Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Framatome livre trois générateurs de vapeur 900 MW à la centrale de Cruas-Meysse

Ces composants de 21 mètres de long pour 329 tonnes ont emprunté la Saône puis le Rhône depuis l’usine Framatome de Saint-Marcel en Saône-et-Loire. Les opérations de remplacement auront lieu pendant l’été.

Ces composants contribueront à fournir une énergie bas carbone à la région Auvergne-Rhône-Alpes pendant 20 à 30 ans.

Les 4 tranches de Cruas-Meysse fournissent 35% des besoins en énergie de la Région. Deux autres triplettes de générateurs de vapeur 900 MW avaient été livrées aux centrales du Blayais en 2014 et de Gravelines en 2016.

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Lancement de la concertation pour la poursuite des réacteurs 1300 MW au-delà de 40 ans

Donnez votre avis sur l'exploitation à long terme des réacteurs !

Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) a lancé jeudi 18 janvier la concertation publique sur les dispositions en termes de sûreté pour la poursuite de l’exploitation des 20 réacteurs 1300 WM au-delà de 40 ans. Elle sera effective de janvier à juin 2024. Cette concertation s’inscrit dans la même lignée que la précédente mise en place, il y a cinq ans, pour les réacteurs 900 MW (dont les enquêtes publiques ont débuté en 2022 par la centrale de Tricastin).

Lire l’article sur La Sfen (et accéder au site de l’HCTISN pour donner votre avis)

Nuclear battery : Chinese firm aiming for mass market production

L'entreprise chinoise Betavolt New Energy Technology Company affirme avoir développé une batterie atomique miniature capable de produire de l'électricité pendant 50 ans sans avoir besoin de charge ou d'entretien.

Betavolt affirme que sa batterie à énergie atomique est « absolument sûre, ne contient aucun rayonnement externe et peut être utilisée dans le corps humain dans des dispositifs médicaux tels que des stimulateurs cardiaques, des cœurs artificiels [...]. Les batteries à énergie atomique sont respectueuses de l'environnement. Après la période de désintégration, l'isotope nickel-63, en tant que source radioactive, se transforme en un isotope stable du cuivre, qui est non radioactif et ne présente aucune menace ni pollution pour l'environnement. »

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Transition énergétique : le gros coup de blues de l’hydrogène vert

Après les grandes annonces, le marché de l'hydrogène vert se confronte à la dure réalité industrielle. Face à une demande trop faible en raison des prix qui demeurent élevés, les producteurs revoient leurs projets à la baisse.  « On ne va pas se mentir, il y a eu une phase de communication très importante [...]. Désormais, on entre dans la réalité qui, elle, est plus complexe », concède Philippe Boucly, à la tête de la fédération d'industriels France Hydrogène. « Je suis persuadé qu'un certain nbre d'objectifs ne seront pas atteints ds les temps [...]. Les conditions pour aller vite ne sont pas réunies ».

« Le sujet, c'est vraiment de trouver des clients qui sont prêts à payer les surcoûts de cet hydrogène qui est plus vertueux, mais qui est en général plus cher », explique un énergéticien français.

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TVO souligne les performances de l’EPR d’Olkiluoto en Finlande

L’exploitant de la centrale nucléaire d’Olkiluoto, TVO, a annoncé une production record d’électricité pour le pays en 2023. Une performance rendue possible par la mise en service et les performances élevées de l’EPR Olkiluoto (OL3). Le réacteur de 3ème génération a produit 10,4 TWh. Connecté au réseau en mars 2022 et en opération commerciale depuis mai 2023, « Depuis son démarrage, OL3 a produit de manière stable à l’exception de 2 interruptions causées par des problèmes techniques sur la turbine », souligne TVO. Il précise cependant : « la production a été interrompue 84 heures sur un total de 6 155 heures, soit 1,4 % d’arrêts fortuits de production ».

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Pourquoi les deux start-up du mini nucléaire Naarea et Newcleo décident de collaborer

Deux start-up du nucléaire, Naarea et Newcleo, lancent « un partenariat stratégique et industriel » pour accélérer dans la course au développement des petits réacteurs innovants en Europe, dits de 4e génération, ont annoncé mardi à l'AFP les deux sociétés soutenues par le programme d'investissement France 2030.

Cette collaboration, susceptible de s'étendre à d'autres partenaires, se concentre sur 4 objectifs :  Le cycle du combustible, Le financement des infrastructures liées au cycle du combustible, La recherche, Le développement industriel. Décryptage.

Lire l’article sur l’Usine Nouvelle

Hydroliennes : le fabricant français Sabella en liquidation judiciaire

Sabella n’est plus. L’entreprise pionnière de l’hydrolien en France vient d’être placée en liquidation judiciaire, seulement 3 mois après sa mise en redressement judiciaire. L’entreprise aura payé cher l’absence d’un cadre législatif suffisant pour le développement de la filière hydrolienne en France.

