Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Brussels at odds over funding rules for nuclear power

Les commissaires européens sont en désaccord sur l’inclusion de l’énergie nucléaire dans les nouvelles règles de financement (Net Zero Industry Act ) visant à stimuler les industries vertes dans l’UE, 48 heures avant l’annonce de la législation. La France fait pression depuis plusieurs mois pour que le nucléaire soit classée comme énergie à faible teneur en carbone alors que l’UE élabore des règles pour la transition verte. La technologie nucléaire a déjà été incluse dans les réformes du marché de l’électricité de l’Union, annoncées mardi, et les règles pour la production d’hydrogène renouvelable, en raison de la pression de Paris.

« Les Français [...] insistent sur le fait que le nucléaire ne doit pas être discriminé car il s'agit d'une énergie décarbonée qui peut faire partie de la solution au même titre que les énergies renouvelables. »

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Nuclear 'partially' included in EU's Net-Zero Industry Act

Nucleareurope a déclaré que la CE, en faisant référence aux SMR et aux réacteurs avancés, n'avait que partiellement inclus le nucléaire dans la loi Net-Zero Industry Act (NZIA) de l'UE.

« Bien qu'il s'agisse d'un pas dans la bonne direction, Nucleareurope estime que beaucoup plus pourrait encore être fait en incluant le secteur nucléaire dans son ensemble et en traitant le nucléaire de la même manière que les autres technologies stratégiques. Nous comprenons que les discussions autour de l'inclusion du nucléaire dans la NZIA se sont avérées difficiles, et il est donc positif de voir au moins une référence aux technologies nucléaires dans le texte », a déclaré le DG de Nucleareurope, Yves Desbazeille. « Mais malheureusement, ce n'est pas suffisant. » a t-il ajouté.

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Enedis met en consultation son plan de développement sur les 10 ans à venir

Le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité publie pour la 1ère fois un document préliminaire à son « Plan de Développement de Réseau ». Il s’agit d’un rapport préparatoire dont l’ambition est d’éclairer la trajectoire croissante des investissements d’Enedis à horizon 2027 et 2032, et de contribuer aux débats autour de la future PPE.

Le développement des énergies renouvelables et l’électrification des usages sont les principaux moteurs de la croissance des investissements d’Enedis. Levier majeur de la réduction des émissions de CO2, l’électrification des usages conduira notamment à des niveaux de consommation d’électricité en augmentation à horizon 5 et 10 ans. Pour cela, Enedis envisage d’investir 50 milliards d’euros sur les dix prochaines années.

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Les carburants synthétiques, miracle ou mirage ?

Les carburants de synthèse offrent en théorie le meilleur des deux mondes. Ils permettent de continuer à utiliser les véhicules à moteur thermique et les infrastructures qui leur permettent de fonctionner avec l’équivalent des carburants pétroliers reconstitués avec des molécules produites à partir de sources neutres en termes d’émissions de GES. C’est pour cela que les constructeurs automobiles allemands ont convaincu in extremis leur gouvernement de s’opposer à la décision européenne d’imposer les véhicules électriques à batteries à partir de 2035.

Mais les carburants synthétiques ne sont pas pour autant une solution miracle. Ils demandent pour être fabriqués des quantités considérables d’électricité bas carbone et sont en l’état actuel de la technologie extrêmement coûteux.

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Le nucléaire français n’est pas sous emprise russe – fact checking du rapport Greenpeace

Le dernier rapport de Greenpeace sur une prétendue dépendance de la France à la Russie pour son approvisionnement en uranium présente des chiffres justes issus des douanes. Mais leur interprétation et les conclusions de l’ONG sont inexactes. La Sfen fait un point sur l’organisation des marchés de l’amont du cycle du combustible. Elle rappelle que la France a un approvisionnement diversifié pour l’uranium et est l’un des rares pays au monde à maitriser l’ensemble de cette chaîne industrielle. Elle précise également que le chiffre donné par Greenpeace ne concerne que les importations d’uranium naturel, et concerne à la fois l’uranium consommé en France et l’uranium des clients d’Orano et de Framatome, lequel est destiné à être reexporté.

Lire l’article sur la Sfen

UK ‘to class nuclear as environmentally sustainable’

Le Royaume-Uni "classera le nucléaire comme écologiquement durable".

Dans son allocution à la Chambre des communes décrivant les plans fiscaux et de dépenses du gouvernement, Jeremy Hunt a annoncé que :

" l'augmentation de la capacité nucléaire est vitale pour respecter nos obligations de neutralité carbone ... donc pour encourager l'investissement du secteur privé dans notre programme nucléaire, je confirme aujourd'hui que, sous réserve de consultation, l'énergie nucléaire sera classée comme écologiquement durable dans notre taxonomie verte, lui donnant accès aux mêmes incitations à l'investissement que les énergies renouvelables ".

