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Mondial des Métiers à Lyon du 1er au 4 décembre.
La Sfen était présente sur le stand « Les métiers du nucléaire », au côté des entreprises de la filière, et grâce à une super coordination et organisation du GIFEN et de l’IFARE .
Des jeunes, leurs parents, leurs enseignants, sont venus nous voir pour :
40 réacteurs nucléaires en fonctionnement : le parc nucléaire français retrouve des couleurs
Faisant suite à Flamanville 2 le week-end dernier, et Cruas 2 cette semaine, Cattenom 4 après deux faux départs ces derniers jours semble bien être de retour pour de bon. Et ce matin deux autres unités reviennent en cœur sur le réseau : Bugey 3 et Dampierre 3. La disponibilité du parc dépasse enfin les 70%, ce qui n'était pas arrivé depuis l'hiver dernier, et les 40 GW sont en vue dans les prochains jours.
Il faut être clair, cela reste très bas pour une saison hivernale, et les 16 réacteurs encore indisponibles nous manquent beaucoup. Mais ce retour groupé est une réelle bouffée d'air en cet épisode anticyclonique froid, où l'énergie nucléaire et l'hydraulique sont les seules sources bas carbone en mesure d'assurer l'approvisionnement électrique.
Les investisseurs se ruent sur la fusion nucléaire
D’après une étude faisant l’état des lieux de l’écosystème de la fusion nucléaire dans le monde, publiée par la « Fusion Industry », les 33 acteurs privés du secteur ont attiré sur la seule année 2022, 2,8 milliards de dollars d’investissements privés, portant le total à 4,7 milliards de dollars. Par rapport à l’année 2021, cela représente une augmentation de 139 %. À cela s’ajoute 117 millions de dollars en subventions et aides d’états, portant le total à près de cinq milliards de dollars.
Les entreprises anglo-saxonnes dominent largement le marché. Sur les 33 entreprises recensées, 21 sont américaines et 3 britanniques (sans oublier une canadienne et une australienne également). La seule entreprise française présente dans le rapport est Renaissance Fusion.
Les Pays-Bas veulent construire deux nouvelles centrales nucléaires
Nos voisins du nord vont construire deux nouvelles centrales nucléaires à Borssele, d'une capacité de 1 600 mégawatts. Il y aura également une prolongation supplémentaire de la durée de vie de la centrale nucléaire existante, sur ce même site de Borssele, déjà autorisée pour 60 ans, qui restera ainsi opérationnelle pendant 80 ans. De cette manière, les Pays-Bas entendent garantir leur approvisionnement énergétique dans les décennies à venir, devenir moins dépendant d'autres pays pour la production d'électricité et, surtout, atteindre leurs objectifs climatiques.
Actuellement, les Pays-Bas ne disposent que d’une seule centrale nucléaire, opérationnelle depuis 1973, et qui fournit en électricité bas carbone environ 4 % de toute la consommation électrique du pays.
Stratégie nationale bas carbone : la relance du parc nucléaire français
Pour répondre aux objectifs de la Stratégie nationale bas carbone française, RTE a publié fin 2021 six scénarios d’évolution du mix de production électrique à l’horizon 2050.
Ils se répartissent en 2 familles : 3 scénarios sans construction de nouveaux réacteurs nucléaires, qui atteignent le 100 % renouvelable entre 2050 et 2060, avec prolongation d’une partie des centrales nucléaires existantes ; 3 scénarios fondés sur des mix électriques durablement composés d’énergies renouvelables et de nucléaire, avec prolongation à 60 ans du parc nucléaire actuel, et la construction de nvx réacteurs).
L’analyse des 6 scénarios montre que celui basé sur 50% de nucléaire et 50% de renouvelables présente des avantages : Décryptage.
En Belgique, une centrale de stockage d’énergie de 50MW pour aider le réseau électrique
« La plus grande centrale de stockage d’énergie d‘Europe continentale, rien que ça. L’entreprise énergétique française Corsica Sole a inauguré en Belgique le 1er décembre une centrale de stockage d’énergie capable de stocker une quantité de 100 MWh dans des batteries lithium-ion, à un niveau de puissance allant jusqu’à 50 MW. Cette centrale de 7 000 m2 est dotée de 40 accumulateurs électriques lithium-ion Megapack de la marque Tesla. Elle aura pour rôle d’assurer la régulation de la fréquence (50 Hertz) sur le réseau électrique belge, et par extension européen. »
Voilà ce que nous vend cet article : séduisant, non ? Le problème de l’intermittence des ENRi serait enfin résolu ? Pas si simple… Quelques ordres de grandeurs pour s’apercevoir « qu’il y a un loup ».
Fem'Energia 2022 : le rendez-vous incontournable des femmes et du nucléaire !
