Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur la perte de souveraineté énergétique de la France vient de sortir le 6 avril

Après plus de 60 réunions, l'audition de près de 90 personnalités ; experts, industriels, ministres chargés de l'Énergie, anciens Premiers ministres et actuelle Première ministre, et - fait inédit - 2 anciens Présidents de la République, ce travail de réflexion, de questionnements, d'enquête est rendu sur papier.

Ce rapport de 490 pages dresse l'état de santé énergétique de notre pays : il fait l'état des lieux des vulnérabilités françaises et le constat du mur énergétique devant lequel se trouve le pays.

Raphael SCHELLENBERGER  (président) et Antoine ARMAND (rapporteur) y présentent également une synthèse reprenant 6 erreurs et 6 leçons des 30 dernières années de politiques énergétiques, et identifiant 6 chantiers et 30 recommandations pour les 30 prochaines années.

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Tokamaks, stellarateurs, concepts s’appuyant sur des lasers et concepts alternatifs : un rapport présente les perspectives mondiales sur les dispositifs de fusion nucléaire

Reproduire sur Terre la fusion, source d’énergie des étoiles, est un défi de taille depuis les premières expérimentations menées dans les années 1950. À ce jour, plus de 130 dispositifs expérimentaux de fusion publics et privés sont en service, en construction ou en projet dans le monde. Ils sont fondés sur différentes méthodes de production de réactions de fusion et conçus d’après différents modèles.

L’AIEA a publié un nouveau rapport, intitulé World Survey of Fusion Devices 2022, pour faire connaître ces dispositifs de fusion => https://lnkd.in/edxuwgsg

Le rapport présente de manière plus détaillée les informations disponibles dans le Système d’information sur les dispositifs de fusion (FusDIS), base de données en ligne de l’AIEA => https://lnkd.in/enXwW98H

Lire l’article sur l’AIEA

UE : Club nucléaire et Amis des renouvelables contraints de pactiser

La France est désormais à la tête d’une alliance réunissant 13 pays (bientôt 14 avec la Suède), dite « Club nucléaire ». Face à cette initiative, l’Autriche, l'un des pays les plus hostiles au nucléaire, a formé le club adverse : « Les Amis des renouvelables », qui compte 11 pays.

Précision : si les pays du « Club nucléaire » sont aussi des pro-renouvelables, les pays « Les amis des renouvelables » sont anti-nucléaires.

Une autre précision me semble utile : si le « Club nucléaire » réunissant 14 pays dispose de la majorité au sein des 27 pays membres, les deux clubs disposent l’un et l’autre de la minorité de blocage. Ils n'ont donc pas d'autre choix, pour sortir du blocage, que de s'entendre. Le compromis est inéluctable.

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Why Brussels needs to overcome its nuclear aversion

Au lieu de traîner les pieds, Bruxelles devrait adopter le nucléaire et chercher à réglementer le secteur afin que les nouveaux réacteurs - y compris la nouvelle génération de petits réacteurs modulaires - soient construits dans les délais et le budget dans le cadre d'un marché européen compétitif promouvant les normes de sécurité les plus élevées.

En dehors de l'Europe, toutes les grandes économies ont intégré l'énergie nucléaire dans leurs plans de décarbonation, y compris les États-Unis, la Chine, l'Inde et même le Japon, qui est récemment revenu sur sa décision de sortir progressivement de l'énergie atomique après l'accident de Fukushima.

L'Europe ne peut pas se permettre de rester en dehors de cette course stratégique.

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UE : la France arrache la reconnaissance du rôle du nucléaire pour le climat

C'est une victoire arrachée au forceps par la France, et pour tous les défenseurs du climat. Ce jeudi 30 mars, le Conseil et le Parlement européens sont parvenus à un accord provisoire sur un texte clé pour le climat, qui consacre la reconnaissance du rôle de l'énergie nucléaire dans l'atteinte des objectifs de décarbonation de l'Union européenne.

« C'est une avancée de principe importante » a salué la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Il doit encore être étudié par les Etats membres à l'occasion d'une réunion technique, avant d'être soumis à une validation par les 27. La même procédure aura lieu en parallèle au Parlement européen. Décryptage.

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Extract energy from used nuclear fuel, says environmental group

Si les stocks existants de combustible nucléaire usagé étaient recyclés et réutilisés comme combustible pour les réacteurs rapides avancés, ils pourraient générer de l'électricité bas carbone pour l'Europe jusqu'à 1000 ans, selon l'association environnementale RePlanet.

