Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Trois questions sur les rejets d’eau contrôlés à Fukushima

À partir du 24 août, Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima, va procéder au rejet de 1,33 million de tonnes d’eau stockées sur le site. Décryptage scientifique à partir de deux articles.

Le 1er de la Sfen, qui répond aux 3 questions suivantes : Est-ce que l’eau est contaminée ?  Quelles sont les conditions de rejet ?  Y a-t-il un danger pour la santé ?

Le 2ème de Patrick COUSINOU, ex directeur adjoint de l’expertise de sureté nucléaire à l’IRSN, qui nous explique le phénomène de dilution isotopique qui exclu toute possibilité d’accumulation ultérieur ou de reconcentration chimique du tritium.

Lire l’article de la Sfen     Lire le post de Patrick COUSINOU

Federal funds announced for Saskatchewan SMR project

Le gouvernement canadien a approuvé un financement fédéral de 74 millions de dollars canadiens CAD (55 millions $ US) pour le développement de petits réacteurs modulaires (SMR) dans la province de Saskatchewan.

Parmi ce financement, il est à noter que plus de 24 millions de dollars canadiens ont été engagés dans le cadre du Fonds pour l'électricité du futur du gouvernement canadien, qui reverse les recettes de la tarification de la pollution pour soutenir des projets d'énergie propre, des technologies économes en énergie et d'autres initiatives qui aideront le Canada à atteindre ses objectifs climatiques et à parvenir à une économie neutre en carbone en 2050.

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Petit frère du Linky, le Pinky arrive en France : voici ce qui va changer

Après le Linky et son vert pomme, place au Pinky (nommé ainsi en interne à cause de sa couleur). D’ici la fin de l’année, ce sont plus de 5000 compteurs qui vont être déployés dans certains postes de transformation de moyenne et basse tension d’Enedis.

L’intérêt du Pinky est multiple. Pour les équipes d’Enedis, le nouveau compteur permettra de mieux suivre le réseau électrique en temps réel. Il sera notamment possible de déterminer la consommation précise d’un quartier ou d’un immeuble, mais aussi sa contribution énergétique dans le réseau à un instant donné. Une fonctionnalité bien pratique pour les écoquartiers qui possèdent leurs propres installations photovoltaïques ou éoliennes par exemple.

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Canadian, Ukrainian regulators agree to cooperate

Un protocole d'entente concernant la coopération et l'échange d'informations en matière de réglementation nucléaire a été signé entre la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) et l'Inspection nationale de réglementation nucléaire ukrainienne (SNRIU).

La coopération sera dans les domaines de la réalisation d'évaluations de sécurité préalables à l'autorisation des nouvelles installations nucléaires (y compris les SMR), dans la question des activités réglementaires pour le déclassement des installations d'extraction et de traitement de l'uranium, et dans le rétablissement du fonctionnement sûr de la centrale de Zaporizhzhia, actuellement occupée, et d'autres installations nucléaires touchées par la guerre.

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Stockage de CO2 : TotalEnergies investit dans un permis d'exploration en Norvège

La major pétro-gazière TotalEnergies a annoncé l'acquisition d'une participation de 40% dans un permis d'exploration pour du stockage de CO2 en Norvège. Le groupe a signé un accord avec CapeOmega Carbon Storage, filiale à 100% du groupe norvégien CapeOmega, portant sur l'acquisition de 40% de la participation dans le permis d'exploration ExL004 pour du stockage de CO2 (projet "Luna").

Encore balbutiant et très coûteux, le captage et stockage de carbone (CCS) consiste à capturer puis emprisonner le CO2, principal responsable du réchauffement planétaire. Une fois capté et acheminé, le CO2 doit être injecté et stocké dans le sous-sol, dans des aquifères salins profonds (sorte de réservoirs d'eau salée non potable) situés à de grandes profondeurs,

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Pourquoi le train à hydrogène n’intéresse plus l’Allemagne ?

Après un lancement en fanfare, l’Allemagne reconsidère son engagement envers les trains à hydrogène face à des obstacles économiques et logistiques.

Pourtant, en 2022, le pays avait inauguré la 1ère ligne ferroviaire au monde fonctionnant entièrement à l’hydrogène, sur une ligne d’une centaine de kms. À peine un an après cette avancée majeure, la société d’État LNVG exprime des doutes quant à la viabilité à long terme de cette technologie, face à une réalité économique et logistique difficile.

