Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

La Sfen RAL aux Journées d’Ouverture Scientifique et Entreprise de l’ENISE

Cette semaine se déroulaient à l’École Nationale d'Ingénieurs de Saint-Étienne les Journées d'Ouverture Scientifique et Entreprises 2023, afin d’aider les étudiants à construire leur projet professionnel. Pour ce faire, il leur était proposé le 30 janvier de découvrir différentes filières industrielles, et c’est dans un amphi comble que la Sfen a pu expliquer et présenter :

  • l’intérêt de développer l’énergie nucléaire, vis à vis des crises climatique, environnementale, et énergétique,
  • la complémentarité de l’énergie nucléaire vis-à-vis des autres sources bas carbone,
  • le panorama de la filière nucléaire en France, avec un zoom sur la région AuRA,
  • les perspectives de développement pour la prochaine décennie,
  • les innovations au sein de cette industrie, les métiers qu’il est possible d’y exercer, et les compétences requises.

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L'Europe épinglée sur les failles du marché de l'électricité

Dans un rapport sévère, la Cour des comptes européenne met en cause la Commission et son agence de l'énergie, l'ACER, dans l'échec de constitution d'un marché intérieur de l'énergie : architecture juridique trop complexe, faiblesses dans la gouvernance, mauvaise surveillance du marché…

Le marché européen de l'énergie devait permettre aux particuliers et aux entreprises d'accéder à une énergie bon marché, et de sécuriser l'approvisionnement énergétique de l'UE. Sur ces 2 points, le marché européen de l'électricité est un échec complet.

Il est grand temps que la France défende ses intérêts, demande une réforme complète du marché européen de l'électricité avec vigueur, et arrête de s'aligner sur la position Allemande favorable au gaz !

Lire une partie de l’article sur Les Echos (l’intégralité étant réservée aux abonnés)

Samsung completes design of CMSR Power Barge

Le constructeur naval sud-coréen Samsung Heavy Industries (SHI) a achevé la conception de la CMSR Power Barge - une centrale nucléaire flottante basée sur des réacteurs compacts à sels fondus - et a obtenu la certification de base de la conception de l'American Bureau of Shipping (ABS).

La conception de Seaborg concerne des barges électriques CMSR modulaires pouvant produire entre 200 MW et 800 MW d'électricité, avec une durée de vie opérationnelle de 24 ans. Au lieu d'avoir des barres de combustible solide qui nécessitent un refroidissement constant, le combustible du CMSR est mélangé dans un sel liquide qui agit comme un liquide de refroidissement, ce qui signifie qu'il s'arrêtera simplement et se solidifiera en cas d'urgence.

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Chinese tokamak achieves Super I-mode

Fusion nucléaire : Un nouveau mode de confinement amélioré du plasma a été atteint au Tokamak supraconducteur avancé expérimental chinois (EAST), a annoncé l’Institut de sciences physiques Hefei de l'Académie chinoise des sciences.

"L'obtention d'un régime de plasma à haute performance, en régime permanent et à impulsions longues reste un problème critique [dans le développement de l'énergie de fusion]", indique le document. "Un plasma à l'état d'équilibre avec une durée d'impulsion record de 1056 secondes a été obtenu, où la densité et le flux de chaleur de pointe du divertor étaient bien contrôlés, sans accumulation d'impuretés dans le noyau, et un nouveau régime à haut confinement et auto-organisé ( Super I-mode) a été découvert et démontré.

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NuScale : la NRC homologue la première conception d’un SMR pour les États-Unis

Le 20 janvier 2023, l'autorité américaine de sûreté nucléaire (NRC) a autorisé la 1ère homologation officielle au monde d'un Small Modular Reactor (SMR) pour les États-Unis : le SMR de 50 MW de NuScale. NuScale a augmenté la puissance d'un module de SMR de 50 à 60 MW en 2018 et de 60 à 77 MW en 2020. Pour cette nouvelle variante de 77 MW, l’entreprise a donc déposé une demande de Standard Design Approval (SDA) le 1er janvier 2023.