Ce prix, créé en 2009, avec l’association WIN (Women in Nuclear), le soutien de l’Institut de France et de l’Académie des sciences, a pour vocation de mettre à l’honneur des femmes qui ont fait le choix d’étudier ou de faire carrière dans les métiers du nucléaire. Cette édition 2022 a mis en lumière tout particulièrement les métiers de techniciennes et a battu le record du nombre de candidatures reçues. Comme l’a rappelé Agnès Pannier-Runacher dans son discours introductif, le nucléaire est une chance pour la France. Et au moment où la filière nucléaire va devoir recruter massivement, il est indispensable de s’appuyer sur toutes les compétences, et de ne pas se priver des femmes encore trop peu nombreuses à choisir des formations scientifiques et techniques et à s’engager dans nos métiers.
Fact-checking : la proposition de la Commission nationale du débat public
Au départ, la Commission nationale du débat public (CNDP) refusait de faire du "fact checking" au motif que chacun peut dire ce qu'il veut et que vérifier les faits reviendrait à prendre parti. Sous la pression, la CNDP propose à présent une méthode de fact-checking... par EDF et "un contradicteur" (autrement dit un "pour" et un "contre").
La CNDP n'a donc visiblement pas encore compris (ou refuse de comprendre) ce qui lui était demandé, à savoir vérifier les faits pour permettre un débat sur de bases factuelles. Dans la version proposée par la CNDP, ça reviendrait à faire "fact checker" une assertion comme quoi la terre est plate par deux personnes : une pensant que la terre est plate et l'autre qu'elle est ronde. Ca n'a rien d'une vérification des faits.
Korea's 27th nuclear power plant starts up Wenesday
En Corée du Sud, la compagnie KHNP annonce la mise en service commerciale du réacteur nucléaire Shin Hanul 1. ShinHanul 1 est le 27ème réacteur nucléaire de la Corée du Sud, et est prévu pour fonctionner pendant au moins 60 ans. Après la fermeture de deux réacteurs sous l'administration précédente, 24 réacteurs nucléaires sont actuellement en activité dans le pays.
L’exploitation commerciale de Shin Hanul 1 devait commencer en 2017. Celle-ci a été repoussée après que des mesures de sûreté supplémentaires aient été demandées suite à un séisme dans la ville voisine de Gyeongju.Shin Hanul 1 est un réacteur nucléaire APR 1400 de 1400 MW de puissance, du même type que ceux qui fonctionnent à la centrale de Barakah aux Emirats Arabes Unis.
Combien coûte le nucléaire ?
La Sfen publie aujourd'hui une importante note technique qui a pour objet d’éclairer l’ensemble des débats à venir sur la contribution du nucléaire à la compétitivité du système électrique français, à court, moyen et long terme.
Elle constitue une importante mise à jour des notes techniques précédentes de la Sfen sur le « Coût de production du parc nucléaire français » (2017) et « Coût de production du nouveau nucléaire français » (2018) en s’appuyant sur une trentaine d’articles et de rapports publics.
Elle a vocation à servir d’outil de référence aux décideurs et aux citoyens qui cherchent à développer leurs connaissances sur l’énergie nucléaire.
Trois enseignements y sont présentés. Décryptage.
Cahier d’acteur Sfen sur le programme de nouveaux réacteurs nucléaires
La Sfen contribue au débat public sur le programme de nouveaux réacteurs nucléaires : Le lancement d’un programme EPR2 permettra de reconstituer notre capacité industrielle à construire de nouveaux réacteurs et de bénéficier de l’effet de série indispensable à la compétitivité. Il nous donnera l’option d’accélérer le rythme de construction dès 2030 si les autres technologies, comme le stockage, ne sont pas au RDV.La construction d’une première paire de réacteurs EPR2 à Penly est soutenue par une majorité d’élus locaux, de tous bords politiques. Ce programme garantira la continuité de la présence industrielle nucléaire sur le territoire dans la durée. La perspective du programme EPR2 attire d’ores et déjà des jeunes vers des formations qualifiées.
Lire l’article sur la Sfen et télécharger le cahier d’acteur
Framatome annonce des contrats de services et de manutention du combustible avec NuScale Power
Framatome a annoncé aujourd’hui la signature de deux nouveaux contrats avec l’entreprise américaine NuScale Power portant sur la conception d’équipements de manutention et de râteliers de stockage du combustible pour le réacteur modulaire nucléaire SMR (Small Modular Reactor) VOYGRTM de NuScale.
Framatome s’est associée avec American Crane pour concevoir les équipements de manutention du combustible qui serviront à transporter les assemblages de combustible au sein de la centrale NuScale. Framatome s’est également associée à Orano pour adapter les modèles de râteliers pour le combustible usé à haute densité, afin de répondre aux exigences spécifiques des centrales VOYGR.
Reportage du 29 novembre 2022, dans la série « Chère énergie », sur France 3 Centre Val-de-Loire
Chaque centrale nucléaire dispose d’un simulateur de la salle de commande. Outil de formation pour les opérateurs qui pilotent les installations d’une centrale nucléaire, il est animé par les équipes de l’Unité de professionnalisation pour la performance industrielle (UFPI) du groupe EDF.
Christian et Alexandre ont présenté sur France3 le dispositif de formation, jusqu’à rejoindre la salle de commande, où l’opérateur surveille l’ensemble des paramètres de fonctionnement de l’installation, à partir des indicateurs, des enregistreurs, des écrans, des alarmes visuelles et sonores.
