Nous rejoindre
Nous contacter
Nous regarder
La Sfen lauréate du grand concours "Attractivité du nucléaire" 2024
Le 14 février dernier, La Sfen RAL était invité par Monsieur le Ministre Marc Ferracci, pour la remise des prix de l'édition 2024 du grand concours "Attractivité du nucléaire", organisé par l’Université des Métiers du Nucléaire et la Délégation interministérielle au nouveau nucléaire, en partenariat avec Nuclear Valley et le GIFEN,
Je suis très fier que la Sfen et WiN France se soient vu remettre le prix Ambassadeur du Nucléaire (dans la catégorie Organismes de formation/orientation de moins de 10 salariés). Ce résultat reconnait les 200 actions réalisées vers les jeunes de septembre 2023 à juin 2024 (80 interventions dans l’enseignement supérieur, 20 auprès d'alternants, 90 en primaire, secondaire et lycée).
Débat public réacteurs nucléaires Bugey : réunion thématique "C'est quoi le projet ?" (12/02/2025)
Dans le cadre du Débat Public concernant le projet de nouveaux réacteurs nucléaires dans le Bugey, organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) du 28 janvier au 15 mai 2025, la Sfen RAL a été amené à s’exprimer, lors de la réunion thématique "C'est quoi le projet ?" du 12/02/2025 à Loyettes.
Cette tribune présente succinctement le résultat de l’analyse faite par la Sfen du dossier des maitres d’ouvrage (DMO), au regard de la littérature scientifique produite par les plus grandes institutions mondialement reconnues (GIEC, AIE, ONU,… et dans l’hexagone : RTE, ADEME, CEA,…). Cette analyse permet de mettre en avant de nombreuses contributions positives découlant de ce projet.
Pétition « Dites oui à la construction de deux EPR en région Auvergne-Rhône-Alpes »
« Sur un sujet aussi important que le nouvel EPR de deuxième génération à la centrale nucléaire du Bugey, nous ne pouvons pas laisser la parole aux seuls détracteurs invétérés, alors que l’immense majorité des Français est favorable à l’énergie nucléaire. »
« Nous soutenons ce projet, car le nucléaire est l’énergie la plus décarbonée du marché. Avec les élus et les acteurs des départements concernés, mais aussi de toute la région, nous sommes unis pour défendre ce nouvel EPR et lançons une tribune afin que les partisans du projet puissent enfin s’exprimer, et que les partisans de la décroissance n’aient pas pignon sur rue. »
Fabrice PANNEKOUCKE, Président de la Région AuRA
France : une capacité de stockage de CO2 estimée à 4,7 milliards de tonnes
L’inventaire des capacités potentielles de stockage géologique du CO2 en France a été publié par la DGEC, en réponse aux obligations du règlement européen Net Zero Industry Act (NZIA). Cette étude EVASTOCO2 constitue la première évaluation nationale du genre, et estime un potentiel de stockage à 1,1 milliard de tonnes dans des structures géologiques fermées et à 3,6 milliards de tonnes dans des unités de stockage hors pièges géologiques.
L’Union européenne et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) considèrent le captage et stockage du CO2 comme une solution pour réduire les émissions résiduelles des industries où les alternatives bas-carbone sont limitées.
Plan d’investissement de 100 milliards dans le réseau électrique : un impact limité sur les factures, selon RTE
Selon RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, cet investissement est nécessaire pour accompagner l’évolution des sources de production d’énergie, notamment l’éolien et le solaire, et pour garantir un approvisionnement stable. Le financement couvrira aussi la construction de nouvelles lignes à haute tension, ainsi que la mise en place de technologies avancées pour une gestion plus flexible de l’énergie.
D’après l’entreprise, la modernisation du réseau ne devrait entraîner qu’une augmentation modérée des coûts, estimée à environ 10% d’ici 2035. Ce chiffre reste bien en-deçà des hausses de prix observées ces dernières années, alimentées par les fluctuations du marché de l’énergie et les coûts liés aux achats de gaz.
Newcleo engage le processus foncier pour son réacteur SMR en France
Newcleo a annoncé l’ouverture des discussions pour l’acquisition d’un terrain destiné au démonstrateur de son réacteur modulaire de petite taille (SMR), à proximité de la centrale nucléaire de Chinon, en région Centre-Val de Loire. Cette étape marque une avancée clé dans le projet de l’entreprise, qui ambitionne de déployer une technologie de réacteur rapide refroidi au plomb.
Selon la feuille de route de Newcleo, un premier prototype non nucléaire du réacteur devrait être prêt en Italie d’ici 2026. La mise en service du premier réacteur opérationnel en France est prévue d’ici fin 2031, afin de démontrer la viabilité industrielle de sa technologie, tandis que la décision finale d’investissement pour la première centrale commerciale devrait intervenir autour de 2029.
Des réacteurs d’avions sauvent-ils vraiment le réseau électrique belge ?