Elle affirme que l'utilisation de ce combustible usé dans une nouvelle génération de réacteurs à neutrons rapides "l'éliminerait en tant que problème de" déchet "via un processus de valorisation énergétique des déchets sans carbone", et que la plupart des produits de fission restants reviendraient à un niveau de radioactivité comparable à celui du minerai d'uranium d'origine d'ici 200 à 300 ans. "Cela signifie que les stratégies actuelles de stockage en couches géologiques profondes peuvent être simplifiées et réduites."

Lire l’article sur World Nuclear News

UK looks to nuclear to bolster energy independence

Le Royaume-Uni s'est engagé dans un programme de nouveaux projets nucléaires, donnant à l'industrie et aux investisseurs la confiance dont ils ont besoin pour livrer des projets rapidement, selon un nouveau document d'orientation, intitulé « Powering Up Britain.

Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, a déclaré : « Pour que le nucléaire fournisse un quart de l'électricité de la Grande-Bretagne, il faut se lancer dans un nouveau programme de construction ambitieux, comprenant un parc de nouvelles centrales, ainsi que placer le nucléaire sur un pied d'égalité avec d'autres technologies vertes pour générer des investissements cruciaux. Plus de nucléaire réduira les importations de gaz, réduira les émissions de carbone et créera de bons emplois pour les communautés de tout le pays. »

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Polish-US nuclear cooperation expands to USNC microreactors

La coopération nucléaire polono-américaine s'étend aux microréacteurs USNC. Grupa Azoty Police, Ultra Safe Nuclear et l'Université de technologie de Poméranie occidentale ont signé un accord pour la construction d'une installation de recherche sur l'énergie nucléaire basée sur la technologie Micro-Modular Reactor (MMR) d'Ultra Safe Nuclear.

Le MMR de l'USNC est un réacteur à haute température refroidi au gaz de 15 MW thermique et 5 MW électrique. L’installation prévoit d’utiliser le MMR pour produire à la fois de la chaleur et (plus classiquement) de l’électricité. Le MMR USNC est conçu pour être simple, avec des exigences d'exploitation et de maintenance minimales, et aucun stockage, manipulation ou traitement de combustible sur site. Il utilise du combustible de type TRISO.

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Décryptage : la réforme des marchés de l’électricité proposée par la Commission européenne

Après plus d’une année de crise des prix de l’électricité en Europe, la Commission européenne a présenté son premier plan de réforme des marchés de l’électricité, faisant suite à une consultation publique tenue en début d’année.

L’objet de la proposition est de répondre aux préoccupations des consommateurs, des industriels et des investisseurs face à la flambée record des prix de l’électricité en 2022 et 2023. Il s’agit de compléter l’organisation des marchés de court terme par des instruments de long terme, pour délimiter l’exposition des consommateurs à la volatilité des prix de l’énergie. Il s’agit également de faciliter les investissements des producteurs comme des consommateurs dans les technologies bas carbone.

Lire l’article sur la Sfen

L'Europe se donne des objectifs extraordinairement ambitieux d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques

D’ici 2026, des bornes de recharge pour véhicules électriques, d’une puissance minimum de 400 kW, devront être installées tous les 60 km sur toutes les principales autoroutes de l’UE. Cette obligation sera étendue aux autoroutes secondaires d’ici à 2030. Toujours d’ici 2026 et toujours sur les principales autoroutes, des stations plus puissantes, de 1.400 kW à 2.800 kW, devront être opérationnelles tous les 120 km à l’intention notamment des camions et bus.

Ce que cela implique en termes de développement des réseaux électriques pour acheminer la puissance le long des autoroutes sont des questions qui ne semblent pas vraiment concerner les eurodéputés et les ministres de l’énergie des 27 pays de l’Union. L’intendance suivra…

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EDF Mulls Reactor Upgrades to Boost Longer-Term Nuclear Output

EDF relance des études pour augmenter la production à long terme de certains réacteurs nucléaires dans le cadre d'un plan visant à prolonger la durée de vie de son parc nucléaire au-delà de 60 ans.

Ces améliorations pourraient augmenter la production de certains réacteurs de 4 à 5 %. Si cela s'avère financièrement viable et est approuvé par l'autorité de sûreté nucléaire, une partie des travaux aura lieu au-delà de 2028, a déclaré Sylvie Richard, Directrice du programme grand carénage à EDF. Pour augmenter la disponibilité des réacteurs, EDF prévoit également de modifier le combustible nucléaire utilisé dans ses 32 réacteurs de 900 mégawatts, qui pourraient alors fonctionner pendant 16 mois au lieu de 12 sans arrêt de ravitaillement.

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Femmes et nucléaire : et toujours le poing levé !

L'émission de France Inter « La Terre au carré » du jeudi 30 mars, sur les femmes et le militantisme antinucléaire, réalisée sans contradiction, invisibilise délibérément les femmes du nucléaire, les travailleuses de la filière, les grandes scientifiques, les citoyennes à la pointe des mouvements pronucléaires.

