Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Nucléaire de demain : de nouveaux projets innovants soutenus par France 2030

Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l’appel à projets « Réacteurs nucléaires innovants » du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d’investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie Roland Lescure.  Jusqu’ici, 8 projets avaient été désignés lauréats au terme du 1er appel à projets lancé du 2 mars 2022 au 28 juin 2023.

Les 3 derniers sont  :

  • Le projet Stellarium porté par la start-up STELLARIA,
  • Le projet Proxima porté par la société THORIZON,
  • Le projet Taranis porté par la startup GenF,

tous soutenus par un appui technique du CEA.

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L'ombre de la Russie plane sur le sommet du nucléaire

Souvent dénoncée, la supposée dépendance à l'uranium naturel russe est un mythe. La Russie est un acteur marginal du secteur de l'extraction de ce minerai, pesant moins de 6% de la production mondiale.

Mais il existe d'autres dépendances. L'uranium naturel, qui ne comporte que 0,7% d'isotope fissile, doit être "enrichi" avant d'être brûlé dans un réacteur. C'est à cette étape que la Russie s'est rendue incontournable... Elle détient 46% du marché mondial.

La France, qui fait encore enrichir en Russie entre 5% et 15% de son uranium, pourrait totalement s'en passer : elle a les capacités suffisantes pour l'enrichir sur son sol. Mais ce n'est pas le cas de la plupart des pays d'Europe, ni des États-Unis, qui font enrichir en Russie 24% de l'uranium qui brûle dans leurs réacteurs

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Nucléaire : une alliance entre Framatome et le russe Rosatom fait des étincelles

En plein conflit ukrainien, Framatome signe une joint-venture avec le géant russe Rosatom pour fabriquer, en Allemagne, du combustible nucléaire, sous licence russe, destiné à alimenter les réacteurs de conception soviétique des pays de l'Europe de l'Est.

S'allier avec l'ennemi… Pour mieux s'en libérer ?

« Nos clients nous l'ont dit clairement : ils ne souhaitent pas passer d'un monopole russe à un monopole américain. La Commission européenne soutient ce projet, qui maintient une concurrence en Europe et permet une solution 100 % européenne et souveraine », assure Lionel Gaiffe de Framatome.

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Journée Technique Sfen « Cinquante ans d’évolution des doctrines de sûreté »

Cette journée technique rappellera quelques-unes des grandes évolutions qui ont progressivement bâti les doctrines de sûreté nucléaire telles que nous les pratiquons aujourd’hui. Elle mettra en perspective ses piliers et ses étapes, avec la conscience qu’elles ne sont jamais figées. Elle tâchera aussi d’éclairer certains enjeux d’aujourd’hui comme, au-delà du design et de l’analyse de scénarios anticipés, la prise en compte des réalités de l’exploitation quotidienne et la gestion de l’imprévu. 

Elle s’adresse aux jeunes ingénieurs, aux généralistes qui veulent se remémorer quelques points saillants de la sûreté et à tous ceux qui, derrière la « démonstration de sûreté », veulent retrouver le sens des origines.

Découvrir le programme et s’inscrire sur la Sfen

Nucléaire et hydrogène, le rouleau compresseur industriel chinois est en marche

La stratégie industrielle chinoise vise à prendre le contrôle économique et technologique des filières essentielles à la transition énergétique. Cela a déjà été fait dans le photovoltaïque, dans les batteries lithium-ion, dans les composants des éoliennes et dans la production et le raffinage de nombreux minéraux dits critiques. Le développement industriel chinois est aussi spectaculaire dans les voitures électriques, le nucléaire et l’hydrogène décarboné.

La recette est toujours la même : subventionner massivement avec de l’argent public la filière, lui permettre de développer technologies et moyens de production avec des investissements colossaux sur le marché chinois,  et fort de cette base détruire ensuite la concurrence avec une production massive et des prix contre lesquels les producteurs étrangers ne peuvent lutter.

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Le chargement du combustible a commencé dans le prototype de réacteur nucléaire à neutrons rapides indien

20 ans après le lancement des travaux, le PFBR, prototype de réacteur à neutrons rapides indien, va enfin recevoir son combustible nucléaire pour une mise en service espérée en décembre 2024. Ce réacteur de 500 MWe, une fois mis en service, rejoindra la très courte liste des réacteurs à neutrons rapides en fonctionnement dans le monde avec les réacteurs russes Beloyarsk-3 (560 MWe) et Beloyarsk-4 (820 MWe), et le CEFR chinois (20 MWe).

Le PFBR sera alimenté avec du MOX, un combustible nucléaire constitué de 8,5 % de plutonium et 91,5 % d’uranium appauvri. Grâce à l’expérience acquise avec ce prototype, le pays espère construire 6 réacteurs commerciaux d’une puissance de 500 MWe.

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X-energy opens first training centre for SMR operators

X-energy ouvre le 1er centre de formation pour les opérateurs SMR. Le centre comprend un simulateur de salle de commande d’un SMR, un prototype de système de protection des réacteurs,  une expérience de réalité virtuelle, ainsi que des bureaux et des salles de classe, et sera utilisé pour former les futurs opérateurs des petits réacteurs modulaires avancés Xe-100 de X-energy.

