Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Cinq pays du G7 dans un accord sur le combustible nucléaire.

L'accord conclu par le Canada, la France, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis pour tirer parti de leurs secteurs de l'énergie nucléaire civile afin d'assurer un approvisionnement stable en combustible nucléaire pour les réacteurs existants et futurs est intervenu alors que les ministres du climat, de l'énergie et de l'environnement du G7 terminaient une réunion de deux jours avec un promesse d'accélérer l'élimination des combustibles fossiles.

L’accord mentionne une « intention collective de réduire la dépendance à l'égard du nucléaire civil et des biens connexes en provenance de Russie, notamment en travaillant pour aider les pays cherchant à diversifier leurs chaînes d'approvisionnement en combustible nucléaire. »

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Nuclear leaders issue call for action from G7

Au moment où l'Allemagne fermait ses 3 dernières centrales nucléaires, l'Association mondiale du nucléaire et les associations nucléaires du Canada, du Japon, d'Europe, du Royaume-Uni et des États-Unis ont publié une déclaration commune appelant les gouvernements du G7 à soutenir l'exploitation à long terme des centrales nucléaires existantes et à accélérer le déploiement de nouvelles centrales nucléaires.

« Pour soutenir la décarbonation à l'échelle requise, la communauté internationale doit s'efforcer d'étendre la durée d'exploitation des installations de production nucléaire existantes, de développer les politiques pour permettre un nouveau déploiement nucléaire, et d'accélérer le développement de nouvelles technologies de réacteurs. »

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Hongrie : la France prête à participer au projet de centrale nucléaire du russe Rosatom

En pleine guerre en Ukraine, l’implication d’opérateurs français dans la construction de 2 réacteurs nucléaires en Hongrie pilotée par le groupe russe Rosatom peut paraître de prime abord inopportune.

Le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, vient de confirmer que la Hongrie comptait sur l’aide de la France afin de contourner les réticences allemandes à livrer le système de contrôle commande des réacteurs, initialement confié, depuis 2019, à un consortium constitué de Siemens Energy et de Framatome. « Puisque le gouvernement allemand bloque pour des raisons politiques la participation contractuelle de Siemens Energy, nous souhaitons donc nous appuyer davantage sur les Français », a affirmé M. Szijjarto. Décryptage.

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Accord du Conseil et du Parlement pour décarboner le secteur de l'aviation

Un accord européen a été trouvé en trilogue entre le Conseil et le Parlement européen pour le règlement ReFuel Aviation, fixant une trajectoire ambitieuse de décarbonation pour le secteur aérien.

Des minimums de 2 % de carburants d'aviation durables (SAF) devront être distribués dans les aéroports de l'Union à partir de 2025, et jusqu'à 70 % en 2050. Compte tenu de la disponibilité limitée de la biomasse, une part de l'effort devra être fournie par le kérosène de synthèse, produit via le procédé Fischer-Tropsch en combinant de l'hydrogène et du CO2 capté. Sa distribution devra suivre une trajectoire de 1,2 % dès 2030, jusqu'à 35 % en 2050.

L'accord ouvre le périmètre des SAF éligibles au kérosène de synthèse bas-carbone, produit notamment à partir d'électricité nucléaire.

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Nucléaire : Hinkley Point va permettre une "cadence industrielle" des chantiers nucléaires en France

Le chantier des réacteurs nucléaires Hinkley Point doit permettre d'éviter les écueils rencontrés sur à Flamanville, lors de la construction des futures centrales nucléaires françaises. "C'est vraiment l'un des aspects fondamentaux de toute filière industrielle : plus vous faites, meilleur vous êtes. Là, nous sommes rentrés dans une phase de cadence industrielle dont Hinkley Point est le démarrage puisque c'est la 1ère fois qu'on en fait deux (EPR) d'un coup", a estimé le PDG d'EDF Luc Rémont.

