Société française d’énergie nucléaire

Groupe Régional Rhône-Ain-Loire

Avancement du chantier Hinkley Point C : Des progrès impressionnants !

Pour l’Unité 1, Les générateurs de vapeur sont en cours d’installation, Le circuit primaire est en cours d’assemblage et de soudure, La pose des tuyauteries, de la ventilation et des chemins de câbles est bien avancée dans les galeries techniques souterraines reliant les bâtiments, Certains tableaux électriques sont en cours de tests, Le génie civil de la salle des machines est presque terminé et le générateur et la turbine sont en cours d’installation, Le genie civil de la station de pompage sera terminé d’ici la fin d’année,...

Pour l’Unité 2 : Le dôme a été posé cet été, Grâce au retour d’expérience de l’unité 1, l’unité 2 est construite 20 à 30% plus vite.

Regarder la vidéo sur LinkedIn

ITER : L'avancement de la construction en vidéo

Le projet de recherche ITER s'inscrit dans une démarche à long terme visant à l'industrialisation de la fusion nucléaire. Il associe 33 pays : ceux de l'Union européenne ainsi que l'Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud et les États-Unis.ITER  est le plus grand projet scientifique mondial actuel. Il naît de l'idée d'une collaboration internationale sur l'énergie de fusion dès 1985. Son entrée en activité et la production du premier plasma sont prévues pour 2033.

Dans le tokamak, le combustible est stocké sous forme de quelques grammes de plasma dans une chambre à vide très poussée de forme toroïdale. Ce plasma est chauffé à 150 millions de degrés pour déclencher des réactions de fusion, qui dégagent de l'énergie.

Regarder la vidéo sur LinkedIn

Czech Republic seeks EC funding approval for second new nuclear unit

La République tchèque, qui a déjà obtenu l'approbation de la Commission européenne pour son plan de financement d'une nouvelle unité de la centrale nucléaire de Dukovany, a maintenant demandé l'approbation d'un soutien étatique similaire pour la construction d’une 2ème unité supplémentaire. La République tchèque prévoit d'accorder un soutien direct des prix sous la forme d'un contrat d'achat d'électricité, garantissant des revenus stables pour la nouvelle unité nucléaire prévue à Dukovany pendant 40 ans, avec un prêt d'État subventionné pour couvrir la majorité des coûts de construction ainsi qu'un « mécanisme de protection contre les événements imprévus ou les changements de politique ».

Lire le post sur LinkedIn

Germany boosts funding for fusion research

L'Allemagne augmente le financement de la recherche sur la fusion nucléaire. D'ici 2029, plus de 2 milliards d'euros seront investis dans la recherche sur la fusion, ainsi que dans le développement de nouvelles infrastructures de recherche et de projets pilotes.

Selon la ministre fédérale de la Recherche, de la Technologie et de l'Espace, Dorothee Bär. « Notre énergie de demain doit être sûre, respectueuse de l'environnement, respectueuse du climat et abordable pour tous. À l'avenir, la technologie clé de la fusion pourrait contribuer à répondre à cette demande. Avec le Plan d'action pour la fusion, nous ouvrons la voie à la première centrale à fusion au monde en Allemagne. »

Lire le post sur LinkedIn

EDF fournira de l'électricité nucléaire au géant du ciment Lafarge

Lafarge et EDF ont signé le 3 sept un contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN), qui doit permettre au cimentier de bénéficier d’une électricité bas-carbone sur une longue période. EDF indique que le contrat couvrira « une partie de la consommation électrique de l’ensemble des sites électro-intensifs de Lafarge en France ».Il permettra de « réduire significativement l’empreinte carbone de ses activités tout en maintenant la compétitivité de ses sites et leur ancrage territorial ». Parmi les différents process industriels, c’est celui de la production de ciment qui a la plus grosse empreinte carbone, avec 8% des émissions mondiales de CO2.Un enjeu majeur de la décarbonation est donc de parvenir à fabriquer en très grandes quantités et à des couts acceptables du ciment bas carbone.