La première centrale nucléaire de NuScale sera construite avec six modules de 77 MW sur le terrain du Carbon Free Power Project (CFPP), à proximité d’Idaho Falls. Le premier module sera mis en service en 2029. La demande de COL est attendue pour 2024.

Lire l’article sur le Forum Nucléaire Suisse

Le SMR NuScale marque des points aux États-Unis et à l’international

Après avoir obtenu le 20 janvier la 1ère homologation officielle au monde d'un Small Modular Reactor de 50MWe (SMR, ou petit réacteur modulaire en français) pour les États-Unis par l'autorité américaine de sûreté nucléaire (NRC),  la société NuScale vient également de signer un contrat avec la société roumaine RoPower Nuclear SA pour des travaux d'ingénierie et de conception préliminaires en vue du déploiement des SMR NuScale dans une centrale VOYGR à Doicești, sur le site d'une ancienne centrale à charbon.

La Roumanie est donc (pour le moment) sur la voie de devenir le premier pays d'Europe à bénéficier de la technologie de petit réacteur modulaire , ou Small Modular Reactor.

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Le potentiel hydroélectrique est considérable et sous-évalué

L’hydroélectricité est la grande oubliée des énergies renouvelables. Et cela en dépit des avantages considérables qu’elle représente par rapport à l’éolien et au solaire. Elle assure des puissances importantes, n’est pas intermittente, permet de stocker l’énergie, et les installations sont construites pour de très nombreuses décennies. L’AIE avait qualifié dans une étude publiée en 2021 l’hydroélectricité de « géant oublié » qu’il était indispensable de réveiller pour permettre à de nombreux pays de tenir leurs objectifs de neutralité́ carbone. Un an et demi plus tard, une étude publiée par le journal Nature Water va encore plus loin. Elle souligne que le potentiel de développement d’infrastructures hydroélectriques avec des critères environnementaux stricts est bien plus important que ce qui est estimé.

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Kazakhstan continues discussions with EDF

Le Kazakhstan poursuit les discussions avec la société française EDF concernant des propositions pour un réacteur EPR-1200, a confirmé le ministère kazakh de l'Énergie. EDF est l'un des quatre exploitants nucléaire étrangers potentiels actuellement envisagés par le Kazakhstan, aux côtés de CNNC (Chine), de KHNP (Corée du Sud) et de Rosatom (Russie).

La proposition d'EDF d'un réacteur EPR-1200 comme première centrale nucléaire au Kazakhstan a été l'une des "questions clés" discutées, a-t-il ajouté.

Il a également noté l'ouverture en 2021 de l'usine d'assemblage de combustible nucléaire Ulba-FA à Ust-Kamenogorsk, qui utilise la technologie Framatome pour produire du combustible pour les centrales nucléaires chinoises.

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Poland's Respect Energy considers deploying French SMR design

Le fournisseur polonais en énergies renouvelables Respect Energy a signé un accord avec EDF pour coopérer au développement de projets d'énergie nucléaire en Pologne basés sur la technologie française de petit réacteur modulaire (SMR) Nuward.

Sebastian Jabłoński, président de Respect Energy Holding, a déclaré : « Respect Energy est fier de faire partie des projets de développement de SMR en Pologne. Notre association avec EDF, le plus grand exploitant nucléaire au monde, nous permettra à la fois de soutenir la transition énergétique en Pologne et de répondre aux besoins d'électricité sûre et neutre en carbone. En signant un accord de coopération exclusif, nous lançons un projet ambitieux de déploiement du premier SMR européen dans notre pays."

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L'irradation industrielle au service d’un monde meilleur

Le terme « rayonnement » suscite parfois de la crainte, mais les rayonnements jouent depuis plus d’un siècle un rôle invisible, bénéfique et bien souvent déterminant dans l’industrie et en matière de sécurité sanitaire des aliments.