 A noter qu’entre le chantier des réacteurs 2 et 1, les couts et délais ont été diminué d’environ 30% (conformément aux prévisions d’EDF), grâce à la prise en compte du retour d’expérience et à l’utilisation des mêmes équipes.

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Cette micro-centrale nucléaire va produire de l'hydrogène décarboné

En Corée du Sud, Hyundai Engineering, USNC (Ultra Safe Nuclear Corporation) et SK E&C ont conclu récemment un partenariat axé sur la recherche et le développement d'un dispositif de production d'hydrogène à partir d'une micro-centrale nucléaire. Les trois partenaires construiront un "Micro Hub Hydrogène" au sein du siège de SK E&C situé dans le district de Jongno à Séoul. Cette installation générera de l'hydrogène grâce à une électrolyse à haute température réalisée avec des cellules d'électrolyse à oxyde solide (SOEC).

Cette technique utilisera l'électricité et la vapeur produites par le réacteur de type MMR (Micro-Modular Reactor) développé par l'entreprise américaine USNC.

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Stockage massif de l’électricité : un indispensable à la transition énergétique ?

La France développe l’éolien, le solaire et le nucléaire, mais pas le stockage de grande ampleur. Un immobilisme surprenant, alors que de nombreux pays développent massivement les batteries, STEP et autres technologies qui rendent le réseau électrique moins carboné, plus flexible et résilient.

En France, la plupart des scénarios énergétiques du futur montrent un intérêt limité au stockage d’électricité, alors que tous ces scénarios prévoient un développement considérable des énergies éolienne et solaire, bas carbone, dont la production est variable par nature . Ni RTE, ni la future PPE, ni l’ADEME, ni les associations comme Négawatt, estiment les batteries et autres systèmes d’accumulation d’énergie comme un incontournable de la transition énergétique. Éléments de réponse dans ce podcast.

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Expansion of US-Korean cooperation on SMRs

Deux accords de coopération sur les petits réacteurs modulaires (SMR) ont été signés entre des entreprises sud-coréennes et américaines lors d'une visite du président coréen Yoon Suk-yeol aux États-Unis :

1°) Doosan Enerbility et l'Export-Import Bank of Korea (KEXIM) ont signé un protocole d'accord pour coopérer avec NuScale Power (le SMR NuScale est un REP de 77 MWe, pouvant être assemblé jusqu’à 12 modules, soit une puissance totale maximum de 924 MWe)

2°) SK et Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) ont convenu de collaborer avec TerraPower (le réacteur Natrium est un RNR refroidi au sodium de 345 MWe avec un système de stockage d'énergie à base de sels fondus, permettant de compenser les fluctuations du réseau électrique en cas de fort taux de pénétration des ENR intermittentes).

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NRC approves use of Framatome codes in advanced nuclear fuel development

L’autorité de sureté américaine, la Nuclear Regulatory Commission (NRC), approuve l'utilisation des codes Framatome dans le développement de combustibles nucléaires avancés. "Cette approbation est une étape critique vers l'objectif de l'entreprise d'être prête d'ici 2027 pour mettre en œuvre du combustible nucléaire avec des enrichissements et des taux de combustion d'uranium plus élevés dans le parc actuel de réacteurs à eau légère", a déclaré Framatome.

Les fabricants de combustible nucléaire et les exploitants nucléaire étudient la possibilité d'augmenter l'enrichissement maximal du combustible jusqu'à 10 %, mais les réglementations de la NRC limitaient jusqu'à présent les niveaux d'enrichissement en uranium 235 dans le combustible des réacteurs de puissance à un maximum de 5 %.

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Kansai seeks to extend lifetime for Takahama units

L’exploitant nucléaire japonais Kansai Electric Power a demandé à la Nuclear Regulation Authority (NRA), l’autorité de sureté nucléaire japonaise, l'autorisation de prolonger de 20 ans la durée de vie des unités 3 et 4 de sa centrale nucléaire de Takahama.