Lire l’article sur World Nuclear News

L'AIEA lance le « Programme Lise Meitner de l’AIEA », un nouveau programme de développement professionnel visant à encourager les carrières des femmes dans le domaine nucléaire

À l’occasion de l’édition 2023 de la Journée internationale de la femme, le Directeur général de l’AIEA, M. Grossi, a présenté  le « Programme Lise Meitner de l’AIEA ». S’appuyant sur le succès du programme de bourses Marie Skłodowska-Curie, qui propose des bourses d’études permettant de suivre un master dans des domaines liés au nucléaire et offre des possibilités de stage facilitées par l’AIEA, le Programme Lise Meitner est principalement axé sur le développement des compétences techniques et managériales des femmes, à travers un cycle de visites professionnelles étalé sur plusieurs semaines. Les candidates intéressées par la 1ère  série de visites du Programme Lise Meitner aux États-Unis peuvent soumettre leur demande jusqu’au 19 mars 2023.

Lire l’article sur l’AIEA

Nouvelle phase d’exploration pour le lithium en Alsace

L’entreprise Lithium de France poursuit ses explorations en Alsace en vue d’exploiter des gisements de lithium. Pour ce faire, elle vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds d’un montant de 44 millions d’euros. Un budget à la mesure des enjeux pour la filière du lithium made in France.

D’autant que l’Alsace n’est pas le seul département à compter des gisements naturels de lithium à fort potentiel industriel. L’entreprise a déjà demandé d’autres permis de recherches exclusifs, en sollicitant les autorités françaises pour trois demandes, qui sont actuellement à l’étude.

Le sujet est également sensible car il touche à la souveraineté énergétique de la France. Et une filière de lithium nationale forte pourrait conférer un avantage stratégique aux constructeurs automobiles français.

Lire l’article sur l’EnerGEEK

Marché européen de l’électricité : vers une réforme sans découplage avec le prix du gaz

La Commission Européenne a proposé mardi 14 mars son projet de réforme du marché européen de l’électricité.  

Plutôt qu’une refonte complète et un découplage strict entre gaz et électricité, que la France et l’Espagne appelaient de leurs vœux, le CE a dévoilé mardi ses pistes pour réformer le marché européen de l’électricité… sans le restructurer fondamentalement, en recourant aux contrats énergétiques de long terme pour protéger les consommateurs et encourager les investissements dans les renouvelables et le nucléaire.

PPA (Power Purchase Agreement), CFD (Contract For Difference), … Tout comprendre sur ce projet de réforme du marché européen de l’électricité.

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Nucléaire : « Il faut construire l'équivalent du parc d'aujourd'hui, soit 56 réacteurs » (Pierre Gadonneix, président d'honneur d'EDF)

Entretien. PDG d'EDF entre 2004 et 2009, Pierre Gadonneix est notamment l'homme qui lancé le projet d'EPR à Flamanville en 2004, mené l'entrée en Bourse de l'électricien en 2005, puis la prise de contrôle de British Energy en 2008. Aujourd'hui Président d'honneur d'EDF, il décrypte pour La Tribune le plan de relance du nucléaire du gouvernement français et détaille les conditions qu'il faut remplir à ses yeux pour le réussir. Financement, régulation, nationalisation d'EDF, sûreté, attitudes des politiques et les nouvelles fissures découvertes sur certains réacteurs... Pierre Gadonneix porte un regard sans concession sur la situation du nucléaire tricolore.

Lire deux extraits sur LinkedIn : celui-çi et celui-là (l’article de la Tribune étant réservé aux abonnés)

Nucléaire : pourquoi les Français y sont encore plus favorables

Déjà très positive en France, l’image de l’atome civil s’est largement améliorée au cours des derniers mois. Le nucléaire est soutenu majoritairement, y compris dans les segments politiques habituellement opposés.

En sept 2022, selon un sondage Ifop pour le JDD, 75% des personnes interrogées se disent favorables au nucléaire. Même chez les sondés proches politiquement de LFI (56%) et d'EELV (53%), le soutien à l'énergie nucléaire est désormais majoritaire !

L’urgence climatique, portée par exemple par l’emblématique Jean-Marc Jancovici, les inquiétudes sur la sécurité d’approvisionnement liées à la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie ont indéniablement joué. Mais aussi grâce à des vulgarisateurs très actifs sur les réseaux sociaux. Décryptage

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Enel coopère avec Newcleo sur la technologie nucléaire

Enel et la société de technologie nucléaire propre Newcleo annoncent avoir signé un accord de coopération en vue de travailler sur des projets de technologie nucléaire de génération IV.

