Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nucléaire, ça redémarre enfin !

Ce lundi après-midi, EDF indique aux « Echos » que 41 réacteurs sur le total de 56 sont en état de fonctionnement et délivrent de l'électricité sur le réseau.

Selon les pronostics de l'électricien, ce chiffre va monter :
✅ ils seront 45 la semaine prochaine,

✅ et 47 à la fin du mois.

Bravo aux salariés d'EDF et de ses prestataires, qui œuvrent 24h sur 24, 365j sur 365 - avec peu de reconnaissance de notre gouvernement - pour produire et délivrer une électricité bas carbone, peu chère, et made in France, contribuant ainsi à améliorer l'indépendance énergétique du pays, lutter contre le réchauffement climatique, améliorer la balance commerciale du pays.

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Equinor et RWE lancent un plan hydrogène bas carbone germano-norvégien pour l’Allemagne

Les géants énergétiques norvégien Equinor et allemand RWE ont signé, ce 5 janvier 2023, un protocole de collaboration pour l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne, en affichant comme objectif : « décarboner l’énergie en Allemagne, via le gaz fossile norvégien et l’hydrogène ».

Vouloir décarboner en recourant à une énergie fossile, cela est en total décalage avec la lutte contre le réchauffement climatique, qui exige la sortie au plus tôt de toutes les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz). Le gouvernement allemand justifie ce paradoxe en indiquant que le recours au gaz permettra de tenir son objectif de sortie du charbon, initialement prévu en 2023 et repoussé à 2030-2035. Décryptage.

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Les installations nucléaires sont-elles protégées contre le risque de guerre ?

Depuis bientôt une année, la centrale de Zaporijia en territoire ukrainien est aux mains des forces russes. Comme l’a déclaré Rafael Mariano Grossi, Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en mars dernier : « c’est la première fois qu’un conflit militaire se déroule au milieu des installations d’un grand programme d’énergie nucléaire (…) ».

Si la tension du point de vue de la sûreté est retombée, du fait que la centrale est en arrêt à froid, nous demeurons dans une position exceptionnelle qui tient en partie en échec le droit international. Un article signé Marc Léger, Président de la Section technique "Droit et Assurance" de la Sfen

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Le partage des risques financiers, point névralgique du renouvellement du parc nucléaire

Le coût de la construction des six nouveaux réacteurs EPR 2 est estimé à près de 52 milliards d’euros. Cependant, ce programme est très sensible à la structure du financement des nouveaux réacteurs, car son incidence sur le prix de l’électricité est avérée. D’après une première évaluation relayée dans le rapport gouvernemental de février 2022, un taux d’intérêt de 4 % permettrait un prix de 60 euros par MWh, contre 100 euros à 7 %.

Paris pourra s’inspirer de plusieurs modèles de financement en cours de déploiement en Europe. L’engagement de l’État ou des consommateurs dans d’autres modèles déployés en Europe a permis un financement mieux optimisé.

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Comment le nucléaire va décarboner l’électricité en Pologne

La Pologne est le 1er État européen à renouer avec le nucléaire civil. Si la percée fulgurante de l’éolien et du solaire a permis de réduire les émissions de CO2 (de 916 g eCO2/kWh en 2018 à 820 g eCO2/kWh en 2022), ces moyens de production intermittents ne peuvent assurer seuls la décarbonation du mix électrique, ainsi que la souveraineté électrique du pays.

Alors pour se défaire du charbon et du gaz, la Pologne lancera le chantier de ses 1ers réacteurs en 2026. Le pays, qui n’a jamais déployé de réacteur nucléaire électrogène civil sur son sol, envisage de construire 2 à 3 centrales pour une puissance cumulée de 6,6 à 9,9 GW d’ici 2043.

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Des news du grand carénage made in Canada

A la centrale de Bruce (8 réacteurs CANDU, d’une puissance totale de 6 358 MWe), Bruce Power et ses partenaires ont terminé la majeure partie de la phase de construction de l’arrêt de remplacement des composants majeurs (MCR) à la tranche 6 et procèdent à la transition vers les activités visant à remettre l’unité en service au quatrième trimestre de 2023.

Pendant ce temps, a la centrale de Darlington (4 réacteurs CANDU, d’une puissance totale de 3 524 MWe), Ontario Power Generation (OPG) se prépare à commencer les travaux de remise à neuf de son troisième réacteur et est en voie de terminer les quatre d’ici 2026.

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Le gouvernement britannique lance un appel d’offres pour un fonds pour le combustible nucléaire

Pour marquer l'ouverture des appels d'offres pour le fonds, le ministre britannique de l'énergie et du climat, Graham Stuart, a déclaré que la guerre en l'Ukraine a "mis en évidence le besoin de plus d'énergie renouvelable, mais aussi de plus d'énergie nucléaire produite au Royaume-Uni (en construisant plus de centrales)."

"Ce programme d'investissement renforcera la sécurité énergétique du Royaume-Uni en garantissant l'accès à un approvisionnement sûr et sécurisé en combustible produit au Royaume-Uni pour alimenter le parc nucléaire britannique d'aujourd'hui et de demain, en éliminant l'influence russe, tout en créant davantage d'emplois et d'exportations au Royaume-Uni."

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L'AIEA publie son rapport annuel sur les profils électronucléaires nationaux

L’AIEA a publié l’édition 2022 de son rapport sur les profils électronucléaires nationaux : « Country Nuclear Power Profiles », plus de 20 ans après le lancement de ce guide détaillé sur l’état et l’évolution des programmes électronucléaires nationaux.