La formation est capitale pour maintenir un savoir-faire exemplaire, exploiter en toute sûreté et à un haut niveau de performance sur la durée nos outils de production.
Nucléaire : EDF en lice pour un réacteur en République tchèque
Le groupe énergétique tchèque CEZ a annoncé ce mercredi avoir reçu 3 offres pour la construction d'un nouveau réacteur dans sa centrale nucléaire de Dukovany (200 km au sud-est de Prague), l'une des deux centrales de la République tchèque. Sont en lice le groupe américano-canadien Westinghouse, le français EDF et le coréen KHNP. L'appel d'offres est estimé à plusieurs milliards d'euros.
« Nous allons maintenant analyser les documents de manière très approfondie et les soumettre d'ici la fin de l'année 2023 pour une évaluation finale […] Nous travaillons intensément à tous les préparatifs nécessaires pour pouvoir lancer le nouveau réacteur en 2036 », a indiqué Daniel Benes, le directeur général du groupe CEZ.
Lire une partie de l’article sur Les Echos (l’intégralité étant réservé aux abonnés)
Vous ne vous attendiez pas à voir EDF sur Minecraft ? Pourtant EDF l’a fait !
EDF (le leader mondial de la production d’énergie bas carbone), en collaboration avec Endorah (association de créateurs de jeux vidéo sur la plateforme Minecraft mondialement connue), vous présente un datapack exclusif : Carbon Fighters !
Celui-ci vous propose une expérience de jeu inédite en vous passant d’un élément jusqu’à présent indispensable dans Minecraft : le charbon.
Ce datapack a pour but de sensibiliser les joueurs à un avenir plus éco responsable au travers du jeu vidéo. C’est donc en fabriquant des panneaux solaires, des éoliennes terrestres ou en mer, des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques que vous commencerez votre grande aventure de production d’énergie bas carbone !
EDF appelle des soudeurs américains à la rescousse pour réparer ses réacteurs
Oui, EDF n’a pas assez de soudeurs pour tenir les délais de remise en service des réacteurs affectés par le phénomène de corrosion sous contrainte. Est-ce vraiment étonnant ?
Je vous invite à lire les extraits du rapport ci-dessous, datant de 1998, qui démontre que les soucis auxquels on fait face aujourd'hui étaient non seulement prévisibles, mais prévus, et que ces éléments ont été portés à la connaissance des politiques avant la prise de décision.
L'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, dans son rapport annuel de 1998 sur la sûreté des installations nucléaires, abordait «les aspects technologiques, de sécurité, de normalisation et économiques du programme de réacteur EPR». Décryptage.
Le scénario TerraWater des Voix du Nucléaire est disponible !
Les experts des Voix du Nucléaire ont élaboré une vision novatrice de l’architecture de nos moyens de production à l’avenir, dans un scénario nommé TerraWater. Ce qui différencie ce scénario de nombre de ceux publiés jusqu’alors, c’est qu’il n’oppose pas les énergies nucléaire et renouvelable :
Il préconise un fort développement du nucléaire (22 EPR2 d’ici 2050) et en même temps un développement massif de l’hydroélectricité, qui est la 1ère source d’énergie renouvelable dans le monde (multiplication par 9 des capacités de STEP).
Il est construit sur des technologies éprouvées et maîtrisées aujourd’hui, et est basé sur une grande capacité de production.
Le CETIC s'agrandit : 2 000m² supplémentaires pour accueillir les projets industriels du nucléaire !
Jeudi 24 novembre, c’était la cérémonie de pose de la première pierre de cette nouvelle extension.
Le CETIC est le seul centre en France en mesure de recréer les conditions d'accès et de travail sur les principaux composants d'une centrale nucléaire. Depuis 36 ans, ce Groupement d'Intérêt Économique, détenu à parts égales par EDF et Framatome, accueille chaque année plus de 5 000 personnes par an : 2 500 prestataires du nucléaire, 1 500 stagiaires venant se former sur des maquettes à taille réelle et 1 000 visiteurs.
La densité des projets industriels de la filière nucléaire nécessite une extension majeure de ses locaux : actuellement le CETIC mesure 4 000m² et d'ici 1 an, ce seront 2 000m² supplémentaires qui seront disponibles.
Grand succès pour la 6ème édition des RDV Nuclear Valley à Lyon
Plus de 500 personnes étaient présentes le 30 novembre 2022 à l’Hotel de Région, pour assister à des tables rondes :
- « Les enjeux du Nouveau Nucléaire » : techniques, financiers, ressources, (EPR2, SMR, AMR, MMR)
- « Quels financements à l’Europe pour l’Innovation civil et Défense ? »
Et à des ateliers :
- « L’emploi et la formation au cœur des enjeux de la filière nucléaire : Initiatives nationales et régionales »
- « VD4 900 Phase B : appel de charge »
- « Gérer ensemble la cascade des exigences chez les sous-traitants »
- « Les Sciences de l'Ingénierie au service de la filière nucléaire : Quelles forces en présence ? »
- « Quels sont les guichets européens et comment y accéder ? »
- « Nouvelle réglementation cyber pour les entreprises de Défense »
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