 Le Plant Support Center (PSC) formera jusqu'à 52 opérateurs simultanément avec un programme de formation qui utilisera des environnements virtuels et simulés pour fournir aux stagiaires une expérience pratique avant d'opérer sur le terrain.

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Transatlantic collaboration on SMR regulation expanded

Un protocole de coopération trilatéral a été signé entre les autorités de sureté nucléaire britanniques, canadiennes et américaines, pour collaborer sur les examens techniques des technologies de réacteurs avancés (AMR) et de petits réacteurs modulaires (SMR).  L'accord devrait contribuer au développement d'approches communes pour examiner les problèmes techniques de sureté communs afin de répondre aux exigences réglementaires de chaque pays.

La collaboration internationale et les initiatives visant à harmoniser le processus réglementaire sont considérées comme essentielles au déploiement sûr et réussi de nouveaux modèles de réacteurs tels que les SMR et AMR.

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US proposed budget supports nuclear projects

La demande de budget globale soumise au Congrès américain décrit les priorités politiques et de financement de l'administration ainsi que les perspectives économiques pour l'exercice à venir.

La demande de budget 2025 de l'administration américaine comprend près de 1,6 milliard de dollars pour l'Office de l'énergie nucléaire du ministère de l'Énergie, avec un soutien pour sécuriser les approvisionnements en combustible HALEU (pour High-Assay Low-Enriched Uranium), développer de nouvelles technologies de réacteurs avancés, soutenir la R&D universitaire et faire progresser l'utilisation de la fabrication additive et de l’intelligence artificielle, et soutenir le déploiement international de la technologie des réacteurs américains. Décryptage.

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Germany aims to build fusion power plant

L'Allemagne veut construire une centrale à fusion nucléaire !?  Un nouveau programme de financement pour la recherche sur la fusion nucléaire a été annoncé par la ministre allemande de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger, visant à ouvrir la voie à la construction d’une centrale à fusion d'ici 2040.

« La crise énergétique nous a montré à quel point un approvisionnement énergétique propre, fiable et abordable est important. Et la fusion est une énorme opportunité pour résoudre tous nos problèmes énergétiques. La course mondiale est lancée. Je voudrais que l'Allemagne soit parmi les 1er à construire une centrale à fusion. Nous ne devons pas laisser passer cette immense opportunité, notamment en termes de croissance et de prospérité », a déclaré la ministre.

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L'héritage du charbon en Europe reste un obstacle majeur à la lutte contre le réchauffement climatique

L’UE est responsable d’une plus grande quantité d’émissions de méthane provenant du charbon que d’autres combustibles fossiles, en raison de la poursuite des activités minières en Europe, de mesures insuffisantes et des mines abandonnées.

Le charbon est profondément ancré en Europe, et bien que l’UE tente de s’orienter vers des alternatives plus propres, qu’il s’agisse du gaz ou des énergies renouvelables, le charbon reste le combustible le plus polluant utilisé et la plus grande source d’émissions de méthane de l’UE.

« Les mines de charbon continuent d’être autorisées à émettre des quantités massives de méthane dans l’air, alors qu’il existe des solutions prouvées pour l’éviter », explique Sabina Assan, analyste du méthane au sein d’Ember.

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Le déficit d’investissement dans les réseaux électriques en Europe est pire que prévu, selon une étude

Les États membres de l’UE sous-estiment systématiquement la vitesse à laquelle les énergies renouvelables doivent être intégrées aux réseaux dans leurs plans de développement, ce qui compromet la transition énergétique, selon une nouvelle étude. Alors que l’UE déploie rapidement de nouveaux panneaux solaires et de nouvelles éoliennes, les investissements dans les lignes électriques à haute tension sur de longues distances et dans les réseaux de distribution à basse tension sont à la traîne. Et ces problèmes de raccordement aux réseaux constituent un risque pour la transition énergétique.

Un rapport de 2023 estimait le déficit à 584 milliards d’euros d’ici 2030, mais une nouvelle étude d’Ember suggère qu’il pourrait être encore plus important. Décryptage.

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Le monde s’engage pour le nucléaire, et l’Europe se joint enfin à la fête

Les 30 chefs d’état et représentants présents au Sommet de l’énergie nucléaire à Bruxelles ont réaffirmé l’importance du nucléaire pour la transition énergétique tout en exposant leurs enjeux nationaux.

Dans le communiqué final, ils déclarent : « Nous nous engageons à œuvrer pour libérer pleinement le potentiel de l’énergie nucléaire en prenant des mesures pour soutenir et financer de manière compétitive la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires existants, la construction de nouvelles centrales nucléaires et le déploiement rapide de réacteurs avancés, y compris les petits réacteurs modulaires, dans le monde entier, tout en maintenant les plus hauts niveaux de sûreté et de sécurité, conformément aux réglementations et aux circonstances nationales respectives ».

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