Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

EDF , Edison et Ansaldo s’associent pour coopérer au développement de projets nouveau nucléaire

Le français EDF a signé une lettre d'intention avec les italiens Ansaldo Energia, Ansaldo Nucleare et Edison pour évaluer le potentiel de coopération industrielle pour le développement de l'énergie nucléaire en Europe, y compris en Italie, en particulier dans le domaine des petits réacteurs modulaires (SMR, pour Small Modular Reactor).

« L'objectif de cet accord est de s'appuyer dès maintenant sur l'expertise de la filière nucléaire italienne, dirigée par Ansaldo Nucleare, pour accompagner le développement des nouveaux projets nucléaires du groupe EDF, et en même temps d'ouvrir un débat sur l'éventuelle rôle du nouveau nucléaire dans la transition énergétique de l'Italie », ont déclaré les quatres partenaires.

Lire l’article sur Euro Energie

Au sein même d’Europe Écologie-Les Verts, la lutte contre le nucléaire ne fait plus l’unanimité

La lutte contre le nucléaire, longtemps l’apanage de l’écologie politique, ne fait plus l’unanimité au sein d'EELV. D’après un sondage Elabe, une majorité d’entre eux serait ainsi désormais favorable à l’énergie atomique.

Nicolas Barla, élu EELV à la métropole de Lyon, est ouvertement pro-nucléaire : « Personnellement, j’étais anti-nucléaire quand j’ai rejoint EELV. Et puis j’ai creusé le sujet et j’ai changé d’avis. Lutter contre le nucléaire est difficilement compatible avec une réduction rapide et durable des émissions de GES. Cet avis est de plus en plus consensuel au sein du mouvement climat. Plus les gens sont renseignés sur le climat, plus ils sont favorables au nucléaire. Le vivier d’écolos antinucléaires va inéluctablement continuer à se réduire. »

Lire l’article sur Le Télégramme

Lire le thread de Nicolas Barla sur Twitter

Paris prépare une « alliance du nucléaire » en Europe

La ministre de la Transition énergétique française rencontrera mardi (28 février) douze de ses homologues à Stockholm pour lancer une « alliance du nucléaire » au sein de l’UE, ce qui marquerait une première en Europe.

Après des années de naïveté et de soumission au leadership allemand (qui eux au contraire avaient à cœur de défendre leur vision afin d’assoir leur hégémonie industrielle et économique), la France serait -elle en train de se réveiller et de se rendre compte que sa vision en matière d’indépendance énergétique et de choix climatiques était majoritaire au sein des pays de l’UE ? Et que de surcroit cette stratégie était de nature à protéger voire développer les intérêts industriels et économique de la France ?

Lire le post sur LinkedIn

Climat : le nucléaire défendu par onze pays européens dont la France

Dans une déclaration commune signée en marge d’une réunion des ministres européens de l’Énergie, onze pays, dont la France, ont affirmé que « l’énergie nucléaire est l’un des nombreux outils permettant d’atteindre nos objectifs climatiques, de produire de l’électricité de base et de garantir la sécurité de l’approvisionnement ».

La France en cheffe de file. Avant cette réunion, le cabinet de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait affiché comme objectif de « créer une alliance du nucléaire […] et d’envoyer un signal fort dans les différentes négociations européennes » : hydrogène « vert », réforme du marché européen de l’électricité, …

Lire l’article sur le JDD

Reactor building internal structures completed at Chinese SMR

La China National Nuclear Corporation (CNNC vient d’annoncer l'achèvement de la structure interne principale du bâtiment du réacteur du petit réacteur modulaire (SMR) ACP100 à Changjiang, dans la province insulaire chinoise de Hainan. Le lancement d'un projet de construction d'un réacteur de petite puissance de type SMR ACP100, sur ce même site, avait été annoncé en juillet 2019 par CNNC.

Seulement 2 ans après, le premier béton de ce SMR de type REP (réacteur à eau sous pression) polyvalent de 125 MWe a été coulé le 13 juillet 2021, avec une durée totale de construction prévue de 58 mois. Les travaux d'installation des équipements ont débuté en décembre 2022, et les principaux composants du circuit de refroidissement primaire sont installés dans la cuve du réacteur.

Lire l’article sur World Nuclear News

Nine Mile Point starts supplying hydrogen

La 1ère usine de production d'hydrogène bas carbone à partir d'électricité nucléaire aux États-Unis a commencé à fonctionner à la centrale nucléaire de Constellation de Nine Mile Point.