Qu’elles soient utilisées pour stériliser les appareils médicaux, décontaminer les produits frais ou renforcer les polymères industriels, les techniques d’irradiation font partie intégrante du monde moderne.

Pour mieux comprendre l’importance que revêtent les techniques d’irradiation industrielle et comment elles ont évolué, l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s’est entretenue avec Paul Wynne, Président et Directeur général de l’Association internationale d’irradiation (Aii).

Lire l’interview sur l’AIEA

EDF s’engage dans la production de lithium géothermal en France

ERAMET et EDF (via Électricité de Strasbourg), viennent de signer un protocole d’accord pour exploiter une capacité d’extraction, de raffinage et de production de lithium géothermal. La production envisagée serait d’environ 10 000 tonnes de carbonate de lithium par an et pourrait commencer d’ici la fin de la décennie. Cette production 100 % française correspond aux besoins d’environ 250 000 batteries de véhicules électriques par an. Elle pourrait démarrer avant la fin de la décennie si les partenaires prennent la Décision Finale d’Investissement qui interviendrait à un horizon de 4 ans.

Ce projet permettra également de produire de l'énergie géothermique décarbonée et contribuera au développement économique et à la transition énergétique du territoire alsacien.

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Pour BP, l’accélération de la transition énergétique passe par l’hydrogène et le nucléaire

Le très attendu BP Energy outlook 2023 a été rendu public le 30 janvier et dresse comme tous les ans un tableau précis de la situation énergétique mondiale. L’édition 2023 souligne l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les marchés énergétiques mondiaux mais ne modifie pas fondamentalement les 3 scénarios de la transition énergétique pour 2050 ; « New Momentum », qui prolonge l’évolution actuelle du système énergétique mondial, et « Accelerated » et « Net Zero » qui augmentent dans des proportions importantes la réduction des émissions de GES.

Dans les 2 scénarios Accelerated et Net Zero, cela passe par une électrification accélérée du système énergétique mondial et par le recours massif à l’hydrogène et au nucléaire pour l’équilibrer.

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Framatome et Ultra Safe Nuclear envisagent de former une coentreprise pour fabriquer du combustible TRISO et FCM

Framatome et Ultra Safe Nuclear Corporation (USNC) ont l’intention de créer une coentreprise pour fabriquer du combustible nucléaire de quatrième génération pour les réacteurs Micro-Modular™ (MMR®) d’USNC et d’autres modèles de réacteurs avancés. Il s’agira de combustible à particules TRISO (Tri-structural Isotropic) et de combustible entièrement micro-encapsulé en céramique FCM®, une technologie brevetée par Ultra Safe Nuclear.

Le MMR correspond à une technologie de génération IV qui fournit une électricité et une chaleur industrielle sûres, propres et économiques aux usagers, où qu’ils se trouvent. Le MMR® d’USNC est en cours d’homologation au Canada et aux États-Uni, et un 1er déploiement à Chalk River prévu en 2026.

Lire le communiqué de presse sur Framatome

En cas de pénurie, la Norvège pourra réduire ses exportations d’électricité

En Norvège, le gouvernement a indiqué ce 27 janvier 2023, qu’il s’autorise à réduire les exportations d’électricité vers les pays du nord de l’Europe, si la baisse des niveaux des barrages hydro-électriques fait courir un risque de pénurie. Dans un contexte de changement climatique, où les vagues de sécheresses pourraient se multiplier, c’est une mauvaise nouvelle pour l’approvisionnement électrique de l’Europe.

Cette décision est aussi un signal envoyé à Bruxelles, qui depuis 20 ans, n'a cessé de contraindre ses pays membres à diminuer leurs marges de sécurité d'approvisionnement électrique, comptant sur le marché électrique européen (dont on voit les limites par ailleurs dans son incapacité à calculer un prix de l'électricité en rapport avec les couts de production).

