La cuve du réacteur EPR de l’unité 1 de Hinkley Point C sort de l’usine Framatome de St Marcel !
Ce jeudi 15 décembre, le site Framatome de Saint-Marcel a accueilli 500 personnes, venues célébrer la fin de la fabrication de la cuve du réacteur de l’unité 1 de Hinkley Point C. Ce gros composant du circuit primaire - 13,1 mètres de haut avec son couvercle, 5,7 mètres de diamètre et 558 tonnes - est destiné à rejoindre le bâtiment réacteur de l’EPR anglais en 2023.
Les différentes phases de fabrication, montage et assemblage de tous les éléments constitutifs de la cuve et son couvercle ont mobilisé les équipes pendant près de 80 000 heures de travail.
Luc Rémont, Président-Directeur général du Groupe EDF, est venu saluer le travail des équipes de Framatome, accompagné par le gouvernement britannique et les représentants du client EDF (UK).
Une grue géante soulève l’anneau final de revetement en acier à Hinkley Point C 1
La plus grande grue du monde, appelée «Big Carl», a soulevé l'anneau de revêtement en acier de 304 tonnes sur le premier bâtiment du réacteur à Hinkley Point dans les premières heures de lundi.
Cet anneau de revêtement est le troisième et dernier à être installé sur le bâtiment qui abritera l'un des deux réacteurs de Hinkley Point C. Il a augmenté la hauteur de 11,6 mètres et s'élève désormais à 44 mètres. L'anneau a été préfabriqué dans une usine sur le site du sud-ouest de l'Angleterre. Il comprend des supports de support pour le Polar Crane Beam, une grue interne qui pourra tourner au-dessus du réacteur et servira au ravitaillement dans les années à venir.
Le dôme devrait être placé sur le bâtiment du réacteur en 2023.
Le grand déballage explosif de l’ancien patron d’EDF face aux députés
Il a dirigé EDF de 2009 à 2014, lorsque l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité, voulue par Bruxelles, est entrée en application. Écarté de son poste par François Hollande au profit de Jean-Bernard Levy, jugé plus en phase avec les projets de décroissance nucléaire du gouvernement, Henri Proglio a lâché la bride devant les députés ce 13 décembre, accusant Bruxelles et les gouvernements successifs d'avoir délibérément saccagé, depuis 2010, le système électrique français.
Lorsqu'il prend la tête de l'entreprise, « EDF est exportateur d'énergie, a les prix les moins chers d'Europe (2,5 moins chers que l'Allemagne) et un contrat de service public qui fait référence dans le monde, et donne à la France un atout formidable en matière d'émissions de GES. Il n'y avait plus qu'à tout détruire : c'est chose faite ! »
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Retour en vidéo sur la Learning Expedition 2022 Framatome –EDF !
60 étudiants de plusieurs écoles ont participé à une Learning Expedition, organisée conjointement entre Framatome et EDF, avec le soutien du GIFEN.
Visite de la centrale nucléaire du Bugey, son campus de formation, ainsi que la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN). Cette journée s’est conclue par une soirée d’échange avec des professionnels du nucléaire dans le cadre d’un dîner organisé par Framatome et EDF.
Le lendemain, visite du site Framatome de Chalon : d’abord l’usine qui ’assemble les équipements lourds composant la boucle primaire des réacteurs nucléaires, puis la plateforme d’essai, la plateforme d’entrainement, son Centre de Développement pour la Maintenance (CEDEM), ainsi que le CETIC (Centre d’Expérimentation des Techniques d’Intervention sur les Chaudières nucléaires).
L'UE adopte une "taxe carbone" aux frontières pour verdir ses importations industrielles
La France avait défendu l'idée sous Jacques Chirac il y a plus de vingt ans. L'Europe l'a fait. A l'aube, mardi, les législateurs européens ont trouvé un terrain d'entente pour donner naissance à la première taxe carbone aux frontières au monde.
Ce dispositif (encore imparfait) soumettra les importations des secteurs les plus polluants aux standards environnementaux de l'UE, où les industriels sont tenus d'acheter des "droits à polluer". La taxe carbone aux frontières concernera, pour l’heure, les productions les plus carbonées : le fer et l’acier, le ciment, l’engrais, l’aluminium, l’électricité et l’hydrogène, et le dispositif tiendra compte des émissions "indirectes" (générées par l'électricité utilisée pour la production)
Les États-Unis annoncent une « percée » dans le domaine de l’énergie de fusion
Ce soir le US DOE devrait annoncer que le National Ignition Facility a atteint pour la première fois de l'histoire un gain supérieur à 1 : plus d'énergie a été produite par la fusion nucléaire, que l'énergie injectée pour la provoquer.
