Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Lancement du projet de Formation Pro Industrie Auvergne-Rhône-Alpes (FPI AURA)

La région académique Auvergne-Rhône-Alpes est lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et Métiers d’Avenir » (AMI CMA) avec le projet Formation Pro Industrie (FPI AURA), visant à transformer les formations existantes, booster leur nombre et augmenter le nombre d’écoles les proposant.

La Sfen Rhône-Ain-Loire est fière de faire partie du consortium ayant concrètement œuvré sur ce projet, qui permet à plus de jeunes de s’orienter vers des métiers de l’industrie, en en particulier les 100 métiers de la filière nucléaire, qui est la 3ème filière industrielle française, avec plus de 220 000 emplois dans plus de 3000 entreprises (dont 1200 en Auvergne-Rhône-Alpes).

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L'hydroélectricité peut-elle survivre aux sécheresses, au manque d’investissements et aux oppositions locales ?

L’hydraulique génère aujourd’hui et pour encore des années plus d’électricité que toutes les autres énergies renouvelables combinées. Elle a en outre l’avantage d’être pilotable, cad de pouvoir répondre à la demande, à la différence de l’éolien et du solaire tributaires du vent et du soleil. Mais cette source d’énergie est en perte de vitesse, victime à la fois des sécheresses dans certaines régions du monde, du coût des investissements pour construire de nvx équipements ou moderniser ceux existants, et des oppositions locales à des travaux ayant un important impact environnemental. L’AIE a pourtant tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises affirmant que l’hydraulique est un élément essentiel de la transition énergétique. Décryptage

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Nucléaire : il n’y aura pas une mais trois piscines d’entreposage des combustibles dans la Hague

La construction d’une nouvelle piscine d’entreposage de combustibles usés sur le site d’Orano la Hague, près de Cherbourg (Manche) a été abandonnée par EDF et Orano au profit d’un nouveau projet : la création de trois nouvelles piscines d’une capacité de 6 500 t, qui s’ajoutent à la construction d’une nouvelle usine de traitement des combustibles et d’un site de fabrication de Mox.

Une « approche modulaire et séquencée [doit permettre de] couvrir le juste besoin », expliquent EDF et Orano. En 2040, devraient être disponibles la première des trois piscines du futur atelier de déchargement et entreposage (Adec). Pile au moment où les piscines actuelles d’entreposage arriveront à saturation.

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Orano inaugure sa nouvelle usine de fabrication d’emballages nucléaires à Cherbourg

2024 marque l’année des nouvelles infrastructures d’Orano. Plus tôt dans le mois, l’entreprise a débuté la construction de l’extension de l’usine d’enrichissement Georges Besse II. Dans la foulée, le 17 octobre, Orano a inauguré, au port de Cherbourg, sa nouvelle usine de fabrication d’emballage du combustible usé. Baptisée « TN Eagle Factory ».

Cette usine de fabrication sera dédiée à l’assemblage de son emballage de nouvelle génération, qui permet le transport et l’entreposage à sec du combustible usé. Doté d’une conception innovante et d’une structure modulaire, ce contenant est de 5 mètres de long et 3 mètres de diamètre pour 150 tonnes. L’usine a une superficie de 6 600 m², sa construction ayant bénéficié du fonds d’investissement France Relance.

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Réacteurs de nouvelle génération : Otrera rejoint un groupe de travail sur le combustible MOX avec Orano

Ce groupe de travail initié par Orano, rassemble Otrera, Hexana et Newcleo. L’objectif est de mutualiser les coûts et les ressources pour reconstruire le schéma industriel relatif à l’approvisionnement du combustible MOX (Mixed Oxide Fuel) destinés aux réacteurs nucléaires à neutrons rapides et accélérer le développement des réacteurs à neutrons rapides au niveau national et international. Il vise notamment à :

1️⃣ Développer les capacités de production de MOX RNR pour répondre aux besoins des réacteurs avancés,
2️⃣ Optimiser les solutions d'emballage et de transport pour le combustible neuf et usé,
3️⃣ Garantir la faisabilité technique du traitement du futur MOX RNR qui aura été développé.

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Hydrogène : les plans de l’UE se heurtent à la réalité du marché, selon des experts

Le gestionnaire de réseau de transport slovaque Eustream et l’opérateur de stockage de gaz Nafta soutiennent les initiatives de l’Union européenne (UE) en matière d’hydrogène, mais soulignent qu’en l’absence de garanties de production ou de consommation d’hydrogène il sera difficile de faire décoller le marché.

« C’est une chose de réussir à construire un gazoduc pour l’hydrogène qui traverse la Slovaquie, c’en est une autre de savoir si, en 2030, le marché sera suffisamment prêt ».

« Nous ne reconstruirons pas le réseau sans des garanties concernant la production et la consommation, mais nous ferons tout notre possible pour être prêts pour l’hydrogène en 2030 ».