Lire le post sur LinkedIn

Combustible nucléaire pour les mini réacteurs SMR : cette startup vient de franchir une étape majeure

Alors que Naarea, en proie à des difficultés financières, joue sa survie, elle n’en oublie pas pour autant l’essentiel, en continuant d’innover pour permettre la réussite de son projet de réacteur nucléaire à sels fondus.

Dernière avancée en date : la synthèse du combustible liquide indispensable à son fonctionnement. Cette réussite constitue la base d’une méthode de synthèse non proliférante de ce combustible liquide.

Dans ce contexte, cette avancée sur la synthèse du combustible de son futur réacteur à neutrons rapides arrive à point nommé. Elle témoigne de la dynamique positive qui entoure une startup tournée vers l’innovation.

Lire l’article sur Révolution Energétique

Transition énergétique : l’Allemagne à la croisée des chemins

Après 25 ans d’efforts, l’Allemagne se retrouve à un moment charnière de sa transition énergétique. Berlin doit décider s’il faut continuer à accorder des subventions aux énergies renouvelables, ou bien revoir un système que certains jugent responsable de la perte de compétitivité industrielle du pays, et dont les résultats en matière de décarbonation sont inférieurs aux pays voisins.

La chambre de commerce DIHK estime que la transition coûterait 5 400 milliards d’euros et que l’Energiewende est irréalisable dans sa forme actuelle. Et du coté des émissions de CO2, depuis les fermetures des dernières centrales nucléaires ces dernières années, les émissions de CO2 du KWh allemand sont reparties à la hausse, alors que celles du KWh français n'ont cessé de baisser. Décryptage.

Lire le post sur LinkedIn

Oklo lance la construction de son premier réacteur rapide Aurora aux États-Unis

La société nucléaire américaine Oklo a lancé les travaux de construction de son réacteur Aurora-INL, sur le site du Laboratoire national de l’Idaho. C’est un AMR (Advanced Modular Reactor) à neutrons rapides refroidi au sodium, d’une puissance de 75 MWe, et représente un jalon majeur dans le programme de démonstration de nouveaux réacteurs avancés lancé par le gouvernement fédéral.

Le réacteur fait partie des trois projets sélectionnés par le ministère de l’Énergie des États-Unis dans le cadre du Reactor Pilot Program, mis en place pour accélérer la commercialisation de réacteurs avancés. Ce programme vise la démonstration de la criticité d’au moins trois réacteurs pilotes avant le 4 juillet 2026 (ce qui semble extrêmement ambitieux… !).

Lire le post sur LinkedIn

PM Modi inaugurates Mahi Banswara nuclear project

Le Premier ministre indien Modi inaugure le projet de centrale nucléaire de Mahi Banswara, au Rajasthan. La centrale de Mahi Banswara comprendra quatre réacteurs à eau lourde sous pression (PHWR) de 700 MWe conçus par Nuclear Power Corporation of India Ltd (NPCIL), et fait partie de la stratégie du pays visant à construire dix réacteurs identiques de 700 MWe à divers endroits à travers l'Inde dans le cadre de plans de conception et d'approvisionnement uniformes, afin de : « apporter des économies de coûts et accélérer le déploiement, tout en consolidant l'expertise opérationnelle » selon le gouvernement.

Le Premier ministre indien Modi a ensuite ajouté : « les pays les plus performants seront ceux qui seront à la pointe des énergies propres »

Lire le post sur LinkedIn

Framatome and ENEA aim to power Moon settlements

L'entreprise française Framatome et l'Agence italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement durable (ENEA) vont explorer des technologies avancées pour les réacteurs nucléaires destinés à alimenter les futures implantations lunaires. L’accord porte sur 3 domaines : les études relatives au combustible nécessaire au réacteur ; le développement de nouveaux matériaux capables de résister aux conditions extrêmes de l'espace ; le recours à la fabrication additive pour les composants du réacteur. « Avec l'équivalent de 14 jours terrestres d'obscurité par nuit lunaire et des températures de -130°C [...], l'énergie nucléaire nous donnera les moyens de séjourner pendant de longues périodes dans l'espace en fournissant une source d'énergie sûre, fiable et durable ».