C'est une première et une belle avancée scientifique qu'on peut savourer. Le NIF a connu des débuts très difficiles, avec des résultats plutôt décevants, mais en Aout 2021 il a égalé le vieux record de 1997: la fusion généra 70% de l'énergie injectée. S'en sont suivis plusieurs mois où il fut difficile de répliquer ces bonnes performances, preuve que la fusion demeure une physique mal comprise, mais le seuil symbolique de 1 a enfin été franchi. On reste loin d'un réacteur commercial, mais scientifiquement c'est une très belle avancée !
Nucléaire : « Les industriels sont dans le déni, les politiques n’y connaissent rien »
Encore un prétendu écolo dont le logiciel est resté bloqué dans les années 70, et qui continue de vouloir remplacer une énergie bas carbone (le nucléaire) par d'autres énergies bas carbone (solaire et éolien). Après 6 rapports du GIEC en 30 ans, il n'a toujours pas compris que l'ennemi ce sont les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), et pas le nucléaire ! Il n'a toujours pas compris que l'ampleur et l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique ne nous offre pas le luxe de nous passer d'une seule des énergies bas carbone à notre disposition !
A moins que son vrai combat, ce ne soit pas l'environnement et le climat, mais juste sa lutte contre le nucléaire ?
Rinçage des systèmes de sécurité à Rooppur 1
Le rinçage des systèmes de sécurité active et passive avec le réacteur ouvert fait partie des opérations de pré-commissioning de la première tranche de la centrale nucléaire de Rooppur au Bangladesh.
Rosatom a signé en février 2011 un accord pour la construction de deux réacteurs à Rooppur pour la Commission de l'énergie atomique du Bangladesh. Le contrat initial pour le projet, d'une valeur de 12,65 milliards de dollars, a été signé en décembre 2015.
La centrale de Rooppur, à 160 kilomètres de la capitale Dhaka, comprendra deux réacteurs russes VVER-1200. L'unité 1 de Rooppur devrait entrer en service en 2023, suivie de l'unité 2 en 2024.
Fin des essais hydroélectriques à froid pour Vogtle 4
Georgia Power a annoncé la réussite des essais hydroélectriques à froid pour l'unité 4 de Vogtle, qu'elle décrit comme "une autre étape critique sur la voie" de la mise en ligne des premières nouvelles unités nucléaires aux États-Unis depuis plus de 30 ans.
La construction de Vogtle 3 a commencé en mars 2013 et de Vogtle 4 en novembre de la même année. Ce sont tous les deux des AP1000. Southern Nuclear et Georgia Power, toutes deux filiales de Southern Company, ont repris la gestion du projet de construction des unités en 2017 à la suite de Westinghouse. Une fois en service, les deux nouvelles unités pourront alimenter plus de 500 000 foyers et entreprises.
L'APR-1400 sud-coréen entre en service commercial
L'unité 1 (le 1er des 4 réacteurs APR-1400 du site) de la centrale nucléaire Sud-Coréenne de Shin Hanul est entrée en exploitation commerciale. Shin Hanul 1 a atteint sa 1ère criticité - une réaction en chaîne soutenue - le 22 mai de cette année et a été raccordé au réseau le 9 juin. Le réacteur à eau pressurisée de 1350 MWe est entré en phase d'essai en juillet et vient donc d’entrer en exploitation commerciale. L'unité 2 devrait entrer en service commercial en septembre 2023.
La construction de 2 autres APR-1400 sur Shin Kori 5 et 6 a commencé en avril 2017 et septembre 2018, et devraient être mises en service en mars 2023 et juin 2024.
Avec bientôt 42 réacteurs nucléaires en service, EDF remonte lentement la pente
EDF rattrape peu à peu son retard et devrait parvenir à la fin de cette semaine à avoir mis en service 42 réacteurs sur les 56 de son parc nucléaire.
L’objectif fixé d’avoir 42 réacteurs disponibles début décembre n’a pas été atteint. Il devrait l’être, si tout se passe bien, à la fin de cette semaine.
Et EDF devrait avoir 44 réacteurs disponibles au début de l’année prochaine, au lieu de 46 annoncés, et 48 au début du mois de février.
Mais pour la première fois depuis 42 ans, la France sera cette année importatrice nette d’électricité. Effacer des années de mauvais calculs et de sous-investissements dans les capacités de production électrique ne disparait pas d’un coup de baguette magique.
Electricité : 42 réacteurs en service depuis lundi, d’autres en attente de raccordement au réseau
Ce n’est pas l’objectif qui avait été fixé à date, mais tout de même : la France, confrontée à des températures glaciales, peut tout de même compter sur 42 de 56 réacteurs nucléaires pour alimenter en électricité les Français. Pour bien comprendre en quoi la nouvelle est tout de même réjouissante, il faut se souvenir qu’à la fin du mois d’août, seul 24 réacteurs nucléaires étaient en fonctionnement, et seulement… 10 de plus, début décembre, soit, 34 ! Avec 42 réacteurs actifs sur 56, EDF parvient à faire remonter la part d’électricité nucléaire dans le mix électrique français.