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La prise de Tihange 2 sera définitivement débranchée le 31 janvier

Le 23 septembre, le réacteur nucléaire Doel 3 avait déjà été définitivement déconnecté du réseau électrique (quelques jours avant la date légale d'arrêt du 1er octobre, le cycle du combustible du réacteur étant arrivé à son terme). Après Doel 3, c'est Tihange 2  qui sera définitivement déconnecté à la date légale de fermeture du 1er février (le réacteur produira jusqu’au 31 janvier à minuit).

Ceci alors que la grande majorité de la population (71%) est en faveur d’un mix énergétique composé de renouvelables et de nucléaire.

Alors qu’il n’y a que 13% en faveur du mix énergétique gaz et renouvelables.

Alors que son remplacement par des centrales à gaz entrainera des émissions supplémentaires de +6 millions de tonnes de CO2/an.

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Antinucléaires et démocratie ne font pas bon ménage

Le débat public orchestré par la Commission nationale du débat public (CNDP) tourne à la farce. Jeudi 26 janvier, alors qu’une réunion publique devait se tenir à Lille sur le sujet du financement du nouveau programme nucléaire, une dizaine de militants se sont introduits dans la salle avec cris et instruments de musique pour tout bonnement empêcher le débat de se dérouler.

Une belle illustration de la conception que certains ont de la démocratie. Et du fait qu’il est difficile de débattre lorsqu’on n’accepte pas qu’une opinion contraire puisse exister. Le large soutien de l’opinion publique française (75% des français sont favorables au nucléaire dans un dernier sondage) ne semble pas les inciter à évoluer et chercher à convaincre.

Dès lors, la perturbation devient leur seule arme.

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Viewpoint : It's time to let the world know we can safely manage nuclear waste

Point de vue : « Il est temps de faire savoir au monde que nous pouvons gérer les déchets nucléaires en toute sécurité ».

Alors que beaucoup conviennent que les avantages de l'utilisation de l'énergie nucléaire pour lutter contre le changement climatique et renforcer la sécurité énergétique sont clairs, il reste un obstacle majeur à surmonter avant qu'elle ne soit largement acceptée comme une partie sûre et propre du bouquet énergétique : la perception que l'industrie nucléaire aurai un « problème » de déchets, écrit Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) du Canada.

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Y a-t-il une limite au gigantisme des éoliennes marines ?

La course au gigantisme des éoliennes marines s’explique avant tout par le fait que plus elles sont grandes, plus l’électricité produite est importante et plus elle est compétitive.  En 2023, à environ 150 kilomètres des côtes nord-est de l’Angleterre, les plus gigantesques éoliennes marines du monde vont commencer à produire de l’électricité. La première phase de développement du parc éolien marin de Dogger Bank utilise des turbines Haliade X de General Electric dont le point le plus élevé des pales se trouve à plus d’un quart de kilomètre au-dessus de la surface de l’océan.

Pourquoi les éoliennes grandissent avec une telle rapidité et y-a-t-il une limite à leur taille ?

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La Sfen RAL au forum « L'univers des métiers du nucléaire » au palais des congrès de Montélimar

Le Lycée polyvalent des Catalins, Nuclear Valley et l'IFARE ont organisé ce vendredi 3 février le forum « L'univers des métiers du nucléaire » au palais des congrès de Montélimar.

 Une matinée de rencontres et d’échanges.

 270 élèves de 5 lycées et collèges techniques ont ainsi pu rencontrer et échanger avec la Sfen RAL et l’IFARE pour découvrir la filière nucléaire, ses perspectives de développement, ses opportunités, ses métiers et ses entreprises

Ils ont aussi (et surtout…) discuté avec les professionnels de 30 entreprises de la filière du nucléaire de la région AuRA, qui avec passion ont présenté leurs activités, leurs offres de stage, d’emplois ou d’alternances.

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