Lire le post sur LinkedIn

Framatome ouvre une base en Inde et renforce ses partenariats nucléaires

Framatome inaugure une implantation en Inde, à Navi Mumbai, pour appuyer les programmes de prolongation d’exploitation et de nouvelles constructions, en coordination avec EDF et des partenaires locaux, dans la perspective de 100 GW de capacité nucléaire en 2047.

Cette étape s’inscrit dans une stratégie d’implantation locale au service des projets indiens et internationaux. L’entreprise vise l’appui aux programmes de prolongation d’exploitation et aux futures constructions, y compris les SMR. « Nous soutenons les projets mondiaux de Framatome avec des compétences en mécanique, procédés, électricité et contrôle-commande, et souhaitons travailler avec les opérateurs indiens », a indiqué Navnith Nair, directeur général de Framatome India.

Lire le post sur LinkedIn

Sweden Proposes €19.9 Billion Framework To Finance New Nuclear Plant Projects

Le gouvernement suédois a proposé un cadre financier pouvant aller jusqu’à 19,9 milliards d’euros sur 12 ans pour soutenir la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, selon son projet de budget 2026. Le plan comprend également la possibilité de conclure des contrats de prix, de type « Contrats pour différence », pendant une période pouvant aller jusqu’à 40 ans après la mise en service des nouvelles unités.

Le cadre financier vise à couvrir le soutien à l’investissement pour environ 5 000 MW de nouvelles capacités nucléaires, soit l’équivalent d’environ quatre ou cinq grands réacteurs, ce qui, selon le rapport, est « essentiel pour maintenir un rythme élevé d’électrification tout en maintenant les prix de l’électricité stables et sans énergies fossiles. »

Lire le post sur LinkedIn

TotalEnergies veut rationaliser dans les renouvelables

« L’équilibre économique s’est révélé plus important que la durabilité » a indiqué Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies à New York, devant les actionnaires américains de TotalEnergies.

Les énergies renouvelables ont décidemment moins la cote. Les gros du secteur ont besoin de liquidités et d'une rentabilité supérieure à ce que peuvent leur offrir les panneaux solaires et les éoliennes. Cela signifie un recentrage vers des activitées plus lucratives... même si elles sont moins « vertes », comme TotalEnergies et RWE il y a quelques jours : https://www.greenunivers.com/2025/09/pourquoi-rwe-abandonne-leolien-en-mer-en-france-402994/ 

La major française s'apprête donc à céder des parcs ENR, jusqu'à 2 GW par an… Rien que ça !

Lire le post sur LinkedIn

SPIE sécurise un contrat national avec EDF pour ses opérations cryogéniques

SPIE Nucléaire a annoncé la signature d’un contrat national avec EDF pour intervenir sur l’ensemble de ses centrales nucléaires. L’accord porte sur l’utilisation d’une technologie d’obturation temporaire par cryogénie permettant d’isoler certains circuits sans interruption de la production.

La technique mise en œuvre, connue sous le nom de « bouchon de glace », consiste à geler le fluide contenu dans une tuyauterie afin de créer un point d’isolement provisoire. Ce procédé est utilisé sur des circuits dont la mise hors service complète nécessiterait l’arrêt du réacteur.

L’utilisation de la cryogénie en centrale nucléaire permet d’éviter la vidange des circuits, réduisant ainsi le temps d’intervention et les contraintes opérationnelles, contribuant ainsi à réduire les délais des arrêts pour maintenance.

Lire le post sur LinkedIn

Total désistement des candidats pour le parc éolien offshore de l’île d’Oléron

Aucun candidat n’a formalisé son offre pour le projet de parc éolien offshore de 1 GW au large de l'île d’Oléron, malgré une préqualification initiale de neuf consortiums, par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à l’issue d’une première phase basée sur les critères techniques et financiers, incluant plusieurs groupes européens majeurs.