Pourtant, Sabella avait marqué à plusieurs reprises l’histoire de la production d’énergies renouvelables française grâce à son prototype baptisé D10, première hydrolienne de France à avoir injecté du courant sur le réseau électrique français. Celle-ci, immergée à 55 mètres de profondeur dans le Fromveur, alimente l’île d’Ouessant depuis sa mise en place en 2022. Elle a même battu des records de production à la fin du mois de septembre 2023.

Lire l’article sur Révolution énergétique

EDF passe une étape clé pour le nucléaire tchèque

Le gouvernement tchèque a annoncé conserver les offres d’EDF et du sud-coréen KHNP pour la construction de réacteurs nucléaires, et écarter l’américain Westinghouse. Le choix de Prague est d’autant plus important, que Français, Américains et Coréens se disputent désormais le marché des centrales nucléaires en Europe de l’Est, zone historiquement équipée de réacteurs russes.

 Le russe Rosatom et le chinois CGN avaient certes manifesté leur intérêt pour l’appel d’offres, mais les autorités tchèques ont déclaré que leurs propositions ne seraient pas prises en considération «pour des raisons de sécurité». Pour mémoire, Westinghouse a remporté en 2022 un appel d’offres en Pologne, pour un montant d’environ 20 milliards de dollars, face aux offres d’EDF et de KHNP... A suivre...

Lire l’article sur Le Figaro

Avant son départ, Agnès Pannier-Runacher préparait une position franco-allemande sur l’énergie

Avant la suppression du ministère de la Transition énergétique lors du dernier remaniement, les équipes de l’ex ministre Agnès Pannier-Runacher préparaient un papier commun destiné à son homologue allemand, Robert Habeck, pour apaiser les tensions énergétiques avant les élections européennes.

Avec le départ de l’ancienne ministre, rien n’est certain dorénavant sur la continuité des travaux entamés. « Personne ne sait à ce stade si les équipes du ministère de l’Économie vont reprendre les travaux en cours ou en produire d’autres », a déclaré Christophe Grudler, eurodéputé (Renew) français et référent énergie.

Par conséquent, « le dossier est en suspens » et pourrait ne pas être réouvert tout de suite, selon cette source...

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L'Ontario rénovera la centrale nucléaire de Pickering, pour répondre à la demande

Très bonne nouvelle du Canada : le gouvernement de l'Ontario a annoncé son intention de remettre à neuf la centrale nucléaire de Pickering, afin de poursuivre son exploitation pendant au moins 30 années supplémentaires. Le projet concerne 4 des réacteurs CANDU de la centrale, datant du début des années 80. Cette centrale électrique évite 7 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an, et produit des isotopes qui stérilisent 20% des dispositifs médicaux à usage unique dans le monde.

L'annonce intervient alors que la demande d'électricité en Ontario devrait augmenter fortement au cours des prochaines décennies, et que la réglementation fédérale impose aux provinces des objectifs ambitieux pour la production d'électricité bas-carbone.

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Réseaux éoliens offshore : 400 milliards d’euros seraient nécessaires pour atteindre les objectifs de 2050

Le premier plan de développement du réseau offshore de l’UE, publié le 23 janvier, met en évidence les investissements considérables nécessaires pour relier les parcs éoliens offshore aux consommateurs finaux. On estime que 54 000 kilomètres de lignes de transmission devraient être construits dans les eaux territoriales des États membres d’ici à 2050.« Si nous voulons […] davantage de parcs éoliens offshore connectés à la terre, nous ne pouvons pas le faire avec les technologies actuelles, car en cas de défaillance, toute la structure s’effondre », « Nous avons donc besoin de disjoncteurs qui ouvrent la structure », précisant que ces technologies sont « plus difficiles à construire » pour des raisons techniques et « ne sont pas encore disponible à une échelle industrielle ».

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Pompes à chaleur : l’Allemagne en passe de manquer ses objectifs pour 2024

En Allemagne (comme en France d’ailleurs), le secteur du bâtiment est à la traîne en matière de climat. L’installation de 500 000 pompes à chaleur par an à partir de 2024 était l’objectif politique outre-Rhin et devait permettre de réduire le dépassement prévu des émissions de CO2 du pays de quelque 50 millions de tonnes (soit les émissions annuelles de l’Autriche) d’ici à 2030.

À l’origine, un tarif spécial de taxe sur l’électricité pour les pompes à chaleur était en cours d’élaboration à Berlin. Cependant, les difficultés budgétaires auxquelles est confrontée l’Allemagne — 60 milliards d’euros de crédit ayant été jugé illégaux par la Cour suprême du pays — ont rapidement mis un terme à ce projet, selon un expert du secteur. Décryptage.

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Fermeture annoncée par l'un des derniers producteurs de panneaux solaires PV en Europe de son site de production allemand

La raison de cette fermeture réside dans une compétition déséquilibrée avec les industriels des grandes puissances non européennes. Face à une croissance économique moindre que prévue, la Chine a accumulé des stocks de panneaux PV, qu'elle écoule à présent sur le marché mondial à prix cassé. Les Etats-Unis ont en réponse adopté des mesures protectionnistes (barrières à l'entrée de leur marché et fort soutien à leurs industriels via l'Inflation reduction act, IRA).