Les nouvelles simulations de disponibilité du parc nucléaire prévoient une disponibilité de 44 réacteurs d’ici à la fin de l’année, soit 2 tranches supplémentaires. Début février, 48 réacteurs sont censés être connectés au réseau.
ESPN Digital : une plateforme unique pour l’évaluation de conformité des équipements sous pression nucléaire
- Centraliser et fluidifier les échanges au sein d’un outil unique, renforçant la collaboration entre tous les acteurs de l’évaluation de conformité
- Aider à la production de livrables réglementaires harmonisés à travers la digitalisation des guides professionnels de l’@AFCEN
- Proposer une vision consolidée et 360° de l’avancement des affaires ESPN
Aujourd’hui, la plateforme est 100% opérationnelle et compte 383 personnes formées sur la plateforme depuis le début, 28 partenaires embarqués, 60% des affaires ESPN commandé par EDF embarquées.
Qu'est-ce que l’acidification des océans ?
Les océans absorbent environ 30 % du dioxyde de carbone (CO2) que nous produisons, ce qui réduit le pH de l’eau de mer. C’est ce que l’on appelle l’acidification des océans. Avec des taux de CO2 dans l’air supérieurs de 50 % aux niveaux pré-industriels, le problème continue de s’aggraver.
L’acidification des océans constitue une menace pour les écosystèmes marins, mais également pour les populations qui tirent des océans leurs revenus et leur nourriture. Plus de trois milliards de personnes dépendent de la biodiversité marine et côtière pour leurs moyens de subsistance.
En savoir plus sur l'acidification des océans dans l'article de Joanne Liou, du Bureau de l’information et de la communication de l’AIEA.
La consommation mondiale de charbon toujours plus élevée : un nouveau pic attendu en 2022
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », en dépassant le précédent pic de consommation annuelle atteint en 2013 (8 025 millions de tonnes en 2022, contre 7 997 Mt en 2013), selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Ces perspectives du charbon constituent une nouvelle alerte dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique : les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie pourraient provenir à plus de 41% du charbon en 2022 selon le Global Carbon Project.
La France a tout pour réussir : Le retour en grâce de la filière nucléaire française - 10/12
« Nous avons mis en place le programme MATCH, qui permet de matcher nos besoins et les capacités humaines et industrielles de la filière [...] Notre estimation c'est que nous aurons besoin de recruter entre 10 000 et 15 000 personnes par an, dans les 10 ans qui viennent, et dans tous les domaines »
Ce 10 décembre, Xavier Ursat, pdt du Gifen, Helene Badia, pdte de l'Université des Métiers du Nucléaire, et Dominique Gardy, pdt de la Fédération Nationale des Écoles de Production, sont revenus sur la filière du nucléaire relancée cette année par Emmanuel Macron et qui prévoit de recruter 10 à 15 000 emplois par an, ainsi que sur la situation des écoles de production, dans l'émission La France a tout pour réussir.
« Le mix énergétique du pays de fabrication joue un rôle-clé pour réduire l’impact carbone des panneaux photovoltaïques »
L’étude de la revue Solar Energy Materials and Solar Cells (2021) compare l’impact environnemental des panneaux photovoltaïques fabriqués en Chine, dans l’UE et en Allemagne. Afin d’identifier l’impact carbone des panneaux, les chercheurs ont analysé 16 indicateurs préconisés par la CE tels que le changement climatique, l’émission de particules fines, l’eutrophisation etc. Il ressort de l’étude que de toutes les étapes du cycle de vie d’un panneau, c’est celle de la fabrication qui a l’impact carbone le plus important.
« L’électricité est le principal facteur d’émissions de carbone tout au long de la chaine de production des panneaux. C’est pourquoi le mix énergétique du pays de fabrication joue un rôle-clé pour réduire l’impact carbone des panneaux. »
Le démonstrateur chinois HTR-PM atteint sa pleine puissance
Le duo de SMR à lit de galets refroidi au gaz à haute température (HTR-PM) de démonstration sur le site de Shidaowan dans la province du Shandong en Chine a atteint sa pleine puissance initiale le 9 décembre 2022.
Ce démonstrateur est le premier réacteur modulaire refroidi au gaz à haute température à lit de galets au monde.
Il utilise de l'hélium comme modérateur de refroidissement et du graphite. Chaque réacteur est chargé de plus de 245 000 éléments combustibles sphériques (« galets »), chacun de 60 mm de diamètre et contenant 7 g de combustible enrichi à 8,5 %. Chaque galet a une couche externe de graphite et contient quelque 12 000 particules de combustible recouvertes de céramique à quatre couches dispersées dans une matrice de poudre de graphite.