Des études de marché approfondies menées en Basse-Saxe ont mis en balance les avantages et les inconvénients des trains à hydrogène par rapport aux trains à batteries. Le verdict semble clair : les trains à batteries s’avèrent moins coûteux à exploiter.

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Japan's Nuclear Power Plants in 2023

La centrale nucléaire de Takahama au japon a repris ses activités après une interruption de 12 ans.

Cette remise en exploitation s'inscrit dans un changement d'orientation de la politique énergétique du japon pour prolonger la durée de vie de ses centrales nucléaires existantes et ainsi assurer un approvisionnement stable en électricité et cibler la décarbonation.

Le 28 juillet 2023, Kansai Electric Power a redémarré le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Takahama dans la préfecture de Fukui, qui est la plus ancienne du Japon, ayant démarré ses activités il y a plus de 48 ans. Il était inactif depuis sa fermeture il y a 12 ans pour une inspection régulière en janvier 2011, avant le grand tremblement de terre de l'est du Japon.

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Eolien offshore : Vattenfall arrête un grand projet au large du Royaume-Uni

Le groupe suédois d'électricité Vattenfall arrête le développement d'un projet éolien au large du Royaume-Uni, l'un des plus vastes du pays,portant un coup aux ambitions britanniques dans les renouvelables.

Raisons invoquées par la DG Anna Borg : « une chaîne d'approvisionnement sous pression, des coûts d'investissement en hausse et des cadres fiscaux qui ne reflètent pas les réalités du marché actuelles ». Une suspension d’autant plus regrettable qu’elle ne concerne en fait pas un, mais 3 projets éolien en mer, dans le comté de Norfolk. Alors que les pays européens ne cessent d’annoncer des objectifs ambitieux en termes de développement des énergies renouvelables, comment comprendre ce choix, et quelles seront les conséquences de l’arrêt de ces projets ? Décryptage.

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Royaume-Uni : une transition énergétique en berne ?

La transition énergétique britannique dévisse. Pourtant, le Royaume-Uni s’est longtemps présenté en champion de la décarbonation, avec d’impressionnants résultats, fruit d’une exploitation précoce de son considérable potentiel dans l’éolien offshore et d’une volonté de conserver et développer son électricité nucléaire. Mais cette ambition semble s’être fracassé sur la crise énergétique de 2022.

Le gouvernement a fait le choix de la sécurité de l’approvisionnement, en promettant d’accorder des « centaines » de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord. Par ailleurs, l’ambition du pays dans l’éolien se heurte à un marché déprimé par l’explosion des coûts des matières premières qui fragilise les fabricants et remet en question de nombreux projets.

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Stellantis investit dans le lithium américain

Stellantis sécurise les réserves de lithium qui alimenteront les batteries de ses véhicules électriques, en annonçant un investissement de 100 millions de dollars dans le plus grand projet de lithium géothermique au monde.

Cet investissement de 100 millions de dollars aux USA par un industriel européen est la conséquence directe de la décision de la CE d’interdire la vente des véhicules thermiques en UE à partir de 2035 sans avoir pris la précaution de s’assurer des conditions pour que le maximum de la supply chain nécessaire à la construction des véhicules électriques soit effective en Europe.

Comme souvent, la Commission Européenne  met la charrue avant les bœufs : elle fixe l’objectif (louable) avant de définir les plans d’actions (indispensables) pour sa réalisation.

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Energie verte : des sites contenant du lithium découverts en France

L’Union européenne vient de fixer le cap : extraire au moins 10 % de ses matières premières stratégiques sur son territoire d’ici à 2030. Le lithium, un élément essentiel des batteries rechargeables – et donc de la transition énergétique –, en fait partie puisque l’UE dépend aujourd’hui à 100 % des importations de ce métal.

En France aussi, cette quête d’indépendance devient prioritaire : Une délégation interministérielle dédiée au sujet a été créée fin 2022. Dans nos sous-sols, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a repéré 41 sites contenant du lithium, dont 6 ont un potentiel d’exploitation "important" estimé, en tout, à 213 000 tonnes.

