Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Leak : France wins recognition for nuclear in EU’s green hydrogen rules.

La France a obtenu la reconnaissance du nucléaire dans les règles de l'UE sur l'hydrogène vert. Pendant des mois, les politiciens français ont fait pression sur Bruxelles pour insister sur le fait que l'hydrogène vert devrait également provenir de l'électricité nucléaire à faible émission de carbone, et pas seulement des énergies renouvelables.

Selon les règles proposées vendredi 10 février, l'hydrogène sera considéré comme vert si l'intensité carbone moyenne du réseau électrique d'un pays « est inférieure à 18 g CO2eq / MJ », selon la proposition de la Commission (NB : 1kWh = 3,6MJ). Cela signifie que l'exception s'applique tant que la production d'électricité d'un pays émet moins de 65g eq CO2/kWh Et parmi les 27 pays de l'UE, seules la France et la Suède répondent à ce critère.

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Hydrogène vert : la France demande de la « cohérence » entre les textes européens

La CE dévoilait ce 13 février un acte délégué sur les règles définissant l’hydrogène « vert », et après des mois de tractations, la France a obtenu que l’hydrogène produit à partir d’un mix électrique d’une intensité carbone de moins de 70,56 gCO2/kWh soit reconnue « vert ». « Il faut maintenant appliquer cette logique à nos objectifs d’hydrogène renouvelable dans la directive RED III. C’est un point dur pour la France et pour ses partenaires et nous n’y sommes pas encore », a avancé la ministre l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher.

Dans une « logique de parallélisme », l’ensemble des autres textes à venir sur l’hydrogène devraient aussi prendre en compte les conclusions de ces derniers jours. Comme le règlement ReFuelEU sur les carburants dans l’aviation, mais aussi des memorandums d’entente (MoU).

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Poland's Industria selects Rolls-Royce SMR for green energy plans

Rolls-Royce SMR et le groupe polonais Industria ont signé un protocole d’intention pour collaborer au déploiement de petits réacteurs modulaires (en anglais small modular reactor, ou SMR) dans le pays. Industria appartient à l’État, faisant partie de l’Agence de développement industriel JSC (IDA), et a sélectionné le SMR Rolls-Royce pour développer un cluster central de l’hydrogène, avec l’intention de produire 50.000 tonnes d’hydrogène bas carbone chaque année. Il pourrait y avoir « jusqu’à 3 » SMR dans le cadre du programme de décarbonation de l’infrastructure énergétique régionale. Rolls-Royce SMR a déclaré qu’il pourrait également y avoir « des opportunités de remplacer plus de 8 GW de centrales au charbon dans le sud de la Pologne par des SMR tout au long de la décennie 2030 ».

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Fortum granted licence extension for Loviisa

Le gouvernement finlandais accorde une prolongation de la licence d’exploitation de la centrale nucléaire de Loviisa jusqu’à 2050, soit plus de 70 ans d’exploitation au total.

La centrale de Loviisa - comprenant 2 réacteurs à eau pressurisée de type VVER-440 - a été la 1ère centrale nucléaire en Finlande et fournit actuellement plus de 10% de l’électricité du pays. L’unité 1 de Loviisa a commencé son exploitation commerciale en 1977, suivie de l’unité 2 en 1981.

Au cours des 5 dernières années, Fortum a investi 300 millions d’euros  dans la rénovation de l’usine de Loviisa, et Fortum estime les investissements liés à la prolongation de la durée d’exploitation à environ 1 milliard d’euros jusqu’en 2050.

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Fos-sur-Mer, laboratoire géant des mutations de la civilisation carbonée

Décarboner l'industrie lourde est un défi technique mais également de transformation. Cet article du Monde prend l'exemple d'un site symbolique de notre addiction aux énergies fossiles : Fos-sur-Mer. On y produit de l'acier (4 millions de tonnes par an), on y reçoit pétrole et gaz, des produits manufacturés, etc

Plus de 6 milliards d'investissements sont prévus dans les prochaines années pour transformer l'industrie locale et lancer sa décarbonation. Acier bas-carbone, hydrogène, renouvelables, développement du rail, beaucoup de leviers d'action vont être actionnés pour relever le défi. Point important bien rappelé dans l'article: il faudra beaucoup d'électricité (bas-carbone) pour tout cela ! RTE estime à 5 GW la puissance nécessaire pour le site.

Lire une partie de l’article sur Le Monde (l’intégralité étant réservé aux abonnés)

Holtec supplies key component for US fusion reactor

Holtec International fournit un composant clé pour le réacteur à fusion nucléaire américain, en livrant le CSC (pour Centre Stack Casing), une sorte d’enveloppe destinée à recevoir l’aimant central, composant nécessaire à l'expérience d’amélioration du tore sphérique national  NSTX-U (pour National Spherical Torus Experiment-Upgrade) du Laboratoire de physique des plasmas de Princeton (PPPL).