Selon la réglementation entrée en vigueur, les réacteurs japonais ont une durée nominale de fonctionnement de 40 ans. Une prolongation de celle-ci - limitée à 20 ans maximum - peut être accordée, nécessitant entre autres une inspection pour vérifier l'intégrité des cuves et des enceintes de confinement après 35 ans de fonctionnement.

La centrale de Takahama abrite 4 réacteurs REP, dont  les tranches 1 et 2 sont devenues les  premières unités japonaises à se voir accorder une prolongation au-delà de 40 ans

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Découverte | Le nucléaire, une solution contre les changements climatiques ?

Si vous êtes un peu lassé des documentaires antinucléaires d'Arte, essayez plutôt ce reportage diffusé le 23 avril 2023 dans l’émission scientifique de Radio Canada, chaîne publique canadienne, qui se pose avec franchise et ouverture d'esprit la question des atouts de l'énergie nucléaire dans la lutte contre le réchauffement climatique : « L’énergie nucléaire pourrait-elle être la solution aux changements climatiques ? ».

Ce reportage suit les questions et la réflexion de la journaliste présentatrice, dans son cheminement à la rencontre des mouvements écologistes qui croient que les bénéfices pèsent plus lourd que les risques, et ainsi sont favorables au nucléaire, au Canada et en Europe, notamment en Finlande, et en France (auprès de l’association « les Voix du Nucléaire »).

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« Greenpeace a longtemps été une épine dans le pied d'Olkiluoto 3. Maintenant, l'organisation souhaite le meilleur à la centrale nucléaire. »

Pour Touko Sipiläinen, directeur national de Greenpeace Finlande, « la chose la plus importante dans la politique climatique est de réduire l'utilisation des combustibles fossiles. » En d'autres termes, Sipiläinen évalue le succès de la politique énergétique finlandaise uniquement sur la réduction de l'utilisation des combustibles fossiles, tout en respectant la nature et les puits de carbone. Selon lui, le combat contre le nucléaire n'a plus lieu d'être. Accessoirement, il constate que le nucléaire n'a aucunement été un frein au développement des renouvelables en Finlande.

Alors ça y est, même au sein de Greenpeace, des voix dissonantes commencent à être audibles !

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Déploiement massif de SMR Holtec en Ukraine

Jusqu'à 20 petites centrales nucléaire Holtec SMR-160 seront construites en Ukraine dans le cadre d'un accord de coopération signé ce 21 avril 2023 entre l’américain Holtec International et l'opérateur nucléaire national ukrainien Energoatom.

L'accord de coopération prévoit que le 1er premier projet pilote SMR-160 soit raccordé au réseau d'ici mars 2029, a déclaré Holtec. "L'accord de coopération prévoit en outre qu'Energoatom et Holtec développent conjointement un plan pour accélérer la construction et la mise en service de jusqu'à 20 usines SMR-160 supplémentaires en Ukraine, et pour établir une usine de fabrication dans le pays afin de localiser la production d'une variété d'équipements nécessaires à la construction des réacteurs SMR-160".

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Construction begins of fourth Haiyang unit

Moins de 5 ans pour construire une centrale nucléaire ! Le premier béton a été coulé pour l'îlot nucléaire de l'unité 4 de la centrale nucléaire de Haiyang, dans la province chinoise du Shandong. Elle marque le démarrage officiel de la construction du second des deux réacteurs à eau sous pression CAP1000 prévus dans la Phase II de la centrale.

La centrale de Haiyang abritent déjà deux réacteurs Westinghouse AP1000, et deux réacteurs CAP1000 (la version chinoise de l'AP1000) ont été approuvées pour la phase II (unités 3 et 4).

Les autorités chinoises indiquent que la durée de construction prévue pour Haiyang 3 et 4 est de 56 mois, de sorte que les deux unités "devraient être pleinement opérationnelles en 2027".

