Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

éco2mix - Les échanges commerciaux aux frontières

Depuis maintenant plusieurs semaines, la France produit beaucoup plus d'électricité que ses propres besoins, et exporte autour de 10 gigawatts de puissance instantanée (jusqu'à 15 GW).

Comme sur cette capture du 27 mai, et après un hiver en tension, une grande partie du temps le système de production électrique français exporte à nouveau vers l'ensemble de ses voisins.Et comme l'intensité carbone de l'électricité française est plus faible que celle de tous ses voisins, hormis la Suisse par moment, c'est une bonne chose pour le climat.

La puissance du parc nucléaire français disponible est actuellement de 35 GW, au-dessus du niveau de l'an dernier à la même époque.

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Décarbonation en France et en Europe, l’Académie des Technologies se rebiffe

L’Académie des Technologies, institution publique indépendante qui rassemble les meilleurs experts français des technologies et des sciences appliquées dont quatre Prix Nobel, n’a pas pour habitude de se mêler directement au débat public.

Si elle le fait, via un avis publié le 25 mai, c’est qu’elle considère que l’heure est grave après l’annonce la semaine dernière par la Première ministre Elisabeth Borne d’un plan de décarbonation accéléré de l’économie française qui a pour caractéristiques d’avoir des objectifs totalement irréalistes et d’être un catalogue de mesures qui ne sont ni financées ni maîtrisées sur le plan technique, économique et social. Décryptage.

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Start-up du nucléaire : le gendarme de l'atome cherche la bonne formule

Comment faire respecter les normes de sûreté du nucléaire sans décourager l'innovation ? Voilà l'équation très délicate à laquelle est confronté le gendarme du nucléaire avec l'irruption dans le paysage de ces multiples start-up de l'atome.

« Nous avons face à nous des concepteurs, des vendeurs qui ne seront pas forcément des exploitants nucléaires. Ils savent vendre des projets à des investisseurs, à des autorités publiques mais ne voient pas le sujet de manière globale », pointe le président de l'ASN. Pour le gendarme du nucléaire qui est en train de constituer une équipe dédiée à 100 % à l'étude des nouveaux réacteurs SMR ou AMR, cette révolution implique aussi une collaboration plus étroite avec ses homologues à l'international.

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Les quatre informations à retenir du bilan de la sûreté nucléaire en France

Jeudi 25 mai, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a présenté à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) le bilan 2022 de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France, disponible dans son intégralité sur le site web de l’organisme.

L’organisme a émis quatre messages clés à l’attention des parlementaires : 1/ Une sûreté satisfaisante, 2/ Sécuriser la filière dans la PPE à venir, 3/ Accroitre la connaissance sur l’impact du changement climatique, 4/ Des capacités techniques à surveiller.

L’ASN a aussi annoncé que les demandes d’autorisations pour la construction d’une paire d’EPR2 à Penly (Seine-Maritime) seront déposées dès le mois de juin.

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L'Ontario investit dans le stockage d’électricité

Face à une demande d’électricité qui va fortement augmenter dans les années à venir, notamment pour répondre aux besoins de la transition énergétique, la province canadienne de l’Ontario a annoncé, le 19 mai 2023, qu’elle allait se doter de sept nouveaux projets de stockage d’électricité, compris entre 5 MW à 300 MW, pour une capacité totale de 739 MW. Ces projets vont compléter un autre accord, annoncé récemment, portant sur l’installation de 250 MW de stockage d’électricité.

Mais ce plan de développement de capacités de stockage comporte un talon d’Achille, et non des moindres... Décryptage.

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Recyclage des batteries électriques, une nouvelle étape franchie en France

Le marché du lithium est actuellement dominé par l’Australie, qui représentait 46,3% de la production mondiale en 2022 ; puis viennent le Chili (23,9%), la Chine (16,2%), l’Argentine (7,2%), le Brésil (2,2%), le Zimbabwe (1,4%), le Portugal et les Etats-Unis (1% chacun). Malgré son apparente 3ème place, la Chine domine en fait le marché du lithium, en exploitant de nombreuses mines à l’étranger, et en fabriquant 75% des batteries électriques vendues dans le monde. En plus de son intérêt environnemental, le recyclage présente aussi un intérêt stratégique. Plusieurs entreprises françaises se sont lancées dans la récupération des batteries Li-ion pour en extraire le lithium.

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Yes, nuclear can help answer the climate and energy security challenge

Selon le cabinet Mc Kinsey, « Le nucléaire doit faire partie de la transition énergétique [...] mais cela obligera l'industrie à intensifier ses efforts. »

« Oui, le nucléaire peut contribuer à répondre au défi climatique et de sécurité énergétique. Nous pensons que l'énergie nucléaire peut être un moyen important de combler les lacunes sur la voie souhaitée vers un avenir énergétique sûr, abordable et propre. L'énergie nucléaire ne produit aucune émission, est une technologie bien établie qui, avec les bonnes approches, peut évoluer et compléter les sources d'énergie telles que l'éolien et le solaire, et peut générer de l'énergie propre directement dans des secteurs critiques comme les transports et les bâtiments. »