Le NSTX-U a 3 objectifs principaux : explorer la capacité du tore sphérique à produire des plasmas stables et performants avec des champs magnétiques à faible coût ; développer la compréhension et les outils nécessaires pour démarrer et entretenir de tels plasmas de manière non inductive ; développer des techniques pour gérer et contrôler la chaleur résiduelle des réactions de fusion.

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Preparations begin for thorium-HALEU fuel regulatory review

Clean Core Thorium Energy et la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) ont entamé la phase de planification d'un examen préalable à l'autorisation du combustible à base de thorium ANEEL (pour Advanced Nuclear Energy for Enriched Life) et d'uranium faiblement enrichi HALEU (pour high-assay low-enriched uranium). La société  basée à Chicago, développe le combustible ANEEL pour une utilisation dans les réacteurs à eau lourde sous pression et Candu.

Le combustible avancé à haut rendement peut améliorer les caractéristiques de tolérance aux accidents et l'économie des réacteurs à eau lourde tout en réduisant la quantité de déchets générés jusqu'à 87,5 %, selon la société, et ne permet pas la prolifération.

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ITER : Russian poloidal field coil arrives at construction site

Une bobine de champ poloïdal - le plus gros composant produit en Russie pour le projet multinational de fusion - a terminé son voyage vers le chantier de construction du réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER) en France.

La bobine de champ poloïdal PF1 a quitté le port russe de Saint-Pétersbourg le 1er novembre, naviguant vers la France avant de voyager par la route le long d'un itinéraire choisi pour le transport de charges géantes. La bobine a un diamètre de 9 mètres et pèse 200 tonnes et est l'une des six bobines du champ poloïdal du système magnétique qui sert à contenir le plasma dans le réacteur ITER. La première, venant de Chine, a été installée dans le puit tokamak déjà, les 4 autres sont fabriquées sur site.

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Framatome signe un contrat avec ČEZ pour la modernisation de systèmes de contrôle-commande

Le 14 février 2023, Framatome a annoncé la signature d’un contrat avec ČEZ, pour moderniser les testeurs Spinline des systèmes de contrôle-commande de sûreté installés sur les quatre réacteurs de type VVER de la centrale nucléaire de Dukovany, située en République tchèque.

Les ingénieurs de Framatome seront chargés de la modification, de la fabrication, de la validation et de l’installation des nouveaux testeurs Spinline. La première installation est prévue à la mi-2024, pendant l’arrêt pour maintenance de Dukovany-2. Ce projet est la première étape de la modernisation complète de la plateforme actuelle de contrôle-commande de sûreté Spinline, qui permettra à ČEZ d’exploiter les systèmes de Framatome jusqu’en 2045.

Lire le communiqué de presse sur Framatome

L'hydroélectricité prise pour cible par des ONG environnementales

Mauvaise nouvelle pour le climat : après l'énergie nucléaire, l’opposition à la seule autre énergie permettant de s'affranchir des combustibles fossiles s’organise. L'hydroélectricité est prise pour cible par des ONG, signataires de la tribune "Counting on new hydropower to accelerate renewables deployment in Europe is irresponsible"  « demandant d’exclure l’hydroélectricité des zones de référence ainsi que d’inclure des critères de durabilité, reconnaissant que l’hydroélectricité a des impacts directs sur les écosystèmes d’eau douce qui doivent être atténués. Le potentiel hydroélectrique ayant été largement exploité en Europe, la nouvelle hydroélectricité n’apporterait qu’une faible contribution à la transition énergétique, tout en causant d’immenses dégâts à nos rivières, lacs et zones humides. »

Télécharger la tribune sur EEB.org

NRA approves use of Japanese reactors beyond 60 years

Lors d'une réunion extraordinaire le 13 février, une majorité des commissaires de la NRA, l'Autorité de régulation nucléaire nippone, ont voté en faveur de l'adoption d'un nouveau système dans lequel des prolongations d'exploitation supplémentaires peuvent être accordées tous les 10 ans après 30 ans d'exploitation. Aucune limite maximale n'est spécifiée.

La NRA a également approuvé un projet de révision de la loi sur la réglementation des réacteurs nucléaires qui supprime la règle sur les périodes de fonctionnement des réacteurs nucléaires, ouvrant la voie à leur fonctionnement au-delà de 60 ans en excluant les périodes où ils sont hors ligne, comme pour les inspections de sécurité.

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Canadian and Polish regulators announce SMR collaboration

Les régulateurs nucléaires canadien et polonais annoncent une collaboration dans le domaine des petits réacteurs modulaires (SMR), en particulier le BWRX-300. L' accord a été signé par Andrzej Głowacki, président par intérim de l'Agence nationale de l'énergie atomique de Pologne (PAA) et Rumina Velshi, présidente de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). « L'expérience acquise dans le domaine de l'examen réglementaire contribuera à l'optimisation du processus d'octroi de licences et à l'harmonisation de l'approche réglementaire. » a déclaré Andrzej Głowacki.

La société polonaise PKN Orlen a récemment annoncé qu'elle se préparait à annoncer l'emplacement de 79 SMR GE-Hitachi BWRX-300.