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Energies : La Guadeloupe veut doubler sa production d'électricité issue de la géothermie

Sous l'usine, à moins d'un mètre, l'eau est proche de 100°C : grâce à des conditions naturelles exceptionnelles, l'usine de géothermie de Bouillante, en Guadeloupe, veut accélérer la part accordée à la géothermie dans la production d'électricité, pour atteindre 20% d'ici 2035.

En service depuis les années 1980, l'usine est la seule unité géothermique de production d'électricité du territoire français... rachetée en 2016 par l'israélo-américain Ormat.

La géothermie est une énergie bas carbone, renouvelable, qui a l’avantage d’être pilotable (à la différence de l’éolien et du solaire qui dépendent de la météo)… mais encore très peu développé en France, car jusqu’à présent peu soutenue par le gouvernement.

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Petits réacteurs nucléaires : ce que l’UE doit faire, selon le patron de NUWARD

Dans un entretien accordé à EURACTIV France, le président du projet NUWARD de petit réacteur nucléaire (SMR), l’un des plus avancés de l’UE, Renaud Crassous, dit attendre de la Commission européenne un « engagement clair » en faveur des technologies nucléaires, suite à une réglementation européenne pour l’industrie verte (Net-Zero Industry act) qui « est encore un raté ».

«  […) Nous ne disposons pas encore d’engagement clair de la direction générale de l’Énergie [de la Commission européenne, NDLR] en faveur des SMR. Or, il est temps de ne plus opposer les énergies décarbonées : le compromis est devenu has been, tout comme la distinction entre les grandes et les petites installations électriques. »

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Nucléaire : l'ASN valide le plan anticorrosion d'EDF

Le calendrier présenté par EDF pour contrôler les soudures à risque de fissures dans ses réacteurs nucléaires, présenté mi-mars, a été jugé "approprié" par l'ASN. "90% des soudures réparées identifiées comme prioritaires par EDF du fait de leurs conditions de réparation seront ainsi contrôlées avant la fin de l'année 2023, et l'ensemble de ces soudures le sera d'ici le 1er trimestre 2024".

Ce programme de contrôles « ne nécessite pas de modification de programmation des arrêts de réacteurs, que ce soit pour 2023 ou 2024 », explique Régis Clément, directeur adjoint du parc nucléaire EDF.

Le groupe maintient ses objectifs pour cette année. "À date, l'estimation de production nucléaire en France pour 2023 reste dans la fourchette 300-330 TWh)", soit une plage légèrement supérieure à 2022.

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La filière européenne des pompes à chaleur plaide pour un déploiement plus rapide

Pour l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les pompes à chaleur constituent « la technologie centrale d'une transition soutenable du chauffage » dans les bâtiments, sous réserve qu'elles soient alimentées par de l'électricité produite par des filières bas carbone.

Mais seulement près de 10% des besoins de chauffage des bâtiments dans le monde ont été satisfaits par des pompes à chaleur en 2021, contre près de 40% par des systèmes de chauffage au gaz, 10% au fioul et 15% par des réseaux de chauffage urbain. À ce jour, le chauffage des bâtiments dans le monde engendre 10% des émissions mondiales de CO2.

Pire, une nouvelle chaudière alimentée par du combustible fossile est installée toutes les huit secondes dans l'UE…

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EDF face au casse-tête de ses ressources humaines

La relance de la filière nucléaire et même la montée en niveau indispensable de la maintenance du parc existant nécessitent un recrutement massif d’ingénieurs et de techniciens compétents et bien formés. Nouveaux EPR2, visites décennales, réparation des problèmes de corrosion sous contrainte, « uprate » des réacteurs (augmentation de leur puissance), prolongation du parc, SMR, … les chantiers à venir sont énormes et vont mobiliser des ressources humaines considérables. Un besoin estimé à 10.000 personnes par an pendant au moins une décennie. Où les trouver et comment permettre à EDF d’avoir les moyens financiers de recruter ?  Agnès Pannier Runacher, veut un « plan Marshall des compétences ».

Mais pour le moment, EDF, en faillite virtuelle, a décidé de geler toutes les embauches… Décryptage.

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