Accéder à l’intégralité de l’article de Mc Kinsey

Le groupe GORGÉ lance un projet de SMR pour décarboner le chauffage urbain

Le groupe français GORGÉ s’associe à un groupe d’une dizaine d’experts du nucléaire pour lancer le projet Calogena, un SMR conçu pour alimenter les réseaux de chauffage urbain. Ce sera un réacteur de 3èmr génération, s’appuyant sur des technologies maîtrisées et éprouvées depuis plusieurs dizaines d’années. Doté d’une puissance de 30 MW thermiques et d’un design très compact (le cœur mesure moins d’un mètre cube), le réacteur Calogena pourra alimenter 12 000 foyers. Le fonctionnement à basse pression et basse température, l’utilisation directe de la chaleur et le nombre très limité des systèmes auxiliaires rendent le concept intrinsèquement plus simple et plus sûr que tous les réacteurs actuellement en fonctionnement ou en projet.

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Fusion nucléaire : la folle annonce de Microsoft et Helion

Dès 2028, le géant mondial Microsoft entend utiliser de l’électricité issue de la fusion nucléaire.

Oui, vous avez bien lu : 2028 !  Pour cela, elle mise sur l'entreprise américaine Helion qui promet de prouver sa capacité à produire de l’électricité dès 2024.

A en croire les porteurs du projet, il ne s’agit pas d’un effet d’annonce. Selon le PDG d’Helion David Kirtley, interrogé dans des médias américains : « Il s’agit d’un accord contraignant qui prévoit des pénalités financières si nous ne parvenons pas à construire un système de fusion ». L’entreprise a aujourd’hui construit six prototypes aux États-Unis et construit actuellement son septième modèle, baptisé Polaris, à Everett dans l’État de Washington. Il doit démontrer la capacité à produire de l’électricité dès 2024. A suivre...

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Slovénie : un retard dans l’expansion du nucléaire coûte cher, selon une étude

La Slovénie devrait construire le 2ème réacteur de sa centrale nucléaire de Krško dès que possible, car un retard de seulement 4 ans pourrait doubler le prix de l’électricité, selon une étude commandée par la Chambre de commerce et d’industrie. Rédigée par le cabinet de conseil Grant Thornton, l’étude révèle que si le deuxième réacteur de Krško devait être connecté au réseau en 2039 au lieu de 2035, ce qui est actuellement une possibilité, le prix de l’électricité augmenterait jusqu’à 70 euros par MWh.

L’étude se fonde sur la projection d’un doublement de la demande d’électricité en Slovénie d’ici 2050 et intervient alors que le gouvernement est accusé de tergiverser sur le nucléaire et d’accorder une priorité excessive à l’énergie solaire, malgré le soutien de l’opinion publique à l’énergie nucléaire.

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Véhicules électriques : la géothermie, future source d’approvisionnement en lithium ?

Remplacer à marche forcée les véhicules à moteur thermique par des véhicules électriques va se traduire notamment par une envolée des besoins en lithium, un métal indispensable à la fabrication des batteries. Pour l’Agence internationale de l’énergie, le monde pourrait faire face à des pénuries de lithium d’ici 2025. En 2021 et 2022, la demande a déjà été supérieure à l’offre en dépit de l’augmentation de 180% de la production depuis 2017.

L’Europe n’a pas le choix, elle doit exploiter le lithium présent dans son sous-sol. Or, des concentrations élevées en lithium ont récemment été découvertes dans certaines saumures provenant d’exploitations géothermiques européennes, laissant augurer une nouvelle source d’approvisionnement.

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La science nucléaire aide les agriculteurs bangladais à résister au changement climatique

Au cours des 2 dernières décennies, le Bangladesh, avec son delta fluvial de faible altitude et son vaste littoral, a été classé parmi les 10 pays les plus touchés par le changement climatique.

La science et la technologie nucléaires donnent les moyens d’améliorer la productivité de l’agriculture tout en augmentant sa résilience face au changement climatique. Grâce à une technique nucléaire connue sous le nom de sélection par mutation, des spécialistes bangladais ont mis au point des variétés de cultures améliorées, notamment de riz. Grâce à cette nouvelle variété, les agriculteurs récoltent désormais près de 7 tonnes de riz par hectare, soit 75 % de plus que le rendement moyen par hectare au niveau mondial.

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Karachi 3 receives operating licence

L'Autorité de réglementation nucléaire du Pakistan (PNRA) vient d’accorder la licence d'exploitation pour l'unité 3 de la centrale nucléaire de Karachi, le deuxième des deux réacteurs Hualong One fournis par la Chine sur ce site. Les unités 2 et 3 du site de Karachi - près de Paradise Point dans la province du Sindh - sont les premières exportations du réacteur chinois à eau pressurisée Hualong One de 1100 MWe de China National Nuclear Corporation (CNNC).

L'unité 3 a atteint sa première criticité le 21 février 2022 et a été raccordée au réseau le 4 mars. Il a passé les tests d'acceptation le 18 avril 2022, marquant son entrée en exploitation commerciale. Après la réussite des tests de criticité et pré-opérationnels, la Commission pakistanaise de l'énergie atomique avait demandé la délivrance de la licence d'exploitation pour Karachi 3 en octobre 2022.

Lire l’article sur World Nuclear News

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