Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

BWRX-300 selected for Estonia's first nuclear power plant.

Encore un pays qui compte sur le nucléaire pour sa transition énergétique ! L'Estonie recourt à l'énergie nucléaire pour décarboner le pays balte.

L'entreprise estonienne Fermi Energia a sélectionné le SMR BWRX-300 de GE Hitachi Nuclear Energy (GEH) pour un déploiement potentiel d'ici le début des années 2030. La conception BWRX-300 de GEH est un SMR à circulation naturelle refroidi à l'eau de 300 MWe avec des systèmes de sécurité passive, qui tire parti de la conception du réacteur à eau bouillante ESBWR de GEH.

Et GEH a conclu également des accords avec des entreprises aux Etats-Unis, au Canada, en Pologne, en République tchèque, au Royaume-Uni, en Suède...

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Comment ce mini réacteur nucléaire SMR va décarboner l’Amérique du Nord

Il s’agit de la livraison du premier SMR (small modular reactor) en Amérique du Nord, le BWRX-300 développé par General Electric Hitachi Nuclear Energy. D’une puissance de 330 MWe — assez pour alimenter plus de 300 000 foyers —, il sera mis en service sur le site de la centrale nucléaire en cours de rénovation de Darlington, dans l’Ontario (Canada) d’ici fin 2028.

D’autres provinces du Canada ont manifesté leur intérêt pour le SMR de General Electric. La Saskatchewan, le Nouveau-Brunswick — la seule autre province nucléaire du pays — ou encore l’Alberta. Aux États-Unis aussi, le Tennessee a entamé des démarches. Et en Europe, c’est la Pologne qui espère installer un premier de ces petits réacteurs modulaires avant la fin de cette décennie.

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Pour l’AIE, les énergies bas-carbone vont couvrir 90 % de la croissance de la demande électrique

L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a publié, ce mercredi 8 février 2023, son rapport annuel sur les marchés de l’électricité (Electricity Market Report 2023) : il prévoit une forte hausse de la demande mondiale d’électricité d’ici 2025, de l’ordre de 3 % par an, mais qui devrait être couverte à 90 % par les énergies bas-carbone, renouvelables et nucléaire.

Les pays émergents joueront un rôle de locomotive, et les économies développées devraient elles aussi connaître une croissance de la demande électrique, portée par l’électrification des usages imposée par la transition énergétique.

L’AIE anticipe ainsi une croissance de 9 % annuel pour les renouvelables sur la période 2023-2025. La production nucléaire devrait quant à elle connaître une croissance de 3,6 %.

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Bientot 100.000 bornes de recharge publiques pour voitures électriques, mais presque toutes à puissance limitée

Le gouvernement et plus particulièrement l’Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), se félicitent que l’objectif des 100.000 bornes de recharge publiques ouvertes aux véhicules électriques en France devrait être atteint au deuxième trimestre cette année.

Pourtant, non seulement, cet objectif fixé en octobre 2020 aurait dû être atteint en 2021 puis en 2022, mais plus problématique encore la quasi-totalité de ses bornes n’offre pas de charge rapide. Selon l’Avere, 90% des points de recharge installés permettent seulement une charge lente avec une puissance inférieure à 22kW (35% offrent moins de 7,4 kW). Et seulement moins de 7% des bornes offrent une puissance importante, comprise entre 50 et 150 kW, garantissant une charge rapide.

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Sureté nucléaire : l’État s’attaque à la simplification des structures publiques

Conscient de la complexité inutile de l’organisation des structures de contrôle de la sûreté nucléaire du pays, le gouvernement a décidé de les simplifier. L’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), établissement public, va ainsi être absorbé par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), autorité indépendante.

Cela mettra fin à l’existence d’un duo d’institutions indépendantes vis-à-vis de l’état et de l’exploitant (EDF) mais aussi l’une de l’autre.

Cette décision répond au souhait de Bernard Doroszczuk, le président de l’ASN. En janvier 2020, il avait déclaré vouloir prendre la main sur l’ensemble de l’expertise de sûreté nucléaire. Il plaidait pour la création d’un pôle qui réunirait les compétences de l’ASN et de l’IRSN.

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Malgré la guerre, l’Ukraine envisage de construire de nouveaux réacteurs nucléaires

Alors que la guerre fait rage dans l’est de l’Ukraine, Kiev prépare son avenir énergétique. Désireux de s’appuyer sur des technologies occidentales, le gouvernement vise la construction de cinq à neuf réacteurs américains (AP1000).