Oui, aussi incroyable que cela puisse paraitre, la Belgique utilise des turboréacteurs de vieux Boeing 707, fonctionnant au gaz ou au kérosène, et qu’elle active en situation d’urgence pour répondre à une demande en électricité dépassant les capacités habituelles. Si les turboréacteurs remplissent leur rôle d’ultime rempart contre une panne généralisée, leur coût environnemental et financier les rend clairement insoutenables à long terme, et ne résout en rien le problème de fond d’insuffisance de moyens de production, pilotable et bas carbone... qui va s’amplifier puisque la loi actuelle prévoit l’arrêt progressif du parc nucléaire belge, et ce sont les réacteurs Doel 4 et Tihange 3 qui doivent prochainement être arrêtés.
Blykalla lance un prototype de SMR électrique en Suède
Le développeur suédois Blykalla a débuté la construction d'une installation pilote destinée à tester son prototype d'AMR (Advanced Modular Reactor, pour réacteur modulaire avancé). Situé près d’Oskarshamn, cet essai technologique vise à démontrer la faisabilité de son concept SEALER-E, un réacteur électrogène basé sur une technologie de refroidissement au plomb.
Blykalla, anciennement connu sous le nom de LeadCold, est issu des recherches menées depuis 1996 au KTH sur les réacteurs refroidis au plomb. Fondée en 2013, l’entreprise développe la technologie SEALER, avec pour objectif la mise en service de son premier réacteur commercial SEALER-55 d’ici le début des années 2030.
Belgique : Le gouvernement veut doubler la capacité nucléaire d’ici 2035
Virage à 180] en Belgique ! Le nouveau gouvernement belge a officialisé son intention d’étendre la capacité nucléaire du pays, en annonçant la prolongation de 4 GW de réacteurs existants et le développement de nouvelles infrastructures pour atteindre un total de 8 GW.
Cette annonce, faite par le Premier ministre Bart De Wever devant les députés, nécessite une modification législative. En effet, la législation actuelle, adoptée en 2003, prévoit l’arrêt progressif du parc nucléaire belge. Or, le gouvernement souhaite supprimer deux articles de cette loi : celui qui fixe le calendrier de fermeture des réacteurs et celui interdisant la production d’énergie à base d’atome. Cette modification ouvrirait la voie à une prolongation de centrales existantes et à la construction de nouveaux réacteurs.
Le projet nucléaire Sizewell C avance sans dépassement de budget
Les responsables du projet ont présenté un 1er bilan aux parlementaires, mettant en avant des avancées financières et industrielles significatives. Selon une évaluation commandée par la banque HSBC et réalisée par le cabinet de conseil Enco, Sizewell C serait le projet nucléaire le mieux préparé de l’histoire moderne. L’étude indépendante met en avant une gestion rigoureuse qui limite les risques d’augmentation des coûts et des délais, contrairement à d’autres projets similaires ayant connu des dépassements importants.
Les dirigeants du projet, Julia Pyke et Nigel Cann, ont souligné que Sizewell C bénéficie d’économies de coûts de l’ordre de 1 milliard de livres sterling (1,2 milliard de dollars), rendues possibles par la réutilisation des innovations issues d’Hinkley Point C.
Centrale nucléaire : la France et les Etats-Unis s’affrontent pour un potentiel méga contrat de plus de…
L’américain Westinghouse et le français EDF sont actuellement en compétition pour l’ajout d’une nouvelle centrale nucléaire en Slovénie, à côté du site existant de Krško , tandis que le coréen KNNP (Korea Hydro & Nuclear Power) a jeté l'éponge en décidant de ne pas soumettre d’offre.
L'an dernier, Westinghouse, EDF et KHNP étaient les 3 soumissionnaires pour le nouveau nucléaire en République tchèque. KHNP était le soumissionnaire retenu et un contrat devait être signé d'ici fin mars, mais EDF et Westinghouse avaient fait appel contre la décision (Westinghouse intentant par ailleurs une action juridique contre KNNP sur des questions de propriété intellectuelle).
Le nucléaire toujours plus populaire
Dans l’opinion publique, auprès des gouvernements, des grandes entreprises de la technologie, et des institutions et organisations internationales impliquées dans la transition (à l’exception notable de la Commission européenne… !), l’énergie nucléaire a le vent en poupe. Et les investissements dans le monde dans l'énergie nucléaire ont augmenté de 50% au cours des cinq dernières années.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) explique dans une étude récente intitulée « La voie vers une nouvelle ère pour l’énergie nucléaire » pourquoi elle séduit autant, et avance trois scénarios nucléaires d’ici 2050 tous marqués par une augmentation rapide et spectaculaire du nombre de centrales et de réacteurs dans le monde
La Sfen RAL était présente au dernier Club des Dirigeants de l’IFARE
Ce jeudi 30 janvier 2025, l’IFARE réunissait ses adhérents et partenaires pour un Club des Dirigeants riche en échanges et en réflexions stratégiques autour de l’avenir de la filière nucléaire, avec au programme de cette soirée :
1°) Les SMR : intérêt, panorama, perspectives, par Thierry CAILLON, Président de la Sfen RAL, qui a apporté un éclairage sur les Small Modular Reactors (SMR), leur potentiel et leur développement en France et à l’international.
2°) Le débat public sur le projet EPR2 Bugey, par Pierre-Franck THOME-JASSAUD, Directeur du débat public du Projet EPR2 Bugey à EDF, qui a détaillé les enjeux du débat public, les modalités de concertation et la manière dont les acteurs du nucléaire peuvent y contribuer.
Nous contacter