Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Les pays pro-nucléaire de l'OCDE réunis à Paris pour "accélérer" le recours à l'atome

L'objectif est de "définir des feuilles de route pour relancer le nucléaire au niveau mondial, et contribuer ainsi à l'atteinte des objectifs de neutralité carbone tout en renforçant la sécurité énergétique", selon Agnès Pannier-Runacher, co-organisatrice de l'évènement.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), il faudrait plus que doubler les capacités nucléaires dans le monde d'ici 2050 pour respecter les objectifs de neutralité carbone, en combinant la prolongation des réacteurs existants, des réacteurs de nouvelle génération mais aussi de petits réacteurs modulaires (SMR), en cours de conception. En 2022, 7,9 GW de capacités nucléaires ont été mises en service, soit une progression de 40% d'installations nouvelles par rapport à 2021.

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Métaux critiques : la France répond à l’Australie et signe deux accords de coopération

« Bougez-vous ! », avait lancé mercredi (27 septembre) la ministre australienne des Ressources, Madeleine King à Bruxelles, pointant du doigt le retard de l’UE dans l’investissement sur les marchés des métaux critiques, notamment en Australie. En face, la Chine, le Japon et les États-Unis ont pris une avance considérable sur le Vieux-continent, avait-elle pressé.

Le soir même, la ministre de la Transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, a répondu « précisément à l’appel » de Mme King en signant un accord de coopération en matière de minéraux critiques avec elle, a rapporté le cabinet de la ministre française.

Aussi, la ministre française signait le matin même un accord similaire avec son homologue canadienne.

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Le Green Brief : la réalité derrière l’engouement sur l’hydrogène

L’AIE a constaté que les projets mondiaux d’hydrogène propre avaient du mal à passer des diapositives de présentation à la réalité. Alors que « le nombre de projets annoncés pour l’hydrogène à faibles émissions continue d’augmenter rapidement », l’agence a averti que « la capacité installée et les volumes restent faibles car les développeurs attendent le soutien des gouvernements avant de faire des investissements ».

Il y a de nombreuses raisons à cela, comme la hausse de l’inflation et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Mais l’une des raisons fondamentales du pessimisme de l’AIE est que la liste des cas d’utilisation de l’hydrogène ne cesse de se raccourcir, car de plus en plus de secteurs de l’économie se tournent vers l’électrification directe. Décryptage.

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Alfeor, nouvel équipementier de la filière nucléaire

Les Équipes du Made in France et Otium Capital créent Alfeor, le nouvel équipementier de la filière nucléaire, avec pour ambition d’être fournisseur de premier rang des grands donneurs d’ordres.

Avec la relance du nucléaire, la filière doit investir et se structurer pour être en mesure de faire face aux futurs carnets de commandes.

Alfeor, dont l'un des co-fondateurs n'est autre qu'Arnaud Montebourg,  investit pour acheter, consolider et développer des PME sous-traitantes de la filière afin de fédérer, au sein d’une Entreprise de Taille Intermédiaire indépendante, leurs savoir-faire à haute-technicité et à forte valeur ajoutée. Les métiers d’Alfeor sont la chaudronnerie, l’usinage, la fonderie, la soudure, la fabrication additive, la robinetterie, la boulonnerie, la forge et la fonderie, les contrôles non destructifs.

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SMR : pour la première fois, une revue conjointe a été réalisée par 3 autorités de sûreté européennes

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) publie les enseignements tirés de la revue menée conjointement avec ses homologues finlandaise ( STUK) et tchèque (SUJB) sur les options de sûreté du projet de réacteur NUWARD SMR, développé par NUWARD, une filiale d'EDF.

Cet examen a conduit à l’identification des avantages en matière de sûreté des petits réacteurs modulaires ainsi que des questions qu’ils peuvent soulever. Il a également permis la comparaison des différentes exigences, pratiques et expériences des trois régulateurs impliqués et l’identification d’opportunités d’évolution des réglementations et pratiques nationales.

NUWARD dispose, à la suite de cet examen, d’éléments pour développer une conception plus standardisée.