Si l'UE veut préserver son industrie - et à plus forte raison si elle souhaite la développer dans des secteurs stratégiques - elle doit urgemment adopter des mesures de soutien à ses industriels, qui soient à la hauteur de ce dont les industriels chinois, américains ou indiens bénéficient chez eux.

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Nicolas Goldberg : la réinstauration d'une taxe sur l'électricité et cette nouvelle hausse des factures de 10% est une très mauvaise idée

+8,6% pour les tarifs de base et +9,8% pour les tarifs HP/HC.

« "C'est la fin du bouclier tarifaire" ou "il faut préserver les finances de l'Etat" entend-on ça et là. Certes, mais est-il bien avisé de taxer un vecteur dont on veut inciter la consommation pour décarboner ? »

« Que dire à tous ces citoyens invités à abandonner leur chauffage fossile pour une pompe à chaleur ? On n'incite pas la consommation d'un bien en le taxant... C'est même tout l'inverse !! La décision est purement fiscale, désincitative pour la transition , et il y a d'autres choses à faire pour préserver les finances de l'Etat, à commencer par se désintoxiquer des énergies fossiles, mais ce n'est clairement pas en taxant les énergies décarbonées qu'on y arrivera. »

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Le barrage des Trois-Gorges, Chine - La plus puissante centrale hydroélectrique du monde !

Sa puissance équivaut à celle des 16 réacteurs des centrales nucléaires de Chooz, Civaux, Saint-Alban, Flamanville (hors EPR), Penly, Belleville, Golfech et Nogent réunis.

Il s'agit en effet du plus grand, du plus puissant, du plus long et du plus lourd barrage du monde.

Barrage de moyenne chute placé en travers d’un des plus grands fleuves de la planète, le fleuve Yangzi Jiang (ou Yangtze), il possède des caractéristiques pharaoniques suivantes : Puissance installée : 22 500 MW répartis sur 32 turbines de 700 MW chacune, Hauteur de chute de l’eau : 90 m, Longueur du barrage : 2 340 m, Retenue d’eau : environ 40 millions m3 d’eau, Longueur du réservoir : environ 600 km pour une surface de près de 1550 km2..

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Le rêve allemand de construire un parc de centrales électriques à hydrogène s’essouffle

D’ici 2035, l’Allemagne souhaite que 100 % de sa production d’électricité soit neutre en carbone. Pour soutenir les éoliennes et les panneaux solaires, le gouvernement avait, dans un 1er temps, envisagé la construction d’un parc de centrales électriques à hydrogène. Mais ces projets battent de l’aile face aux restrictions budgétaires et aux demandes de réduction des coûts de la part de l’industrie.

Et sans centrales à hydrogène de secours, l’Allemagne devra probablement recourir à plus de charbon pour combler le vide, a averti le chef de la BDI : « Tant que la perspective de nouvelles centrales électriques de secours basées sur l’hydrogène ne se concrétise pas […] la solution en Allemagne consistera à poursuivre l’exploitation des centrales électriques au charbon ».

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A Dunkerque, ArcelorMittal va réduire ses émissions avec l’aide de l’État

Le sidérurgiste a annoncé le 15 janvier, à l’occasion de la visite sur place de Bruno Le Maire, un investissement de 1,8 milliard d'euros, dont 850 millions apportés par l'État, sur son site de Dunkerque, avec un nouveau procédé pour remplacer le charbon dans la fabrication de l'acier, via la construction de 2 fours électriques.

Au total, l'investissement d’ArcelorMittal sur son usine de Dunkerque, qui fait partie des 50 sites industriels les plus émetteurs de CO2 en France, devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de 4,4 millions de tonnes par an. Soit 6 % des émissions industrielles de la France.

Et en parallèle, ArcelorMittal va signer avec EDF une lettre d'intention pour lui garantir un approvisionnement stable et compétitif en électricité.

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First lead-cooled fast neutron reactor's installation under way

En Russie, la construction du premier réacteur à neutrons rapides refroidi au plomb est en cours.

Le réacteur à neutrons rapides BREST-OD-300  de 4ème génération fait partie du projet Proryv , ou Breakthrough , de Rosatom visant à permettre un cycle fermé du combustible nucléaire. Ce réacteur à neutrons rapide est capable d'utiliser comme combustible le combustible usé issu des réacteurs traditionnels, tout en produisant plus de combustible qu'il n'en consomme (fonctionnement en « surgénérateur ». Selon le document d'information de l'Association Nucléaire Mondiale sur les réacteurs à neutrons rapides, « le réacteur à neutrons rapides de BREST, d'une puissance de 700 MWt, 300 MWe, est équipé de plomb comme caloporteur primaire, à 540°C, et de générateurs de vapeur supercritique.

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C/o Framatome
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