Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nucléaire : EDF en discussion avec 8 pays européens pour vendre ses EPR

Malgré l'immense chantier de la relance nucléaire tricolore (ou peut-être grâce à cette relance qui remet sur les rails l’ensemble de la filière nucléaire française, forte de 220 000 salariés), l'électricien français entend accélérer à l'international et espère développer une flotte de réacteurs en Europe.

La semaine dernière, les équipes d'EDF ont fait le déplacement à Prague afin de remettre une offre ferme pour la construction d'un à 4 EPR en République Tchèque. Et EDF espère aussi décrocher des contrats en Pologne, en Finlande, en Suède, aux Pays-Bas, en Slovaquie, en Slovénie, et même en Italie, qui songe de plus en plus sérieusement à revenir à l'atome civil.

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Holtec applies to restart shuttered Palisades plant

La centrale de Palisades, dans le Michigan, pourrait devenir la 1ère centrale nucléaire redémarrée avec succès aux États-Unis, suite à la soumission par Holtec International d'un dossier auprès de la Commission de réglementation nucléaire (NRC) pour entamer officiellement le processus de demande de réautorisation des opérations électriques de la centrale, qui avait été fermée en mai 2022.

Holtec a déclaré que la réhabilitation de Palisades « améliorera considérablement la production d'énergie bas carbone du Michigan, la fiabilité du réseau de la région, et réduira la dépendance de la région à l'égard des importations d'énergie coûteuses ».

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Première mondiale : une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l'hydrogène

"On vient de réussir la première mondiale qui consiste à injecter 100% d'hydrogène dans une turbine à gaz pour produire de l'électricité", s'est félicité devant la presse Frank Lacroix, directeur-général adjoint d'Engie.

Le fait qu'une turbine ait pu être alimentée à 100% par de l'hydrogène est une bonne nouvelle sur le plan technique mais ça ne suffit pas à conclure (ce qui est dit dans l'article) que l'hydrogène peut servir de "moyen flexible de stockage de l'électricité".

En effet, le problème avec l'idée de stocker de l'électricité via de l'hydrogène n'est pas seulement technique, il est aussi physique et, par extension, technico-économique. Décryptage.

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Carbure de silicium : le matériau clé pour les réacteurs nucléaires de demain

Naarea, une entreprise française innovante, franchit une étape clé dans le développement de son micro-réacteur nucléaire à sels fondus et neutrons rapides.

En collaboration avec Mersen et le laboratoire ICAR-CM2T, l’entreprise conçoit la première boucle à sels fondus en carbure de silicium pour étudier la robustesse du matériau et les phénomènes d’interaction sel-gaz.

La boucle d’essais en sels chlorures, qui fonctionne en convection naturelle et à une température de 600 °C sous atmosphère, permettra d’étudier les phénomènes de corrosion dynamique du carbure de silicium ainsi que les phénomènes d’interaction sel-gaz.

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IAEA raises nuclear growth projections

L'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) relève ses prévisions de croissance du nucléaire. Dans la dernière édition de ses estimations annuelles de l'énergie, de l'électricité et de l'énergie nucléaire pour la période allant jusqu'à 2050, l'AIEA a révisé à la hausse ses projections de croissance mondiale pour la troisième année consécutive.

Dans le scénario haut des nouvelles perspectives, la capacité nucléaire installée devrait plus que doubler d’ici 2050 pour atteindre 890 GWe, contre 369 GWe actuellement. Depuis les perspectives 2020, les projections élevées jusqu’en 2050 ont désormais augmenté de 178 GWe, soit une augmentation de 24 %. Les projections basses du rapport prévoient une croissance encore plus élevée, d'environ 26 %.

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Energie renouvelable : l’horizon s’éclaircit pour les barrages français

Le journal La Croix annonce que le gouvernement compte arriver à un accord avec la Commission européenne d’ici la fin de l’année. Espérons que cette fois-ci sera la bonne !  Depuis près de 20 ans que dure ce contentieux entre la France et l’Europe, avec les mises en demeure de 2015 et 2019, de nombreux projets de développement hydrauliques sont gelés en France, dont les fameuses STEPs, dont la France aura tant besoin pour accompagner les variations de l’éolien et du solaire.

La solution finalement choisie serait la transformation des concessions en autorisations, qui est un des régimes juridiques les plus fréquents en Europe. Dans la foulée, EDF annonce pouvoir augmenter la puissance de son parc de 15 à 20 %

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Bangladesh joins nuclear club as first fuel delivered

Le Bangladesh rejoint le club nucléaire avec la première livraison de combustible à la centrale nucléaire de Roppur. La centrale de Rooppur, située à 160 kilomètres de la capitale Dacca, abrite deux réacteurs russes VVER-1200. La construction de la première unité a débuté en novembre 2017 et sa mise en service est prévue en 2024. La construction de la deuxième unité a débuté en juillet 2018. La centrale fournira environ 10 % des besoins énergétiques du Bangladesh tout en contribuant à réduire les émissions de CO2.

« L'achèvement de ce projet en moins de 10 ans - pour un pays nouveau venu - est un témoignage de collaboration internationale et démontre que nous pouvons construire des réacteurs nucléaires de manière efficace. », selon le directeur général de l'Association nucléaire mondiale, Sama Bilbao.