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Amazon s’engage dans le nucléaire modulaire avec un investissement de 500 M$

Amazon a annoncé des accords stratégiques visant à promouvoir la construction de petits réacteurs modulaires (SMR) dans les États de Virginie et de Washington, afin de sécuriser son approvisionnement en énergie durable et réduire l’empreinte carbone de ses centres de données.

L’accord avec Energy Northwest prévoit la construction de quatre réacteurs avancés de 80 MW chacun dans l’État de Washington. Ces réacteurs seront développés en partenariat avec X-energy Reactor Co., une entreprise spécialisée dans les technologies nucléaires innovantes. Amazon disposera également de l’option d’acquérir 320 MW de puissance provenant de ces installations.

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Les États membres pro-nucléaires réclament un « changement de paradigme » énergétique en Europe

Suite à une réunion entre 14 représentants d’États membres et la directrice générale de l’Énergie à la Commission européenne, Ditte Juul Jørgensen, 10 d’entre eux  (France, Croatie, Tchéquie, Finlande, Suède, Roumanie, Pays-Bas, Slovaquie, Slovénie et Bulgarie) ont appelé l’UE à ne plus discriminer le nucléaire dans aucun texte ou fonds européen, existants et futurs.

Selon les membres de l’Alliance, le nucléaire et ses atouts  doit « être dûment intégré dans les propositions à venir » de la CE, en tête desquelles le « Clean Industrial Deal » promis par Ursula von der Leyen, et les objectifs climatiques pour 2040.

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Framatome et ČEZ développent des combustibles souverains pour les réacteurs VVER-1000

Framatome a signé un protocole d’accord avec l’opérateur tchèque ČEZ pour développer des combustibles destinés aux réacteurs à eau pressurisée VVER-1000. Cet accord représente un enjeu majeur pour diminuer la dépendance de certains pays européens vis-à-vis de la Russie.

Le pays avait déjà entamé un processus de diversification de ses fournisseurs de combustible en 2018 avec un appel d’offres. Ce besoin est devenu plus pressant avec la guerre en Ukraine en 2022. Des contrats ont ainsi été signés avec Westinghouse et Framatome pour la centrale de Temelín, et en 2023 avec Westinghouse pour celle de Dukovany. Auparavant, ČEZ s’approvisionnait en combustible auprès de la société russe TVEL.

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De nouvelles centrales nucléaires en Suisse ?

La Suisse envisage de relancer le nucléaire, sept ans après la décision de sortir progressivement de cette source d’énergie.

 En 2017, les Suisses avaient voté à 58 % pour la sortie de l’énergie nucléaire. Mais aujourd’hui, selon le ministre suisse de l’Énergie, Albert Rösti, la situation a « radicalement changé », en raison des tensions géopolitiques et de la crise énergétique.

En effet, selon un sondage de 2023 réalisé par l'institut Sotomo, 64% sondés s'opposent à la fermeture des centrales nucléaires d'ici à 2037, comme le demandent les Verts. Et 56% sont "pour ou plutôt pour" la construction rapide de nouvelles centrales nucléaires afin de garantir l'approvisionnement en électricité.

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Une éolienne de 26 MW : les chinois en roue libre dans la course aux méga turbines

Dans le monde de l’éolien, la tendance est clairement au gigantisme. Et la Chine vient de présenter une nouvelle machine aux dimensions folles.

Une éolienne offshore de 310 mètres de diamètre pour une puissance de 26 mégawatts.

Elle culmine à pas moins de 185 mètres. C’est l’équivalent d’un immeuble… de 63 étages !  Avec un diamètre total tout simplement énorme : Plus de 310 mètres. Soit la hauteur de la tour Eiffel à quelques mètres près ! Ses pales vont ainsi balayer une surface de 75.000 mètres carrés, soit l’équivalent d’environ 10 terrains de football.

Pour comparaison, les éoliennes en mer du parc de Saint-Nazaire affichent une puissance de 6 MW pour un diamètre d’environ 150 mètres.

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First SMR projects selected by European Industrial Alliance

La CE a sélectionné 9 projets de SMR lors de la 1ère série de candidatures pour former des groupes de travail de projet dans le cadre de l'Alliance industrielle européenne sur les SMR. Il s'agit du projet EU-SMR-LFR (des italiens Ansaldo Nuclear et ENEA, avec le belge SCK CEN et le roumain RATEN); du projet CityHeat (du français Calogena avec le finlandais Steady Energy); du projet Quantum (de l’américain Last Energy); du projet européen LFR AS (du franco-italien Newcleo); du projet NUWARD (du français EDF); du projet européen BWRX-300 SMR (des américano-japonais GE Hitachi Nuclear Energy avec le polonais OSGE); du projet Rolls-Royce SMR (du britannique Rolls-Royce); du projet NuScale VOYGR SMR (de l’américain NuScale Power, avec le roumain RoPower Nuclear); du projet Thorizon One (du franco-néerlandais THORIZON).