L'électrolyseur utilise l'électricité bas carbone pour produire 560 kilogrammes d'hydrogène par jour, destinés aux besoins d’hydrogène sur le site. L'électrolyse à basse température exploite le système de stockage d'hydrogène existant de Nine Mile Point. La centrale s'appuyait auparavant sur des livraisons par camion d'hydrogène fabriqué à partir de combustibles fossiles.

Constellation a déclaré que l'installation se préparera également à d'éventuels déploiements à grande échelle dans d'autres site de l'entrepris, Constellation s'étant engagée à investir 900 millions de dollars jusqu'en 2025 pour la production commerciale d'hydrogène propre utilisant l'énergie nucléaire.

Lire le post sur LinkedIn

Nucléaire : premier feu vert des députés en commission au projet de fondre l'IRSN au sein de l'ASN

En fondant rapidement l'IRSN au sein de l’ASN, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a affirmé vouloir "réunir sous la même bannière publique 2 services publics qui participent de la même politique de sûreté nucléaire en retenant le statut le plus protecteur des 2 entités, à savoir celui d'autorité administrative indépendante". Elle a insisté sur des "garde-fous" pour tenir compte des contestations autour de cette réforme.

Par un sous-amendement de la rapporteure Maud Bregeon, les députés ont souligné que "l'autorité de sûreté nucléaire définit dans son règlement intérieur des dispositions organisationnelles pour séparer le processus d'expertise des avis et des décisions délibérés par son collège", une recommandation faite par l'Office parlementaire des choix scientifiques (Opecst).

Lire l’article sur Connaissance des Energies

C'est la première fois que le CEA essaime des startups qui développent des réacteurs nucléaires innovants

Le CEA présente le 9 mars, Hexana et Stellaria, 2 startups développant des petits réacteurs nucléaires innovants dédiés à la décarbonation des industriels électro-intensifs. Ces 2 jeunes pousses s'appuient sur des technologies de 4ème génération développées au sein du CEA. Chacune vise la mise au point d'un prototype à l'horizon 2030. L'organisme de recherche, rompu à la création d'entreprises depuis plus de 50 ans, a mis en place un programme d'accélération spécifique pour les accompagner.

HEXANA développe un SMR à neutrons rapides refroidi au sodium, et Stellaria développe, elle, un SMR à sels fondus.

Extraits de l’interview de Laurence Petit, directrice déléguée du CEA, chargée de l'innovation, des startups et des participations.

Lire le post sur LinkedIn

Voiture électrique : le PTZ promis par le gouvernement aux abonnés absents

Le crédit à 0 % promis aux acquéreurs d’une voiture électrique ou hybride à compter du 1er janvier 2023 verra-t-il seulement le jour ?

Deux mois après sa date de lancement théorique, pas une banque ne le propose à ses clients. Il y a loin des promesses à la réalité. Le candidat Macron avait assuré que les Français pourraient utiliser une voiture électrique pour 100 € par mois, grâce au soutien de l’Etat. Neuf mois après l’élection présidentielle, la promesse est encore dans les limbes. Elle pourrait voir le jour à la rentrée, sans que l’on ne sache qui sera éligible, et surtout, quelles voitures.

Plus élaborée encore, la promesse d’un prêt à taux zéro (PTZ) pour l’achat d’une voiture électrique (ou même hybride) est-elle aussi au point mort.

Lire l’article sur l’EnerGEEK

L'interconnexion électrique France-Espagne coûtera plus cher, et sera opérationnelle trois ans plus tard

Validé en 2017, ce projet prévoit la construction d’une ligne électrique de 400 kilomètres, aux trois-quarts sous-marine, pilotée par les gestionnaires du réseau de transport d’électricité français (RTE) et espagnol (REE). Elle doublera les capacités d’échange d’électricité entre les deux pays, pour les porter à 5 000 MW, « de quoi alimenter 5 millions de foyers environ », selon RTE.

 Cette nouvelle interconnexion doit ainsi réduire le relatif isolement de la péninsule ibérique du réseau électrique européen. Jugé indispensable pour assurer la transition énergétique européenne, le projet « Golfe de Gascogne » bénéficie d’une subvention européenne du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) de 578 millions d’euros.

Lire l’article sur l’EnerGEEK

Contribution de la Sfen aux travaux de la Commission d’enquête sur la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France

La Sfen a fait un travail d’analyse complémentaire aux riches auditions, focalisé sur la prise en compte de la parole des experts par les responsables politiques. Cet angle est en résonnance avec une des missions de la Sfen qui est, en tant que société savante, d’éclairer les décideurs dans le cadre des débats de politique énergétique.

L’objectif de cette analyse est de déboucher sur des recommandations concrètes pour améliorer la prise en compte de l’expertise dans la politique énergétique, de manière robuste au-delà des alternances politiques. Ce travail s’appuie principalement sur des éléments bibliographiques, complémentaires des auditions en cours, et se veut transpartisan.