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La Commission européenne est "prête à envisager" des subventions pour le nucléaire

C’est une annonce encourageante, du point de vue du climat, mais j’attends que cela se traduise en actes concrets, c’est-à-dire à la modification des 4 textes européens suivants, qui ne prennent pas en compte l’énergie nucléaire : l’ « Européean Green Deal », de décembre 2019, Le « Fit for 55 » de juillet 2021, Le « REPowerEU » de mai 2022, et la première version du « Net-Zero Industry Act » de mars 2023 encore en négociation.

Cette absence de prise en compte de l’énergie nucléaire est d’autant plus incompréhensible, alors que l’énergie nucléaire à été incluse en juillet 2022 dans la liste de la taxonomie européenne (qui désigne une classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l'environnement, afin d’orienter les investissements vers ces activités dites "vertes"). Décryptage.

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„Klimaneutralität ist nur mit Atomenergie zu erreichen“

« La neutralité climatique ne peut être atteinte qu'avec l'énergie nucléaire » : c’est la phrase prononcée par le slovaque Maros Sefcovic, responsable de la politique climatique de l'UE depuis quelques semaines, et qui fait d'emblée sensation avec son évaluation de l'énergie nucléaire. Il ajoute que sans elle, les objectifs climatiques ne sont pas réalisables, lors d’une interview au journal allemand Die Welt. Et admet que Bruxelles doit écouter davantage les citoyens.

Décidément, les lignes bougent au sein de la Commission Européenne, en ce qui concerne les liens entre politique énergétique et lutte contre le réchauffement climatique. A suivre....

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Selon Lufthansa, convertir sa flotte au carburant vert absorberait la moitié de l'électricité allemande

Le patron de la Lufthansa, Carsten Spohr, a annoncé qu'il aurait besoin d'environ la moitié de l'électricité produite en Allemagne (qui est le 2e pays exportateur d'électricité en Europe) pour la convertir en carburant, tout en ajoutant que ce n'était pas réaliste.

Le constat qu'il dresse est correct, la conclusion qu'il en tire ne l'est pas. Les volumes d'électricité pour produire les carburants de synthèse dont il a besoin étant délirants, Carsten Spohr en déduit qu'il lui faudra importer ces derniers. Cela suppose que les carburants que l'Allemagne ne pourra pas produire pourront l'être ailleurs. Ce raisonnement souffre deux limites; Décryptage.

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Deux lois sur l’énergie d’ici la fin de l’année

Il y aura donc bien deux lois « énergie » discutées au Parlement d’ici la fin 2023.

La première annoncée en juillet à l’issue d’un conseil politique et d’un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix technologiques et scientifiques (OPECST) sera une loi dite « de sûreté nucléaire » qui remet sur la table la fusion entre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Pour la deuxième loi, « il s’agit de mettre en place un dispositif pérenne qui permette de conserver parmi les prix les plus bas d’Europe tout en empêchant l’envolée des prix qu’on a connu ces derniers mois, contenus par le dispositif d’urgence qu’est le bouclier » , a précisé la ministre.

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Prix de l'électricité : l'Etat met EDF au pied du mur

Très critique envers l'Etat qui a donné à voir la réalité des coûts de production du nucléaire d'EDF, Luc Rémont a, selon Les Echos, été convoqué à Matignon.

A ses yeux, la fin de la régulation actuelle (contrats ARENH) offre l'opportunité de revaloriser les prix de vente d'EDF afin de dégager les marges de manœuvre nécessaires au financement des 25 milliards d'investissements par an qui se profilent, notamment pour financer la relance de la construction des EPR, mais aussi l'accélération de l'éolien et du solaire.

« EDF, c'est d'abord une entreprise : elle doit pouvoir fonctionner comme une entreprise, investir comme une entreprise, être performante comme une entreprise », avait t-il insisté devant les députés en juillet.

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France and Germany Clash in Feud Over Europe’s Industrial Crown

« Mon problème n’est pas que la France ait des centrales nucléaires. Ce qui m’inquiète, c’est que l’exploitant des centrales nucléaires (cad EDF) puisse offrir des prix inférieurs à la valeur marchande. » a indiqué Robert Habeck, Vice-Chancelier allemand et ministre de l’Economie et du Climat.