Parmi eux figuraient notamment des groupes français tels qu’EDF Renouvelables, Engie et TotalEnergies, ainsi que les entreprises étrangères RWE (Allemagne) et ENI (Italie). Aucun d’entre eux n’a toutefois finalisé le dépôt de son dossier avant la date limite, entraînant l’échec du processus d’attribution. Explications.

Lire le post sur LinkedIn

TerraPower et Evergy lancent une étude pour un réacteur avancé au Kansas

TerraPower Evergy, la société de technologie nucléaire fondée par Bill Gates, et les autorités économiques du Kansas étudient l’implantation d’un réacteur Natrium et d’un système de stockage énergétique, dans le cadre d’un protocole d’accord sur la sélection d’un site adapté.

Le réacteur Natrium repose sur une technologie développée par TerraPower en collaboration avec GE Vernova Hitachi Nuclear Energy. Il s’agit d’une réacteur rapide refroidi au sodium de 345MWe, combiné à un système de stockage énergétique à base de sels fondus. Ce dernier permet d’augmenter temporairement la puissance délivrée jusqu’à 500 MW pour répondre à des pics de consommation.

Lire le post sur LinkedIn

Limiter les prix négatifs malgré la hausse du solaire et de l'éolien : l'Allemagne aurait trouvé une solution

Le développement des énergies renouvelables entraîne une hausse considérable des prix négatifs dans toute l’Europe. L’Allemagne a peut-être trouvé la parade. Déjà, en 2024, une loi sur les énergies renouvelables prévoyait la suspension de rémunération pour les installations de plus de 400 kWc à partir de 3 heures de prix négatifs consécutifs. Néanmoins, cette loi n’est pas suffisante, car plus de 50 % des installations solaires affichent une puissance inférieure à 100 kWc, et sont soumises à une obligation d’achat. Une nouvelle loi est donc appliquée depuis début 2025 : la « Solarspitzengesetz », ou « loi sur les pics de production solaire ». Cette loi indique que les installations de moins de 100 kWc ne recevront pas de rémunération quand les prix sont négatifs.

Lire le post sur LinkedIn

Nucléaire : il n’a jamais produit autant d’électricité qu’en 2024 dans le monde

La bonne santé du secteur nucléaire ne se lit pas qu’à travers la multiplication des projets de nouvelles centrales. Le parc actuel vient de produire plus d’électricité que jamais, battant ainsi le précédent record vieux de presque 20 ans. 2 667 TWh en 2024 : ce niveau de production constitue un nouveau record mondial, dépassant ainsi le précédent qui datait de 2006, avec 2 660 TWh.

Ces résultats, factuels et incontestables, invalident le discours de certains opposants à l’énergie nucléaire, arguant un parc nucléaire soi-disant « au bout du rouleau » qui serait « incapable de répondre aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique ». Ils signifient aussi que la relance du nucléaire ne concerne pas seulement le nouveau nucléaire, mais aussi la prolongation du parc existant.

Lire le post sur LinkedIn

La cour de justice européenne estime que l’énergie nucléaire peut être écologique

Le tribunal rejette le recours de l’Autriche, qui contestait l’inclusion du nucléaire dans le règlement sur la taxonomie de l’UE (qui détermine quels investissements peuvent être considérés comme verts). Le tribunal déclare dans son arrêt que la Commission peut « considérer que la production d’énergie nucléaire est proche de zéro émission de gaz à effet de serre et qu’il n’existe actuellement pas d’autres solutions de remplacement bas carbone réalisables sur le plan technologique et économique en quantité suffisante ».

En résumé, ceux qui s’opposent à l’énergie nucléaire et freinent son développement, en arguant des motifs climatiques et environnementaux, vont à l’encontre des positions scientifiques d’une part, et juridiques d’autre part !

Lire le post sur LinkedIn

C/o Framatome
Zone Tech
2 Rue Pr. Jean Bernard
69007 Lyon