Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

[Vidéo] L’EPR de Flamanville débute sa répétition générale avant sa mise en service

L’EPR de Flamanville est désormais sur la rampe de lancement. L’ensemble des reprises de soudures étant achevé, c’est dans la phase clé des essais de requalification d’ensemble que le futur réacteur est désormais engagé. Pendant une dizaine de semaines, la machine va être testée dans les moindres détails avant de recevoir au printemps son combustible. Le démarrage de l’EPR de Flamanville est prévu pour 2024. L’ASN prendra position lorsque les résultats des essais du réacteur seront satisfaisants, que les dernières justifications concernant la sûreté de l’installation auront été apportées et que l’exploitant sera prêt à engager les opérations de démarrage. Cette autorisation est nécessaire pour le chargement du combustible dans le réacteur, prévu au 1er trimestre 2024.

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CEA Cadarache : Découvrez le RJH (Réacteur Jules Horowitz)

Installé en Provence Alpes Côte d’Azur, sur la commune de Saint-Paul lez Durance, le centre CEA-Cadarache est au cœur de la transition énergétique avec ses instituts de recherche et plateformes expérimentales dans le domaine des énergies bas-carbone : énergie nucléaire (fission, fusion), bioénergies et énergies solaires. A ces recherches, s’ajoutent la propulsion nucléaire pour la Marine nationale, la recherche fondamentale en biosciences et biotechnologies, les études sur le démantèlement et l’assainissement des installations nucléaires, la sûreté nucléaire.

Le centre CEA-Cadarache accueille des installations de recherche de renommée internationale : le Réacteur Jules Horowitz (RJH) en construction, le Tokamak WEST, banc de test pour ITER, ou la Cité des Energies.

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La relance du nucléaire ne doit pas sacrifier la sécurité

Cette tribune est très juste, et je partage entièrement ses conclusions.

Néanmoins, elle est partielle et incomplète : en effet, elle aborde la problématique du point de vue de l'IRSN, mais passe totalement sous silence la problématique vue de l'ASN. D'ailleurs, parmi les signataires il y a 2 anciens salariés de l'IRSN, mais aucun de l'ASN, ce qui est pour le moins étrange, lorsque l'on entend traiter du sujet de la fusion de l’ASN et de l’IRSN.

Et surtout, elle ne formule donc aucune recommandation face à cette partie occultée de la problématique, sauf que si ces problèmes bien réels ne sont pas résolus, la sureté se dégradera avec l'augmentation des volumes de dossiers à traiter du fait de la relance du nucléaire.

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Nucléaire : EDF dévoile son offre à Prague pour construire jusqu’à 4 EPR en République tchèque

L'électricien tricolore a débuté cette semaine la remise de son offre ferme pour la construction d'un, voire quatre EPR de 1.200 MW chacun en République tchèque. EDF joue les bons élèves en rendant sa copie avant l'heure car les 3 entreprises en lice (EDF, l’américain Westinghouse et le sud-coréen KHNP) ont jusqu'au 31 octobre pour remettre leur offre.

EDF mise sur le contexte géopolitique et les enjeux de souveraineté énergétique pour tirer son épingle du jeu face à ses concurrents, ainsi que sur les effets de synergie. Côté concurrence, si la filière nucléaire américaine a, elle aussi, traversé un grand passage à vide, elle est bien décidée à revenir sur le devant de la scène. Décryptage.

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C'est parti pour l’hydrogène d’origine nucléaire

Dans notre transition, l’hydrogène n’a d’intérêt que s’il est bas-carbone. Produit à partir d’énergies renouvelables. Ou d’énergie nucléaire. C’est l’ambition d’un consortium au Royaume-Uni. Si le projet va à son terme, ce sera une 1ère en Europe.

Le gouvernement britannique vient en effet d’annoncer avoir accordé un nv financement de 7 millions d’€ à un projet baptisé Bay Hydrogen Hub — Hydrogen4Hanson.

Son objectif : utiliser un hydrogène produit à partir d’énergie nucléaire — une 1ère en Europe — pour décarboner la production d’asphalte et de ciment. Une production qui compte pour 10% des émissions des industries britanniques.

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Romania sets out roadmap for licensing of NuScale VOYGR

La Roumanie établit une feuille de route pour l'octroi de l'autorisation d'exploitation du SMR américain NuScale ; La Commission nationale roumaine pour le contrôle des activités nucléaires (CNCAN) vient d'approuver le document de base d'autorisation pour la licence du NuScale VOYGR-6.

Ce document permet la transition vers les prochaines étapes du projet, car il établit les bases pour lancer la deuxième phase de l'étude Front-End Engineering and Design (FEED). L'approbation par la CNCAN du document de base de licence fournit un plan de licence permettant de respecter les étapes critiques du projet – choix du site, construction, mise en service et exploitation.

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UK SMR selection contest : Six companies into next stage

Six entreprises sélectionnées pour construire le premier SMR britannique; EDF, GE Hitachi, Holtec, NuScale, Rolls-Royce et Westinghouse Electric sont désormais invitées à soumissionner pour des contrats avec le gouvernement britannique lors de la prochaine étape du processus.