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IAEA assesses Jordanian plans for SMR deployment

Une mission d'experts de l'AIEA a conclu que les rapports présentés par la Jordanie constituent une bonne base pour une étude de faisabilité sur l'utilisation par le pays de SMR pour la production d'électricité et le dessalement de l'eau de mer. La Jordanie envisage d'utiliser un SMR pour fournir l'électricité nécessaire au fonctionnement d'une usine de dessalement, ainsi que pour pomper environ 300 millions de mètres cubes d'eau potable chaque année depuis la côte de la mer Rouge vers la capitale Amman distante de 400 kilomètres.

« [...] l'intérêt de la Jordanie contribue à expliquer pourquoi les petits réacteurs modulaires et leurs applications suscitent actuellement un tel intérêt dans le monde entier », a déclaré Mikhaïl Chudakov, DG adjoint de l'AIEA.

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Aux Etats-Unis, la bulle des énergies renouvelables explose

Mauvaise nouvelle pour la transition énergétique. Le secteur des énergies renouvelables aux Etats-Unis déchante. Avec une activité particulièrement touchée : l’éolien en mer.

Les projets sont au bord du naufrage. Hausse des taux d’intérêt pour les programmes financés par de la dette, envolée des coûts de fabrication et des matières premières, manque de main-d’œuvre qualifiée, défaillance des fabricants de turbines notamment Siemens, pénurie de câbles… L’addition des projets s’envole, au point que leurs promoteurs menacent de jeter l’éponge. Au total, la hausse de la facture présentée par les opérateurs aux pouvoirs publics est de l’ordre de 50 %. Sans action fédérale, le déploiement de l’éolien offshore aux Etats-Unis a de sérieux risques de s’arrêter

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Electricité : face à l'Allemagne, la France tentée de faire cavalier seul

Officiellement, la France travaille toujours ardemment à faire aboutir la réforme européenne des marchés de l'électricité.

Mais compte tenu des incertitudes et des délais pris par ce chantier, le gouvernement d'Elisabeth Borne a pris les devants sur un autre front : la réforme du mécanisme de régulation français des prix de l'électricité nucléaire (l'Arenh). Ceci afin de remplacer le cadre actuel, qui doit s'éteindre très prochainement.

Cette réforme franco-française pourrait aboutir à une loi énergie examinée au Parlement français avant la fin de l'année et la mise en place d'un plafonnement des prix de vente d'EDF à un niveau proche de ses coûts, entre 70 et 80 euros le mégawattheure selon plusieurs sources.

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Edison eyes SMR deployment in Italy

Edison, principal acteur énergétique italien, a annoncé son ambition de construire deux centrales nucléaires basées sur la technologie des SMR d'EDF entre 2030 et 2040, si les conditions sont réunies pour le retour de l'énergie nucléaire en Italie.

En mars, EDF (actionnaire majoritaire d'Edison), a signé une lettre d'intention avec les italiens Ansaldo Energia, Ansaldo Nucleare et Edison pour une éventuelle coopération industrielle pour le développement de l'énergie nucléaire en Europe, y compris en Italie, notamment via les SMR.

Les partenaires ont déclaré qu'ils évalueraient le potentiel de développement et de mise en œuvre d'une nouvelle énergie nucléaire en Italie, "étant donné le besoin croissant de sécurité énergétique et d'indépendance du système électrique italien".

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Stromproduktion in Belgien: Deutlich höherer CO2-Ausstoß im ersten Halbjahr 2023

Dans la production d'électricité en Belgique, environ 13 % de CO2 de plus ont été émis au cours du premier semestre de 2023 qu'à la même période l'année dernière. La cause en est la fermeture des deux réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2, selon une étude de l'Université de Gand (UGent).

Du fait de la fermeture de ces 2 réacteurs nucléaires, l'approvisionnement en électricité belge a perdu 2 GW de capacités bas carbone....  compensé par un plus grand recours à des centrales électriques au gaz fossile. Par rapport à la même période de l'année dernière (de février à juillet), les émissions de CO2 au premier semestre de 2023 ont augmenté de 23 % et sont passées de 148 à 168 g de CO2 par KWh, selon les résultats de l'étude de Sam Hamels, scientifique de l'Université de Gand.

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Sheffield Forgemasters joins UK Xe-100 deployment effort

Sheffield Forgemasters, X-energy et Cavendish Nuclear ont signé un protocole d'accord pour explorer les opportunités de déploiement d'une flotte de réacteurs refroidis au gaz à haute température Xe-100 au Royaume-Uni.

Le Xe-100 est un réacteur de génération IV, de type HTGR (High Temperature Gas-cooled Reactor). Conçue pour fonctionner comme une centrale électrique standard de 320 MWe, composée de 4 modules de 80 MWe, elle est conçue pour produire de l’électricité bas carbone, de manière pilotable, permettant d’équilibrer le réseau électrique en suppléant efficacement aux énergies renouvelables. Avec 200 MWt de vapeur à 565°C, le Xe-100 convient également à d'autres applications, notamment la décarbonation de l'industrie lourde.

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