Il s’agit donc d’un véritable renouvellement du parc actuel de 15 unités. Selon le ministère de l’Énergie ukrainien, le démarrage de la 1ère paire pourrait intervenir dès 2030-2032 avec un coût unitaire de 5 milliards de dollars. De nombreux éléments restent à éclaircir sur le financement ou la réalisation industrielle, Westinghouse proposant en Europe (Bulgarie, Pologne, Ukraine…) une vingtaine de réacteurs sans disposer d’expérience de construction ou de fournisseurs sur le Vieux Continent.

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Nucléaire et énergies renouvelables : et si l’on arrêtait de les opposer ?

" Dans les débats, il y a encore trop souvent d’un côté, les pronucléaires et de l’autre, les partisans des énergies renouvelables. Et pas mal de postures qui ont installé dans les esprits, une opposition qui n’est pas objectivement fondée."

" La Chine se présente aujourd’hui parmi les plus importants investisseurs aussi bien dans l’éolien et dans le solaire que dans le nucléaire. Elle n’est pas la seule. Le développement des énergies renouvelables n’entrave généralement pas celui du nucléaire. Et vice versa. Pourtant, à suivre les débats sur la transition énergétique en France, on a l’impression qu’il faut faire un choix. Le sentiment qu’il faut nécessairement prendre parti pour l’un de ces deux camps que tout oppose. Que tout oppose ? À y regarder de plus près, rien n’est moins sûr."

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Contre tout « démantèlement » d'EDF, vote à suspense à l'Assemblée nationale ce jeudi

C'est une proposition de loi socialiste qui pourrait coaliser les oppositions : l'Assemblée se saisit jeudi d'un texte pour s'opposer à tout risque de "démantèlement" d'EDF avec une "nationalisation réelle" de l'énergéticien, accueilli favorablement par le groupe LR. La proposition de loi socialiste vise à "nationaliser" EDF et donner aux parlementaires un droit de regard sur le sort de l'entreprise. Elle veut en faire un "groupe public unifié" et énumère ses activités pour éviter tout démembrement.

 "A priori, on votera la proposition de loi. On soutiendra la demande de non démantèlement d'EDF. On est totalement sur cette position", a indiqué le président du groupe LR à l'Assemblée Olivier Marleix, mardi devant la presse.

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EDF : l’augmentation du plafond de l’Arenh jugé légal par le Conseil d’Etat

EDF demandait au juge administratif suprême de casser la décision l’obligeant à vendre 20 TWh supplémentaires à ses concurrents. Au prix réglementé fixé par l’Arenh. Des TWh que EDF a du racheter parfois vingt fois plus cher sur les marchés ! Ce, afin d’honorer l’engagement pris en son nom par le gouvernement, auprès des fournisseurs alternatifs.

Le Conseil d’Etat a donc estimé que le relèvement de l’Arenh n’a pas porté atteinte de manière disproportionnée à la liberté d’entreprendre d’EDF.

Et ce, même s’il est prouvé que cette décision a coûté au bas mot 8 milliards d’euros à EDF. Sur la seule année 2022 ! Et précipité la chute du colosse, qui désormais, d’entreprise cotée, va redevenir une entreprise d’Etat.

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Cet énorme projet de stockage d’électricité qu’EDF rêve de lancer

Dans l’Aveyron, EDF souhaite étendre la STEP de Montézic en portant sa puissance totale de 920 à 1 350 MW. Une 2ème usine souterraine composée de 2 groupes pompe-turbines serait creusée dans le prolongement de la caverne actuelle, qui accueille 4 groupes de 230 MW chacun. Le projet d'environ 500 millions d’euros pourrait être achevé d'ici 2030 si les travaux démarraient dès maintenant. « Aujourd’hui, côté EDF, on est prêts à appuyer sur le bouton de lancement des travaux, on attend juste un contexte réglementaire favorable » explique EDF.

En effet, EDF est déstabilisé par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques voulue par l’UE depuis des décennies… sans que les gouvernements français successifs n’osent tenir tête à Bruxelles.

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Belgique : trois réacteurs nucléaires de plus pourraient être prolongés après 2025

La politique énergétique belge ne manque pas de rebondissements. Pour mémoire, en janvier 2023, le pouvoir confirmait la prolongation de 10 ans de deux réacteurs nucléaires (Doel 4 et Tihange 3) soit une sortie du nucléaire repoussée à 2035. Les fermetures d’ici à 2025 des quatre autres unités encore en exploitation étaient alors maintenues.