Par ailleurs, la dernière publication sur les Réacteurs nucléaires de puissance dans le monde : « Nuclear Power Reactors in the World », contient toutes les statistiques sur l’exploitation de l’électronucléaire en 2021 dans les pays membres de l’AIEA. Elles montrent que, dans un contexte de crises mondiales, l’électronucléaire a enregistré sa deuxième production annuelle la plus élevée de la dernière décennie, au moment où le monde commençait à se relever de la pandémie de COVID-19.

Lire l’article sur l’AIEA

Electricité française vs Energiewende allemande : un match sous haute tension

L’empreinte carbone de l’électricité française : 35 millions de tonnes de CO2 ont été émises soit 5 millions de plus qu’en 2021. L’intensité carbone 2022 est à 83 g de CO2/kWh. La France fait ainsi partie des quatre pays européens ayant réussi à décarboner leur électricité sous les 100 g de CO2/kWh, et ceci depuis plusieurs années : Norvège, Suède, Suisse et France. Il est a noter que parmi ces 4 pays, trois ont un mix électrique basé combinant majoritairement du nucléaire et de l'hydroélectricité.

L’empreinte carbone de l’électricité allemande : 279 millions de tonnes de CO2 ont été émises (c’est-à-dire 8 fois plus que la France) soit 15 millions de tonnes de plus qu’en 2021. L’intensité carbone 2022 est à 508 g de CO2/kWh (soit 6 fois plus que l’électricité française)

Lire l’article sur European Scientist

Nucléaire : la Suède prête à choisir la France pour construire ses prochains réacteurs

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a esquissé mardi à Paris un possible partenariat avec la France pour la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suède.

« Le partenariat franco-suédois dispose d’un bon potentiel en matière d’énergie nucléaire », a-t-il souligné.  « Le nouveau gouvernement suédois est déterminé à construire de nouvelles centrales nucléaires et nous sommes très impressionnés par l’expérience française » en la matière, a-t-il ajouté. La Suède a « besoin d’acheter deux réacteurs nucléaires », a par ailleurs précisé Ulf Kristersson. « Et je suis entièrement ouvert à ce que la France soit un des pays qui fassent en sorte que la Suède ait plus de nucléaire », a-t-il alors ajouté.

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EDF joue son avenir sur l’EPR2

EDF, bien conscient des défauts de l’EPR, travaille depuis 2014 avec ses filiales Edvance et Framatome sur une version corrigée baptisée initialement EPR-NM (nouveau modèle), renommé par la suite EPR2. Cela a permis, par exemple, de passer de 13 309 références de robinets sur un EPR à 571 pour un EPR2, de 1 517 types de câbles à 14, de 214 modèles de portes à 91, de 836 gabarits de tuyauterie à 257, et de 800 modèles de pompes à 63. Tout ce qui est autour du réacteur a été revu et notamment les fameuses soudures. Elles seront robotisées et réalisées systématiquement, quand cela est possible, en usine et non plus sur le chantier.  A suivre, lorsque l'on en sera au 1er chantier de construction…

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EDF : Hatta pumped storage hydro power plant project

A Hatta, aux Émirats Arabes Unis, EDF est le référent technique de la construction d'une STEP (Station de Transfert d’Energie par Pompage) de 250 MW. Depuis le choix du site et du design, jusqu'aux constructions des différents ouvrages, le Centre d'Ingénierie Hydraulique d'EDF justifie jour après jour de sa réputation internationale.

Un chantier impressionnant, dont les premières productions d'électricité sont attendues six ans après le lancement des travaux. Un chantier capital pour EDF Hydro, aussi afin de maintenir des compétences pour être prêt à des projets d'envergure, en France.

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Nucléaire : la Bulgarie se tourne vers Framatome pour s'affranchir du combustible russe

La Bulgarie, qui dépendait avant la guerre en Ukraine presque entièrement de Moscou en matière d'énergie, a accéléré ces derniers mois sa stratégie de diversification des ressources. Elle a conclu vendredi un accord de livraison avec le français Framatome en vue de se passer de combustible nucléaire russe, à la suite de l'invasion de l'Ukraine lancée par Moscou.

L'unique site nucléaire du pays, de conception soviétique, fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée en Bulgarie et fonctionnait jusqu'à présent grâce à du combustible russe. Selon l'accord qui porte sur une durée de dix ans, le réacteur le plus récent des deux unités à 1.000 MW chacune devrait pouvoir tourner dès 2025 grâce à Framatome.

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Quand la technologie nucléaire française mérite d’être saluée

Même si les pertes de compétences et de savoir-faire de la filière nucléaire française sont indéniables et illustrées par les errements du chantier de l’EPR de Flamanville, elle a encore de beaux restes.

Pour preuve, Orano vient de terminer en moins de quatre ans le démantèlement de la cuve du réacteur à eau bouillante de la centrale de Vermont Yankee aux Etats-Unis. Après avoir été mandaté pour cette mission en 2017, et après deux ans d’études préalables, ils ont ainsi pu mener à bien ce chantier dans un temps record. Cette prouesse industrielle et technologique permet de replacer Orano comme étant le leader mondial de ces activités, une filière d’excellence française employant plus de 2.000 personnes sur le territoire.

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