Il faut rappeler que le nucléaire est une des rares sciences où les femmes ont joué un vrai rôle. Marie Curie (radioactivité), Irène Jolliot-Curie (radioactivité artificielle), Lise Meitner (découverte de la fission). Il y a 200,000 femmes ingénieures en France et cela a été une véritable conquête. C’est un travail de tous les jours d’attirer les jeunes filles vers les métiers techniques et scientifiques. Je doute que vous leur rendiez service en les renvoyant à des clichés d’un autre temps.

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Budget 2023 further integrates nuclear power into Canada’s clean energy strategy

Canada : Le budget de 2023 intègre davantage l'énergie nucléaire dans la stratégie d'énergie propre du pays. Par l'annonce du budget fédéral de 2023, le gouvernement du Canada a indiqué son soutien clair et ferme pour que l'énergie nucléaire joue un rôle indispensable dans la transition vers une énergie propre du pays tout en assurant la sécurité énergétique nationale.

Le budget d'aujourd'hui a également annoncé un crédit d'impôt à l'investissement de 30 % pour la fabrication de technologies propress et l'extraction, le traitement ou le recyclage de minéraux essentiels. Ce nouveau crédit comprend la fabrication d'équipements d'énergie nucléaire et le traitement ou le recyclage de combustibles nucléaires.

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EDF annonce la création de sa filiale NUWARD

« La création de la filiale NUWARD va donner un élan déterminant au développement de notre produit. Nous allons entièrement intégrer les leviers du SMR, que sont notamment l’innovation, la modularisation, la standardisation et la production en série. »

« Nous sommes déterminés à augmenter la vitesse d’exécution pour faire en sorte que la conception de NUWARD™ soit prête en temps et en heure et réponde aux attentes du marché, le premier béton du réacteur devant être coulé dès 2030. Forts du soutien de nos partenaires qui nous apportent un éventail impressionnant de compétences, nous nous engageons avec enthousiasme dans cette phase de basic design ! » a indiqué Renaud Crassous, le président de NUWARD.     

Lire le communiqué de presse sur EDF

Xavier Barbaro (Neoen) : La France accélère dans les énergies renouvelables - 03/04

Selon Xavier Barbaro, PDG de Neoen : « On sait rendre l'intermittent non-intermittent. Avec nos batteries, on arrive à équilibrer la production solaire ou éolienne » (à 6.01). Il ajoute même, à 6.43 : « on est capable aujourd’hui de faire une électricité qui se compare très directement à ce que peuvent faire des centrales à gaz ou des centrales nucléaires. »

Mais alors M. Barbaro, si c'est vrai, pourquoi l’Allemagne ne vous achète pas vos batteries, au lieu de réouvrir des centrales à charbon, et de prévoir de doubler la capacité installée des centrales gaz, pour suppléer l'intermittence de son parc éolien et solaire ?

J’ai déjà vu de la désinformation sur les plateaux TV et dans les médias, mais à ce point, fallait oser !

Regarder la vidéo sur BFM TV

L'eau en France : ressource et utilisation – Synthèse des connaissances en 2022

Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires vient de mettre à jour ses chiffres sur la consommation d'eau en France.

Cette mise à jour confirme la surestimation très importante de la consommation d'eau des centrales nucléaires qui était d'usage depuis des années, et régulièrement utilisée par les médias.

La consommation des centrales électriques thermiques passe ainsi de 31% à 12% du total. Ces 12% incluent les centrales nucléaires, les centrales au gaz, au fioul, à charbon, et à biomasse. La part de l'électronucléaire seul est donc proche de 10%. L’eau consommée correspond à la partie de l’eau prélevée non restituée aux milieux aquatiques (prélèvements nets).

Lire le rapport sur le site du Ministère de la Transition écologique

Projet d'extension de l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse 2 - Concertation préalable du 1er février au 9 avril 2023

Une consultation publique est en cours jusqu'au dimanche 9 avril sur le projet d'extension de l'usine Georges Besse II du site du Tricastin dans la Drôme, qui réalise l'étape d'enrichissement de l'uranium pour la fabrication du combustible des centrales nucléaires.

Cette extension permettrait de porter sa capacité annuelle de 7, 5 millions d'unité de travail de séparation (UTS) à 11 millions d'UTS, permettant d’une part à ORANO de capter davantage de marchés internationaux, et offrant d’autre part aux États et aux électriciens occidentaux la possibilité de réduire leur dépendance par rapport aux importations russes d’uranium pour éviter la pénurie, et assurer ainsi la sécurité d’approvisionnement du monde occidental.

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