Mais depuis, rebondissement : Ce n’est pas deux, ni trois, mais bien cinq réacteurs nucléaires qui pourraient être prolongés au-delà de 2025, qui fut une fois l’année théorique de sortie du nucléaire.

En plus des unités Doel 4 et Tihange 3 qui seront exploités jusqu’en 2035, les réacteurs Doel 1 & 2 et Tihange 1 pourraient aller jusqu’en 2027.

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La Cour des comptes alerte sur la gestion du parc hydroélectrique français

La Cour des comptes a alerté Elisabeth Borne sur la gestion chaotique du parc hydroélectrique français (qui à l’image du parc nucléaire, a été négligé depuis des années), en lui adressant le 2 déc 2022 un référé sur « le renouvellement des concessions hydroélectriques », rendu public le 6 fév 2023. Une mise en garde « afin d’éviter que la gestion du parc hydroélectrique ne se dégrade et qu’il ne puisse jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique ».

Elle souligne l’existence de 2 problèmes majeurs : Le calendrier d’échéance des concessions hydroélectriques, et celui des STEP (Stations de transfert d‘énergie par pompage), car il s’agit de la seule façon aujourd’hui techniquement maîtrisée de stocker de l’électricité à grande échelle.

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Création le 07/02 de l’association Vivatome en région AuRA

Déclinaison de l’Université des Métiers du Nucléaire, l'Association Vivatome (membres fondateurs : EDF, Framatome, Orano, l'UIMM, Nuclear Valley, le CFA des Métiers des Energies, Atom'emploi, le Rectorat de Lyon) se donne pour principaux objectifs de : Renforcer l'attractivité de la filière nucléaire auprès des publics : jeunes, salariés, demandeurs d'emploi et grand public par la promotion des métiers, des emplois, des compétences, Présenter la fillère nucléaire auprès des publics cibles par des actions de sensibilisation et d’orientation, Promouvoir l'offre de formation professionnelle existante en région, Faciliter l'accès à l'emploi des publics cibles par des recommandations en matière d’accueil de stagiaires, d’alternants, ou de personnes en reconversion professionnelle, Favoriser la découverte des activités et des emplois en ouvrant des sites ou des Installations Industrielles.

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Pour la France, se passer de l’hydrogène produit avec du nucléaire est « climaticide et absurde »

Ce 7 février 2023, la Commission européenne, le Parlement et le Conseil européen vont examiner la directive « énergie renouvelable », qui contient un volet consacré à l’hydrogène, contesté par un groupe de pays menés par la France. En effet, si la directive fixe des objectifs très ambitieux sur la part d’hydrogène renouvelable (produit à partir d’électricité éolienne, solaire, hydraulique et marine), elle ne dit pas un mot de l’hydrogène « bas carbone », produit notamment avec de l’électricité nucléaire.

Le 2 février, Agnès Pannier-Runacher n’a pas mâché ses mots : « Les négociations à Bruxelles ne prennent pas une tournure satisfaisante. S’interdire d’utiliser le nucléaire, qui est une énergie émettant moins de carbone que le photovoltaïque ou l’éolien est une position climaticide et absurde »

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Le gouvernement se penche enfin sur la géothermie

Agnès Pannier-Runacher, a dévoilé le 2 février, au côté de François Bayrou, un plan d’action national en faveur de la géothermie pour les particuliers et pour la filière. Le dispositif « doit permettre de produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022 »

Une énergie renouvelable décarbonée, non intermittente, locale, qui ne nécessite pas d’importer des équipements et des métaux stratégiques, mais toujours oubliée de la transition énergétique : elle ne représente que 5% de la chaleur renouvelable en France et 1% de la chaleur consommée, et seules 10% des aides dédiées aux ENR sont orientées vers la chaleur, qui représente pourtant 45% de la consommation énergétique finale.

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La France doit orienter ses efforts de décarbonation vers les secteurs les plus émetteurs

Il faut mettre fin à la fascination irraisonnée sur la production d’électricité alors que c’est un domaine sur lequel la France occupe depuis des années une position privilégiée (les émissions représentent moins de 5% des émissions du pays). Cette focalisation sans fondement, matérialisée dans la loi Transition Energétique pour une Croissance Verte, éloigne l’attention des domaines sur lequel les progrès les plus importants restent à faire.

Les efforts de décarbonation doivent, au niveau français, être à l’évidence orientés vers les secteurs les plus émetteurs : transports, Agriculture, industrie, bâtiment. Une tribune de l’association Sauvons le Climat, qui défend un scénario de sortie des combustibles fossiles dans une optique « positive, scientifique, cartésienne ».

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