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Le rebond inattendu de la filière nucléaire française

Si la stratégie agressive de remplacement tous azimuts des canalisations fragilisées par la CSC a pénalisé la production lors du premier semestre, les résultats ont été spectaculaires et presque inattendus.

Ce qu’on appelle « l’effet d’apprentissage », c’est-à-dire l’expérience engrangée en répétant la même opération plusieurs fois de manière très rapprochée sur plusieurs réacteurs, a permis d’affiner les procédures et d’économiser un temps précieux. Résultat, EDF s’est soudainement mis à annoncer des recouplages de réacteurs avec de l’avance. Parfois plusieurs semaines. Et cela paie. En plus d’être exportatrice en permanence depuis plusieurs mois, EDF affiche aujourd’hui une production étincelante.

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Le Québec n’exclut par un recours au nucléaire pour sa transition énergétique

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, a réagi, ce 14 août 2023, à la possibilité de relancer la centrale nucléaire de Gentilly-2 (fermée il y a plus de 10 ans, en 2012), une option étudiée par Hydro-Québec, la société d’État gestionnaire de l’électricité dans la province.

Le but est notamment de répondre au manque d’électricité de la province, contrainte d’importer régulièrement à ses voisines pour éviter le black-out. Il a admis que fermer la porte au nucléaire par principe « serait irresponsable », mais il souhaite appuyer la transition énergétique québecoise sur des sources d’énergies « socialement acceptables et économiquement rentables ».

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Pakistan formalises Chashma 5 approval

Lors d'une réunion à Karachi le 27 juillet, le gouvernement pakistanais a officiellement donné son approbation au projet de construction de l'unité 5 de la centrale nucléaire de Chashma, soutenu par la Commission pakistanaise de l'énergie atomique (PAEC).

La centrale nucléaire de Chashma - également appelé Chasnupp - à Mianwali au Pendjab abrite déjà quatre réacteurs à eau sous pression CNP-300 en fonctionnement fournis par la Chine.

Le 5ème réacteur sera du type Hualong-One (aussi connu sous la désignation HPR1000), construit par CNNC (China National Nuclear Corporation). Il s'agira de la septième tranche nucléaire importée par la Chine au Pakistan.

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Opinion | Transition énergétique : à la recherche de l'Allemagne perdue

L'Allemagne a défendu jusqu'ici en Europe des options qui correspondaient à sa philosophie et à ses intérêts industriels sans se préoccuper des nôtres. La France commence à s'en rendre compte et les tensions deviennent vives avec notre voisin. Celles-ci doivent être surmontées car la guérilla incessante que mènent nos deux pays sur l'énergie est mortifère.

Que l'Allemagne décide de renoncer au nucléaire est son droit le plus absolu, mais il est inacceptable qu'elle cherche par tous les moyens à torpiller l'avantage économique et écologique qu'il procure à la France. Le nucléaire doit être officiellement considéré par la CE comme contribuant à la décarbonation de l'économie, le but premier affiché de sa politique énergétique.

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Cette région dissidente voudrait redémarrer les centrales nucléaires d’Allemagne

En avril dernier, l’Allemagne mettait ses dernières centrales nucléaires à l’arrêt. Mais le chef du gouvernement de la Bavière annonce que le pays pourrait faire marche arrière si les élections à venir profitaient à l’union CDU/CSU. Marcus Söder — qui a, un temps, été du camp des opposants fermes au nucléaire — explique que « tant que la crise n’est pas terminée et que la transition vers les énergies renouvelables n’est pas conclue avec succès, nous devons utiliser n’importe quel type d’énergie disponible jusqu’à la fin de la décennie ».

Justement, le cabinet de conseil Radiant Energy Group vient de rendre un rapport concluant que cette réactivation est possible aussi bien économiquement que techniquement.

Lire l’article sur Révolution Energétique

Germany should stop lecturing France on nuclear power, says Eon boss

L'Allemagne devrait arrêter de sermonner la France sur le nucléaire, déclare le patron d'Eon. L'Allemagne devrait cesser d'essayer d'imposer son point de vue sur l'énergie nucléaire au reste de l'UE, a averti le directeur de l'une des plus grandes compagnies d'électricité d'Europe, qui a souligné l'importance de l'énergie nucléaire dans la transition vers une énergie propre dans la région.