Conformément à l'accord, Enel collaborera avec Newcleo en fournissant une expertise spécialisée grâce au partage d'un certain nombre de membres du personnel qualifié de l'entreprise.Newcleo s'est engagée à garantir une option pour Enel en tant que premier investisseur dans sa première centrale nucléaire, qu'elle construira en dehors de l'Italie.

La première étape de la feuille de route de Newcleo sera la conception et la construction d'un mini-réacteur à neutrons rapides au plomb (LFR) de 30 MWe, premier du genre, qui sera déployé en France d'ici à 2030.

Lire l’article sur Cercle Finance

Convention de printemps Sfen 2023

Le 29 mars prochain, la Société française d'énergie nucléaire organise sa Convention de Printemps 2023 sur le thème : « 50 ans et au-delà, en route vers l'exploitation à long terme du parc nucléaire »

Les premiers réacteurs du parc nucléaire passent la barrière des 40 ans et, grâce au grand carénage, ils atteignent un niveau de sûreté bien plus élevé que leur de la mise en service. Désormais, il n’y plus aucun tabou à envisager une prolongation de la durée de vie à 50 ans, 60 ans, voire au-delà.

L’objet de cette demi-journée d’échange est de comprendre la situation du parc actuel et ses perspectives.

Pour retrouver le programme et s’inscrire, c’est ici

Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA reconduit le Directeur général Grossi pour un nouveau mandat

Dans une décision adoptée à sa réunion ordinaire la semaine passée, le Conseil, composé de 35 pays, a demandé à la Conférence générale (réunion annuelle des 176 États Membres de l’AIEA) d’approuver la reconduction du mandat du Directeur général à sa réunion de septembre, Rafael Mariano Grossi, pour un second mandat de quatre ans à compter de début décembre 2023.

« Cette nomination intervient alors que nous sommes face à de nombreux défis majeurs et je suis pleinement déterminé à continuer de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour accomplir la mission cruciale de l’AIEA en faveur de la paix et du développement dans le monde », a déclaré M. Grossi.

Lire l’article sur l’AIEA

Concertation sur le mix énergétique : publication du rapport des garants de la Commission Nationale du Débat Public

Le comité des quatre garants de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), missionnés par la Première ministre, ont remis au gouvernement, ce jeudi 9 mars, leur rapport final sur la concertation « Notre avenir énergétique se décide maintenant ».

D’après le rapport, nos concitoyens estiment de plus en plus que le combat contre les énergies fossiles doit primer dans le débat sur l’énergie. Et non celui des énergies décarbonées entre elles (énergies renouvelables versus nucléaire). Le rapport souligne à cet égard la demande par les étudiants ayant restitué leurs travaux à la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, de « sortir de l’opposition énergies renouvelables/nucléaire ».

Lire le rapport sur le site du ministère de la Transition Energétique

Framatome relocalise la fabrication des cuves nucléaires, composant capital des centrales

C’est 100 millions d’euros que met sur la table le leader international de l’énergie nucléaire pour répondre aux ambitions de souveraineté énergétique de la France : Framatome rapatrie sur son site du Creusot, la production des pièces de haute précision, des « internes de cuve », auparavant sous-traitées en Europe de l'Est, notamment celles destinées aux deux EPR britanniques commandés à EDF pour les sites de Hinkley Point C et de Sizewell C. Ces pièces sont destinées à la construction des futurs réacteurs EPR 2, sachant que ceux-ci seront fabriqués « à un rythme de 1,5 par an », selon le gouvernement. Les premières livraisons seront effectuées mi-2026, soit à temps pour la livraison des six prochains EPR 2, dont les premières mises en service doivent avoir lieu d'ici à 2035.

Lire une partie de l’article sur La Tribune (l’intégralité étant réservée aux abonnés)

Corrosion sous contrainte (Suite)

« Dans le cadre de notre plan de traitement du phénomène de CSC, déployé jusqu'à la fin 2025, présenté à l’ASN en juillet 2022 et validé par elle, nous avons récemment identifié un défaut important de 23 mm de profondeur sur une soudure du circuit d’injection de sécurité de Penly 1, doublement réparée lors du montage des tuyauteries. Ces résultats nous ont amenés à réviser notre stratégie pour contrôler, dès 2023, 148 soudures réparées à la construction, soit 50 % de plus que ce que nous avions proposé initialement. […] Nous n’avons pas prévu d’arrêt supplémentaire. La fourchette de production nucléaire pour 2023 reste maintenue à 300-330 TWh. Les contrôles seront menés avec les moyens ultrasons améliorés développés en 2022.»

Cédric LEWANDOWSKI, Directeur du Parc Nucléaire et Thermique à EDF.

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