lien avec le GIFEN, les 9 et 10 novembre
Une très belle occasion pour les 60 participants issus de formations techniques de divers horizons (ENSTA Paris & INSTN, Arts et Métiers ParisTech - École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, Grenoble INP - Phelma, Université Claude Bernard Lyon 1) de découvrir différents sites de la filière nucléaire française :
- Une première journée de visite des installations du groupe EDF à Bugey, clôturée par un dîner d’échanges avec des ingénieurs passionnés de la filière,
- Une seconde journée en Bourgogne avec la découverte des sites Framatome de Chalon-sur-Saône et Saint-Marcel et du CETIC. Quelques étudiants ont eu la chance d’échanger avec Bernard Fontana, également en visite sur le site de Chalon.
Prix du gaz : la Commission désavouée par la France et l’Espagne
La Commission Européenne a proposé un mécanisme d'intervention d'urgence sur le marché du gaz si deux conditions sont réunies : d'abord, que le prix du kilowattheure dépasse les 275 euros durant deux semaines et que l'écart entre l'indice TTF (qui fixe le prix du gaz par gazoduc) et le prix moyen du marché du GNL soit de 58 euros dix jours de suite. Le dispositif est censé entrer en vigueur au 1er janvier 2023.
« Cette double condition est aberrante, le filet de sécurité est très bas, s'insurge-t-on au cabinet d'Agnès Pannier-Runacher. Pour fonctionner, il faudrait imaginer un dérèglement total du marché qui correspondrait à la destruction d'infrastructures. C'est très improbable. » Dit autrement, la solution « pondue » par la CE est incapable de répondre au problème posé !
Les 4 réacteurs de Bugey délivrent leurs électrons sur le réseau !
« Et de 4 !!! Engagement tenu, nos 4 réacteurs Bugey sont prêts pour produire en toute sûreté tout l’hiver ! Fierté, engagement, mobilisation sont les maîtres mots de cette victoire collective pour le parc nucléaire, EDF et pour chaque Français qui compte sur nous à chaque instant ! Je suis extrêmement fier et heureux de pouvoir vous dire que grâce aux équipes, agents EDF et partenaires industriels et par l’engagement de toute la filière nucléaire, l’unité de production n°4 a été reconnectée au réseau électrique national le week-end dernier. Elle avait été mise à l’arrêt le dimanche 9 avril pour « maintenance classique » dans le cadre de son arrêt pour simple rechargement et pour des contrôles de tuyauterie qui n’ont révélé, in fine, aucune corrosion sous contrainte. »
Pierre BOYER, Directeur du CNPE de Bugey