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Orano veut remplacer le russe Rosatom sur le marché de l’uranium enrichi

Contrairement à ce qui est souvent dit et écrit, la France enrichit l’uranium qu’elle consomme sur son propre sol. Et Orano a annoncé son intention d’augmenter les capacités de son usine de Tricastin pour réduire la dépendance de certains pays occidentaux à l’uranium enrichi par le russe Rosatom. L’objectif ?  Porter la capacité d’enrichissement de l’entreprise sur le territoire français de 7,5 millions d’UTS (Unité de Travail de Séparation) à 11 millions d’UTS à horizon 2028.

En effet, si la France possède sur son sol Georges-Besse II, exploitée depuis 2011 par Orano sur le site du Tricastin et offrant au pays une capacité à enrichir sur son territoire l’uranium nécessaire au fonctionnement de ses centrales, ce n’est pas le cas de la plupart des pays utilisant l’atome pour leur production électrique.

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Nucléaire : mais quelle mouche a piqué Chantal Jouanno ?

« La présidente de la CNDP change le cadre du débat en cours sur le programme de construction de six nouveaux réacteurs. […] : irritée à la fois par le vote en première lecture, au Sénat, d'un projet de loi visant à accélérer les procédures liées à la construction de nouveaux réacteurs, et par la tenue d'un Conseil de politique nucléaire à l'Élysée, la CNDP a décidé de stopper ses travaux... Et de modifier le cadre du débat, à la consternation de ceux qui le financent, à savoir EDF et le gestionnaire de réseau RTE. »

« "Cette décision de la CNDP est un dévoiement total de la démocratie participative. […]", juge Alexis Quentin, docteur en physique et ingénieur dans l'industrie nucléaire, qui a, en tant qu'acteur, régulièrement assisté aux débats. »

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L'AIEA accorde des bourses à 150 étudiantes au titre du programme Marie Skłodowska-Curie

Le secteur du nucléaire a besoin de plus de femmes pour parvenir à un meilleur équilibre entre les sexes, et l’AIEA s’efforce d’y contribuer. À l’issue du 3ème appel annuel à candidatures lancé au titre du programme de bourses Marie Skłodowska-Curie de l’Agence (MSCFP), qui a démarré en 2020, 150 nouvelles étudiantes du monde entier ont été sélectionnées pour recevoir une bourse dans le cadre de l’initiative, qui vise à accroître le nombre de femmes qui font carrière dans les domaines des sciences, de la médecine, du génie, de la sûreté, de la sécurité ou des garanties nucléaires.

Lors de ce dernier cycle – le 3ème depuis le début du programme –, 522 candidatures ont été reçues de 97 États Membres de l’AIEA et un nombre record de bourses a été accordé à 150 étudiantes.

Lire l’article sur l’AIEA

South Korean partnership to develop SMR-powered ships

Partenariat sud-coréen pour développer des navires propulsés par SMR. Neuf organisations sud-coréennes ont signé le 9 février un protocole d'accord pour coopérer au développement et à la démonstration de navires et de systèmes offshore alimentés par de petits réacteurs modulaires (SMR).

Les partenaires développeront conjointement un réacteur à sels fondus adapté à une utilisation dans les navires. Ils ont souligné qu'avec les MSR, il n'y aurait pas besoin de remplacer le combustible nucléaire pendant le fonctionnement du navire, et lorsqu'un incident se produit à l'intérieur du réacteur, il est conçu pour que le sel fondu durcisse, évitant ainsi des accidents graves. Sa compacité facilite également le chargement de grandes quantités de marchandises.

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Antrag zur Energieversorgung in Deutschland beraten

Discussion sur l’application de l’approvisionnement énergétique en Allemagne. Le jeudi 9 février 2023, les membres du Bundestag allemand ont discuté pour la première fois d’une motion du groupe parlementaire CDU/CSU intitulée « Sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne et le préparer dès maintenant pour l’hiver 2023/2024 »

"Un approvisionnement énergétique sûr et fiable est une question de sécurité et de souveraineté nationales et européennes", écrit le groupe parlementaire de l’Union dans sa motion.

En outre, les députés de l’Union demandent "la prolongation de l’autorisation d’exploitation des trois centrales nucléaires Isar 2, Neckarwestheim 2 et Emsland jusqu’au 31 décembre 2024."

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Flowserve se porte acquéreur de Velan

"Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer l’accord entre Velan et Flowserve Corporation, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits et services de contrôle et de mouvement des fluides. Opérant dans plus de 50 pays, ils produisent des pompes, des joints et des vannes techniques et industriels, ainsi qu’une gamme de services de gestion de débit connexes.

La combinaison des offres actuelles de Velan, ainsi que des produits existants de Flowserve, crée un portefeuille amélioré et une offre de services après-vente qui fourniront une suite encore plus complète de solutions à la clientèle combinée des deux sociétés. C’est une victoire pour les clients et les fournisseurs de Velan, et nous voyons un avenir très prometteur pour Velan en tant que leader de l’industrie avec une portée mondiale."

Lire le communiqué  sur Velan

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