Entre l’économie et le climat, je crois comprendre ce que l’Allemagne a choisi…

Et à présent elle ne cache même plus sa stratégie d’affaiblir la France et son champion du nucléaire EDF, afin de garder une suprématie industrielle et économique au sein de l’Europe.

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Behind the scenes site tour of Hinkley Point C | September 2023

Dernière visite des coulisses du site de Hinkley Point C, en septembre 2023. Le chantier progresse à un rythme soutenu, les équipes s'affairant à la prochaine grande prouesse technique : le soulèvement du dôme d'acier de 245 tonnes qui coiffe le bâtiment réacteur de l’unité 1.

La visite, à laquelle participe Simon Parsons, directeur de la zone de l'îlot nucléaire, montre les derniers préparatifs du dôme, qui permettra à l'unité 1 d'être protégée des intempéries. Cette opération débloquera la phase suivante de la construction, permettant aux travaux mécaniques et électriques de s'accélérer.

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RTE actualise ses scénarios de transition d’ici 2035

RTE a fini par renouer enfin avec un certain réalisme en anticipant une augmentation sensible des besoins d’électricité du pays. Après avoir longtemps construit des scénarios irréalistes de stagnation de la consommation et donc de la production d’électricité, totalement incohérents avec les impératifs de la transition énergétique, RTE est redevenu plus sérieux et plus crédible.

Et  RTE met en avant 4 leviers essentiels pour réduire les émissions de GES : l’efficacité énergétique, la sobriété, le développement des énergies renouvelables et la disponibilité du parc nucléaire. Ces quatre leviers sont nécessaires. [...] il n’est pas possible de renoncer totalement à l’un d’entre eux », explique Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE.

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« Face à l’urgence climatique, électrifier à marche forcée ! »

 « EDF est parmi les entreprises les plus engagées au monde dans la lutte contre le changement climatique, avec la production de la plus grande quantité annuelle d’électricité bas carbone : 91% de l’énergie produite est en effet décarbonée. Pour mener ce combat, nous mobilisons les technologies les plus performantes pour construire des systèmes électriques résilients et bas carbone, appuyés sur un mix énergétique constitué d'énergie nucléaire et d’hydroélectricité, combinées aux énergies éolienne et solaire. La performance d’EDF vient d’ailleurs d’être saluée par le TIME, qui classe le groupe à la 8ème place des meilleures entreprises au monde en 2023. Cette récompense nous honore [...]. »  Luc Rémont, PDG d’EDF, lors de la Climate Week de New York.

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L'UMN déploie le « Passeport Nucléaire » en cette rentrée 2023 partout en France

Le dispositif Passeport Nucléaire est une action phare du plan d’actions compétences de la filière, pilotée par l’Université des Métiers du Nucléaire avec le soutien du Ministère de l'Education Nationale (DGESCO).

Il consiste à « colorer » les formations transverses scientifiques et techniques menant aux métiers du nucléaire (Bac Pro, BTS, Bac +3 et Bac+5) en y intégrant des enseignements sur le nucléaire.

Plus de 30 établissements sont engagés dans la démarche dès septembre 2023. Ce sont ainsi 2000 élèves qui découvriront le fonctionnement des centrales, les métiers de l’amont à l’aval du cycle et les enjeux liés à la sûreté nucléaire.

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Démentèlement de la centrale de Brennilis : dernière ligne droite !

A l’arrêt depuis 1985, la centrale nucléaire de Brennilis, en Bretagne, va entamer la dernière phase de sa déconstruction. Ce 26 septembre 2023, le site a en effet obtenu le décret de « démantèlement complet » qui permet de lancer le démantèlement du bloc réacteur, l’assainissement du génie civil, la démolition de l’enceinte réacteur et la réhabilitation finale du site.

La déconstruction finale de Brennilis est une opération complexe, car ce prototype unique en France, de technologie « Réacteur à Eau Lourde », est contenu dans un cube de béton de 20 mètres de côté et de 1,5 mètre d’épaisseur. À l’intérieur, les équipements à démanteler sont fortement imbriqués dans un espace très exigu.

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