Il existe plus de 70 modèles différents de SMR dans le monde à différents stades de développement, et les 6 retenus ont été jugés par GBN comme étant « les plus capables de fournir des SMR opérationnels vers le milieu de la décennie 2030 ». Les 6 technologies retenues à ce stade sont : le BWRX-300 de GE Hitachi de 300 MW ; le Rolls-Royce de 470MW ; l’AP300 de Westinghouse de 300 MW ; le Voygr de NuScale de 300 MW ; le Holtec de 160 MW et le Nuward français de 2x170MW.

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Helen, Steady Energy partner for Finnish SMR deployment

La société énergétique finlandaise Helen a signé un accord avec Steady Energy (développeur du small modular reactor (SMR) LDR-50) afin de développer une petite centrale nucléaire pour la production de chauffage urbain.

« Cela nous prépare à mettre en œuvre une technologie finlandaise dans la décennie 2020, avec le potentiel de réduire les émissions de dioxyde de carbone de la Finlande de 8 %, car le chauffage urbain ne serait plus produit par combustion » a déclaré Tommi Nyman, PDG de Steady Energy. Steady Energy  vise à construire la première centrale nucléaire de chauffage urbain au monde équipée de son LDR-50 SMR d'ici 2030. Le SMR de chauffage urbain LDR-50 (d'une puissance thermique de 50 MW) est en développement depuis 2020.

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La France va cartographier ses ressources minières et c'est indispensable pour la transition écologique !

Lundi dernier, en présentant la planification écologique, Emmanuel Macron a annoncé un nouvel inventaire minier sur le sol français. C'était également l'une des propositions de la commission d'enquête sur l'énergie présentée en avril dernier.

Pourquoi cet inventaire est essentiel pour notre transition ?

La France ne connait pas encore son sous-sol. Le dernier inventaire minier du sol français a été réalisé par le BRGM entre 1975 et 1992. Il ne s'intéressait qu'aux couches de surface (jusqu'à 300m), de certaines zones géographiques du territoire et n'étudiait pas certains éléments essentiels à notre transition comme le lithium.

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Guest post: How heat pumps became a Nordic success story

"Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas par temps froid" Vraiment ? Il va falloir qu'on parle des pompes à chaleur, parce que le sujet est devenu un front majeur de désinformation et d'idéologie dans le débat public sur les questions énergie-climat.

Une critique courante à l’égard des pompes à chaleur est qu’elles ne fonctionneraient pas par temps froid. Le cas des pays nordiques, en particulier la Norvège, la Suède et la Finlande, balaye cette idée reçue. Ces pays européens ont en effet les ventes de pompes à chaleur et les taux d'équipement les plus élevés du continent. Et ils ont également les climats les plus froids d'Europe. Dans les trois pays, il y a désormais plus de 40 pompes à chaleur pour 100 foyers, soit plus que dans tout autre pays au monde.

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Forum scientifique de 2023 : « Les innovations nucléaires au service de la neutralité carbone »

Des dirigeants du monde entier réunis lors du forum scientifique de l’AIEA sur le thème « Les innovations nucléaires au service de la neutralité carbone.

Les réacteurs avancés sont essentiels pour atteindre l’objectif « zéro émission nette », car ils peuvent contribuer à la décarbonation des industries grosses consommatrices d’énergie, telles que la production d’hydrogène, le dessalement, le chauffage urbain, le raffinage du pétrole et la production d’engrais, a estimé la Secrétaire d’État américaine Jennifer Granholm.

D’après les études, pour atteindre les objectifs climatiques et l’objectif « zéro émission nette », il conviendrait de doubler voire de tripler la capacité de production d’énergie d’origine nucléaire d’ici à 2050.

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« Reprendre le contrôle du prix de l’électricité » : comment la France avance ses pions ?

Dans le cadre de la réforme du marché européen de l’électricité (destinée à remédier aux prix élevés), la France bataille pour que les actifs nucléaires existants puissent être couverts par des contrats d’écart compensatoire bidirectionnel (contracts for difference, CfD, en anglais). Ce type de contrat permet de fixer un couloir de prix de vente de l’électricité sur le marché de gros européen. Si le prix de vente est inférieur au plancher du couloir défini, l’État paye la différence au producteur. Au-dessus du plafond, le producteur rémunère l’État. Ces contrats existent depuis bien longtemps en France pour les énergies renouvelables solaire et éolienne.

En face, les autres États membres alertent sur une possible entrave à la libre concurrence. Décryptage.

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Des nouvelles du démantèlement de CHOOZ A

CHOOZ A, un réacteur de 305 MWe, était le prototype des réacteurs à eau pressurisée qui équipent aujourd'hui le parc nucléaire français. Avec l’obtention du décret en 2007, EDF a démarré le démantèlement des parties et équipements nucléaires, en commençant par les installations périphériques au circuit primaire, puis le circuit primaire, avant de procéder au démantèlement de la cuve du réacteur Les opérations de démantèlement de la cuve et des structures métalliques qu’elle contient ont été engagées en 2016. Le retrait des équipements internes de la cuve s’est terminé en 2021.

 Il reste maintenant le retrait et la découpe de la cuve Cette dernière opération devrait s’achever en 2026 marquant la fin de la déconstruction.

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