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Framatome s’impose en Espagne pour la fourniture du combustible indispensable à ses centrales

Framatome, partenaire historique de CNAT, continuera de fournir des assemblages de combustible haute performance thermique (HTP) et des services connexes pour la centrale de Trillo jusqu’en 2035, avec une option de prolongation si l’exploitation de la centrale est étendue. Ce contrat prévoit neuf livraisons successives, affirmant le rôle de Framatome en tant que fournisseur clé dans le domaine nucléaire européen.

Le combustible HTP de Framatome, reconnaissable par ses grilles d’espacement spécifiques, est reconnu pour son rendement thermique élevé. Utilisé dans 45 réacteurs à travers le monde, ce type de combustible optimise la performance des réacteurs.

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Et si le gaz naturel liquéfié était pire que le charbon ?

Du point de vue du climat, mieux vaut consommer du gaz fossile que du charbon. C’est disons « moins pire »... Mais peut-on en dire autant du gaz naturel conditionné sous forme liquide, le GNL ?  Les chercheurs de l’université Cornell (États-Unis) ont quantifié les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de GNL aux USA. Leur conclusion est sans appel. « Le gaz fossile et le gaz de schiste sont tous deux mauvais pour le climat. Le gaz naturel liquéfié est pire. »

De quoi remettre en cause le modèle de transition énergétique de certains pays, comme par exemple nos voisins allemands, qui prévoient la construction de 27 centrales à gaz afin de pouvoir fermer leur centrales charbon d’ici 2035...

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« Les positions ont totalement changé au sein de la Commission » : l’inexorable retour de l'énergie nucléaire en Europe ?

En refusant catégoriquement le recours à l'énergie nucléaire, l'Allemagne se retrouve de plus en plus isolée au sein de l'UE. Même la Commission, autrefois opposée à l’énergie nucléaire, pourtant bas carbone, retourne sa veste. Depuis un an, c'est le Néerlandais Wopke Hoekstra qui s’est vu confier le portefeuille de l’action pour le climat par Ursula Von der Leyen. Il a remplacé Frans Timmermans, antinucléaire revendiqué, alors que Wopke Hoekstra est partisan de l'énergie nucléaire.

« Les positions ont totalement changé au sein de la Commission, confirme un fonctionnaire. Alors qu'avant l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, tout le monde ici était contre l'énergie nucléaire, beaucoup pensent aujourd'hui qu'on ne peut plus s'en passer. »

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Le Kazakhstan vote en faveur du nucléaire lors d’un référendum

« Êtes-vous d’accord pour construire une centrale nucléaire au Kazakhstan ? », à cette question les Kazakhs ont répondu le 6 octobre OUI à 70 %, selon les résultats publiés par la Commission électorale du Kazakhstan, avec un taux de participation de 60%.

 Le pays, qui compte 20 millions d’habitants, envisage ainsi de construire une toute première centrale nucléaire, si l’on exclut l’exploitation (1972-1999) d’un petit réacteur à neutrons rapides, le BN-350, hérité de la période soviétique. Le gouvernement a fixé l’objectif d’une part de nucléaire de 5 % dans la production électrique en 2035. Selon la presse quatre acteurs sont envisagés pour la construction de la centrale : EDF, CNNC (Chine), KHNP (Corée du Sud) et Rosatom (Russie).

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Voiture électrique : Enedis alerte sur les risques de saturation du réseau national

Dans la 5e édition de son enquête comportementale auprès des utilisateurs de véhicules électriques, publiée en sept 2024, le gestionnaire du réseau électrique français Enedis, s’inquiète de la non-utilisation du mode pilotage de la recharge, qui est un risque majeur pour le réseau électrique national, car cela pourrait conduire à une saturation du réseau.

Seuls 32 % des propriétaires de véhicules électriques pilotent la recharge de leur voiture, selon l’enquête de septembre 2024. Pourtant, cette pratique est essentielle pour éviter des pics de consommation aux heures de pointe.

Enedis prévient que sans une adoption massive du pilotage, des investissements coûteux dans des infrastructures de production seront nécessaires.

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Le DOE alloue 900 millions de dollars pour promouvoir les réacteurs de nouvelle génération face à la demande énergétique croissante

Le Département américain de l’Énergie (DOE) a révélé l’ouverture des candidatures le 16 octobre pour un financement de 900 millions de dollars destiné au déploiement initial domestique des SMR de génération III+, visant à répondre à la demande croissante en énergie propre. Le DOE estime que les États-Unis auront besoin d’environ 700 GW à 900 GW de capacité de puissance propre supplémentaire et fiable pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Le DOE a indiqué que les SMR Gen III+ pourraient revitaliser et exploiter l’expertise, la main-d’œuvre et les chaînes d’approvisionnement soutenant la flotte existante de réacteurs à eau légère de grande taille, offrant ainsi une voie à court terme pour les nouveaux déploiements et l’exploitation nucléaire.

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