Leonhard Birnbaum, directeur général du fournisseur d'énergie allemand Eon, a déclaré que Berlin devrait accepter les différences d'opinion, tout en indiquant qu'il souhaitait un compromis avec la France pour sortir de l'impasse sur les réformes énergétiques : "La meilleure solution ne viendra pas de l'opposition, mais de la collaboration. "

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Sweden needs ten new nuclear reactors

La crise énergétique et la crise climatique n'en finissent plus de raviver l'intérêt pour l’énergie nucléaire. La transition écologique, qui va de paire avec une électrification accrue de l'économie, rend nécessaire des sources d'électricité fiables, pilotables et peu carbonées.

Le gouvernement suédois estime que le pays aura besoin d’une puissance équivalente à au moins 10 réacteurs, qui devront être mis en service à l’horizon 2030 - 2040, déclare la ministre du climat et de l'environnement Romina Pourmokhtari lors d'une présentation des plans du gouvernement pour les investissements dans le nouveau nucléaire. Aujourd'hui, le code de l'environnement limite à un maximum de 10 réacteurs en service en Suède. Une restriction que le gouvernement veut maintenant supprimer.

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France becomes top European power exporter on nuclear upturn

La France reprend la place de plus grand exportateur net d'électricité d'Europe au premier semestre 2023 en passant devant la Suède, dans un contexte d'augmentation de la disponibilité de son parc nucléaire. EnAppSys a déclaré que le total des exportations nettes de la France s'élevait à 17,6 TWh de janvier à juin, ajoutant : « La cause de l’augmentation des exportations en France par rapport à l’année précédente a été une disponibilité accrue des actifs nucléaires du pays ».

Dans le même temps, les exportations nettes de l'Allemagne ont été fixées à seulement 0,6 TWh, contre 9,2 TWh au second semestre de l'année dernière. « La fermeture des centrales nucléaires du pays a été la principale raison pour laquelle elles sont passées aux importations », selon EnAppSys.

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La production électrique belge a émis plus de CO2 au cours du dernier semestre

« La production électrique belge a émis plus de CO2 au cours du dernier semestre. Cela peut paraître étonnant vu les records de production d’électricité produite sur base d’énergie renouvelable qui ont été battus mais la production belge d’électricité a émis au cours du dernier semestre 13% de CO2 de plus que lors de la même période l’année précédente. En cause, la fermeture des réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2, selon une étude de l’université de Gand. »

Les journalistes de la RTBF s’étonnent que lorsque l’on ferme un moyen de production émettant 12g de CO2, les émissions globales du mix électrique augmentent, bien qu’il fasse appel au solaire (43g) et à l’éolien (14g), qui en outre s’appuient désormais exclusivement sur du gaz (400 à 600g) pour pallier à leur intermittence… !

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La France veut libérer le "potentiel" de ses barrages endormis

C'est une énergie renouvelable sous-exploitée, du fait d'un vieux contentieux avec Bruxelles. En effet, la Commission européenne presse depuis le milieu des années 2000 Paris de mettre en concurrence ses concessions de barrages, ayant même rédigée deux mises en demeure à la France en 2015 puis 2019.

La Cour des comptes a appelé le gouvernement à "sortir rapidement de cette situation afin d'éviter que la gestion d'ensemble du parc hydroélectrique ne se dégrade et qu'il ne puisse jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique". Alors comment en sortir ? EDF plaide pour que les ouvrages soient exploités sous le régime de l'autorisation, comme "dans la plupart des pays européens", ce qui permettrait de libérer les investissements, a souligné son PDG Luc Rémont.  Décryptage.

Lire l’article sur Connaissance des Energies

EPR2 au Bugey, fusion ASN/IRSN, CEA renforcé : les trois grandes annonces du Conseil de politique nucléaire

1- Le choix du « site de Bugey pour l’implantation de la troisième paire de réacteurs ».

2- Le retour du projet de rapprocher l’IRSN et l’ASN dans le cadre d’une réorganisation de la gouvernance de la sûreté en France. Dans le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (Opcest), il est recommandé « de créer une grande autorité indépendante de la sûreté nucléaire et de la radioprotection dont les moyens financiers et humains seraient renforcés ».

3- « Un renforcement significatif des effectifs et d’un renouvellement des installations de recherche de la branche nucléaire civile du CEA ».

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