Lire le résumé et télécharger la contribution sur la Sfen

Framatome achève le premier élément combustible pour les réacteurs de recherche TRIGA aux États-Unis

Framatome a annoncé aujourd’hui l’achèvement du premier élément combustible métallique TRIGA fabriqué depuis plus de dix ans. Il s’agit d’une réalisation essentielle pour la relance de la fourniture de ce combustible pour poursuivre l’exploitation des réacteurs de recherche TRIGA aux États-Unis et dans le reste du monde. TRIGA est un modèle de réacteur nucléaire conçu par General Atomics et utilisé à des fins de recherche et de formation pratique. Framatome CERCA est l’unique fabricant et fournisseur au monde du combustible à hydrure d’uranium-zirconium utilisé dans les réacteurs de recherche de type TRIGA. Les propriétés uniques du combustible TRIGA peuvent être transférées en toute transparence à des installations autres que TRIGA comme les réacteurs SMR ou avancés.

Lire le communiqué de presse sur Framatome

Vogtle 3 reaches first criticality

Le premier réacteur nucléaire à être construit aux États-Unis depuis plus de trois décennies est en phase de démarrage : Il vient d’atteindre sa criticité initiale. Deux unités Westinghouse AP1000 sont en cours de construction sur le site de Vogtle près de Waynesboro en Géorgie, qui abrite déjà deux réacteurs à eau sous pression en fonctionnement. Le dernier réacteur à démarrer aux États-Unis avant Vogtle 3 était l'unité 2 de Watts Bar, en 2016. La construction de ce réacteur avait commencé en 1973 et a été suspendue en 1985 avant la reprise des travaux en 2007.

La construction des deux AP1000, des réacteurs dits de génération III+ avec des systèmes de sécurité passifs et une conception de construction modulaire,  a commencé à Vogtle en 2013.

Lire l’article sur World Nuclear News

Framatome inaugure le bâtiment Yannick d’Escatha sur le site de Saint-Marcel

Le Centre Calculs Bourgogne de Framatome poursuit sa montée en puissance et inaugure le bâtiment Yannick d’Escatha, situé sur le site de Saint-Marcel.

Proche des ateliers de fabrication, il accueille 90 techniciens et ingénieurs dès à présent et vise la cible de 150 collaborateurs en 2024.

Dédié à la démonstration de conformité des fabrications issues des usines Framatome, à la réalisation d’analyses techniques en support de EDF et des autres exploitants, soutenu par le développement d’actions de R&D, ce centre d’excellence est appelé à devenir le fer de lance des calculs mécaniques pour la filière nucléaire et un centre de formation ouvert à l’industrie.

Lire le communiqué de presse sur Framatome

Pôle Emploi ouvre son 2ème forum sur les métiers nucléaires, ce mardi 7 mars, à Saint-Vulbas

« Dans le secteur du nucléaire, ce sont 220 000 emplois et 2 500 entreprises au niveau national. Mais sur la région AuRA, avec ses 1 200 entreprises, elle représente près de 50 000 emplois, et nos prévisions de recrutement sont de 3 000 par an en région AuRA », assure Christophe Vella. Avec les perspectives d’expansion du parc nucléaire existant, comme de constructions neuves, ce sont des milliers d’emplois sur 10 ans à pourvoir dans les années à venir.

En appui aux 30 entreprises proposant stages, alternance et emplois, l’Ifare, Nuclear Valley, l’Université des Métiers du Nucléaire, la Sfen, et les instituts de formation étaient présents pour répondre aux questions sur les formations, les métiers et les compétences

Lire le post sur LinkedIn

In Pictures : Hinkley Point C's first reactor arrives

Le premier nouveau réacteur nucléaire pour une centrale nucléaire britannique depuis plus de trois décennies est arrivé à destination sur le site de Hinkley Point C dans le Somerset, dans le sud-ouest de l’Angleterre., après un voyage de la France vers le Royaume-Uni.

Une série de photos et une vidéo timelapse, prises par EDF, ont capturé la dernière étape du voyage pour la cuve du réacteur de 13 mètres et 500 tonnes construite par Framatome sur son site du Creusot en Bourgogne, dans le centre de la France. EDF Energy a déclaré que les équipes avaient consacré 80 000 heures d’ingénierie à la construction du composant.

Son arrivée sur le site marque une étape importante pour Hinkley Point C

Lire l’article et regarder la vidéo sur World Nuclear News

C/o Framatome
Zone Tech
2 Rue Pr. Jean Bernard
69007 Lyon